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70 des 160 salariés CDI de l'entreprise Union Plastic de Saint-Didier-en-Velay ont participé ce jeudi à un mouvement de grève. Ils dénoncent les conditions de travail et la pression exercée par leur patron.

Concepteur et fabricant de solutions plastiques entièrement dédiées aux industries de la santé, Union Plastic emploie 160 personnes à Saint-Didier-en-Velay. Créée en 1964 par des pharmaciens, longtemps dirigée par Florence Barrot, l'entreprise de Saint-Didier-en-Velay a été rachetée en 2015 par le câblier Omérin d'Ambert.

Un accord signé en juillet 2019

Depuis quelques mois, les relations sociales semblent s'être dégradées. En juillet, l'accord de performance collective (APC) a été signé. "Cet APC se substitue aux contrats de travail individuels. Il a été négocié et signé au pas de charge. On a subi du chantage sur les primes dans les ateliers, c'est ce qui a fait qu'on a signé mais je n'en suis pas fière", assure Alixe Chapuis, déléguée syndicale CFDT, seule organisation syndicale représentée au sein de l'usine.

La CFDT dénonce les méthodes de management

"On a beaucoup hésité à organiser cette grève mais on est à bout." 23 départs ont été actés depuis l'APC. Deux licenciements pour faute ont été décidés depuis le début de l'année. Un troisième est en cours. "On dénonce les méthodes. Ici, c'est soit tu la fermes, soit tu dégages", formule Alixe Chapuis. Jeudi midi, lors d'un entretien sur le piquet de grève, le PDG a reproché à 10 % "de profiter du système au détriment de tous", évoquant "des horaires à la carte", voulant y "mettre de l’ordre".

La peur du licenciement

"Il nous prend pour des moins que rien. Les salariés ont peur d'être licenciés pour un oui ou pour un non. Il y a des têtes qui ne lui reviennent pas. On alerte sur les risques psycho-sociaux. On va rester vigilants et ne pas nous laisser faire."

La répons du PDG

Joint vendredi matin par téléphone, le PDG Xavier Omérin apporte son regard sur la situation : "Nous avons signé près de 15 CDI et 30 CDD en contrat long depuis le début de l'année 2019. En outre, nous poursuivons nos recrutements pour remplacer les personnes qui ont choisi de quitter Union Plastic au terme d'un processus légal et démocratique et de longues négociations, matérialisé par la signature d'un Accord de Performance Collective signé le 8 juillet 2019 par la CFDT, syndicat majoritaire."

"Le débrayage des salariés a concerné une trentaine de personnes, et je regrette que la masse silencieuse qui adhère au projet de réforme et de réorganisation d'Union Plastic n'ait pas été interrogée."

"Si la direction fait face à ses responsabilités, c'est pour assurer la pérennité de notre entreprise et ainsi éviter les situations telles que vos pages en décrivent malheureusement régulièrement sur les fermetures d’usines à deux pas de chez nous."

Publié dans Loire Semène

Ce mardi, à l'appel d'une intersyndicale, des agents de l'agence Pôle Emploi de Monistrol-Yssingeaux sont en grève. Un piquet de grève a été installé devant les bureaux situés sur la zone du Mazel à Monistrol-sur-Loire.

Selon les syndicats, la participation serait de 85 %.

La colère des agents est montée suite "aux moyens drastiquement en baisse, au motif que le chômage serait en baisse". Sur le tract, les agents insistent : "Cette lecture des chiffres est fausse : le chômage ne baisse pas, il se transforme. Vous êtes de plus en plus nombreux à occuper un emploi précaire, "alimentaire", par nécessisté, en attendant de trouver un emploi qui corresponde aux attentes et qualifications."

"Peut-on laisser croire que dans une telle situation, il n'y a plus de recherche d'emploi ? Qu'il n'y aurait donc plus besoin de répondre aux questions, de se former, d'être accompagné ? Si les salariés de Pôle Emploi sont moins nombreux, les personnes seront encore moins bien accueillies, accompagnées, formées. Nous défendons un service public de l'emploi dont la qualité a déjà été très affectée ces dernières années par les réformes des gouvernements successifs."

Publié dans Actualités

Une entrevue jeudi matin entre une délégation de grévistes et le maire a débouché vers le début d'un accord. Une nouvelle entrevue est prévue vendredi pour avancer le sujet.

Au troisième jour de la grève des agents de la Ville de Monistrol, opposés à la modification de l'accord de 2000 et à une augmentation du temps de travail, une délégation de grévistes a rencontré Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol en tête à tête. Cette réunion s'est déroulée à l'issue de la conférence de grève où des manifestants avaient fait irruption dans une salle de la mairie, demandant une entrevue avec le premier édile.

