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(Publi-reportage) Le groupe Sofama, spécialisé dans la maroquinerie de luxe, recrute sur tous ses sites de production : Les Ateliers du Meygal à Yssingeaux, Les Ateliers Loire Semène à Saint-Just-Malmont, Les Ateliers Foréziens à Feurs et Les Ateliers de Vozelle, Les Ateliers de Varennes & Les Ateliers de Saint-Yorre dans l’Allier.

De nombreux postes sont à pourvoir immédiatement dans l’industrie du luxe, qu’il s’agisse d’ouvrier ou ouvrière en maroquinerie ou de technicien de maintenance. Les postes sont organisés en journée du lundi au vendredi midi.

Si vous n’avez pas d’expérience en maroquinerie, l’entreprise propose des formations financées avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Pôle Emploi et OPCO2i. Sofama accompagne ses collaborateurs pour leur apprendre les techniques.

Une formation assurée

Les formations s’adressent à tous, homme et femme, quel que soit l’âge et le parcours déjà effectué. Il suffit de réussir le processus de recrutement composé de tests de dextérité et d’un entretien de motivation pour intégrer ces formations. A l’issue de ces formations, vous obtenez un contrat de travail.

N’hésitez plus à vous lancer dans la maroquinerie de luxe et postulez en envoyant vos CV à sofamarecrute@gmail.com, en précisant dans l’objet du mail le site souhaité.

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Vincent Rabérin, le PDG des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby) à Yssingeaux, compte acheter l'entreprise Cheynet à Saint-Just-Malmont, fermée depuis avril, pour développer une activité de maroquinerie de luxe. On parle de la création de 200 emplois.

Après la déception de la vente aux enchères chez Cheynet en septembre, privant un repreneur intéressé de relancer une activité textile d'ampleur, la communauté de communes a abouti à un nouveau projet dans un secteur d'activité différent.

Vincent Rabérin, Cheynet après Lejaby

On va ainsi passer du textile à la maroquinerie de luxe. Vincent Rabérin, originaire de Sainte-Sigolène, était sorti de l'anonymat en 2012 en reprenant l'ancienne usine Lejaby à Yssingeaux. Il est le PDG de Sofama, fournisseur de Louis Vuitton, la marque du groupe LVMH. Il dispose de sites de production à Yssingeaux, Feurs et Vichy et emploie 800 personnes.

200 emplois promis

L'annonce a été faite ce mardi soir lors du conseil communautaire de Loire Semène par Frédéric Girodet, président et aussi maire de Saint-Just-Malmont. "Les critères d'exigence étaient élevés mais nous allons profiter de l'image de marque du porteur de projet. Et ce sont surtout des emplois à la clé, 200 emplois en l'occurrence. Il a été séduit par la qualité de la main d'oeuvre qu'il peut trouver sur le territoire (avec les anciens ouvriers de Cheynet, NDLR) et le potentiel du bâtiment", détaille Frédéric Girodet.

Un prix négocié à 1 million d'euros

Les deux parties se sont entendues sur un prix de vente à 1 million d'euros pour l'ensemble du tènement immobilier de 15 200 m2. La communauté de communes était devenue propriétaire pour 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter 300 000 euros de travaux. Ce projet de rachat avait alors bénéficié d'un million d'euros d'aides publiques.

La dernière question des discussions concerne le mode de vente : soit en crédit-bail, soit en vente directe. "Vincent Rabérin souhaite que la vente aboutisse rapidement afin d'engager les travaux nécessaires."

Publié dans Loire Semène

Dans un an, la nouvelle usine des Ateliers du Meygal sera ouverte à "Bellevue" à Yssingeaux. Depuis quelques semaines, les formations ont débuté au sein de l'entreprise d'Yssingeaux. Il reste encore des places avec des embauches à la clé.

Vincent Rabérin, le patron des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby), n'a pas attendu la construction de la nouvelle usine de maroquinerie de luxe à Yssingeaux pour lancer les formations. Le temps presse et les décideurs l'enjoignent à entrer en phase de production le plus vite possible.

