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Après l'action du 8 octobre organisée sur l'autoroute A75, les syndicats FDSEA et Jeunes Agriculteurs ont organisé une nouvelle manifestation ce mardi 22 octobre au Puy-en-Velay, sur le contournement et en centre-ville.

Ce mouvement s'inscrivait toujours dans l'action nationale « Macron réponds-nous #sauvetonpaysan ».

Le modeste nombre de tracteurs n'a pas permis de prévoir deux points de rassemblement (Baraques et Lachamp) pour converger vers le centre-ville. Une petite vingtaine de tracteurs sont partis du rond-point des Barraques au sud du Puy-en-Velay pour gagner le Puy-en-Velay.

L'opération escargot a débuté sur le contournement. Le programme initial a souvent changé au cours de la matinée, le cortège passant finalement vers Auchan à Brives, l'avenue du Breuil, double passage devant la préfecture, bloquée par des blocs de ciment, après un accord trouvé avec les services de l'Etat et fin de défilé devant la Direction départementale des territoires dans la rue des Moulins.

Devant l'entrée, le seul tracteur équipé d'une remorque a déversé une pile de pneus usagés devant les marches du bâtiment alors qu'une délégation, comprenant les présidents et secrétaires généraux des deux syndicats majoritaires, était reçue en préfecture.

Les revendications des agriculteurs concernent « l'agribashing », ils reprochent tout à la fois une "stigmatisation permanente, des violences intolérables, des accords commerciaux déloyaux, des distorsions de concurrence insurmontables et des revenus en berne".

Des pneus déversés devant la DDT au Puy

Les tracteurs arrivent en centre-ville

Simon Berger, 28 ans, vient de créer la VelayBox. Il propose de se laisser tenter par la découverte de produits Made in Haute-Loire via une boîte remplie de produits gourmands ou artisanaux.

Commercial en menuiserie de formation, Simon Berger vient de se lancer dans un projet personnel. Domicilié à Arsac-en-Velay, il vient de créer la VelayBox à Lantriac.

« Je prépare ce projet depuis un an. Cela part d’une volonté depuis plusieurs années de promouvoir mon département, ses lieux historiques et ses produits exceptionnels. L'idée est venue en famille, d'associer notre département avec une box mensuelle de découvertes. »

Des produits alimentaires et artisanaux

Voilà comment est née l’idée de la VelayBox. Un site internet, en ligne depuis vendredi 18 octobre, permet de donner de la visibilité aux producteurs. Les produits sont exclusivement du « 43 », alimentaires ou artisanaux.

La box se compose de cinq produits surprises et différents chaque mois en fonction du thème du mois, de la saison... Un livret accompagne la commande et raconte le savoir-faire du producteur, la fabrication du produit. On retrouve aussi des bons plans, des idées à faire en Haute-Loire, des recettes et la découverte d'un endroit ou d'un monument. Il faut compter entre 25 et 30 euros par mois.

Une seule adresse pour trouver tous les produits

Une partie e-boutique est proposée sur le site pour retrouver des produits de la box précédente ainsi que tous les produits mis à l'honneur. Chaque mois, chaque semaine, de nouveaux produits viendront alimenter la e-boutique et confectionner son propre panier.

« Le Velay est riche de produits et de savoir-faire mais manque de visibilité hors département. Aujourd’hui, un client souhaitant acquérir des produits élaborés ici doit, soit faire le tour des fermes, soit passer du temps à visiter les sites internet de chaque producteur (pour ceux qui en disposent). »

Le client sera amené à découvrir des nouveaux produits dont il ignorait l’existence. Il est fort à parier que même les Altiligériens pourraient dénicher de nouveaux coups de cœur, à l’instar de la confiture de pissenlit ou des moufles tricotées à Chaudeyrolles.

"Vendre" le territoire, le raconter

Simon Berger entend clairement se différencier « en offrant de la valeur en plus de la qualité des produits : ne pas se contenter d’entasser des produits dans une boite, mais soigner la qualité du contenant. Pour chaque produit, on va mettre une note explicative racontant l’histoire du produit, sa zone de culture et son processus de production, les techniques utilisées comme la trifola du Pays de Craponne ou les airelles ramassées au peigne sur les versants du Mézenc. Je veux aussi renouveler l’effet de surprise en mêlant les produits consommables avec des produits durables ».

Une clientèle sensible aux circuits courts

Le public visé est sensibilisé aux circuits courts et aime découvrir de nouvelles saveurs. La VelayBox peut aussi être un bon moyen pour l’inciter à venir en couple ou en famille dans la région.

Simon Berger compte assurer la livraison sous 3 jours maximum. Et pour être réactif, cela implique une bonne gestion des stocks.

