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La grande collecte annuelle de la Banque alimentaire se déroule de vendredi à dimanche selon les communes et les magasins. Cette opération représente à elle seule 25 % de ses besoins annuels.

Pour la Banque alimentaire, c'est le week-end à ne pas rater. En 2018, malgré les Gilets jaunes qui ont donné des sueurs froides aux bénévoles, le bilan était meilleur qu'en 2017 avec 41 tonnes ramassées grâce à la générosité directe des consommateurs aux entrées et sorties de grandes surfaces. Sur ces 41 tonnes, 13 tonnes provenaient du secteur de Monistrol et ses environs. 161 tonnes de denrées alimentaires ont été distribuées, ce qui représente 322 000 repas.

14 % vivent sous le seuil de pauvreté

Ces produits sont ensuite stockés et redistribués à des partenaires qui sont eux en lien direct avec les Altiligériens dans le besoin. "On redonne aux associations caritatives et aux CCAS. Et croyez bien que la demande ne baisse pas. En France, 14 % de la population vit en dessous du seul de pauvreté qui est de 1 050 euros par mois pour un couple en sachant qu'il faut enlever tous les frais comme l'électricité, le chauffage, le téléphone, l'assurance. Quand on a enlevé tout ça, il ne reste pas grand-chose pour se nourrir", estime Jean-Marie Guerault, le président départemental de la Banque alimentaire en Haute-Loire.

Pour cette collecte, il pourra compter sur 150 bénévoles sur la région de Monistrol-sur-Loire. Ils seront positionnés dans 18 magasins. "Les petits ruisseaux font les grandes rivières", formule Jean-Marie Guerault afin d'inciter les consommateurs à apporter leur contribution, même modeste, lors de leurs commissions.

Ce dont ils ont besoin

Les besoins concernent les pâtes, riz, conserves de légumes, plats cuisinés, conserves de poissons, pâtés, purée, huile, cafés, gâteaux secs, petits déjeuners, confitures, sucres. Et on peut aussi penser aux produits d'hygiène, savons, dentifrices, brosses à dents, shampoings...

Mardi après-midi, une semaine après l'annulation et le report de ce rassemblement, les écoliers des cycles 2 et 3 des écoles publiques de La Chapelle-d'Aurec et Saint-Didier-en-Velay se sont retrouvés au terrain stabilisé de Saint-Didier pour la course des droits des enfants.

Après La Chaise-Dieu et Lantriac, Saint-Didier accueillait une nouvelle étape de cette course symbolique. Les 230 enfants de l'école Françoise-Dolto (Saint-Didier) et des Marronniers (La Chapelle) ont couru sur un circuit de 500 m, empruntant les sentiers du parcours de santé : 9 minutes pour les cycles 2 et 12 minutes pour les cycles 3.

A raison d'un ticket par tour, les enfants cumulaient leurs distances pour connaître la longueur parcourue. Les cycles 2 ont réalisé 400 tours, soit 20 km, et les cycles 3 (moins nombreux) ont fait 310 tours, soit 15,5 km.

En parallèle, en s'inspirant de l'artiste Pef, chaque élève s'est lancé dans une illustration qui a rejoint celle des autres participants le jour de la course sur des panneaux représentant les lettres du mot St Didier.

Les écoliers chapelous et désidériens ont aussi participé à des jeux ludiques.

Mardi, un feu d'habitation s'est déclaré au hameau de "Ravel" entre Lantriac et Laussonne. Un garage et la toiture ont été détruits. Les propriétaires ont été blessés en inhalant de la fumée et en essayant d'éteindre l'incendie.

Les dégâts ont pu être limités et l'habitation préservée. Le garage a été entièrement détruit. C'est de là qu'est parti le feu mardi en milieu de matinée. Il s'est propagé à travers la toiture.

D'importants moyens ont été engagés, venus du Puy-en-Velay, Laussonne, Saint-Julien-Chapteuil et Emblavez Est. Soit une vingtaine de pompiers dont la grande échelle du Puy.

Au moyen de trois lances, le feu a été maîtrisé. Au départ, les flammes étaient très virulentes. "Il s'en est fallu de peu que tout s'embrase", estime un pompier. Il s'agissait ensuite de détuiler tout le toit pour éteindre les derniers foyers. La toiture doit être enfin bâchée.

