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Vainqueur dimanche matin du Trail des Sucs à Yssingeaux, Cédric Guyot s'adjuge aussi l'Alti Trail Challenge, comme en 2018.

Le suspense était léger au départ de la dernière épreuve de l'Alti Trail Challenge mais le titre devait se jouer entre deux Yssingeaux, Cédric Guyot, déjà vainqueur en 2018, et Olivier Autin.

Encore fallait-il déjouer les pièges qu'offre une course nature, éviter de se blesser, ou tout simplement suivre le bon parcours. Une dizaine de concurrents ont d'ailleurs été disqualifiés pour s'être perdus et avoir manqué 6 km.

Sur les 33 km, Olivier Autin et Cédric Guyot ont mené le trail pendant les deux tiers de la course. Guyot a ensuite fait la différence alors que Mickaël Guion restait une menace. Guion a d'ailleurs repris Autin pour s'intercaler à la 2e place.

Chez les féminines, on retrouve aussi une Yssingelaise en haut du podium. Après avoir déjà gagné les 12 km et 24 km, Marie-Sarah Duportal s'est alignée sur la longue distance. Avec succès.

Sur 24 km, Robin Faricier, l'enfant des "Ollières" n'a rencontré aucune difficulté. Tout comme Léa Verots, de Beaux, membre de la team La Dent qui bouge.

Sur 12 km, le Mézenc est au sommet. En individuel, le skieur de fond Corentin Haon s'impose. En duo, le sacre revient aux frères Alexandre et Pierre-Olivier Malartre des Estables. En mixte, Edwige Bonhomme et Maxime Farigoule l'emportent. En duo féminin, victoire d'Anne-Laure Brain et Cécile Garnier des Foulées de Saint-Germain.

Toutes les photos à suivre.

Classement des 33 km

Classement des 24 km

Classement des 12 km solo

Classement des 12 km duo

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

En clôture du festival Le Chant des Sucs et dans le cadre de la saison culturelle sigolénoise, le groupe La Rue Ketanou a fait carton plein avec 500 spectateurs dans la salle polyvalente.

Les places se sont vendues comme des petits pains. Dès l'ouverture de la billetterie avant l'été, les billets étaient partis en quelques semaines, fédérant un public dépassant largement les frontières communales, voire départementales.

Ce concert événement autour d'une formation généreuse, humaniste et festive, aurait pu doubler ou tripler son public dans une salle plus grande. 500 chanceux ont pu entendre les grands succès de la Rue Ketanou, en alternance avec des chansons plus récentes. Lo Radzouka, groupe de Haute-Loire alliant avec virtuosité jazz manouche et musiques du monde, a lancé la soirée. Et au milieu de leur set, les artistes de la Rue Ketanou ont laissé la scène pour une chanson à un autre groupe altiligérien, à savoir les Gens Bon beur de Brives-Charensac.

Un 4e musicien a rejoint le trio

La Rue Kétanou, c’est d’abord un slogan, une devise, un état d’esprit. “C’est pas nous qui sommes à la rue, c’est la Rue Kétanou”. Un trio fantasque (Mourad Musset, Florent Vintrigner et Olivier Leite) devenu, après avoir fêté ses 20 ans, un quatuor avec l’arrivée de Pierre Luquet, leur enfant comme ils disent…

Un album en janvier 2020

Vingt ans d’cavale, de chansons festives, réalistes et engagées, de guitares, d’airs d’accordéon, d’harmonica et de percussions endiablées. La Rue Kétanou est toujours là. Chansonniers et poètes, funambules acoustiques extravagants, ils sont suivis par un public toujours aussi nombreux, qui attend avec confiance leur tout nouvel album dont la sortie est prévue en janvier 2020.

 

Publié dans Monistrol et environs

Les travaux du futur centre aquatique d'Yssingeaux doivent débuter en mars 2020 pour une livraison à la fin de l'année 2021. On vous présente ce projet dans le détail.

Depuis 2016, les élus du Pays des Sucs planchent sur le sujet d'un nouveau centre aquatique, en remplacement de la piscine de Montbarnier, et complémentaire de l'équipement extérieur de Retournac et de la base de loisirs de Lavalette.