Infos pratiques

Voir le site internet de la VelayBox

Téléphone : 06 76 09 85 02.

Mail : contact@lavelaybox.fr

Le massif du Mézenc a très certainement été le territoire le plus impacté dimanche par les averses de pluie consécutives à un épisode cévenol.

Alors que les services de Météo France ont relevé 175 mm d'eau sur la journée, certains habitants des Estables ont accumulé jusqu'à 251 mm. A Borée, village côté Ardèche, il est tombé 250 mm entre 5 heures et 20 heures. Il est ainsi tombé jusqu'à 26 mm par heure.

Conséquence, l'eau a provoqué des glissements de terrain et charrié des cailloux et du sable. La RD400 entre Les Estables et Borée, après la Croix de Boutières est fermée ce lundi. Un arbre déraciné et un amas de terre recouvrent toute la chaussée. Sur la route qui mène au Gerbier de Jonc, la chaussée est par endroit rétrécie suite là aussi à un glissement de terrain.

Sur les routes communales, différents secteurs sont également partiellement inondés sans empêcher le passage des véhicules.

Le niveau de la Loire est bien monté mais le fleuve n'a pas connu de crue historique. La Loire est montée à 4,56 m à 23 h 30 dimanche à Goudet.

Les averses orageuses et les pluies cévenoles ont fortement impacté l'Est de la Haute-Loire dimanche après-midi et surtout dimanche soir.

Au Mazet-Saint-Voy, la famille Delaye s'est retrouvée les pieds dans l'eau dimanche soir.

La première salve a débuté à 17 h 30. Alors que Laurent et Anne Delaye et leurs deux filles se trouvaient à l'intérieur, l'eau a commencé à entrer dans leur demeure, située au bord de la Départementale 7 entre Le Mazet-Saint-Voy et Le Chambon-sur-Lignon.

Une heure plus tard, les pluies ont redoublé d'intensité. Les fossés ont été submergés par les feuilles, les branches. Un tronc d'arbre et un coussin ont aussi bouché le fossé. L'eau est passée par dessus la route et a déferlé sur cette maison.

Les pompiers sont intervenus et ont créé une digue de fortune avec des mottes de terre et d'herbe.

La famille Delaye a été hébergée chez des amis.

Deux inondations en 17 ans

"C'est la deuxième fois que cela nous arrive en 17 ans. Il y a sept ans, nous avions été inondés suite à un orage de grêle au carrefour de la Détourbe", raconte Anne Delaye qui a été hébergée avec sa famille chez une amie du Mazet.

Lundi matin, elle était encore aidée pour éponger l'intérieur de la maison, endommagée par les infiltrations d'eau.

Quinze interventions pour des assèchements et deux impacts de foudre

EN Haute-Loire, une quinzaine d'interventions ont été effectuées par les pompiers dimanche après-midi pour des assèchements de locaux. La foudre est aussi tombée sur la toiture d'une maison dans la rue René-Cassin à Retournac dimanche à 18 h 30. Des tuiles ont été brisées. A Montfaucon-en-Velay, avenue du Pont, la foudre a touché le compteur électrique, sans propagation.

Inondation au Mazet-Saint-Voy

Pas de chance pour la traditionnelle foire aux chevaux du 20 octobre. Alors que l'événement tombait un dimanche et aurait pu drainer une foule considérable de promeneurs, seuls les plus mordus ont bravé la pluie et l'humidité pour se rendre dans le village de Fay-sur-Lignon.

Eleveurs et acheteurs ont tout de même réussi à faire des affaires sur la grande place où étaient attachés 200 chevaux de différentes races.

Quelques gros marchands avaient fait le déplacement. Des particuliers sont aussi venus se mêler pour acquérir un équidé, pour paître paisiblement dans leurs prés ou être attelés.

Pour autant, la grande majorité sont vendus pour finir dans les assiettes, en France, en Espagne ou en Italie.

Côté cours du marché, le poulain se vendait autour de 2,40 euros le kilo. Pour une jument, il fallait compter autour de 2 euros ou 2,10 euros.

Les commerces ont aussi pâti de cette météo exécrable. Les provisions ne sont pas toutes parties même si l'ambiance restait bonne. On est venu se réchauffer les corps et apprécier cette atmosphère de foire.

Mais force est de constater qu'en deuxième partie de matinée, certains éleveurs remettaient leurs bêtes dans la bétaillère pour rentrer rapidement au chaud. Le concours communal, qui vient habituellement animer le foirail, est tombé à l'eau.

Après l'Ardèche placé en vigilance orange depuis samedi pour des pluies type cévenoles, la Haute-Loire sera placée sous surveillance aux vents violents et inondations à partir de dimanche à 14 heures, tout comme la Loire et le Rhône.