Sans dévoiler le contenu du possible accord et le contenu des discussions avec le maire, les grévistes estiment être sur la bonne voie et espèrent concrétiser les avancées lors d'une nouvelle entrevue, programmée vendredi à 11 heures. Sauf retournement de situation, on se dirigerait vers une sortie de crise avec une modification du temps de travail et une négociation autour des primes.

Publié dans Actualités 2016

Les agents de la Ville de Monistrol-sur-Loire sont en grève depuis mardi. Ils vont déposer un nouveau préavis de grève pour inciter la municipalité à rouvrir des discussions.

C'est une bataille de position entre d'un côté des élus de la majorité municipale qui souhaitent augmenter le temps de travail annuel des 120 agents, et de l'autre des agents fonctionnaires qui refusent toute modification de l'accord signé en 2000, sous la mandature Granger.

Le fonctionnement des services impacté

Mardi, la première journée de grève a eu des conséquences sur le bon fonctionnement des services. Le restaurant scolaire n'a pu assurer le service du déjeuner pour les 300 enfants de Monistrol. Idem pour le temps d'accueil des scolaires pendant la pause déjeuner. La médiathèque est restée fermée toute la matinée. Les autres services ont tourné au ralenti.

Selon les salariés, entre 70 et 80 agents titulaires ont répondu à l'appel de la grève, en sachant que chaque salarié était libre de faire grève de 1 heure à 7 heures.

Des agents des autres collectivités solidaires

A midi, tous les agents grévistes se sont rejoints sur le square des Droits-de-l'Homme, encouragés par d'autres collègues des collectivités de Haute-Loire : Loire-Semène, Yssingeaux, Haut-Lignon, Brioude, Montfaucon, Le Puy-en-Velay, Bas-en-Basset, les Marches du Velay. Quelques salariés du privé étaient aussi là, comme Barbier et Cheynet.

"C'est la première fois qu'on tombe sur des gens aussi entêtés"

Parmi les agents, la colère est grande. Alors qu'un point presse était en cours, Jean-Claude Saumet, agent de la Ville depuis plus de 36 ans au service voirie, intervient pour témoigner : "On a déjà eu des conflits par le passé avec les élus en place. Mais c'est la première fois qu'on tombe sur des gens aussi entêtés." Isabelle Bérard et Cathy Cheucle, Atsem et fonctionnaire à Monistrol depuis respectivement 36 ans et 33 ans, opinent de la tête pour confirmer le sentiment de leur collègue.

Un nouveau préavis de grève sera déposé mercredi

Elus et agents restent sur leurs positions même si les grévistes affirment que "la porte reste ouverte".

Ils estiment que leur combat est aussi celui de tous les agents des collectivités. "Monistrol n'est pas le mieux loti en terme de temps de travail annuel", assure Maxime Peyroux, de la coordination départementale CGT.

De nouvelles actions sont prévues mardi. Les agents ont décidé de déposer mercredi un nouveau préavis de grève allant du 14 au 20 septembre. Cette tactique obligera les élus à rouvrir les négociations dans un délai de cinq jours.

Publié dans Actualités 2016

Vingt-deux des trente et un conseillers de la Banque postale sont en grève ce mardi pour protester contre les conditions de travail et réclamer une valorisation de leur travail. "Soit on respecte les 35 heures, soit on paie les heures supplémentaires", résume Séverine Rigoux, secrétaire départementale de FO communication Poste Haute-Loire.

En 2006, le département comptait 101 bureaux de poste. Il n'en reste que 54. "Comment voulez-vous que les conseillers bancaires effectuent leur travail dans de bonnes conditions ? Il faut prendre conscience qu'il y a de la souffrance au travail. Nous avons déjà connu des burn out en Haute-Loire. La direction est dans le déni total, ils vivent dans un monde de bisounours", estime encore Séverine Rigoux.

Publié dans Actualités 2016

Une trentaine d'agents du parc routier du conseil départemental sont en grève depuis mardi matin.

Tout est parti de l'absence d'encadrement sur un chantier de marquage au sol. Alors que toute équipe doit disposer d'un chef d'équipe, des agents se sont retrouvés la semaine dernière sans responsable, soit deux personnes au lieu de trois. "Plusieurs agents nous ont interpellés. On a réuni tout le monde et on a fait remonter nos remarques à la direction", indiquent les deux représentants syndicaux Fabien Chevalier (Force Ouvrière) et Wilfrid Fachaux (CGT).

