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Le Montivert Music Festival s'est ouvert en beauté malgré une averse orageuse.

Près de 4 000 spectateurs étaient rassemblés vendredi dans le parc du Château de Montivert à Saint-André-en-Vivarais. Pour cette première soirée, BB Brunes, Roch Voisine, Christophe Willem et Manau se sont succédé sur la grande scène du festival de musique, prenant pour cadre un site exceptionnel.

Le festival devait se poursuivre samedi mais les orages ont entraîné son annulation ce samedi midi (lire l'article).

Samedi

Grande scène

17 heures : Marina Kaye

18 h 30 : Nolwenn Leroy

20 heures : Axel Bauer

21 h 30 : Christophe

23 h 30 : Amir

Petite scène

18 heures : Antoine de Cieberry

19 h 30 : Kimberose

21 heures : Doolin

22 h 45 : Les Yeux d'la tête

0 h 30 : Gwad Daniel's

La Grimpée du Mézenc avait existé pendant quatre ans aux Estables. Le but du jeu était simple : partir de la croix au pied des pistes alpines, près du Chalet du Mézenc, et rejoindre la grande croix, érigée au sommet Nord du Mont Mézenc, le plus vite possible. Plus de trente ans après la dernière épreuve, la course a été relancée vendredi, moins de trois semaines avant le Trail du Mézenc du 15 août.

Cent traileurs ont répondu à l'invitation d'Aline et Pierre-Julien Jouve, dont le détenteur du record, Vincent Bernard, qui avait parcouru les 3 600 mètres avec un dénivelé positif de 350 m en un temps de 19'14. C'était en 1983

Vendredi soir, 35 ans après, ce record est tombé grâce au coureur ponot Thibault Imbert qui a réalisé 18'48. Il devance Alexandre Brassac, Alexandre Malartre, Laurent Cartal et Jean Cartal. La première féminine est Johane Girard en 24'39. Le record reste dans les jambes de Gizèle Chazallon, qui était aussi au départ.

Vincent Bernard, quant à lui, est arrivé au sommet et a touché la croix du Mézenc après 27'50 d'effort

Le monde souterrain est riche en Haute-Loire. Jean-Paul Béal, passionné, vient d'écrire un livre captivant sur le sujet. Chaque commune de Haute-Loire dispose forcément d'une curiosité cachée sous le plancher des vaches.

Le monde souterrain attire ou effraie mais il ne laisse pas indifférent. Il fait appel à l'histoire, au mystère, au secret où à la vie minière de nos ancêtres. Souvent méconnues, abandonnées ou oubliées, ces cavernes racontent le passé. Les souterrains avaient plusieurs usages, parfois modifiés au cours du temps : pour en extraire une richesse enfouie, pour créer un habitat troglodytique, pour atteindre une source en eau, pour se recueillir ou pour fuir un danger.

Depuis l'adolescence, Jean-Paul Abrial est aimanté par le sous-sol. A travers un ouvrage, il tente de faire toute la lumière sur cet univers obscur. Pendant des années, au fil des informations et des guides, il a arpenté méticuleusement les grottes, les entrées enterrées.

Une découverte en 1965 digne d'un trésor

L'histoire de ce livre a peut-être débuté en 1965 quand Jean-Paul Béal, alors âgé de 15 ans, part à la découverte de la mine de plomb argentifère d'Aurec-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à "Nurlet". Ici, les Aurécois parlent du Rocher du Trésor. Dans un étrait boyau, l'adolescent, accompagné de Georges Chanon (aujourd'hui l'éditeur du livre avec les Editions du Roure) et les frères Villard, traversent un couloir étroit, courbés en deux sur une quarantaine de mètres. Après avoir eu l'idée de vider un siphon, rempli d'eau, ils ont poursuivi l'exploration et atteint le front de taille où se trouvait encore le tabouret à trois pieds et le pic du mineur. "Comme s'il venait de partir", se souvient Jean-Paul Béal, qui estime avoir trouvé le "trésor".

De la matière pour une autre édition

Après plusieurs années de recherches, en s'appuyant sur des travaux déjà réalisés, et en les enrichissant de nouveaux témoignages, Jean-Paul Béal vient de sortir "Le Monde souterrain de Haute-Loire" aux Editions du Roure (25 euros). Chaque commune est détaillée.

Cet ouvrage pourrait bénéficier d'une suite. Les découvertes depuis son écriture ont de quoi nourrir un deuxième volet.

