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Vendredi, 150 passagers ont gratuitement pris place à bord du Velay express "Sur les pas des passagers du train à lʼété 42". Une journée sur les traces de l'Histoire du Plateau durant la Seconde Guerre mondiale.

Vendredi 10 août. 11 heures. Gare du Mazet-Chambon. Le train du souvenir quitte le quai et se dirige vers Tence. A l'initiative des Amis du Lieu de mémoire, une randonnée ferrée et pédestre a cheminé touristes et locaux sur les traces des passagers du train de l'été 1942.

Le 10 août 1942, à la sortie du temple, un groupe de jeunes élèves de l'Ecole nouvelle Cévenole (futur Collège Cévenol) interpelle Georges Lamirand, secrétaire dʼEtat à la Jeunesse dans le gouvernement de Vichy en visite officielle au Chambon.  Sur le plateau du Haut-Lignon, le train symbolise aussi le refuge de tous ces réfugiés, notamment juifs, cachés dans les fermes et envoyés en Haute-Loire grâce au train.

Ils dénoncent la récente rafle du Vel dʼHiv et l’avertissent de leur désobéissance en cas de rafle sur le Plateau. Un acte public et fort de résistance civile.

Un train spécialement affrété pour l'occasion

En souvenir de cet événement, les Amis du Lieu de mémoire organisent une journée depuis plusieurs années. Pour cette édition 2018, pour la première fois, un voyage en train était proposé. La journée était émaillée de témoignages, comme celui du résistant René Rivière, de récits historiques comme ceux de Gérard Bollon, les Amis du vieux Tence (Daniel Ribeyre, Michel Pabiou, Fabienne Crouzet) ou encore d'Aziza Gril-Mariotte, Johanna Lehr, Nathalie Heinich.

Après la pause dans un pré aux "Balayes de la Celle", au bord des rails, les voyageurs pouvaient terminer le voyage en marche avec Nathalie Heinich ou remonter à bord du train à vapeur.

De retour au Chambon, la lettre des jeunes a été lue au temple du Chambon avec visite possible du Lieu de mémoire et dédicace du livre d'Anne Douillet, "Sauvés !" paru aux édition Dolmazon du Cheylard.

Vendredi matin, à l'heure du déjeuner, deux policiers venus tout droit d'une célèbre série américaine ont débarqué, sirène hurlante, sur le parking du restaurant Le Thymallus à Tence. Non seulement les deux motards en uniforme avaient prévenu mais ils avaient également réservé une table chez Franck Ribeyre.

Chaque année ou presque, ils font un détour en Haute-Loire avant de se rendre sur le festival Equiblues à Saint-Agrève.

Philippe Campin, 48 ans, policier de son état à Lille, et Christophe Monier, 54 ans, commercial à Saint-Priest, près de Privas, sont des fans invétérés de la série "ChiPs" tournée à Los Angeles de 1977 à 1983 et diffusée en France en 1983 sur Antenne, 1986 sur la Cinq puis de 1988 à 1995 sur TF1.

Philippe et Christophe rejouent les deux acteurs de cette série américaine, alias "Jon" et "Ponch".

Le moindre détail est travaillé, de l'uniforme au casque, en passant par le badge et bien sûr la moto de la police d'autoroute de Californie. CHiPs est d'ailleurs l'acronyme de California Highway Patrol. Philippe possède trois motos Kawasaki dont deux de 1978. "Depuis 7-8 ans, on passe une semaine "Chips" ensemble. Il y a trois ans, nous sommes allés sur les lieux du tournage à Los Angeles. On ne passe jamais inaperçu et cela provoque toujours de sympathiques rencontres, que ce soit avec les enfants, les femmes, les policiers ou les gendarmes."

L'arrivée des deux "Chips" à Tence

500 excès de vitesse par jour. C'est la moyenne des contrôles radars et des appareils automatiques relevés entre le 30 juillet et le 5 août en Haute-Loire. Avec 3514 flashs sur les radars fixes et 34 sur les radars mobiles, c'est un nouveau record d'excès de vitesse en sept jours.

L'augmentation de la circulation pendant ces périodes de vacances peuvent expliquer cette recrudescence. Le passage aux 80 km/h depuis le 1er juillet est aussi une cause forte de cette hausse.

En juin, le nombre moyen d'excès de vitesse se situait entre 1 100 et 1 200 automobilistes. Depuis le 1er juillet, toujours sur une période de sept jours, ces chiffres ont atteint 2 500, 3 000 puis 3 300 voitures avant de grimper à plus de 3 500 la semaine dernière. Soit une hausse de 60 à 70 % du nombre d'infractions uniquement avec les radars en l'espace de quelques semaines.