Après une brève accalmie, les précipitations ont repris sur les Cévennes en soirée et s'intensifient. Les cumuls observés sur les dernières 24 heures sur les Cévennes sont de l'ordre de 70 à 120 mm.

Un front orageux modérément intense est en train de se constituer du Limousin au Berry.

Les précipitations sont prévues pour perdurer toute la journée de dimanche sur les Cévennes, générant des cumuls pouvant atteindre localement 200 à 250 mm sur le relief des Cévennes en 24 heures, qui s'ajoutent aux cumuls déjà importants tombés les jours précédents. Les intensités sont particulièrement fortes en matinée de dimanche, lorsque les pluies cévenoles deviennent orageuses (entre 30 et 50 mm par 3 heures).

La perturbation aborde le Massif Central par l'ouest en journée de dimanche, porteuse de précipitations orageuses intenses. Cette perturbation devient stationnaire sur l'est du Massif Central en cours d'après-midi générant des cumuls importants sur l'est de la Haute-Loire, la Loire et le Rhône, parfois en peu de temps sous des orages peu mobiles. Des chutes de grêle peuvent également être observées localement.

Ce temps perturbé s'accompagne d'un vent de sud soutenu avant l'arrivée des orages (jusq'à 90 km/h en plaine, 110 km/h en montagne) et que les orages accentuent le phénomène de rafales.

Un épisode pluvio-instable intense et durable, générant des cumuls importants sur les Cévennes, nécessite un suivi particulier sur l'Ardèche, placé en vigilance orange. La Haute-Loire est en vigilance jaune.

Depuis vendredi matin, il a déjà beaucoup plu sur les Cévennes : on relève en général des cumuls de 60 à 80mm sur les 36 dernières heures. Des pluies orageuses intermittentes sont remontées par le sud de l'Ardèche, et ont touché les Cévennes.

En fin de journée, les pluies orageuses ont pris un caractère plus continu et se sont intensifiées sur les Cévennes. Ces précipitations devaient perdurer toute la nuit et en journée de dimanche, générant des cumuls pouvant atteindre localement 200 à 250 mm sur le relief des Cévennes en 24 heures, qui s'ajoutent aux cumuls déjà importants tombés les jours précédents. Les intensités seront particulièrement fortes en seconde partie de nuit prochaine et dimanche matin (entre 30 et 50 mm par 3 heures).

Cette perturbation pourrait générer des cumuls importants sur les départements voisins, comme la Haute-Loire, et qui viendront s'ajouter aux cumuls déjà tombés sur le relief cévenol en soirée de dimanche.

En Haute-Loire justement, selon Vince Météo 43, le vent de Sud devait se renforcer en soirée samedi et continuer à le faire dans la nuit pour souffler entre 50 et 80 km/h en rafales du Brivadois (vallée de l’Allier) à l’Est du département (Sud Devès-Vivarais-Boutières). Les averses devaient rester faibles, moins de 7 mm.

Dimanche, le vent à l’avant devrait se renforcer et atteindre "des vitesses proches de la tempête en rafales". Les rafales seront comprises entre 50 et 80 km/h en journée puis entre 50 km/h sur le Brivadois à 110 km/h sur le Sud Devès, le Vivarais et les Boutières (frontière entre Haute-Loire et Ardèche).

Les intempéries cesseront pour tout le monde en deuxième partie de nuit. La Loire devrait grossir lundi sans atteindre des niveaux de crue.

La 9e édition du festival des jeunes réalisateurs, Tournez Jeunesse, a procédé à la remise des récompenses vendredi soir. Le Prix de la Ville est revenu à un jeune du Nord qui présentait son court-métrage pour la première fois.

Vendredi soir, les spectateurs ont assisté à la Capitelle au meilleur du festival 2019 avec la proclamation des résultats. Si le public a parfois contredit le choix débattu et réfléchi du jury, force est de constater que le millésime 2019 a donné des créations de belle qualité. La maîtrise technique répond à l'originalité et la personnalité des jeunes réalisateurs.

Les sujets les plus graves ou sensibles sont parfois évoqués ou au contraire, certains courts-métrages prennent le parti pris de divertir. Au final, on ne reste pas insensible.

Prix de la Ville : une bourse pour revenir en 2020

Parmi les treize récompenses, le Prix de la Ville reste le plus valorisant avec la possibilité d'une résidence de création pour 2020... à Monistrol.

Le lauréat 2019 se nomme Adrien Duhamel, 21 ans, originaire d'un village de 1 200 habitants, Robecq, près de Lille. Elève en troisième année des arts de la scène, il a développé ce projet avec des amis pour rompre avec la monotonie des cours, jugés trop théoriques. "On a tout appris sur le tas, en se renseignant sur internet, en posant des questions." Le résultat donne le court-métrage de 12 minutes "Ne Quittez pas" qui se moque des lourdeurs de l'administration française. Ou quand un homme kidnappé doit passer par une hotline téléphonique pour désamorcer une bombe.

Prix structure jeunesse

"Merlicocot" du centre de loisirs de Saint-Victor-sur-Loire

Prix scolaire-lycée

"Ne t'arrêtes pas" du lycée de coiffure Pierre Masson de Nantes

Prix scolaire local

"Ma Lettre" du lycée agricole George-Sand d'Yssingeaux

Prix documentaire

"Florence" de l'Atelier de Sèvres

Prix films internationaux

"Not Today" de l'Atelier de production de la Cambre

Prix VFX

"The Volunteers" de l'école ArtFX

Prix autodidacte

"Jaune Citron" de Stande Larrivoire

Prix des grandes écoles animation

"o28" de Supinfocom Rubika

Grand Prix du jury

"The Ostrich Politic" de l'Ecole des Gobelins

Prix du collectif

"Le Passage" de Clément et Pierre Labarre

Prix du parrain

"Sacrées Nonnes" de l'école Isart Digital

Prix du jury

"Sacrées Nonnes" de l'école Isart Digital

Prix de la Ville

"Ne Quittez pas" d'Adrien Duhamel

Charlotte Ferreira da Silva, alias Cha, 33 ans, est installée à Queyrières depuis quelques mois. Cette peintre illustratrice a lancé un financement participatif pour éditer un conte pour enfants qui prend la défense du pangolin, animal le plus braconné au monde.

"Kaolin et Tartatin, les petits pangolins". Tel est le nom de ce conte à destination des enfants de 4 à 10 ans. Ce livre illustré est l'oeuvre de Charlotte Ferreira da Silva, installée depuis huit mois à Queyrières après être tombée amoureuse de la région.

"Je travaille auprès d'enfants depuis mes 18 ans en tant qu'animatrice, intervenante cirque. Depuis quelques années, je me consacre à mes passions qui sont la peinture et l'illustration. J'ai pu faire une année à l'école de peinture murale spécialisée dans le trompe-l'oeil de Lyon, ECohlCite, où j'ai parfait mes acquis en peinture et dessin."

Le pangolin, espèce en voie de disparition

Cha a déjà sorti un livre il y a un an, sur une petite tomate du potager ("Cerise, la petite tomate"), en y incluant quelques notions de permaculture. "Je me suis auto édité grâce à la vente de toiles..."

Dans "Kaolin et Tartatin, les petits pangolins", Cha ambitionne de sensibiliser la jeunesse au déclin du pangolin. Ce petit animal fascinant est le plus braconné au monde. En cause, la folie de l'homme qui chasse le pangolin pour ses prétendues vertus aphrodisiaque et médicinale, et détruit son habitat par le biais de la déforestation.

Un quizz et un jeu dans le livre

Cette histoire est interactive, l'enfant intervient durant l'histoire et apprend sur la faune sauvage. Par le biais d'illustrations d'insectes et d'autres animaux sauvages, le conte essaie d'intéresser et faire découvrir la nature aux enfants. "J'ai inséré un quizz et un jeu à la fin de mon conte, afin de rendre cet ouvrage le plus complet possible."

Si vous souhaitez soutenir ce projet, vous pouvez apporter votre contribution en cliquant ici

Ce jeudi 17 octobre, à la veille des vacances d'automne, 650 collégiens se sont retrouvés au stade du Monteil de Monistrol-sur-Loire pour le cross annuel. Cette année, comme en 2018, l'événement n'était pas associé à une cause solidaire.

Quatre courses étaient au programme sous un temps incertain, ponctué de quelques gouttes de pluie.

Les conditions n’étaient pas idéales pour battre le record du parcours de 2100 m, détenu depuis 2018 par Tom Grange-Aurelle. Sur un parcours autour de l’établissement scolaire, légèrement vallonné, entre bitume, chemin et herbe, Damien Teixeira est venu égaler ce jeune record en établissant le même chrono en 7’17. Adepte de la natation qu'il pratique assidûment, le jeune sportif est aussi redoutable en course à pied.

Loan Roupie, qui avait échoué l’an dernier à quinze secondes de l’ancien record (Maël Fabre en 7'30) améliore son temps mais finit deuxième à trois secondes de Damien Teixeira en 7'20. Il pourra encore tenter sa chance une dernière fois en 2020.

Sur le tracé unique de 2100 mètres pour toutes les catégories, la victoire s’est parfois jouée dans l’ultime tour de piste au stade du Monteil à l’image des minimes filles et chez les benjamins.

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Les benjamines

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