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Lundi 2 octobre, le Président de la République a dévoilé lors d'un déplacement à Tonneins (Lot-et-Garonne), la liste des 238 brigades de gendarmerie nationale retenues, conformément à l'engagement pris en 2022.

À la suite d'un processus de concertation locale, la création d'une brigade fixe à Saint-Just-Malmont a été retenue en Haute-Loire. Elle viendra renforcer les 28 brigades de gendarmerie déjà existantes dans le département.

"Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans des territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Ces nouvelles brigades, fixes ou mobiles, proposeront aux habitants des services publics tels que l'accueil du public, des victimes, la prise de plainte et renforceront la présence des forces de l'ordre sur l'ensemble du territoire", indique la préfecture dans un communiqué.

Lors de la concertation à l'automne 2022, le maire de Saint-Just-Malmont, Frédéric Girodet, était partant. Il argumentait alors : "C'est une façon de renforcer les effectifs de la communauté de brigades. Il ne faut pas s'en désintéresser. On est en première ligne par rapport à la délinquance qui nous vient de la Loire."

 

L'entreprise spécialisée dans le textile, Satab, à Saint-Just-Malmont, a modifié son process industriel pour fabriquer l'élastique des masques. La production doit débuter dans la semaine.

Satab se montre réactif. Spécialiste du ruban rigide, l'entreprise de Saint-Just-Malmont, qui compte 250 collaborateurs, a entrepris de modifier ses plans pour répondre à l'actualité du coronavirus et des besoins criants en masques. "On n'est pas les sauveurs du monde", relativise David Pignol, directeur général. L'entreprise altiligérienne a pris l'initiative de se lancer dans le ruban élastique. "Et on a été sollicité dans le même temps."

Des élastiques pour les masques FFP2

Satab a choisi de s'orienter vers les masques FFP2, ces masques de protection respiratoire qui est utilisé en milieu de soins. Ce masque est souvent réservé aux professionnels de santé de toute la chaîne et n'est pas à destination du grand public.

Différents tests ont été réalisés pour cet élastique qui doit être aux normes de l'Union européenne. Satab attendait les retours ce lundi pour un début de protection dans la semaine. Cette activité devrait représenter un tiers du tissage habituel alors que l'entreprise saint-justaire a recours en partie au chômage partiel.

Une seconde entreprise en Haute-Loire

Satab s'occupera donc de fabriquer l'élastique qui sera ensuite relié au masque.

En Haute-Loire, une seconde entreprise participe à la fabrication de masques. Il s'agit d'ASTI à Paulhac, près de Brioude.

Vendredi soir, le Basket Club de Saint-Just-Malmont a relancé son tournoi 3x3. Avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la discipline est en plein essor. 32 équipes étaient engagées.

Sept matches de basket en même temps dans le même gymnase. La performance a été rendue possible vendredi soir en version 3x3 et grâce aux sept panneaux de panneaux suspendus au plafond ou accrochés aux murs de l'équipement sportif saint-justaire.

Vendredi soir, 32 équipes de 3 ou 4 joueurs étaient engagées dans ce tournoi de basket atypique. Chaque équipe défend et attaque sur le même panier à trois joueurs au lieu de cinq. "C'est du basket rapide, ludique, décontracté. On se rapproche du basket de rue", estime Richard Dantony du comité de basket de la Haute-Loire. D'autres tournois du même type pouvaient voir le jour dans les mois à venir.

Des U15 aux vétérans, 32 équipes étaient engagées dans cette compétition détendue, mixte, multigénérationnelle. Plusieurs clubs de Loire et Haute-Loire étaient représentés : Bas-en-Basset, Beauzac, Monistrol-sur-Loire, Saint-Ferréol-d'Auroure, Roche-la-Molière, Saint-Didier/la Séauve, Saint-Romain-en-Jarez et Grazac-Lapte.

