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En fin d'après-midi, un important déploiement de forces de l'ordre a été observé sur la RN88, entre Bessamorel et Firminy.

Des usagers de la route nationale ont témoigné d'une course-poursuite entre des voitures de gendarmerie et un véhicule. Sur le viaduc de Bessamorel, les techniciens en investigation criminelle ont été dépêchés sur place pour des relevés d'indice alors que la nuit était tombée. On parle de herse déployée en travers de la chaussée et de coups de feu.

Dans la descente de Saint-Ferréol-d'Auroure, d'autres gendarmes étaient positionnés ainsi qu'au niveau de la sortie de McDonald's à Firminy.

On ignore pour l'heure l'origine de cette course-poursuite en cette fin d'après-midi.

La commune de Sainte-Sigolène va démolir l'actuelle buvette et construire de nouveaux vestiaires au complexe sportif. On vous présente les images de ce futur équipement en avant-première.

Le complexe sportif va être transformé pour répondre aux attentes en terme de vestiaires et de buvette. Les vestiaires actuels, situés sous les tribunes couvertes, ont fait leur temps et ne sont plus aux normes. "On ne peut pas évacuer une civière", fait remarquer le maire Dominique Freyssenet.

Eviter les dégradations de joueurs en colère

Le projet consiste en la construction de nouveaux vestiaires en rognant sur la moitié des gradins extérieurs. Le bâtiment prendra appui sur la butte et comprendra au rez-de-chaussée quatre vestiaires collectifs, deux autres pour les arbitres, un bureau, une infirmerie et des locaux techniques.

Une attention toute particulière sera apportée pour éviter les dégradations.

Une vue sur les deux terrains

Sur la terrasse des vestiaires, une buvette va être construite et permettra aux spectateurs de suivre les matches sur le terrain en herbe ou sur le synthétique tout en profitant d'un abri.

Le coût de ce chantier est de 663 000 euros. La mairie a formulé des demandes de subventions à hauteur de 265 000 euros de la Région, 132 000 euros auprès de l'Etat, 66 300 auprès de la Fédération, soit 70 % d'aides. Il resterait 198 900 euros à la charge de la commune.

Non mais allô quoi ! Depuis jeudi, ne cherchez pas à joindre un Saint-Agrévois par téléphone. La commune d'Ardèche et les villages alentours comme Devesset et Désaignes ne reçoivent plus aucun signal. Toutes les lignes fixes sont touchées et cela ne semble pas mieux pour le réseau mobile, internet et la télé par box.

La coupure générale est subie depuis jeudi en fin d'après-midi, ce qui correspond aux importantes chutes de neige.

Cet incident a des impacts non négligeables sur le quotidien des Saint-Agrévois et sur la vie commerciale et économique. Des salariés de l'entreprise Eolane ont été renvoyés chez eux vendredi.

Dans les commerces, la plupart des paiements et des commandes passent par internet et donc par la ligne téléphonique. Au PMU, il n'est plus possible de jouer au Quinté. "On attend", se désole le patron. Plus loin, le pizzaiolo reçoit ses clients en direct. "Les gens viennent directement. Mais c'est un manque à gagner."

Michel, habitant depuis huit ans, reproche l'absence de communication pour tenir informés les usagers de la situation. Jean-Pierre estime de son côté que Saint-Agrève ne fait pas partie des priorités pour son manque de population.

10 000 lignes coupées en Drôme-Ardèche

Saint-Agrève n'est pas la seule commune touchée. Devesset, Désaignes, Saint-Julien-Boutières et Rochepaule, pour ne citer que ces communes, sont également impactées. Du côté d'Orange, on indique que le secteur fait partie des plus sinistrés par l'épisode neigeux. "On est en crise depuis jeudi. On compte 160 communes touchées en Drôme-Ardèche. Vendredi matin, nous avions 10 000 lignes coupées. Il en reste encore 4-5 000 et on ne sait pas quand on pourra rétablir tout le monde. On préfère ne pas avancer de date pour ne pas donner de faux espoirs. Il y a forcément des lignes aériennes qui sont atteintes."

Le premier problème vient de l'énergie, de l'alimentation électrique. Soit un problème lié aux soucis d'Enedis pour apporter le courant aux équipements d'Orange. 15 000 lignes ADSL étaient ainsi hors service. "La priorité a été de rétablir le réseau mobile et on peut dire que nous avons réglé ce problème. Pour le réseau fixe, ce sera plus long."

La 51e édition du raid le Puy-Firminy a attiré 325 coureurs partis à minuit dans la nuit de samedi 16 à dimanche 17 novembre. Le vainqueur, Jean-Daniel Rebreyend, a mis 6 heures pour rallier les deux communes.