Les grévistes réclament une prime de risque

Après plusieurs jours d'attente et d'une réponse non satisfaisante, les syndicats ont déposé un préavis de grève qui a pris effet ce mardi matin, bloquant toute entrée et toute sortie du site de Taulhac.

Sur 40 fonctionnaires territoriaux, les deux tiers ont répondu au mouvement social. "On rappelle les problèmes de sécurité. Les agents au marquage travaillent sur des routes ouvertes. Il n'y a pas assez de personnes pour mettre les chantiers en sécurité."

Les grévistes demandent ainsi une prime de risque, prenant en compte la dangerosité de leurs missions, via une bonification indiciaire. "On a eu des réponses partielles à nos interrogations uniquement par mail. Ce n'est pas ça un dialogue social", s'offusque Wilfrid Fachaux. "On est sur un phénomène de flux tendu. On fait des économies de partout."

Une grève potentiellement reconductible

Le parc routier départemental s'occupe principalement du gravillonnage des routes (1,2 million de m2 d'enduits par an, soit 350 km de routes refaites par an) et du marquage au sol (1200 km de peinture par an).

Les grévistes étaient ce midi en attente d'une réponse de l'administration. En fonction des réponses apportées dans les prochaines heures, ils sont susceptibles de poursuivre le mouvement ou de le conduire sous d'autres formes.

Publié dans Actualités 2016
Un accord a été trouvé ce jeudi après-midi entre les salariés grévistes (ils étaient une centaine sur les 134 employés) et la direction de Linamar Montfaucon Transmission.

Les grévistes avaient stoppé le travail mercredi à 5 heures, réclamant une revalorisation salariale, rejetée par leur patron. Alors que la direction refusait toute entrevue mercredi, une première rencontre a eu lieu ce jeudi matin avec trois représentants du personnel. Une seconde réunion de négociation a duré tout l'après-midi après que les grévistes aient mandaté les délégués pour négocier un accord.

Cet accord prévoit une hausse générale de 10 euros par mois sur tous les salaires dès l'année 2016, une augmentation individuelle de 0,5 %, l'intégration de toute la prime d'objectif (120 euros) sur le salaire, et des hausses des primes de 0,30 euro pour le panier jour et 0,12 euro pour le panier nuit.

Des salariés ont repris le travail à partir de 17 heures. La production doit reprendre complètement à partir de 21 heures.
Publié dans Dans le 43 2016
La production est à l'arrêt depuis 5 heures mercredi matin à l'usine Linamar Montfaucon Transmission. Une centaine de salariés sont en grève et réclament une revalorisation salariale.

0 euro : c'est la proposition qui a été faite par la direction aux représentants des salariés, qui réclamaient une hausse de leur salaire dans le cadre des négociations annuelles. Ce refus a entraîné une grogne chez les salariés qui ont massivement voté l'arrêt du travail à 5 heures ce mercredi matin pour une durée illimitée. L'entreprise, rachetée en 2011 par le groupe canadien Linamar, compte 134 salariés et une dizaine d'intérimaires à Montfaucon-en-Velay. L'usine est spécialisée dans la fabrication d'éléments de transmission. Ses clients se situent dans l'automobile, les poids lourds, le BTP et le matériel agricole.


Une revendication de hausse nette de 50 euros par mois
Les salariés grévistes ont d'autant plus de mal à accepter ce refus de revalorisation salariale que Linamar a racheté Montupet, une entreprise de fonderie aluminium, en début d'année. "Ils ont acheté 785 millions d'euros cash", indique Michel Pinatel, délégué syndical Force Ouvrière (FO). "Et à nous, on nous refuse le moindre centime. C'est quand même fort de café. En 2015, une hausse collective de 1 % avait été négociée ainsi qu'une hausse individuelle de 0,4 %. "Cette hausse, c'est à la tête du bonhomme", estime un ouvrier.

Les revendications portent sur une hausse nette de 50 euros sur les salaires combinée à l'intégration de la totalité de la prime d'objectif de 120 euros dans les salaires. 50 euros sont déjà passés sur les salaires en 2015. Il en reste 70 euros. "On veut aussi revenir sur les accords de 2001, beaucoup plus intéressants", ajoute Michel Pinatel. "La direction veut aussi négocier les horaires et nous faire passer à 40 heures au lieu de 39 actuellement", poursuit Nicolas Fraysse, délégué syndical CFDT.