Entre le lycée public et le gymnase

S'appuyant sur les besoins scolaires et sur sa centralité par rapport au territoire, le choix s'est rapidement porté sur Yssingeaux, sur Choumouroux. Ce futur centre aquatique sera ainsi construit entre le lycée Chabrier et le gymnase.

Le terrain de 5 000 m2 devrait être vendu à l'euro symbolique par la commune d'Yssingeaux au Pays des Sucs. Sur ce terrain, la com-com construira un bâtiment de 2 100 m2 pour un coût prévisionnel de 7,5 millions d'euros, hors matériel intérieur.

Pour les sportifs, les apprentissages et le loisir

Les élus ont préféré la sobriété et la fonctionnalité pour ce centre aquatique plutôt que son design. L'intérieur se composera d'un bassin de 25 mètres de long, 1,30 à 1,80 m de profondeur, et 6 couloirs pour des compétitions régionales, un bassin d'apprentissage avec 3 couloirs (1,10 à 1,30 m de profondeur), des plaines de jeux pour les 3-6 ans et 6-9 ans, intérieur et extérieur, un solarium, un espace bien-être avec sauna, hammam, spa, douche froide, bains chauffants. Un parking comprendra 100 places dont des espaces pour les véhicules électriques et les deux roues et trottinettes. Le centre sera dimensionné pour accueillir 450 personnes en même temps.

De grosses économies sur le fonctionnement

Cet équipement a aussi pensé pour réduire les coûts de fonctionnement. Habituellement compris entre 1,1 et 1,2 millions d'euros, les Sucs visent entre 650 000 et 700 000 euros par an grâce à l'orientation du bâtiment, récupération de l'eau de pluie pour les sanitaires, récupération des calories, réseau de chaleur, panneaux photovoltaïques. "Un superviseur, une sorte de grosse machine, va adapter automatiquement les besoins en terme de lumière, de chauffage", annonce Christophe Tscherter, responsable technique, qui promet plus globalement : "Cette piscine va étonner et surprendre."

Le mode de gestion pas encore décidé

Les appels d'offres pour les 19 lots vont partir début décembre pour une réception des propositions en janvier. Les travaux doivent débuter en mars-avril pour une livraison fin 2021. Les élus n'ont pas encore tranché sur le mode de gestion (régie directe ou délégation privée) et sur la politique tarifaire. La réflexion va se poursuivre sur cette fin de mandature pour un choix laissé aux prochains élus.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Près de 1 400 personnes ont été accompagnées par le Secours catholique, via ses 275 bénévoles et ses antennes locales. Ils s'aperçoivent qu'il faut parfois peu de choses pour basculer dans la difficulté.

La facture d'eau qui tombe, une réparation imprévue sur la voiture ou le contrôle technique plus drastique. Les bénévoles du Secours catholique de Haute-Loire ont pu se confronter aux petites difficultés des bénéficiaires qui provoquent la chute et l'appel à l'aide. "L'impayé médian est de 723 euros. Il ne faut pas grand-chose pour être dans le rouge. L'eau est souvent ce qui provoque cet impayé. Ça tombe une fois dans l'année, les prix ont augmenté", analyse Gérard Deygas, bénévole dans l'Emblavez. "Et 45 % des gens qu'on aide ont des revenus tirés de leur travail."

16 équipes locales en Haute-Loire

Sur l'année 2018, 1351 personnes ont été accompagnées, soit individuellement, soit au sein de groupes dans les 16 équipes locales de la délégation. Les demandes d'aides concernent principalement le loyer, les factures d'énergie, d'eau (32,5 %), en nette hausse sur un an. L'autre augmentation se situe autour de la mobilité (voiture, transport) avec 16,7 % des cas. En revanche, les sollicitations alimentaires ont baissé (20,9 %).

Principalement des Français

Dans le profil des personnes, les femmes seules (souvent des retraitées) et les couples avec enfants sont les cas principaux et représentent 48 % des demandes. Si le Secours catholique aide aussi les personnes étrangères, les migrants, c'est loin d'être la majorité. Ils représentent 15 %. La très grande majorité (85 %) sont des Français. Cela peut être son voisin ou un membre de sa famille.