Minuit. Le thermomètre affiche -3 °C. Au stade Lafayette, au bord du terrain de rugby gelé et enneigé, 325 runneurs prennent le départ d'un raid nocturne. Direction Firminy par les petites routes et les chemins, via Malrevers, Rosières, Beaux, "Confolent" à Beauzac, Monistrol-sur-Loire et La Chapelle-d'Aurec. Soit un total de 69 km.

Cette 51e édition est revenue au Ligérien Jean-Daniel Rebreyend de Bonson qui a bouclé l'épreuve en 6 heures. Il devance Loïc Melendo de l'Isère de 11 minutes. Les deux hommes ont fait course commune jusqu'à Monistrol avant que Melendo connaisse davantage de difficultés à suivre le rythme.

Le podium est complété par Alexandre Dubois en 6 h 30. Suivent Marc Faverjon en 6 h 55 et Frédéric Rochette en 6 h 59.

La première féminine est Léa Verots, originaire de Beaux. Cette membre de la Team La Dent qui bouge de Beauzac a réalisé un temps de 8 h 08 et finit 32e au classement scratch. La deuxième féminine est Eva Devidal en 8 h 22 et une 37e place au classement.

Ce samedi 16 novembre, vers 11 heures, un homme a reçu un coup de couteau dans le ventre en plein centre-ville de Monistrol-sur-Loire. Il a été héliporté et une femme a été interpellée à son domicile.

L'entaille mesure environ 3 cm de large et 4-5 cm de profondeur. L'origine de cette altercation est encore floue mais toujours est-il qu'un homme de 65 ans sortait de faire des achats dans la rue Carnot et rejoignait sa voiture stationnée sur la place du 19-Mars, entre le petit rond-point et la mairie, quand il a été agressé.

Une femme d'une cinquantaine d'années s'en serait d'abord prise à un pneu de la voiture de la victime avant de porter la lame en direction du ventre. L'homme a été touché au-dessus du nombril.

Le sexagénaire s'est réfugié au magasin de primeurs. Le commerçant a alerté les secours. Les pompiers ont demandé le renfort du SAMU et de l'hélicoptère Helisa 42 qui s'est posé sur le terrain de rugby au Beauvoir. La victime a été évacuée sur l'Hôpital Nord.

Quant à l'agresseuse présumée, les gendarmes l'ont interpellée à son domicile, grâce aux indications formulées par l'homme attaqué. Connue pour des antécédents psychiatriques, elle a été emmenée par les militaires en vue d'un placement en garde à vue.

Les élus de Bas-en-Basset anticipent le départ des gendarmes vers leur nouvelle caserne au printemps 2020 et mettent en vente la caserne. La commune ne manque pas de candidats.

Située entre le magasin Colruyt et le stade de foot à Bas-en-Basset, au "Pré du Milieu", la caserne de la gendarmerie nationale sera bientôt vidée de ses militaires. Au printemps 2020, les militaires vont déménager dans leur nouveau lieu de vie avec leurs collègues de Monistrol.

Construits en 1975 sur un terrain de 2 900 m2, les bâtiments actuels vont être mis en vente par la mairie, propriétaire des biens. Pour la commune, maintenir ces locaux en bon état de fonctionnement nécessiterait de grands frais.

Une estimation de 320 000 euros

La commune veut vendre mais pas à n'importe quel prix et à n'importe quelles conditions. Les élus veulent avoir leur mot à dire sur la destination. Estimé à 320 000 euros par les Domaines, le futur acquéreur devra présenter son projet à la mairie. "Le projet doit profiter aux Bassois et à l'intérêt général", prévient le premier adjoint Bernard Chapuis. "Le prix ne sera pas le seul critère. ça comptera pour moitié mais le reste concernera le critère environnemental, la capacité financière et le projet présenté", ajoute le maire Gilles David.

Un prix négociable en fonction du projet

La mairie se dit prête à baisser le prix jusqu'à 250 000 euros si le projet semble valoir le coup. Et des contacts sérieux ont été pris. Une quinzaine de visites ont été réalisées et un porteur de projet semble tenir la corde. "Ce serait bien d'avoir de la mixité avec des logements pour seniors ou sociaux et du service à la personne. Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra démolir les bâtiments actuels après les avoir désamianté. Ça aura un coût pour le porteur de projet. Au bas mot, ce sont 2 millions d'euros d'investissements à prévoir", développe Bernard Chapuis.