La direction refuse toute discussion
Nous avons rencontré Olivier Rabeyrin, le directeur de l'entreprise, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur ce conflit social. Dans un communiqué affiché à l'entrée depuis mardi, la direction indique que "toute cessation de travail aura des conséquences certaines et irréversibles pour notre site".
Pour l'heure, aucune rencontre n'était prévue. "M. Rabeyrin ne souhaite pas nous recevoir et a envoyé le DRH ou des chefs. Mais on ne veut parler qu'à lui", insiste Michel Pinatel.
Publié dans Actualités 2016

La grève reconductible, dans le cadre des négociations sur l’aménagement du temps de travail à la SNCF, laisse prévoir des complications pour les voyageurs ce lundi 6 juin en Auvergne et Rhône-Alpes. Le trafic devrait être le suivant.


TGV
 4 TGV sur 10 sur l’axe Sud-Est

INTERCITÉS
• La relation Clermont-Ferrand – Paris sera assurée par 3 Intercités sur 8
• Aucune circulation sur la relation Nevers – Paris

TER
• La relation Lyon – Clermont-Ferrand sera assurée par 1 TER sur 2
• La relation Lyon – Roanne sera assurée par 1 TER sur 3 (partiellement en cars)
• La relation Clermont-Ferrand – Moulins sera assurée par 2 TER sur 5
• La relation Clermont-Ferrand – Issoire sera assurée par 1 TER sur 2 (partiellement en
autocars)
• La relation Clermont-Ferrand – Le Puy-en-Velay sera assurée par 5 TER sur 8 (en cars)
• La relation Clermont-Ferrand – Aurillac sera assurée par 3 TER sur 4 (en autocars)
• Sur l’étoile stéphanoise, les dessertes Saint-Etienne – Le Puy, Saint-Etienne –
Montbrison et Saint-Etienne – Roanne seront assurées par 1 TER sur 3 (en autocars)
• La desserte Saint-Etienne – Lyon sera assurée par 2 TER sur 5
• La relation interrégionale Lyon – Dijon sera assurée par 1 TER sur 2



Pour se renseigner :
• Sites Web TER Rhône-Alpes & TER Auvergne
• Appli SNCF téléchargeable gratuitement sur le site sncf.com
• Affichage du plan de transport adapté en gare
• Envoi de SMS et de courriels aux abonnés
• Tél. : 0 800 10 07 47 pour TER Rhône-Alpes
• Tél. : 0 969 36 39 68 pour TER Auvergne
• Tél. : 0 805 90 36 35 pour l’info trafic TGV & Intercités
Publié dans Actualités 2016
Une dizaine d'agriculteurs ont été assignés en référé devant le tribunal du Puy. Et la laiterie a informé des éleveurs que leur lait ne serait plus collecté.

Le conflit s'enlise et le ton se durcit. Un huissier de justice est venu remettre en main propre des convocations devant le tribunal de grande instance du Puy-en-Velay lundi soir. Il leur est reproché d'empêcher les camions de sortir et les salariés de pénétrer sur le site de Beauzac.

Le rendez-vous était fixé à 9 h 30 au tribunal du Puy. Ils ont été représentés par un avocat des syndicats FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) et JA (jeunes Agriculteurs) qui sont à l'origine de l'appel à la grève. La décision a été mise en référé. "Savencia méprise le dialogue et les agriculteurs", fukmine Thierry Cubizolles, secrétaire général de la FDSEA. "Les agriculteurs ne comprennent pas cette attitude. Ils ont du mal à l'accepter."

Savencia met aussi la pression
Le préfet de la Haute-Loire, Eric Maire, tente de jouer les médiateurs et a invité les deux parties à une rencontre. Si les agriculteurs y sont très favorables, Philippe Sellier, dirigeant de Savencia, n'a pour l'heure pas donné de réponse. "On attend beaucoup de cette médiation", indique Eric Richard, responsable de la filière laiterie à la FDSEA. En cas de réponse favorable à cette rencontre, les agriculteurs ont promis de stopper immédiatement le blocage de l'usine.

Si les agriculteurs poursuivent le blocage de la laiterie, la direction de Savencia réagit à sa façon puisqu'elle aurait informé plusieurs agriculteurs, via l'Organisation de producteurs (OP) que leur lait ne serait plus collecté. Dès mardi soir, le lait d'une vingtaine d'éleveurs n'a pas été ramassé sur leur ferme.

Les salariés de retour à la laiterie
Les salariés de la laiterie doivent reprendre la production ce mardi en début d'après-midi. Les agriculteurs ont décidé de ne plus les empêcher d'accéder au site de Beauzac.
Publié dans Actualités 2016
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