Collecte nationale les 16 et 17 novembre

La collecte nationale est organisée cette année les 16 et 17 novembre. Trois animations sont prévues. A Aurec-sur-Loire, le dimanche de 9 heures à 12 heures, un stand sera en place sur la place de l'Europe avec des jouets, des livres, du vin chaud, des bougies, le gâteau Le Fraternel. La boutique sera ouverte rue du Verger.

A Monistrol-sur-Loire, le vendredi de 9 heures à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 11 h 30 avec le bric à brac à la Maison paroissiale, allée du Château.

Au Puy-en-Velay, le dimanche, pot de l'amitié à la sortie de la messe des Carmes, rue Auguste-Aymard.

Publié dans Actualités

70 des 160 salariés CDI de l'entreprise Union Plastic de Saint-Didier-en-Velay ont participé ce jeudi à un mouvement de grève. Ils dénoncent les conditions de travail et la pression exercée par leur patron.

Concepteur et fabricant de solutions plastiques entièrement dédiées aux industries de la santé, Union Plastic emploie 160 personnes à Saint-Didier-en-Velay. Créée en 1964 par des pharmaciens, longtemps dirigée par Florence Barrot, l'entreprise de Saint-Didier-en-Velay a été rachetée en 2015 par le câblier Omérin d'Ambert.

Un accord signé en juillet 2019

Depuis quelques mois, les relations sociales semblent s'être dégradées. En juillet, l'accord de performance collective (APC) a été signé. "Cet APC se substitue aux contrats de travail individuels. Il a été négocié et signé au pas de charge. On a subi du chantage sur les primes dans les ateliers, c'est ce qui a fait qu'on a signé mais je n'en suis pas fière", assure Alixe Chapuis, déléguée syndicale CFDT, seule organisation syndicale représentée au sein de l'usine.

La CFDT dénonce les méthodes de management

"On a beaucoup hésité à organiser cette grève mais on est à bout." 23 départs ont été actés depuis l'APC. Deux licenciements pour faute ont été décidés depuis le début de l'année. Un troisième est en cours. "On dénonce les méthodes. Ici, c'est soit tu la fermes, soit tu dégages", formule Alixe Chapuis. Jeudi midi, lors d'un entretien sur le piquet de grève, le PDG a reproché à 10 % "de profiter du système au détriment de tous", évoquant "des horaires à la carte", voulant y "mettre de l’ordre".

La peur du licenciement

"Il nous prend pour des moins que rien. Les salariés ont peur d'être licenciés pour un oui ou pour un non. Il y a des têtes qui ne lui reviennent pas. On alerte sur les risques psycho-sociaux. On va rester vigilants et ne pas nous laisser faire."

La répons du PDG

Joint vendredi matin par téléphone, le PDG Xavier Omérin apporte son regard sur la situation : "Nous avons signé près de 15 CDI et 30 CDD en contrat long depuis le début de l'année 2019. En outre, nous poursuivons nos recrutements pour remplacer les personnes qui ont choisi de quitter Union Plastic au terme d'un processus légal et démocratique et de longues négociations, matérialisé par la signature d'un Accord de Performance Collective signé le 8 juillet 2019 par la CFDT, syndicat majoritaire."

"Le débrayage des salariés a concerné une trentaine de personnes, et je regrette que la masse silencieuse qui adhère au projet de réforme et de réorganisation d'Union Plastic n'ait pas été interrogée."

"Si la direction fait face à ses responsabilités, c'est pour assurer la pérennité de notre entreprise et ainsi éviter les situations telles que vos pages en décrivent malheureusement régulièrement sur les fermetures d’usines à deux pas de chez nous."

Publié dans Loire Semène

La Foire aux ânes attend 800 forains lundi 11 novembre à Bas-en-Basset. Une foire gastronomique commencera dimanche 10 novembre au gymnase.

Qui dit 11 novembre dit Foire aux ânes à Bas-en-Basset. La commune est inondée chaque année en ce jour férié de forains et de visiteurs. Sur le calendrier catholique, c'est la saint Martin, protecteur... des ânes.

La foire de Bas existerait depuis 1265 exactement et était axée à ses débuts exclusivement sur la vente d'ânes. Cet animal était plébiscité dans les fermes qui ne pouvaient assumer l'entretien d'un cheval. Le mulet servait pour les tâches quotidiennes. Aujourd'hui, les ânes restent rares mais on retrouve encore une foire aux animaux, du matériel agricole, des vêtements, des objets en tous genres.