Des dédicaces au Chambon et Tence

"Beaucoup de sites sont forcément émouvants, comme au Chambon-sur-Lignon ou Blesle où ces souterrains ont servi à cacher des enfants juifs."

Jean-Paul Béal sera en dédicace sur le Haut-Lignon : le jeudi 2 août à 17 h 30 à la libraire Tison au Chambon-sur-Lignon et le samedi 4 août à 15 heures à la Boite à soleils à Tence.

Une violente collision s'est produite mercredi vers 10 h 30 sur la Départementale 103 entre Yssingeaux et "Malataverne", à proximité du radar. Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes, un dépassement raté serait à l'origine de ce choc frontal entre une Peugeot "308" et une BMW "420 D".

Dans la BMW, se trouvait un père de 30-35 ans avec ses deux filles de 5 et 8 ans. D'origine anglaise, cette famille est en vacances dans un camping des bords de Loire. Dans la Peugeot, qui tentait de doubler, un homme de 35 ans était au volant. Il était incarcéré dans l'habitacle. Les pompiers ont dû découper le toit pour l'extraire du amas de tôle et l'évacuer en urgence absolue à l'Hôpital Nord.

Dans la BMW, une fillette de 5 ans souffrait de douleurs abdominales. Il a été fait appel à l'hélicoptère Helisa 42 pour la transporter en urgence absolue à l'Hôpital Nord. L'hélicoptère s'est posé directement sur la RD103, ce qui a entraîné la fermeture dans les deux sens de circulation. La route a été rouverte vers 12 heures.

La première édition du Montivert Music Festival se déroule vendredi et samedi au Château de Montivert à Saint-André-en-Vivarais.

Christophe, BB Brunes, Rock Voisine, Christophe Willem, Manau, Marina Kaye, Nolwenn Leroy, Amir, Axel Bauer. Les stars vont se succéder vendredi et samedi sur la grande scène du Montivert Music Festival.

Le même concept a eu lieu le week-end dernier au Château du Passage dans l'Isère à l'initiative de Thierry Possety et 4P Productions. La grosse machinerie a tout transporté mardi dans le parc du château ardéchois de la famille Cavroy, une demeure historique située entre Tence, Saint-Bonnet-le-Froid et Saint-Agrève, à la frontière entre l'Ardèche et la Haute-Loire.

Les festivaliers vont profiter d'un cadre magique. La scène va faire face au château et les spectateurs seront installés sur un gradin naturel dans le parc.

150 bénévoles accompagnent cet événement dont la jauge est de 6 000 spectateurs par jour. "Pour l'instant, on est à 3 500 réservations par jour", indique Antoine-Alexandre Cavroy, le fils des maîtres des lieux, et cheville ouvrière de l'organisation.

Il est encore possible de réserver son billet aux offices de tourisme de Saint-Agrève et Le Cheylard, vendredi et samedi à l'auberge de Saint-André-en-Vivarais dans le village ou en cliquant ici.

Le tarif est de 74 euros le pass 2 jours, 49 euros le vendredi et 59 euros le samedi. La soirée est à 19 euros pour les moins de 12 ans.

Vendredi

Grande scène

19 heures : BB Brunes

20 h 30 : Rock Voisine

22 heures : Christophe Willem

23 h 30 : Manau

Petite scène

19 h 45 : Fred Charrier

21 h 15 : Mademoiselle K

23 heure : A Petits Pas

Samedi

Grande scène

17 heures : Marina Kaye

18 h 30 : Nolwenn Leroy

20 heures : Axel Bauer

21 h 30 : Christophe

23 h 30 : Amir

Petite scène

18 heures : Antoine de Cieberry

19 h 30 : Kimberose

21 heures : Doolin

22 h 45 : Les Yeux d'la tête

0 h 30 : Gwad Daniel's

Le mari de la victime, tuée de coups de couteau, s'est suicidé en prison. Incarcéré depuis avril à Riom et placé seul dans une cellule, le Duniérois a décidé de mettre fin à ses jours jeudi dernier dans cet espace confiné. 

L'homme de 43 ans était suspecté d'avoir tué sa femme à Dunières dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 avril.

Dans une maison du lotissement Le Château, sur les hauteurs de Dunières, une violente dispute avait éclaté au coeur de la nuit entre la victime et son assassin présumé, en présence des quatre enfants du couple (8 à 19 ans), lequel était en instance de divorce. Une dispute qui s'était soldée par une vingtaine de coups de couteau assénés à la mère de famille.

La femme de 40 ans était morte sur les lieux du crime. L'ex-mari s'était enfui et avait menacé de se suicider depuis un viaduc entre Dunières et Riotord, avant de se rendre aux gendarmes.