Ce tournoi est homologué 3x3. Chaque joueur engrange des points individuellement.

Le tournoi de vendredi a été remporté par une équipe de Saint-Just-Malmont, appelée Mamba Mentality. En finale, elle a affronté ses voisins de Saint-Didier/La Séauve, alias Loisirs 2.

Chez Mamba Mentality, on retrouvait Quentin Macé, Valentin Buzennet, Lucas Groisne. Les Loisirs 2 étaient composés d'Anthony Samuel, Stéphane Dubouis et Rodolphe Quemener.

Frédéric Girodet, maire de Saint-Just-Malmont et président de la communauté de communes, a constitué une liste pour les élections municipales de mars 2020. On vous la dévoile.

Frédéric Girodet a tout connu en dix ans. D'abord la défaite (cuisante) aux élections de 2008, alors qu'il était cinquième sur la liste de Marcel Combier. La démission des premiers l'a conduit à rejoindre rapidement le conseil. Mais dix mois après l'élection, un nouveau scrutin a dû être organisé en avril 2009 après des dissensions. Frédéric Girodet ravit alors la mairie pour 60 voix.

"Il y avait beaucoup de plaies à panser. Je finis un mandat complet, ce n'était plus arrivé depuis 2001. Ma principale satisfaction est d'avoir contribué à retrouver un climat apaisé dans la commune."

Pour ce mandat 2020-2026, Frédéric Girodet a composé une liste de 27 noms et 2 suppléants, renouvelée à 50 %. La liste se nomme "Rassemblons nous pour aller plus loin". Je voulais faire apparaître un nouvel élan sans renier ce qu'on a fait. Ce qu'on va faire, on le fera pour les Saint-Justaires et avec eux."

Le maire sortant entend "s'attaquer au mal qui ronge : les logements vacants et le commerce. Ici, j'ai la conviction que le commerce de proximité, c'est viable". Il compte s'occuper de la mairie et du parvis, trop minéral, poursuivre l'aménagement du parc paysager du Sembalou, créer un conseil municipal des jeunes doté d'un budget, redécouvrir le ruisseau le Sembalou entre la route de Saint-Didier et le stade, transformer l'ancienne usine de textile Sahuc en une salle multi-activités et créer une résidence pour seniors dans l'ancienne usine Cheynet sur le site du bourg.

La liste

1. Frédéric Girodet, 47 ans, maire sortant

2. Christine Bonnefoy, 53 ans, auxiliaire de soins

3. Joseph Bugnazet, 63 ans, retraité

4. Anne Vinson, 47 ans, assistante de direction

5. Louis Consentino, 44 ans, chargé d'opérations

6. Odile Pradier, 70 ans, retraitée

7. Alain Mondon, 53 ans, cuisiniste

8. Véronique Maurin, 53 ans, assistante commerciale

9. André Molle, 61 ans, technicien agent de maîtrise

10. Marie-Françoise Soubeyran, 61 ans, retraitée

11. Jean Fernandes, 54 ans, contremaître

12. Mélanie Pichon, 26 ans, employée de magasin de producteurs

13. Joël Aurouze, 43 ans, technicien en injection

14. Pamela Marodon, 48 ans, assistante maternelle

15. Jean-Paul Massardier, 62 ans, retraité

16. Christelle Bertinelli, 48 ans, assistante de production

17. Benjamin Foultier, 32 ans, infirmier

18. Emilie Massardier, 38 ans, employée administrative et agricultrice

19. Denis Salanon, 62 ans, retraité

20. Maryline Mounier, 55 ans, infirmière

21. David Chaudier, 41 ans, chef de projet informatique

22. Dominique Colomb, 67 ans, retraitée

23. Jean Fournel, 64 ans, retraité

24. Christine Galambaud, 46 ans, conseillère d'emploi à l'insertion

25. Christophe Piot, 58 ans, imprimeur sur plastique

26. Marguerite Foultier, 78 ans, retraitée

27. Patrice Françon, 51 ans, directeur commercial

28. Arlette Chapellon, 64 ans, retraitée

29. Thierry Desolme, 50 ans, artisan charpentier

Vincent Rabérin, le PDG des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby) à Yssingeaux, compte acheter l'entreprise Cheynet à Saint-Just-Malmont, fermée depuis avril, pour développer une activité de maroquinerie de luxe. On parle de la création de 200 emplois.