Au total, 800 stands sont installés pour la journée.

Une foire gastronomique dimanche et lundi

Pour mettre en appétit, chaque année, la veille du 11 novembre, une foire gastronomique lance les festivités au gymnase. Et cette année, cela tombe un dimanche. Cinquante producteurs et exposants vous attendent : fromages, charcuterie, foie gras, lentilles, escargots, bisons, vins de différents cépages, champagne, mais aussi miel, macarons, pâtes de fruits, huile d'olive, etc. Parmi les nouveautés, on annonce de l'andouille de Charlieu, de la spiruline d'Ardèche, des infusions, des fleurs comestibles, des plantes sauvages et du savon au lait de chèvre. Le magasin Danilo de Monistrol proposera des démonstrations culinaires.

La foire gastronomique est ouverte dimanche de 10 heures à 20 heures et dimanche de 8 heures à 17 heures.

Publié dans Monistrol et environs

Le Moto Club de l'Emblavez remet l'enduro extrême au goût du jour. Dimanche, rendez-vous entre Retournac et Craponne pour la première Transpire.

Les amateurs de moto vont adorer cette épreuve dimanche organisée par le MC Emblavez sur Roche-en-Régnier. La Transpire, c'est une course d'enduro extrême. Une discipline qui revient à la mode. "Ce type de course existait dans les années 90. C'est d'ailleurs la base de l'enduro, c'est-à-dire le franchissement d'obstacles naturels", assure David Grangé, le président du MC Emblavez. "Et dans le coin, on ne manque pas de coins sympas."

Plus de 200 pilotes dont les meilleurs Français à l'image du Ponot Julien Gauthier, sont annoncés pour cet enduro hors championnat de France des enduros Xtrem.

Les hommes et les machines vont souffrir dans les montées de rochers permises grâce aux coulées de lave, les murs en sous-bois et les descentes vertigineuses. Les spectateurs pourraient même être appelés à aider les pilotes en difficulté.

Le matin, à partir de 9 heures, la première spéciale se situera au lieu-dit "Combres" à Roche-en-Régnier. Ce hameau se trouve près de la Départementale 9 entre Retournac et Craponne-sur-Arzon.

L'après-midi, en fonction du classement du matin, les motards partiront par groupes de trois pour une boucle dans la forêt de Miaune et dans les gorges de Saint-Pierre-du-Champ.

Un avant-goût de l'enduro

Publié dans Sport

Les différentes réunions organisées dans les quartiers et les hameaux d'Yssingeaux semblent avoir conforté des élus de l'opposition à proposer une deuxième liste aux élections municipales de mars 2020, face au maire sortant Bernard Gallot.

Six mois après le début de leur travail de prospection et d'échanges, une équipe semble se dégager pour proposer une alternative. Dans cette équipe, on retrouve des élus actuels de l'opposition municipale avec Claude François et Didier Berod et de nouvelles têtes. Frédéric Kopp, Dominique Montchalin, Claude Tarral et Béatrice Oriol sont de nouveaux visages qui veulent s'investir dans ce projet. "90 % des personnes rencontrées souhaitent une deuxième liste et nous encouragent dans cette démarche."

Ils prônent la transparence

Les prémices du futur programme se dessinent. On parle de redynamisation du centre-ville, du vivre ensemble, de développement durable, de sécurité des biens, de démocratie locale renforcée. "On a droit pour l'instant à la théorie des dominos où tout se fait par bouts sans exposer le projet global. Notre axe s'appuiera sur une équipe avec de la transparence", estime Didier Berod.

Les trois premiers projets concernent la nomination d'un adjoint aux villages, la création d'un parc de jeux pour enfants et la rénovation des bâtiments publics avec intégration du volet écologique.