Le propriétaire et sa femme, tous deux âgés d'une soixantaine d'années, ont été évacués par les pompiers aux urgences du Puy. Ils ont inhalé de la fumée. L'homme a aussi été brûlé en tentant d'éteindre le feu.

Un cambriolage a été perpétré dans la nuit de dimanche à lundi dans une maison au hameau des "Margots" à Yssingeaux.

Dans ce village perdu au milieu des bois, entre Yssingeaux et Araules, des cambriolages ont sévi dans une maison louée en colocation par deux jeunes.

Le vol était visiblement ciblé et les malfrats se sont intéressés aux motos des jeunes propriétaires : une Yamaha 450 YZF de 2017 (avec carter bleu Hinson et selle 2b Moraco) pour l'un et une KTM 450 EXCF pour l'autre. Un vélo électrique de la marque Moustache datant de 2018 a aussi été dérobé. Des accessoires motos n'ont pas été emportés.

"Ils devaient être bien renseignés et savaient ce qu'ils cherchaient puisque les motos n'étaient pas stockées au même endroit", témoigne l'une des victimes.

Le vol s'est déroulé entre 2 heures et 6 heures dans la nuit de dimanche à lundi, alors que les locataires se trouvaient dans la maison.

Un appel à la grève est lancé par plusieurs syndicats pour le jeudi 5 décembre contre la réforme des retraites. Une manifestation s'élancera à 10 h 30 de la place Cadelade au Puy-en-Velay.

Les syndicats CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires et les Gilets jaunes sont vent debout contre la réforme des retraites du gouvernement. Alors que des tracts circulent au sein des entreprises, six militants de la CGT étaient positionnés ce lundi midi au rond-point de la Borie à Monistrol-sur-Loire.

Ils ont interpellé les automobilistes, les invitant à rejoindre le mouvement du 5 décembre. "On espère qu'il y aura du monde au Puy. On a de bons retours. Beaucoup de gens disent qu'ils seront là", s'avance Fabrice Souveton, secrétaire de la CGT THC (Textile Habillement Cuir).

"Tout le monde sera impacté par cette réforme. Public ou privé, on sera tous perdants avec ce régime universel. Depuis la dernière réforme, on a perdu de 17 à 22 % sur les pensions parce qu'on est passé d'un système où on se basait sur les dix meilleures années à un régime où on prend en compte les 25 meilleures années. On refuse le régime des retraites par points, on demande le maintien de tous les régimes existants, le retour de la retraite à 60 ans à taux plein et aucune retraite en-dessous du SMIC."

La 30e édition des Gastrôleries à Monistrol-sur-Loire s'est refermée dimanche sur un succès populaire assuré.

La première journée avait donné le tempo avec 600 entrées samedi. Le dimanche a confirmé la tendance avec 1 100 visiteurs de 10 heures à 19 heures.

Pendant deux jours, les Amis du château ont nourri leur différence, à savoir des animations loufoques. Comme ces courses de vrais escargots grâce à un éleveur de Grazac, ces bizutages matinaux avec le maire samedi matin et des exposants dimanche matin.

"Les onze nouveaux exposants étaient satisfaits, tout comme ceux qui reviennent chaque année", fait savoir Cédric, l'un des bénévoles.

Les deux paniers garnis d'une valeur de 150 euros ont été gagnés, samedi par Lisa Berger (elle est par ailleurs la réalisatrice de l'affiche 2019 des Gastrôleries), Alain et Françoise Gidon dimanche.

A la Corrida du Puy-en-Velay, la performance des premiers passerait presque au premier plan. Cette course nocturne et urbaine, organisée par Maxime Alex et Chronopuces, a attiré samedi soir plus de 900 coureurs. Ils étaient très exactement 915 à prendre le départ, dont 870 sur la course principale.

L'objectif de cette épreuve est de s'amuser et pour cela, le pari est tenu. 90 % des participants étaient ainsi affublés d'un accessoire décalé ou carrément d'un costume excentrique.

Même sous la pluie, la Corrida est une réussite.

Sur la course, la victoire a été partagée par Damien Serre et Thibaud Naël, deux coureurs d'Andrézieux qui font partie de la Team Natur Running, le magasin de sport de Maxime Alex.

Marion Driot est 49e au scratch et première féminine.

Voir le classement scratch

En attendant, retrouvez tous les photos de cette 3e Corrida colorée.

Les fortes pluies cévenoles ont fait sortir la plupart des rivières de leur lit samedi matin. Le pic ne semble pas encore atteint.