Les excès de vitesse constatés sont eux stables. Ils étaient de 110 la semaine dernière. Dont trois à plus de 30 km/h et 1 à plus de 40 km/h.

Les autres infractions

Sur la même semaine, les gendarmes et policiers ont relevé 16 conduites sous l'emprise d'un état alcoolique dont 9 délits (supérieurs à 0,8 gramme par litre de sang), 2 conduites sous l'emprise de stupéfiants. Cinq automobilistes roulaient sans permis de conduire, 14 faisaient usage de leur téléphone au volant et 6 ne portaient pas la ceinture de sécurité.

Au Chambon-sur-Lignon, Paul et Noëlle Cheucle collectionnent... les collections, en particulier les objets représentant la Vierge de Lourdes.

Dans cette ancienne ferme restaurée proche du golf du Chambon-sur-Lignon, un couple de joyeux retraités fourmille de trésors au sein de leur grande demeure. "Vous voulez voir des vierges ?", demande tout de go Paul Cheucle, le maître de la maison aux 3 000 vierges.

La collection est inépuisable

La collection a débuté il y a plusieurs décennies et se chiffre aisément par milliers d'objets aujourd'hui. Des médailles, des figurines en plastique dans lesquelles on peut mettre l'eau bénite, des statues en plâtre, des cadres, des bracelets... L'inventaire est extraordinaire et semble inépuisable. "Cette semaine, on m'en a encore offert quatre. On croit toujours qu'on a atteint le summum du kitsch et du mauvais goût, et voilà qu'on arrive encore à trouver des sujets inédits", s'amuse à raconter Paul Cheucle, ancien chef d'entreprise dans le domaine de la vente de produits techniques.

"Les clients me demandaient souvent de faire des miracles. Je leur répondais que les miracles, c'est à Lourdes." Et au décès de la grand-mère de Noëlle, fervente catholique, voilà un carton garni de vierges. Le couple décide de s'en emparer. "Depuis, le carton n'a cessé de se remplir. On nous en offre sans arrêt."

Des vierges même aux toilettes

Dans leur grande maison, les armoires sont pleines d'objets de décoration en lien avec Marie. Même aux toilettes, on est cerné par la représentation de la Vierge. Au bas d'une armoire, des objets cassés ou à réparer sont entreposés. "Ils sont en attente de miracle", plaisante Noëlle.

Un "soutifier" dans l'ancienne grange

Se présentant comme athées mais de culture catholique, le couple chambonnais s'amuse de cette collection assurément atypique. Mais les vierges ne sont pas les seules collections. Paul et Noëlle possèdent trois majestueux pianos mécaniques qui attendent le facteur d'orgue de Riotord pour les réparer et les faire fonctionner. La maison foisonne également de cochons en tous genres.

Et surtout, dans l'entrée de l'ancienne grange, accroché au plafond, un "soutifier" attire l'attention. Une cinquantaine de soutiens-gorge sont suspendus à une branche sèche de châtaignier. "Ce sont des dons et des reliquats de bringues", justifie Paul qui n'en dira pas plus...

Le Supranational de Pétanque du Puy-en-Velay s'installera sur la place du Breuil et dans les allées du jardin Henri-Vinay du 16 au 19 août. Quatre mille passionnés de pétanque sont annoncés.

Le compte à rebours est lancé : dans une semaine, la place du Breuil et le jardin Henri-Vinay au Puy-en-Velay seront envahis par les passionnés de la petite boule venus de toute la France et même de l’étranger pour inscrire leur nom sur le bouclier. En effet, quatre compétitions d’envergure nationale sont proposées sur dix concours : un triplette vétérans, un doublette, un doublette féminin et l’épreuve phare du Supranational triplettes.

Pour les moins chanceux, des « Grands Prix » et des concours parallèles seront proposés pour se rattraper en cas de défaite… Cette année, même les plus jeunes auront leur compétition.

Dès jeudi 16 août, le national triplettes vétérans, le doublette et les concours cadets – minimes ouvriront le bal des compétitions avec de très belles formations dès 8h30.

Le vendredi 17 août sera le jour des « individuels » masculins et féminins dès 9 heures pour les hommes et 14 heures pour les dames.

Le samedi 18 août, on retrouvera l’épreuve phare, le Supranational, avec 512 triplettes attendues, ainsi que le national doublettes féminines limité à 128 équipes.

Les compétitions se clôtureront le dimanche 19 août avec les finales des nationaux de la veille et un 128 triplettes mixte pour ceux et celles qui n’auraient pas encore assez joué.