Vingt femmes et hommes déjà en formation

Depuis la rentrée de septembre, deux groupes de dix personnes à chaque fois ont entamé la formation de maroquinerie. Une formation express de 400 heures qui se déroule dans les anciens locaux de Jet Cut dans le quartier de "Montchaud".

D'autres sessions vont débuter à partir de janvier et sont assurées par des formateurs internes via le centre de formation SB Académie, créée pour l'occasion et gérée par Vincent Rabérin.

Au moins 50 embauches

Il est encore possible de rejoindre la formation qui doit déboucher sur une embauche. Actuellement, l'entreprise compte 180 personnes à Yssingeaux. Au moins 50 embauches sont actuellement annoncées. "La formation donne les bases. Il faut au moins deux ans d'expérience pour devenir réellement maroquinier. Cette formation s'adresse à tout le monde, hommes et femmes, quel que soit son âge, quelle que soit sa formation initiale. Nous réalisons des tests pour vérifier la minutie, la dextérité et le respect des consignes", indique Isabelle Allard, directrice administrative et financière de Sofama (Société de fabrication de maroquinerie) à Vichy et des Ateliers du Meygal à Yssingeaux.

Le contact se fait par mail : sofamarecrute@gmail.com

La formation s'adapte aux tendances du moment. "De nouvelles techniques, de nouveaux cuirs arrivent et nous nous adaptons", ajoute François Baure, directeur régional des opérations à Sofama 4 et aux Ateliers du Meygal.

Une future école de la maroquinerie de luxe à la place des AMV

Un pôle formation devrait voir le jour en lieu et place des AMV à Yssingeaux. Le projet devrait être porté par la Semcoda, qui s'occupe déjà de transformer le Sacré-Coeur en résidence seniors, et de la construction de la maison de santé à Chaussand. L'école de maroquinerie devrait s'installer sur ce terrain, tout comme des locaux pour agrandir l'Ecole de pâtisserie. Une structure sociale s'occupant de jeunes pourrait aussi intégrer le pôle. Des logements seraient également construits.

Une nouvelle usine dans un an

La communauté de communes des Sucs a accepté de porter le projet de construction d'une usine à "Bellevue", à côté de la gendarmerie, au nom des Ateliers du Meygal.

Les délais sont très serrés puisque l'entreprise veut récupérer les clés avant le 1er janvier 2019. La collectivité dispose de douze mois pour construire un bâtiment de 2 500-2 700 m2. Coût du projet : 2,2 millions d'euros HT maximum.

Pour gagner du temps, le Pays des Sucs va lancer la consultation pour la construction d'un bâtiment clé en main. "Il y aura bien des sous-traitants locaux", assure Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux et président des Sucs.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

La question de l'accompagnement de la communauté de communes aux Ateliers du Meygal a fait grincer quelques dents chez les élus des Sucs, que ce soit sur le fond ou sur la forme.

Les élus de la communauté de communes des Sucs ont eu à se prononcer sur l'aide de la collectivité au projet de nouvelle usine, synonyme d'embauche (70 emplois minimum), des Ateliers du Meygal à Yssingeaux. Un bâtiment de 3 000 m2 doit être construit à Bellevue, près de la gendarmerie, d'ici l'été 2018.

C'est la première fois que ce dossier était au menu du conseil communautaire. Ce que n'ont pas apprécié deux élus, Claude François d'Yssingeaux et Dominique Rouchouze d'Araules, mécontents d'avoir appris ce projet et ce soutien de la com-com dans la presse, sans pouvoir en débattre au préalable.

Un contexte électoral au moment de l'annonce

L'information avait été gardée secrète par le bureau du président et des vice-présidents. L'annonce officielle a été dévoilée par Vincent Rabérin, le patron des Ateliers, le samedi 3 juin en présence de Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux et président de la CCDS, Laurent Wauquiez, président de Région, et Isabelle Valentin, candidate aux Législatives. Ce contexte électoral a été rappelé jeudi soir lors des débats.

Tout en voulant éviter la polémique, Claude François et Dominique Rouchouer ont pris la parole pour s'étonner, s'offusquer ou regretter. "C'est incompréhensible qu'une boîte comme celle de Rabérin soit chasseuse de primes sur de l'argent public", s'agace Dominique Rouchouze, finalement le seul à s'abstenir au moment du vote.