Il suffit de mettre le nez à sa fenêtre pour voir des fossés pleins, des champs gorgés d'eau, des rivières en ébullition, un fleuve Loire en furie, des routes partiellement inondées, des routes coupées.

Samedi matin, les ruisseaux, les rivières et les sources débordent. La Haute-Loire est placée pour cause en vigilance jaune aux crues. A 9 heures, le Lignon était à 2,63 m au Chambon-sur-Lignon et pourrait atteindre jusqu'à 3,25 m à 12 heures. On se rapprocherait alors de la crue du 2 novembre 2008 (3,4 m).

A Goudet, point sensible de la Loire, le fleuve était à 4,39 m et le niveau ne cesse de monter depuis 6 heures. Les niveaux de 2003 et 2013 sont dépassés. Pour rappel, le record de 2008 est de 5,16 m.

A Bas-en-Basset, le pic est annoncé vers 18 heures avec un niveau estimé de 1,44 m à 2,29 m.

Sur la Semène, à Saint-Didier-en-Velay, la hauteur d'eau était déjà de 1,19 m à 9 heures. En 2013, l'eau était montée à 1,79 m.

Et sur la Sumène à Blavozy, l'eu était à 1,35 m à 9 heures. Le niveau de mai 2013 est dépassé (1.07 m). En 2016, la Sumène avait atteint 2,27 m.

Au "Chambonnet" à Yssingeaux, l'Auze est sortie de son lit et certains habitants se retrouvent bloqués chez eux dans ce village.

La Loire en furie samedi matin

Vendredi matin, le barrage de Lavalette à Lapte était interdit à la circulation de 9 heures à 14 heures dans le cadre de la reconstitution du meurtre d’une quadragénaire laptoise. C’était en novembre 2018.

Un important déploiement de voitures et de gendarmes était positionné pour procéder à la reconstitution d’un crime, celui de Sylvia Bouchet, une agricultrice laptoise âgée d’une quarantaine d’années, dont le corps avait été retrouvé sans vie au pied du barrage de Lavalette le samedi 10 novembre 2018.

Incarcéré depuis décembre 2018

L’enquête de gendarmerie avait permis de confondre l’ex-compagnon de cette mère de famille. Les deux ex-concubins se côtoyaient toujours au sein de l’exploitation agricole qu’ils avaient créé, l’élevage de rongeurs destinés aux animaleries.

Depuis sa mise en examen pour meurtre, l’ex-compagnon est en prison. Il avait d’abord été relâché sous contrôle judiciaire. Le Parquet de Clermont avait fait appel de cette décision. En appel, la cour avait choisi le placement en détention provisoire.

Reproduire les scènes sur le terrain

Ce vendredi, l’accusé est donc revenu sur les lieux.

Les enquêteurs, le parquet et les avocats ont passé une bonne partie de la matinée sur l’exploitation agricole à "Bugnazet" avant de se diriger au barrage de Lavalette en fin de matinée.

Le but était de mieux comprendre les faits sur le terrain. A l’époque, l’ex-compagnon avait indiqué qu’une dispute avait éclaté. Le meurtrier présumé aurait asséné un violent coup à la victime. Il aurait ensuite transporté son ex-conjointe au barrage de Lavalette, distant de plusieurs kilomètres de la ferme, et aurait fait basculer le corps dans le vide, par-dessus le parapet. Selon ses déclarations d’alors, il ne savait pas si elle était encore vivante ou non.

Météo France place le département de la Haute-Loire en vigilance jaune pour vent violent ce vendredi 22 novembre à partir de 12 heures.

Le vent sera de Sud à Sud-Est, généralement assez fort, avec localement, des rafales pouvant atteindre 110 km/h, en cours d'après-midi et dans la nuit de vendredi à samedi. L'Est et le Sud du département sont les plus concernés. Les vents iront de 50 à 70 km/h ailleurs.

L'épisode pluvieux devrait être à son apogée ce vendredi sur l'Est du département mais surtout sur le Vivarais, l'Est de la Lozère et l'Ardèche, avec de fortes pluies dès vendredi soir, se prolongeant en journée de samedi. De 10 à 70 mm, voire 80 mm, sont attendus.

Cet épisode cévenol (la Lozère et l'Ardèche sont en vigilance orange) va entraîner la fonte des neiges, avec un risque élevé de débordements des cours d'eau sur le Sud, Sud-est du département pour dimanche, notamment la Loire et l'Allier.