Les inscriptions pour toutes les compétitions sont ouvertes jusqu’à la veille de celles-ci sur le site www.national.agglo-lepuyenvelay.fr, l’Office municipal. Pour toutes informations : petanquecollectifagglopuy@gmail.com.

L'une des boulangeries de Saint-Didier-en-Velay vient de changer d'artisan. Thomas Gaillard s'est installé au 10 de la rue de la République, face aux halles.

Il a 26 ans et est originaire de Tence. Thomas Gaillard vient de reprendre la boulangerie pâtisserie au 10 rue de la République, en remplacement de Christophe Fayard.

Ce métier, il rêvait de l'embrasser dès l'âge de 6 ans. Lors de vacances scolaires en Vendée, il avait eu l'occasion de découvrir une boulangerie. Depuis, il s'imaginait boulanger.

Il est monté à Paris pour se former dans la prestigieuse école de gastronomie Ferrandi. Un an en cuisine puis un an en boulangerie. A la sortie de sa formation, il est resté dans la capitale pour engranger de l'expérience. En sept années, il aura développé son savoir-faire dans deux boulangeries parisiennes.

Désireux de se rapprocher de sa région d'origine où vivent ses parents, il a saisi l'opportunité de s'installer à Saint-Didier-en-Velay.

Thomas Gaillard, qui a recruté un pâtissier et une vendeuse, développe les pains spéciaux : le pain d'antan au miel, le pain de "14" (sarrasin), le mendiant (pistaches, noisettes et raisin), seigle, céréales, complet, châtaigne, fibres et sons, noix, maïs...

Le Fournil de Thom est ouvert du mardi au dimanche de 6 h 30 à 19 heures.

La Fête du terroir du Mazet-Saint-Voy s'est terminée en apothéose dimanche après-midi par le défilé des chars dans le village.

Neuf chars étaient décorés avec goût. Mais cette année, la première impression laisse à penser que la fréquentation était en baisse, en raison sans doute de la chaleur étouffante.

Au Mazet, les élus, les associations et les Mazetois cultivent l'art de ce défilé joyeux et inventif depuis des années. Les événements des années en 8 étaient déclinés.

Grease, Croix-Rouge, l'aviation, Bocuse...

Le village de "Chèze" s'est intéressé à la révolte des mineurs avec les grandes grèves de 1948. Ils ont trouvé du renfort avec des Polonais actuellement employés sur le secteur pour ramasser les fruits rouges.

Les classards nés en 1968 n'ont pu passer à côté de Mai-68 en se partageant les rôles des manifestants et des CRS.

La clinique vétérinaire du Haut-Lignon a illustré le dessin animé "Ferdinand le taureau" de Disney sorti en 1938. Chèvre, poney et chevaux ont évidemment accompagné le cortège.

Le club de Scrabble a voulu rendre hommage au fondateur de la Croix-Rouge, Henri Dunant, né en 1928.

Le quartier de "Roudon" a pris de la hauteur et fêté la montée en puissance de l'aviation à partir de 1918 avec une superbe maquette sur une remorque.

Une bande de copains, réunis autour de Paul, se sont mués en cuisiniers pour commémorer le décès de Paul Bocuse en 1918.

Les élus du conseil municipal ont joué les Poilus, infirmières et blessés de guerre (le maire en personne) en lien avec l'Armistice de 1918.

Les villageois de la "Pierre Plantée" se sont grimés en John Travolta et Olivia Newton-John pour marquer le 40e anniversaire de la sortie du film légendaire "Grease".

Quant au quartier de la Costette, il s'est chargé de célébrer les victoires en Coupe du monde 98 et 2018. Une bétaillère a été transformée en bus à impériale.

Des animations musicales

Ce cortège était accompagné de plusieurs groupes de musique : les Barriquauts Rouges de Chavanay (banda), Sweet Cyclo (jazz band), le groupe folklorique du Velay, les Doni Doni (danses africaines) et Les Gazelles de Montanay (danses en ligne sur des musiques des années en 8).

150 exposants au vide-greniers

La grande fête estivale du Mazet, ce sont aussi 150 exposants pour le vide-greniers et brocante, 40 exposants sur le marché des produits du terroir et d'artisanat, 50 bénévoles, 450 repas sarassou servis samedi soir et 400 repas dimanche midi.

Le défilé en vidéo

Samedi, dans la continuité de la 31e Semaine culturelle de Saint-Pal-de-Chalencon qui porte cette année sur le thème de la couleur, le club des jeunes du village, Lou Folastras, proposait une course des couleurs, la Saint-Pal Run and Dance.

Une vingtaine d'enfants étaient engagées dans une course en ville sans jet de couleurs.