Un projet de 2,2 millions d'euros

Pour Claude François, "le plus important, ce sont les emplois. On peut difficilement être contre ce projet. J'avais émis des doutes après les promesses de 2012 qui tardaient à arriver. Cette construction fait prendre beaucoup de risque à la CCDS (choix d'un atelier-relais, 2 millions pour construire le bâtiment, 200 000 euros pour acheter le terrain, un loyer de 8 000 euros par mois, NDLR). A nous de voir si ça vaut le coup. Le risque, c'est qu'un jour ou l'autre, la maroquinerie du luxe devienne plus difficile et qu'on se retrouve avec cette usine sur les bras. On aurait quand même pu être mis dans la confidence. C'est comme ça la démocratie."

Bernard Gallot assume

"L'économie locale, ce n'est pas nous qui pouvons la changer. On s'adapte à la situation. Si on s'érige contre, le train nous passe devant. C'est une belle opportunité d'emplois ici et maintenant. Ne faisons pas la fine bouche", argumente Pierre Astor, maire de Retournac.

Bernard Gallot a défendu ce choix de discrétion : "C'est le sens des affaires. C'est au chef d'entreprise d'annoncer son projet avec toutes les retombées politiques qui en découlent. Bien sûr qu'il y a des risques mais j'assume les risques, j'assume les emplois créés, j'assume l'économie que ça va générer sur le territoire."

Une bonne image pour Yssingeaux et les Sucs ?

Parmi les vice-présidents, on reconnaît un certain embarras au moment où on leur a présenté le projet. "Il a fallu mesurer les risques très vite. Le contexte politique était gênant avec ces élections législatives. On a serré le poing dans la poche", reconnaît André Defour, maire de Lapte. Pour Isabelle Servel, maire de Saint-Maurice-de-Lignon, "on n'a rien géré dans la communication. Mais il faut penser à l'image que ça va drainer du secteur".

"C'est un beau projet... d'entrepreneur"

"On peut quand même avoir un esprit critique", revient à la charge Dominique Rouchouze. "Ce sont des personnes qui ont les moyens d'investir eux-mêmes. C'est un beau projet... d'entrepreneur."

La comparaison avec l'Ecole de pâtisserie

Et Bernard Gallot de répondre : "Il y a cinq ans, 87 emplois de Lejaby étaient sauvés. Aujourd'hui, l'entreprise compte 180 salariés et compte encore embaucher avec cet agrandissement. Je crois que l'argent public a été bien utilisé. A l'époque, l'Ecole de pâtisserie avait coûté 3,2 millions d'euros à la collectivité. On est ici avec un projet très particulier qu'on ne pourra pas reproduire à l'infini. C'est un accompagnement exceptionnel lié à une circonstance exceptionnelle."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Vincent Rabérin, le patron des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby), a confirmé samedi matin la construction d'une nouvelle usine à côté de la gendarmerie à Yssingeaux.

Cette construction s'accompagne de l'embauche de 150 employés supplémentaires dans les deux ans et se couple de la création d'une école de formation aux métiers de la maroquinerie de luxe sur le site des anciens AMV.

"C'est une filière qui pèsera près de 1200 emplois à terme qu'on aura structuré en 5 ans autour des métiers de la maroquinerie, si on inclut les  tanneries, la Maroquinerie du Puy et les Ateliers du Meygal à Yssingeaux", se félicite le président de Région, Laurent Wauquiez, au côté du président de la communauté de communes des sucs, Bernard Gallot et du patron de SOFAMA et les Ateliers du Meygal, Vincent Rabérin.

La nouvelle usine de 3000 m2 sera construite par la communauté de communes (coût de 2,5 millions à 3 millions d'euros) puis louée aux Ateliers du Meygal.

Des salariés au top

Vincent Rabérin met en relief l'efficace mobilisation des élus du territoire et insiste sur l'implication de ses équipes de salariés. "Sans cette belle mentalité des maroquinières de ce plateau d'Yssingeaux, leurs performances, on n'en serait pas là."