Après la déception de la vente aux enchères chez Cheynet en septembre, privant un repreneur intéressé de relancer une activité textile d'ampleur, la communauté de communes a abouti à un nouveau projet dans un secteur d'activité différent.

Vincent Rabérin, Cheynet après Lejaby

On va ainsi passer du textile à la maroquinerie de luxe. Vincent Rabérin, originaire de Sainte-Sigolène, était sorti de l'anonymat en 2012 en reprenant l'ancienne usine Lejaby à Yssingeaux. Il est le PDG de Sofama, fournisseur de Louis Vuitton, la marque du groupe LVMH. Il dispose de sites de production à Yssingeaux, Feurs et Vichy et emploie 800 personnes.

200 emplois promis

L'annonce a été faite ce mardi soir lors du conseil communautaire de Loire Semène par Frédéric Girodet, président et aussi maire de Saint-Just-Malmont. "Les critères d'exigence étaient élevés mais nous allons profiter de l'image de marque du porteur de projet. Et ce sont surtout des emplois à la clé, 200 emplois en l'occurrence. Il a été séduit par la qualité de la main d'oeuvre qu'il peut trouver sur le territoire (avec les anciens ouvriers de Cheynet, NDLR) et le potentiel du bâtiment", détaille Frédéric Girodet.

Un prix négocié à 1 million d'euros

Les deux parties se sont entendues sur un prix de vente à 1 million d'euros pour l'ensemble du tènement immobilier de 15 200 m2. La communauté de communes était devenue propriétaire pour 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter 300 000 euros de travaux. Ce projet de rachat avait alors bénéficié d'un million d'euros d'aides publiques.

La dernière question des discussions concerne le mode de vente : soit en crédit-bail, soit en vente directe. "Vincent Rabérin souhaite que la vente aboutisse rapidement afin d'engager les travaux nécessaires."

Frédéric Girodet, le maire de Saint-Just-Malmont, président de la communauté de communes Loire Semène réagit à l'annonce de la liquidation judiciaire de l'entreprise Cheynet.

"C’est un coup très dur pour Saint-Just-Malmont, pour notre bassin d’emplois et pour chaque personne qui travaille et qui ont travaillé dans cette usine. Nous traversons un triste moment historique avec la liquidation judiciaire de l’entreprise Cheynet, comparable, en matière de traumatisme, à la disparition de Manufrance à Saint-Étienne. Je suis très inquiet pour l’avenir industriel de notre pays et sur sa capacité à produire de la richesse. Ce sont les collectivités locales qui, une nouvelle fois, se retrouvent en première ligne pour gérer une situation de crise."

Quid des responsabilités ?

L'élu s'interroge : "Comment, en quelques années, un marché, celui de la lingerie, a été ravagé en Europe à ce point ? Comment se fait-il que nous ne soyons pas plus protégés des productions étrangères qui bafouent la protection sociale et qui se moquent de l’environnement ? Pourquoi l’Europe, sous l’impulsion de la France, ne joue pas un rôle protecteur, comme peuvent le faire aujourd’hui la Chine ou les Etats-Unis ?"

Un travail engagé pour la réindustrialisation du site

"Dans cette période pétrie d’angoisse et d’incertitude pour les salariés qui perdent non seulement leur emploi, mais aussi une partie de leur identité, avec la disparition d’une telle entreprise, la communauté de communes, qui a acquis le tènement industriel, est maître du foncier. D'ores et déjà, nous travaillons à la réindustrialisation du site et avançons avec un industriel sérieux sur des activités porteuses."