Le Duniérois avait été mis en examen pour "assassinat" et pour "violences sur mineurs". Le Parquet estimait donc qu'il y aurait eu préméditation du meurtre. Il avait ensuite été placé en détention provisoire dans le Puy-de-Dôme, en attendant le procès. Celui-ci n'aura jamais lieu.

A ses proches qui étaient allés le voir en juin, le Duniérois avait évoqué des conditions de détention difficiles et se disait maltraité par les autres détenus.

Sans vouloir davantage s'exprimer sur cette nouvelle, l'avocate Joëlle Diez se dit "consternée".

Une vingtaine de jeunes tournent cet été un court-métrage dont la sortie est envisagée en 2019.

"La Forêt interdite : la résurrection des Killban". Tel est le nom de ce premier court-métrage porté par une bande d'adolescents d'Yssingeaux et ses environs. Trois jeunes sont les co-auteurs du scénario. On retrouve Jillian Reviron, de Raucoules, qui avait créé Koh Lanta Junior et Wild Elements, Théo Inocencio et Gauthier Travers.

Ils ont fait appel à une vingtaine d'adolescents pour entrer dans la peau des comédiens. Ils ont aussi bénéficié du concours de deux adultes, Rémi Bois, et Georges Grisbi, comédien professionnel, ancien professeur de théâtre de Jillian à Lapte.

Cinq jours de tournage auront été nécessaires : le camp Charnaud à Saint-Julien-du-Pinet a été utilisé, ainsi que le Domaine de la Rouveure à Yssingeaux. "Ils se sont occupés de tout", félicite Georges Grisby. Ainsi, pour les costumes, Jillian Reviron et ses camarades d'Event Movie Prod ont défendu leur projet devant Action J et ont reçu une subvention de 800 euros. Ce qui a permis de financer des costumes de tournage réalistes.

L'intrigue de ce court-métrage, qui devrait durer 20 minutes, se déroule dans l'univers fantastique et médiéval, autour de 1600. Une tribu est enfermée dans la forêt interdite, recouverte d'un dôme.

La sortie est prévue pour 2019 et le film pourrait être présenté dans les cinémas du secteur ainsi que lors de festivals.

A l'issue de deux jours de compétition, une doublette du Puy-en-Velay a inscrit son nom au Régional de pétanque de Sainte-Sigolène.

Elles étaient 116 doublettes samedi matin. Dimanche après-midi, il n'en restait que deux pour la finale. Une dernière partie de haut vol entre des Ponots et des Ligériens. Sébastien Issartel et Laurent Riffard, du Puy Pétanque, ont pris le dessus sur Georges Gay (Saint-Chamond) et Hervé Seychal (Rive-de-Gier).

Depuis samedi, un 32 doublettes était proposé aux pétanqueurs. La victoire est revenue aux Retournacois Jean-Marc et Maxime Romezin, père et fils.

Quant au tête, 66 joueurs étaient inscrits. Ken Hoffman (Le Monteil) a pris le dessus sur Thierry Guillo (Saint-Just-Malmont) sur la dernière mène.

Et 28 doublettes féminines ont bouclé la manitestation sportive. La finale opposait deux équipes d'Andrézieux : Sophie Gayton et Christelle Grange d'un côté, et Annick Hernandez et Isabelle Ouillon de l'autre.

RÉGIONAL

Demi-finales

Sébastien Issartel-Laurent Riffard (Puy) battent Joaquim Lafond-Aurore Goulard (Ardèche)

Georges Gay (Saint-Chamond)-Hervé Seychal (Rive-de-Gier) battent Alessio Lamorticella (La Chapelle-d'Aurec)-Thibault Fauriat (Davézieux)

Finale

Sébastien Issartel-Laurent Riffard (Puy) battent Georges Gay (Saint-Chamond)-Hervé Seychal (Rive-de-Gier), 13-5

Concours doublettes Souchon Boissons

Jean-Marc et Maxime Romezin (Retournac) battent Pierre Faure (Sainte-Sigolène)-Ulrich Peyron (Saint-Just-Mamont)

Tête à tête

Concours A : Ken Hoffman (Le Monteil) bat Thierry Guillo (Saint-Just-Malmont), 13-12

Concours B : Jean-Jacky Bergiron (Yvelines) bat Cédric Micheletto (Saint-Genest-Lerpt), 13-7

Doublettes féminines

Sophie Gayton (Andrézieux)-Christelle Grange (Chazelles) battent Annick Hernandez-Isabelle Ouillon (Andrézieux), 13-7

L'art au service de la science. Un partenariat inédit entre un artiste et la SCOP Fontanille du Puy-en-Velay autour de la dentelle de Haute-Loire pourrait aboutir au sauvetage de la grande barrière de corail.

