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Après trois années d'interruption, la fête des Jeunes Agriculteurs revient en 2018. Rendez-vous le 18 août à "Grand" à Beauzac pour "La Campagne en fête".

Trois éditions de la Fête de la terre avaient eu lieu en 2011, 2013 et 2015 à "Chazelles" à Monistrol-sur-Loire. Les Jeunes Agriculteurs du canton de Monistrol (Monistrol-sur-Loire, Les Villettes, La Chapelle-d'Aurec, Bas-en-Basset et Beauzac) ont décidé de relancer l'événement à Beauzac, sur un terrain du président Anthony Satre, à "Grand", à 1,5 km du bourg de Beauzac, sur la route de "Confolent".

Les trois premières fêtes avaient porté sur un thème, le foin, le travail de la terre et les moissons. Cette année, les "JA" bousculent les habitudes et proposeront des jeux intervillages. Six équipes de six joueurs sont déjà inscrites. Il est encore possible de candidater, qu'on soit agriculteur ou non, pour ces épreuves. Les inscriptions se font auprès des trois bureaux de l'office de tourisme, à Monistrol, Bas et Beauzac.

L'agriculture sera évidemment au coeur de la fête avec des expositions de matériel, des démonstrations de triage et broyage de céréales entre les jeux. Des promenades en calèche et des structures gonflables pourront occuper les plus jeunes.

Le soir, un repas dansant, à base de sarasson, sera servi au tarif de 10 euros pour les adultes et 6 euros pour les enfants. Là aussi, les inscriptions se font auprès des offices de tourisme.

Laura et Dominique Drouard viennent de lancer leur activité à Araules pour distiller des apéritifs et des alcools forts comme une vodka issue de pommes de terre.

Alti Distillerie, c'est le nom de l'entreprise créée par Dominique Drouard, 29 ans, et sa femme Laura, 28 ans. Lui est originaire de Picardie, elle de Bretagne. Tombés amoureux de la Haute-Loire, ils ont choisi de s'y installer, d'acheter une maison à Saint-Jeures et de créer leur activité. A l'origine, le jeune couple d'ingénieurs était venu dans le cadre d'une formation de Laura pour un CAP de chocolatier confiseur à l'Ecole nationale supérieure de pâtisserie (ENSP) à Yssingeaux. "On a décidé de rester, au grand dam de nos parents", reconnaît Dominique, ancien salarié de Yamaha Motors. Il s'occupait des achats à l'international. Laura était aussi chez Yamaha Motors, en tant qu'ingénieur.

L'idée leur saute aux yeux à Fay-sur-Lignon

Le changement est radical mais passionnant pour eux. A la recherche d'un projet, l'idée leur est venue un jour de Fête du Fin Gras du Mézenc. C'était à Fay-sur-Lignon en 2016. "Il y avait de tout en terme de boissons alcoolisées mais aucun alcool fort. Il n'y avait rien de plus fort que la verveine."

Deux années auront été nécessaires pour réaliser les démarches administratives, très strictes, et se former auprès de professionnels de la France entière. "Le choix de s'installer en altitude a de l'importance dans le process. Nous avons besoin de variations de température et d'une bonne qualité d'eau."

Bientôt deux alambics

Ils vont très prochainement installer un alambic de 300 litres à bain-marie, et un autre de 100 litres qui pourra être utilisé en déplacement. Ils viennent d'ouvrir leur boutique à Araules, dans un bâtiment voisin à la laiterie Gerentes.

Un premier apéritif commercialisé

Ils ont sorti leur premier apéritif, faible en sucre, à base de framboise du Mazet-Saint-Voy et vanille de Madagascar. Sur la bouteille, de la dentelle du Puy confectionnée par l'entreprise Testud à Lantriac fait office d'élégante décoration. La bouteille de 20 cl est à 15 euros et la bouteille de 50 cl est à 24 euros.

La vodka, réalisée à base de pommes de terre de Craponne ou de Haute-Loire, sera disponible entre septembre et décembre.

Infos pratiques

Le magasin à Araules est ouvert cet été du mardi au dimanche midi, de 9 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures.

Contact : 06 42 12 53 50

Après deux saisons à la 3e place, Sucs et Lignon se prépare à une nouvelle saison en Régional 3.

Il y a le discours et la traduction. Quand Pierre-Nicolas Berlier, l'entraîneur pour la deuxième saison de l'USSL, dit que l'objectif est de faire mieux, forcément, cela sous-entend des prétentions de montée. Il en va de même pour les deux réserves, 4e en District 2 et 7e en District 4.

L'USSL ne peut pas se cacher de toute manière. Vainqueur de la Coupe de la Haute-Loire en 2016 et après deux podiums en R3, le club d'Yssingeaux et Saint-Maurice-de-Lignon est attendu au tournant. L'USSL doit franchir un cap.

Trois arrivées, deux bonnes surprises, deux départs

Et "PN" Berlier pourra compter sur un groupe renforcé. Trois joueurs arrivent de Monistrol. Ludwig Martorell revient dans son club après une année en R2 et une coupe, Tom Giraud, défenseur, le suit. Tout comme Alican Korkmaz, le frère de Gunay, arrivé à l'USSL à la trêve hivernale.

Ben Celle et Christophe Perbet, annoncé un temps sur le départ pour raisons professionnelles, restent finalement au Pays des Sucs.

Seuls Bertrand Meyer, gardien, arrête, et Martin Bouilhol, attaquant, va tenter sa chance à Saint-Julien-Chapteuil (R3).

Enfin, le groupe seniors enregistre les arrivées de 6-8 joueurs U18.

La Coupe de France à Riotord le 26 août

En prévision de la saison, l'USSL va réaliser plusieurs matches amicaux : Ardèche le 4 août, Dunières le 11, Saint-Just-Saint-Rambert le 18, Retournac le 22. Le club du président Romain Wisseler est engagé au 1er tour de la Coupe de France le 26 août à Riotord (D4). Un tirage facile sur le papier mais les Oranges avaient donné du fil à retordre à Saint-Didier-Saint-Just (R3) la saison dernière.

La fête d'été de Lapte est l'occasion chaque année aux classards de prendre un bain de foule le dimanche après-midi dans les rues du village.

Dimanche, sous un soleil de plomb, les chars se sont faufilés au milieu des stands du vide-greniers (190 exposants) et des milliers de spectateurs, de la gare à l'église.

Les nouveau-nés, qui ouvraient la marche, ont déambulé sur le thème du rock, tout comme les 50 ans, précédés de la Dauphine du Retournacois Bruno Baille, grand fan de Johnny Hallyday.

Les 10 ans ont plongé dans le Far West. Les 18 ans ont réveillé les Télétubbies qui sommeillaient en eux. Les 20 ans ont évidemment fêté la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde 98. Les 40 ans ont illustré "Il était une fois... l'Homme" qui a été diffusé à partir de 1978. Les 70 ans étaient dans une ambiance guinguette. Et les deux seuls représentants des 80 et 90 ans ont fait cause commune, baladés à bord d'une calèche.

En revanche, aucun char des 30 et des 60 ans n'était au départ du corso.

Le corso en vidéo

Samedi, toutes les rues du centre-bourg de Tence étaient noires de monde. Tout particulièrement sur la place de l'Hôtel-de-Ville où les spectateurs pouvaient apprécier le spectacle à l'aller et au retour.

Plusieurs milliers de spectateurs ont ainsi accompagné les dix chars, allant des nouveaux-nés aux 90 ans. Le soin apporté aux décors et aux costumes était impressionnant.

Les 10 ans ont rejoué Koh Lanta. Les 18 ans étaient tout en jaune, dans la peau de Marsupilami. Les 20 ans ont évidemment fêté la victoire des footballeurs en 1998. Les 30 ans ont fêté le Nouvel An chinois à la sauce tençoise. Les 40 ans étaient dans l'ambiance Far West. Les 50 ans ont marché sur la lune avec les personnages de Tintin plus vrais que nature. Les 60 ans ont fait honneur au "Thriller" de Mickaël Jackson. Les 70 ans, en rouge et noir, étaient élégamment vêtus en Espagnols pour une démonstration de flamenco. Et les 80 ans s'étaient mués en Alsaciens.

Chaque groupe devait réaliser une prestation devant l'hôtel de ville puis sur le podium à la Lionchère.

Le corso en vidéo

La première journée du Défi Fortbaron a permis aux équipes de se mettre en place et aux premiers visiteurs de tenter une nouvelle aventure au Château de Rochebaron.

L'animation a vocation à se pérenniser au fil du temps. Samedi, le Défi Fortbaron a fait son apparition au Château de Rochebaron. Avec une vue imprenable sur les gorges de la Loire, les équipes ont pu se relayer et se compléter pour relever les huit épreuves. Entre adresse, mémoire et culture générale, il faut souvent faire preuve de sang-froid, dans une version allégée et familiale de Fort Boyard.

Certains personnages sont inspirés du célèbre jeu télévision qui se passe au milieu de la mer. Ici, le Père Fouilla remplace le Père Fouras. Passe-partout devient Cogne-partout.

Le Défi Fortbaron est encore proposé dimanche. Il reste quelques créneaux disponibles pour les départs de 13 h 30 et 15 heures.

Contact : 04 71 61 80 44

Le Montivert Music Festival s'est ouvert en beauté malgré une averse orageuse.

Près de 4 000 spectateurs étaient rassemblés vendredi dans le parc du Château de Montivert à Saint-André-en-Vivarais. Pour cette première soirée, BB Brunes, Roch Voisine, Christophe Willem et Manau se sont succédé sur la grande scène du festival de musique, prenant pour cadre un site exceptionnel.

Le festival devait se poursuivre samedi mais les orages ont entraîné son annulation ce samedi midi (lire l'article).

Samedi

Grande scène

17 heures : Marina Kaye

18 h 30 : Nolwenn Leroy

20 heures : Axel Bauer

21 h 30 : Christophe

23 h 30 : Amir

Petite scène

18 heures : Antoine de Cieberry

19 h 30 : Kimberose

21 heures : Doolin

22 h 45 : Les Yeux d'la tête

0 h 30 : Gwad Daniel's

La Grimpée du Mézenc avait existé pendant quatre ans aux Estables. Le but du jeu était simple : partir de la croix au pied des pistes alpines, près du Chalet du Mézenc, et rejoindre la grande croix, érigée au sommet Nord du Mont Mézenc, le plus vite possible. Plus de trente ans après la dernière épreuve, la course a été relancée vendredi, moins de trois semaines avant le Trail du Mézenc du 15 août.

Cent traileurs ont répondu à l'invitation d'Aline et Pierre-Julien Jouve, dont le détenteur du record, Vincent Bernard, qui avait parcouru les 3 600 mètres avec un dénivelé positif de 350 m en un temps de 19'14. C'était en 1983

Vendredi soir, 35 ans après, ce record est tombé grâce au coureur ponot Thibault Imbert qui a réalisé 18'48. Il devance Alexandre Brassac, Alexandre Malartre, Laurent Cartal et Jean Cartal. La première féminine est Johane Girard en 24'39. Le record reste dans les jambes de Gizèle Chazallon, qui était aussi au départ.

Vincent Bernard, quant à lui, est arrivé au sommet et a touché la croix du Mézenc après 27'50 d'effort

Le monde souterrain est riche en Haute-Loire. Jean-Paul Béal, passionné, vient d'écrire un livre captivant sur le sujet. Chaque commune de Haute-Loire dispose forcément d'une curiosité cachée sous le plancher des vaches.

Le monde souterrain attire ou effraie mais il ne laisse pas indifférent. Il fait appel à l'histoire, au mystère, au secret où à la vie minière de nos ancêtres. Souvent méconnues, abandonnées ou oubliées, ces cavernes racontent le passé. Les souterrains avaient plusieurs usages, parfois modifiés au cours du temps : pour en extraire une richesse enfouie, pour créer un habitat troglodytique, pour atteindre une source en eau, pour se recueillir ou pour fuir un danger.

Depuis l'adolescence, Jean-Paul Abrial est aimanté par le sous-sol. A travers un ouvrage, il tente de faire toute la lumière sur cet univers obscur. Pendant des années, au fil des informations et des guides, il a arpenté méticuleusement les grottes, les entrées enterrées.

Une découverte en 1965 digne d'un trésor

L'histoire de ce livre a peut-être débuté en 1965 quand Jean-Paul Béal, alors âgé de 15 ans, part à la découverte de la mine de plomb argentifère d'Aurec-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à "Nurlet". Ici, les Aurécois parlent du Rocher du Trésor. Dans un étrait boyau, l'adolescent, accompagné de Georges Chanon (aujourd'hui l'éditeur du livre avec les Editions du Roure) et les frères Villard, traversent un couloir étroit, courbés en deux sur une quarantaine de mètres. Après avoir eu l'idée de vider un siphon, rempli d'eau, ils ont poursuivi l'exploration et atteint le front de taille où se trouvait encore le tabouret à trois pieds et le pic du mineur. "Comme s'il venait de partir", se souvient Jean-Paul Béal, qui estime avoir trouvé le "trésor".

De la matière pour une autre édition

Après plusieurs années de recherches, en s'appuyant sur des travaux déjà réalisés, et en les enrichissant de nouveaux témoignages, Jean-Paul Béal vient de sortir "Le Monde souterrain de Haute-Loire" aux Editions du Roure (25 euros). Chaque commune est détaillée.

Cet ouvrage pourrait bénéficier d'une suite. Les découvertes depuis son écriture ont de quoi nourrir un deuxième volet.

Des dédicaces au Chambon et Tence

"Beaucoup de sites sont forcément émouvants, comme au Chambon-sur-Lignon ou Blesle où ces souterrains ont servi à cacher des enfants juifs."

Jean-Paul Béal sera en dédicace sur le Haut-Lignon : le jeudi 2 août à 17 h 30 à la libraire Tison au Chambon-sur-Lignon et le samedi 4 août à 15 heures à la Boite à soleils à Tence.

Une violente collision s'est produite mercredi vers 10 h 30 sur la Départementale 103 entre Yssingeaux et "Malataverne", à proximité du radar. Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes, un dépassement raté serait à l'origine de ce choc frontal entre une Peugeot "308" et une BMW "420 D".

Dans la BMW, se trouvait un père de 30-35 ans avec ses deux filles de 5 et 8 ans. D'origine anglaise, cette famille est en vacances dans un camping des bords de Loire. Dans la Peugeot, qui tentait de doubler, un homme de 35 ans était au volant. Il était incarcéré dans l'habitacle. Les pompiers ont dû découper le toit pour l'extraire du amas de tôle et l'évacuer en urgence absolue à l'Hôpital Nord.

Dans la BMW, une fillette de 5 ans souffrait de douleurs abdominales. Il a été fait appel à l'hélicoptère Helisa 42 pour la transporter en urgence absolue à l'Hôpital Nord. L'hélicoptère s'est posé directement sur la RD103, ce qui a entraîné la fermeture dans les deux sens de circulation. La route a été rouverte vers 12 heures.