Et de conclure :"Mes pensées vont, en cet instant terrible, aux salariés qui parfois travaillent en couple et à tous ceux qui ont tant donné pour cette entreprise."

Léonie Alexandre des Arts martiaux du Velay de Saint-Just-Malmont décroche la médaille de bronze aux championnats de France.

Le Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette dans l'Essone accueillait ce week-end la Coupe de France individuelle des minimes regroupant les meilleurs judokas de l'Hexagone.

La judokate Saint-Justaire des Arts martiaux du Velay, Léonie Alexandre avait obtenu sa qualification en remportant en juin le titre de championne régionale Auvergne-Rhône Alpes.

Dans la catégorie des - 57 kg, qui comptait 58 combattantes réparties en poule de 3, le premier objectif était de se qualifier pour le tableau final en terminant dans les 2 premières.

Coachée par Aurélien Palhec, Léonie démarra parfaitement la compétition en remportant ses deux combats de poule par ippon ce qui lui permet d'atteindre les 16e de finale. A ce niveau de la compétition la moindre défaite est synonyme d'élimination, et c'est sans trembler, qu'elle accède au tour suivant et une nouvelle victoire la propulse en quart de finale.

L'enjeu de ce combat n'est pas moindre, puisque qu'une victoire lui permettrait de monter sur le podium. Malgré une blessure à la cheville lors du tour précédent, Léonie ne cède pas à la pression et accède à la 1/2 finale ce qui lui assure de terminer 3e.

Elle s'inclinera ensuite pour une place en finale mais la performance est déjà exceptionnelle : elle vient d'obtenir une très méritée médaille de bronze nationale acquise au terme de 6 combats dont 5 remportés par ippon.

Ce résultat lui permet d'envisager une très belle saison pour sa 2e année minime.

Créé à Bas-en-Basset à côté du château de Rochebaron, le club Entr'arc a déménagé à Saint-Just-Malmont, dans un bois privé où sont positionnés 24 cibles en mousse représentant des animaux.

L'association Entr'arc propose du tir à l'arc d'un autre genre. Les archers visent des cibles. Sauf, qu'au lieu d'être rondes, elles représentent des animaux sauvages ou marins. Les 24 cibles ont été positionnées dans un bois au lieu-dit "Cotete" à Saint-Just-Malmont.

Pendant dix ans, le club des Archers de Rochebaron a occupé un terrain près du château de Bas-en-Basset. Depuis quelques mois, les 15 archers ont investi ce nouveau terrain. "Avant, on faisait des sorties médiévales. On en fait moins, on participe davantage à des concours 3D", indique Thierry Desolme, le président.

Samedi dernier, ils ont organisé une initiation et se tiennent prêts à accueillir de nouveaux membres, qu'ils soient novices ou archers confirmés.

Dans le tir à l'arc 3D, le but est d'atteindre les cibles et de collecter les points. "On dispose de 1'30 pour tirer deux flèches. Entre chaque cible, ce n'est pas une course", ajoute Thierry Desolme qui a terminé 18e aux derniers championnats de France à Laguiole en catégorie chasse senior.

Chaque mercredi, les archers travaillent le geste au boulodrome de Saint-Just-Malmont à 18 heures. Et le samedi, les archers se retrouvent dans les bois sur le terrain.

Contact : 06 16 07 92 27

Elliot Moulin a 9 ans. Ce jeune Altiligérien est diabétique depuis qu'il a 18 mois.

Il souhaite rencontrer d'autre personnes "comme lui", c'est-à-dire insulodépendantes. Sa mère, Christine, a décidé d'organiser un pique-nique pour les familles qui vivent cette maladie et veulent partager un moment convivial.

L'événement aura lieu le samedi 29 juillet à Saint-Just-Malmont.

Contact : Christine Moulin au 06 85 56 90 44