On est loin de l'artiste bohème, déconnecté de la société. Jérémy Gobé, artiste parisien, a noué un partenariat avec la SCOP Fontanille autour d'un projet artistique et scientifique, dénommé Corail/Artefact.

Invité à réaliser une œuvre pour le festival international de textile de Clermont-Ferrand, l’artiste Jérémy Gobé, découvre Fontanille.

L'incroyable similitude entre un point de dentelle et une cellule de corail

En visitant cette industrie le regard de l’artiste se pose sur un point traditionnel appelé Point d’esprit. En effet, Jérémy Gobé dont la pratique se développe autour des coraux qu’il prolonge, dessine et sculpte pour leur redonner vie, voit immédiatement le lien entre les coraux et cette dentelle, travaillée depuis plus de 400 ans. Le point d’esprit est un motif identique à la vue microscopique d’une cellule de corail.

La grande barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde, comptant plus de 2 900 récifs et 900 îles s’étirant de Bundaberg à la pointe de la péninsule du cap York soit plus de 2 600 kilomètres sur une superficie de 344 400 km². Le récif se situe en mer de Corail au large du Queensland, en Australie.

La dentelle utilisée comme un tuteur à un arbre

Et si cette dentelle pouvait être utilisée pour sauver les coraux ?

Jérémy Gobé partage donc sa découverte avec la chercheuse en biologie marine Isabelle Domart-Coulon et ils mettent au point un protocole.

Il s’agit de prouver que la dentelle est l’interface idéal pour que de nouvelles boutures de corail se développent et s’implantent sur les récifs décimés.

Outre une similitude visuelle, la dentelle présente de nombreux avantages : transparences, rugosité, biodégradabilité,...

Jérémy Gobé initie ainsi l’idée d’utiliser la dentelle du Puy comme substrat pour la recolonisation de la barrière de corail.

La prochaine étape sera de réaliser des tests in situ. C'est programmé pour 2019.

En attendant, vous pouvez découvrir ce travail artistique, scientifique et industriel au Musée des manufactures de dentelles de Retournac où une exposition est en place.

Elle se combine avec une fort attrayante exposition du FITE sur les dentelles de Roumanie d'hier et d'aujourd'hui (lire l'article).

Les deux propriétaires du Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, ouvrent leur restaurant chinois ce vendredi soir. A travers La Porte de la Chine, ils veulent faire découvrir les spécialités culinaires de Canton, leur ville d'origine.

Bienvenue à La Porte de la Chine. C'est le nom qu'ont choisi Fan Zhe et Lei Fan Siyin pour le restaurant dédié à la cuisine chinoise. Les deux artistes, propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis deux ans, ont décidé d'ouvrir un restaurant dans ce qui était l'ancien self des lycéens. La cuisine existait déjà et l'ancien réfectoire a été habilement relooké dans l'esprit de l'empire du Milieu.

Des portes typiques de 150 ans

Tables, chaises et divers accessoires de l'époque du collège sont réutilisés. 80 couverts sont accessibles. Le nouveau lieu de restauration est décoré avec des portes traditionnelles des maisons campagnardes de Canton, la région d'origine des deux porteurs de projet. "Certaines portes, les plus anciennes, ont 150 ans. Ça fait écho à l'âge des bâtiments de cette ancienne ferme typique du Plateau", indique Fan Zhe.

De 15 à 45 euros le menu

Le plus compliqué a été de dénicher un chef pour s'occuper de la cuisine, ce qui a demandé du temps. A partir de ce vendredi soir, Chen Guang Yu va proposer des spécialités culinaires asiatiques, en particulier de la région de Canton, au sud-est de la Chine.

Les menus varieront de 15 à 45 euros. "La cuisine de Canton, c'est la meilleure de Chine", s'enthousiasme Fan Zhe. "A Canton, on mise sur la nourriture fraîche où on retrouve le goût naturel de l'aliment. On a aussi beaucoup de soupes."

Infos pratiques

La Porte de Chine au Chambon-sur-Lignon est ouvert du mardi au dimanche, midi (12 heures - 14 heures) et soir (19 heures - 22 heures). Les réservations se prennent la veille de 15 heures à 21 heures au 06 99 26 88 17