29 noms nécessaires

Pour l'heure, Claude François va animer le début de campagne, le temps de constituer la liste de 29 noms et de choisir la tête de liste. "Je n'ai aucune ambition. Je suis prêt et disponible mais j'aimerais accompagner quelqu'un qui voudrait y aller. On nous demande une équipe plus solide qu'en 2014. On a acquis de l'expérience sur ce mandat. On va aller chercher des compétences d'ici la fin de l'année pour nous rejoindre." Une dizaine de personnes seraient déjà convaincues.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Inactif depuis quelques mois, le radar de la Départementale 500 entre Saint-Just-Malmont et Firminy avait été enlevé par le prestataire de l'Etat. Il vient d'être remplacé par un radar tourelle.

La semaine dernière, des automobilistes avaient pu remarquer la présence de personnes à l'emplacement de l'ancien radar. Un socle en béton avait été posé. Et ce mardi, des agents sont revenus pour poser la cabine de ce radar nouvelle génération, aussi appelé radar tourelle. La cabine est perchée sur un mât à 4 mètres de hauteur.

Cette installation s'inscrit dans une vague de remise en service des anciens radars endommagés dans la Loire. Outre Firminy, vous les retrouvez à Saint-Romain-Le Puy, à Saint-Etienne-le-Molard, à Veauche, à Cuzieu et à Saint-Julien-Molin-Molette.

Une panoplie d'options possibles

Ces radars sont présentés comme redoutables. D'une part, ils sont conçus pour être plus résistants face aux dégradations, et ils sont équipés d'une panoplie d'options qui ne seront pas utilisées dans un premier temps. Ces radars sont capables de flasher dans les deux sens (pas de flash lors de l'excès mais un infrarouge invisible à l'oeil), de distinguer un poids lourd d'une voiture, de dresser une contravention pour défaut de ceinture, dépassement dangereux, non-respect des distances de sécurité, téléphone au volant.

Cinq radars tourelles en Haute-Loire

En Haute-Loire, cinq radars tourelles ont été mis en service : Saint-Vincent (RD103), Saint-Georges-d'Aurac (RN102, près du carrefour de Langeac), Bellevue-la-Montagne, Vazeilles-Limandre (RN102) et Mazeyrat-d'Allier (près de Langeac). Aucun n'est encore arrivé dans l'Est de la Haute-Loire.

Publié dans Loire Semène

Vincent Rabérin, le PDG des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby) à Yssingeaux, compte acheter l'entreprise Cheynet à Saint-Just-Malmont, fermée depuis avril, pour développer une activité de maroquinerie de luxe. On parle de la création de 200 emplois.

Après la déception de la vente aux enchères chez Cheynet en septembre, privant un repreneur intéressé de relancer une activité textile d'ampleur, la communauté de communes a abouti à un nouveau projet dans un secteur d'activité différent.

Vincent Rabérin, Cheynet après Lejaby

On va ainsi passer du textile à la maroquinerie de luxe. Vincent Rabérin, originaire de Sainte-Sigolène, était sorti de l'anonymat en 2012 en reprenant l'ancienne usine Lejaby à Yssingeaux. Il est le PDG de Sofama, fournisseur de Louis Vuitton, la marque du groupe LVMH. Il dispose de sites de production à Yssingeaux, Feurs et Vichy et emploie 800 personnes.

200 emplois promis

L'annonce a été faite ce mardi soir lors du conseil communautaire de Loire Semène par Frédéric Girodet, président et aussi maire de Saint-Just-Malmont. "Les critères d'exigence étaient élevés mais nous allons profiter de l'image de marque du porteur de projet. Et ce sont surtout des emplois à la clé, 200 emplois en l'occurrence. Il a été séduit par la qualité de la main d'oeuvre qu'il peut trouver sur le territoire (avec les anciens ouvriers de Cheynet, NDLR) et le potentiel du bâtiment", détaille Frédéric Girodet.

Un prix négocié à 1 million d'euros

Les deux parties se sont entendues sur un prix de vente à 1 million d'euros pour l'ensemble du tènement immobilier de 15 200 m2. La communauté de communes était devenue propriétaire pour 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter 300 000 euros de travaux. Ce projet de rachat avait alors bénéficié d'un million d'euros d'aides publiques.

La dernière question des discussions concerne le mode de vente : soit en crédit-bail, soit en vente directe. "Vincent Rabérin souhaite que la vente aboutisse rapidement afin d'engager les travaux nécessaires."

Publié dans Loire Semène