Au stade, 200 adolescents et adultes ont pris le départ. Chaque participant recevait un t-shirt blanc et une paire de lunettes de soleil. Le but était de réaliser 6,5 km en ville et en campagne. Après échauffement réalisé collectivement par le club de gym, le départ était donné avec un nuage de couleur verte.

Au "Mealet", sur les hauteurs de Saint-Pal, les coureurs devaient franchir plusieurs obstacles composés de bottes de foin enrubannées avant de s'élancer pour un ventriglisse bienvenu sous ces chaleurs caniculaires. Une piste plastique de 36 mètres permettait aux runneurs de s'en donner à coeur joie.

Après trois nouveaux jets de couleurs, un dernier lancer coloré était réalisé avant de passer la ligne d'arrivée. Pour la petite histoire, c'est le jeune Lorris Triolaire qui a remporté cette "course" des couleurs.

Dernier jour pour l'expo de la Semaine culturelle

En soirée, un concert était donné par la chanteuse lyonnaise Axelle Mas.

C'est le dernier jour pour visiter l'exposition de la Semaine culturelle avec des animations tout l'après-midi.

L’association Au Fil de l'eau Jardin de Cocagne se trouve à nouveau en danger du fait de la baisse drastique de subventions européennes. Plusieurs pistes vont être travaillées pour redresser la barre et permettre à l'association d'insertion de pérenniser son activité.

63 000 euros. Telle est la perte cumulée sur les exercices 2017 et 2018. Cette chute vertigineuse est due aux baisses des subventions publiques avec effet rétroactif. "On nous dit que ce qu'on fait, c'est une très bonne idée du point de vue de l'insertion de publics en difficulté, mais on estime que notre modèle économique est trop fragile", résume Emmanuel Coste, l'un des quatre membres du comité directeur avec Elisabeth Fayard, Marie-Claude Cros et Gérard Michelon.

La nouvelle vient d'être encaissée par la structure qui existe depuis cinq ans et offre la possibilité chaque année à une trentaine de personnes de se réinsérer par le biais du maraîchage. "On remplit une mission de service public et quand on demande des moyens, nos partenaires se désengagent." Actuellement, 19 personnes sont en insertion pour 13 équivalents temps plein. Le taux de réussite est de 60 %.

Un état d'esprit combatif

Cette situation financière, forcément très inconfortable, ne démoralise pas les défenseurs d'Au Fil de l'eau, adhérent au réseau national des Jardins de Cocagne. "On est dans un état d'esprit combatif", affirme Jacques Villevieille, membre du jardin à dimension sociale.

"En 2018, on a prévu de développer de nouvelles prestations pour trouver de nouvelles sources de revenus, comme de l'entretien d'espaces verts", indique Pascale Savel, la directrice.

Un modèle économique viable d'ici trois ans

"On a encore besoin de 3-4 ans pour être totalement viable et autonome. On va solliciter nos 170 adhérents pour nous aider. On va retourner voir l'Etat, la Région et le Département pour les convaincre de nous accompagner", annonce Emmanuel Coste.

Chaque semaine, 150 paniers de légumes sont fournis aux adhérents dans un rayon de 15-20 km autour de Monistrol. Au Fil de l'eau dispose d'un hectare de terrains à Aurec-sur-Loire, son siège social, et quatre hectares au Bruchet à Monistrol. L'association emploie 6 personnes.

Le tournoi de tennis du Chambon-sur-Lignon a été annulé en raison du mauvais état des terrains.

Il était programmé du 2 au 12 août et s'inscrivait dans un circuit, dans la continuité de ceux de Tence et Saint-Agrève qui ont déjà débuté. Le tournoi chambonnais est victime de l'état des courts. C'est la raison officielle avancée par André Viallon, l'organisateur de ce tournoi qui attirait chaque année 150 joueurs.

La surface de jeu, du béton poreux, semble avoir subi les conséquences de la présence de mousse qui pourrait entraîner des chutes.

"A ma demande, un responsable de la Ligue est venu vérifier l'état. Il indique que deux terrains sont impraticables, un autre le sera à la fin de l'été et les deux autres sont sur la même voie. Dans le meilleur des cas, il me restait deux courts pour faire le tournoi car un terrain est réservé par un professeur pour les courts individuels. Avec seulement deux terrains, impossible d'organiser les matches."

Pour André Viallon, également juge-arbitre, président du Tennis Club et élu à la commune, ce n'est pas une surprise. "Quand je demandais de démousser, on me disait que 300 euros, c'est trop cher. Maintenant, c'est 50 000 euros pour refaire chaque court. Je suis fatigué d'être le bougon de service."

Quid de l'avenir ? "Ce n'était pas une priorité à un moment et maintenant, on me dit que ça pourrait être au budget de la commune en 2019. On verra bien."