Les élus ont approuvé cette proposition à l'exception de Rémi Defours qui a voté contre.

Il est mis fin aux interdictions de circulation sur la RN88 des poids-lourds et des transports scolaires depuis vendred à 8 heures entre Le Puy-en-Velay et Saint-Etienne, ainsi que sur la RN102 entre le Puy-en-Velay et Clermont-Ferrand. Cette interdiction est levée depuis 9 heures entre Le Puy-en-Velay et la limite du département de l’Ardèche sur la RN88 et la RN102.

D'autre part, 490 foyers sont privés d’électricité notamment dans les secteurs de Rauret et de Chenereilles. Les techniciens Enedis interviennent actuellement afin de rétablir la situation.

Du côté météo, la perturbation s’évacue vers l’Est. Les nuages présents en début de journée laissent peu à peu davantage de place au soleil. Les éclaircies seront belles l'après-midi. Les températures sur le relief sont comprises entre 2 et 4 degrés, et de 7 à 9 degrés dans les plaines et les vallées.

La nuit prochaine, les éclaircies, larges en début de nuit, se font plus timides. Au fil des heures, les nuages devraient l'emporter. Les températures seront comprises entre -6 et -3 degrés.

Prudence si vous devez prendre la route en soirée, la chaussée risque d’être glissante en raison du regel.

Après une journée de galère en Haute-Loire avec la première offensive de la neige, la situation s'apaise jeudi soir malgré encore quelques difficultés et des véhicules abandonnés. Le point sur la circulation jeudi soir, la météo de la nuit et vendredi.

Point circulation

Les derniers véhicules immobilisés sur la RN88 ont été débloqués.

La circulation sur les routes nationales est difficile mais ne présente pas de blocage. Dans le sens Saint-Étienne / Le Puy, la circulation était ralentie. Dans le sens le Puy / Saint-Etienne, après le viaduc de Pont-Salomon, quelques véhicules en difficulté. Les agents de la DIR intervenaient pour les débloquer.

Près d’une centaine de poids-lourds ont été stockés pour cette nuit, avec des possibilités de ravitaillement, coordonnées par la préfecture.

Pour l’ensemble de ces opérations, des équipes de la DIR, de la gendarmerie, de la police nationale et du service départemental d’incendie et de secours patrouillent sur l’ensemble du réseau depuis le début du phénomène neigeux.

Les arrêtés d’interdiction de circulation des poids-lourds et des transports scolaires sont pris jusqu’à nouvel ordre.

Point météo

Des précipitations vont tomber toute la nuit. Elles sont plus éparses après minuit, très localement.

La limite pluie-neige se situait vers 450 mètres en début de soirée, puis elle peut s'abaisser jusqu'en plaine en milieu de nuit.

En début de nuit, vent de Nord, modéré sur le plateau du Devès, puis s'atténuant ; en seconde partie de nuit, vent se renforçant sur le Vivarais, avec orientation à l'Ouest.

Températures minimales : sur le relief entre -5 et -3 degrés, entre 0 et 1 degré dans les plaines et les vallées.

C’est la grosse pagaille sur la RN88 au niveau de Monistrol-sur-Loire depuis 17 h 30. Non seulement les conditions de circulation étaient déjà très difficiles en raison des chutes de neige, mais un accident est venu bloquer la RN88.

Un routier a perdu le contrôle de son semi-remorque dans la descente entre Pont-Salomon et Monistrol.

Le camion s’est mis en portefeuille, a traversé la voie de gauche pour aller heurter la pile centrale du pont.

La cabine a été sérieusement endommagée et le chauffeur de 32 ans, de nationalité biélorusse, se plaignait du thorax.

Une centaine de véhicules dont 5 autocars se sont retrouvés coincés par cet accident qui occupait les deux voies de la route.

La circulation a été déviée par le centre-ville de Monistrol. Des bouchons monstres sont toujours en cours à 19 h 45, depuis le virage du tir aux pigeons sur la RN88 et jusque dans le centre monistrolien. Gendarmes et policiers municipaux régulent la circulation, importante en cette fin de journée.

Un dépanneur du Puy était attendu pour retirer le poids-lourd et permettre la réouverture de la route nationale.

Compte-tenu des prévisions météorologiques, la Préfecture a décidé d'interdire tous les transports scolaires sur le département de la Haute-Loire vendredi 15 novembre, et jusqu'à nouvel ordre.

Les transporteurs Driot-Masson et Gounon avaient, d'ailleurs, anticipé cette décision et informé qu'ils n'assureraient ni les lignes régulières, ni les transports de passagers scolaires ce vendredi.