Pour mémoire, lorsque le Sigolènois a repris l'affaire de lingerie moribonde, dans un contexte médiatisé à l'extrême en pleine élection présidentielle en 2012, il est reparti avec 75 emplois en reconversion totale. Aujourd'hui, les Ateliers du Meygal comptent déjà 180 emplois, majoritairement féminins.

Vincent Rabérin, sur la base d'un carnet de commande dans ce secteur du luxe en constante progression, s'apprête à procéder à 150 embauches supplémentaires. Ce qui devrait, à terme, faire de l'entreprise le premier employeur d'Yssingeaux, dépassant l'hôpital local. Une aubaine pour l'Yssingelais qu'apprécient les élus.

Un centre de formation sur la friche des anciens AMV

Pour former ce personnel aux métiers de la maroquinerie, une école de formation va voir le jour, dans des locaux provisoires dès septembre, en octobre 2018 sur des locaux à construire sur la friche industrielle des anciens AMV, route de Saint-Jeures. Cette construction, le maire d'Yssingeaux en fait son affaire.

Aucun pré-requis pour être admis dans ce cursus. La formation durera six mois et a vocation à déboucher sur une embauche au sein des Ateliers du Meygal. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter par courriel Isabelle Allard : i.allard@ateliersdumeygal.com

In fine, l'objectif serait de voir ce centre se pérenniser en devenant l'école française de maroquinerie de luxe.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Un terrain est réservé à Bellevue pour accueillir la construction d’une nouvelle usine d’assemblage de l’entreprise de Vincent Rabérin, repreneur des ex-Lejaby à La Guide. Mais le projet tarde à sortir de terre malgré des emplois florissants.

Le temps passe et les interrogations s’accumulent. Les Ateliers du Meygal vont-ils vraiment se développer sur Yssingeaux, sur la zone de Bellevue, comme Vincent Rabérin s’y était engagé en 2012 en reprenant les anciennes couturières de Lejaby. A l’époque, 85 ex-salariées du fabricant de sous-vêtements s’étaient reconverties dans la maroquinerie avec la société Sofama, sous-traitant pour Louis-Vuitton (groupe LVMH), propriété de Vincent Rabérin.

Un engagement "à moyen terme"
L’agrandissement et le déménagement auraient déjà dû se faire. La communauté de communes des sucs vendait un terrain de 2 hectares pour 200 000 euros. Deux bâtiments devaient sortir de terre en 2013-2014 puis en 2016-2017. Des aménagements de voirie ont déjà été réalisés.

Vincent Rabérin a revu Bernard Gallot, président de la communauté de communes des sucs, et les vice-présidents le 2 février. Selon les élus, M. Rabérin aurait confirmé son projet de développement à moyen terme sur Yssingeaux. « On entend parler de probable installation année après année depuis 2012. Je suis frappé de voir que l’engagement est à moyen terme et non pas à court terme », regrette Claude François, chef de file de l’opposition de gauche à Yssingeaux. Il a eu l’occasion d’exprimer son point de vue au dernier conseil communautaire.

Bernard Gallot : "Il lui faut encore du temps"
Bernard Gallot lui a répondu, rappelant le contexte de l’époque : « Lejaby déposait le bilan avec 96 filles sur le carreau. Un repreneur s’est présenté et assurait la formation des salariées avec un projet d’extension. Mais pour se développer, il faut que la production soit sécurisée. Bellevue a retenu son attention pour sa proximité directe avec la gendarmerie. L’entreprise ne se développe pas aussi vite que prévu mais elle compte tout de même 150 personnes aujourd’hui avec dix autres personnes en formation. M. Rabérin veut se développer à Yssingeaux mais il lui faut encore du temps. Il a un projet industriel d’envergure avec des créations et une stabilisation des emplois. Mais il ne peut pas aller plus vite, sauf à mettre l’entreprise en difficulté. »

Bernard Gallot a aussi rassuré quant à un possible départ des Ateliers du Meygal vers Feurs où Sofama s’est installée. « L’investissement à Feurs est stratégique. Ce sont des locaux logistiques, rien d’autres. »
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs