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L'information n'a pu vous échapper : à partir de dimanche 1er juillet, les routes secondaires sans séparateur central seront limitées à 80 km/h au lieu de 90 km/h actuellement.

Cette modification de règlementation entraîne des changements de panneaux en Haute-Loire. Au total, le réseau altiligérien compte 3 400 km de routes départementales et routes nationales sans séparateur.

Les agents du Conseil départemental et de la DIR Massif central sont amenés à changer une centaine de panneaux : 35 panneaux pour le réseau départemental, le reste sur le réseau de la RN88 et de la RN102, dont vingt sur le secteur d'Yssingeaux (Yssingeaux au Pertuis) et de Monistrol-sur-Loire (de part et d'autre du viaduc du Lignon).

En attendant, un plastique noir recouvre ces nouveaux panneaux et des panneaux mobiles ont été installés par endroits. Dimanche matin, les agents réaliseront la tournée des secteurs pour faire apparaître la nouvelle limitation de vitesse.

Théâtre de nombreux accidents, dont plusieurs ont été mortels, le carrefour de la Départementale 15 à Araules va subir des aménagements cet été.

Le dernier drame remonte à février 2017 où deux jeunes avaient trouvé la mort sur ce carrefour. Mais le maire, Mireille Faure, avait compté "cinq décès" au cours des dernières années, dont un motard en 2013. A cela s'ajoutent d'autres violentes collisions.

Depuis 2017, des bandes rugueuses avaient été installées sur les 100 dernières mètres entre "Recharinges" et le carrefour qui mène à Fay-sur-Lignon et coupe la grande ligne droite qui relie Saint-Julien-Chapteuil à l'Ardèche.

650 mètres à revoir

Le Département a décidé d'aller plus loin et de revoir le tracé sur 650 mètres.

Le Département de la Haute-Loire va améliorer la sécurité de ses routes départementales dans le secteur d’Araules, grâce au calibrage de la Route Départementale 15, et à l’aménagement des carrefours de Bigouroux et de Valaugeon.

Le Département va aménager les carrefours à l’intersection de la RD15 avec les RD42 et RD47 de Bigouroux et de Valaugeon, sur la commune d’Araules, ainsi que la RD15 sur 650 m.

Améliorer la lisibilité et la visibilité du carrefour

"Il convenait d’apporter des modifications et des aménagements", convient le Département, afin d’améliorer "la lisibilité et la visibilité du carrefour de Bigouroux avec la RD42, en prenant en compte les obstacles environnant tel que la maison, le transformateur, la haie d’arbres (dispositif anti-congères) et la géométrie existante de l’infrastructure ; la géométrie du carrefour de Valaugeon avec la RD47 pour faciliter les mouvements des véhicules à cette intersection ; la couche de roulement de la RD 15 ainsi que la visibilité au carrefour de Bigouroux, notamment en homogénéisant les accotements et en retravaillant par endroit le profil de la route".

Une route décalée de 20 mètres de la maison

L’aménagement qui va être réalisé consiste à sécuriser les carrefours, et plus particulièrement celui de Bigouroux, qui sera éloigné de 20 mètres de la maison et du transformateur. Les voies secondaires seront ramenées perpendiculaire à la voie principale et seront dotées d’ilots conséquents afin d’améliorer la perception et la lisibilité du croisement. Une partie de la haie d’arbre sera également abattue.

"Un calibrage à 6 mètres de chaussée et 9 m de plateforme, et une reprise du profil en long de la RD15 permettront d’assurer une bonne visibilité en tous points du projet", estime le gestionnaire de cet itinéraire.

Près de trois mois de travaux

Les travaux débuteront le lundi 2 juillet pour une durée prévue de 2 mois et 2 semaines. Afin de réaliser les chaussées, une coupure de circulation de 11 jours sur la route départementale sera mise en place cet été.

Le coût global de l’opération est de 360 000 euros.

Plan des travaux

Le réseau ADMR de Haute-Loire s'est doté de 200 tablettes Ardoiz de la Poste et forme les seniors à travers des goûters numériques dans tout l'Est de la Haute-Loire.

Une vingtaine d'ateliers numériques ont déjà été organisés dans tout l'Est de la Haute-Loire, via le réseau ADMR. Les séances reprendront à la rentrée pour sensibiliser et former les seniors à l'utilsation des nouvelles technologies.

L'ADMR agit contre la dépendance et pour l'inclusion

La Poste a justement développé via sa filiale Tikeasy une tablette à l'ergonomie simplifiée facilitant son utilisation. Consulter une page internet, créer une adresse mail, envoyer et recevoir un message : autant de tâches que les salariés de l'ADMR apprennent aux stagiaires. "J'ai une tablette offerte par mon neveu mais je ne l'utilise pas. Je veux savoir comment recevoir des photos de la famille. Et aujourd'hui, la déclaration des impôts se fait par internet", indique Noëlle Meysonnet, 78 ans, d'Yssingeaux. Quelques tables plus loin, Jeannine Delaygues, 82 ans, d'Yssingeaux, dispose aussi d'une tablette qu'elle utilise peu. "Ce qui m'intéresse, c'est d'aller sur Le Bon Coin", fait-elle savoir.

Pour l'ADMR, l'usage des tablettes est une façon comme une autre "d'agir sur la prévention de la dépendance et sur l'inclusion des personnes âgées", affirme Bernard Rocchiccioli, président de l'ADMR Haute-Loire.

Une tablette vendue 229 euros

A l'issue des six séances, les stagiaires peuvent repartir avec la tablette d'occasion et souscrire un abonnement de 5 euros par mois. La tablette est aussi en vente dans les bureaux de poste au prix neuf de 229 euros. L'abonnement est de 9,99 euros si l'on dispose d'une boxe internet ou de 19,99 euros avec une clé internet intégrée pour un forfait de 2 Go.

Une partie des agents du Centre hospitalier Emile-Roux étaient en grève mardi pour protester contre la dénonciation de la direction sur les accords RTT datant de 2002, dans une volonté de faire des économies.

Une centaine d'agents étaient rassemblés mardi en début d'après-midi pour écouter les représentants syndicaux de la CGT et la CFDT puis la directrice des ressources humaines, Elisabeth Dani.

Les salariés se disent au bord de la rupture

Les grévistes entendent préserver les droits acquis lors d'accords signés en 2002. "Le directeur s'était engagé à ne pas revenir dessus. En trois réunions, sans discussion, on nous dit qu'il y a urgence. On recherche clairement à faire des économies. On demande encore aux agents de se serrer la ceinture mais ce n'est plus possible. Depuis 2009, un contrat de retour à l'équilibre budgétaire a entraîné des efforts des agents, non remplacés alors que l'activité augmente de 5 % chaque année. La sécurité des soins est assurée mais pas la qualité", argumente Amandine Rabeyrin, secrétaire de la CGT. "On n'est pas des robots", ajoute Catherine Experton, secrétaire de la section CFDT à l'hôpital.

Le point de vue de la DRH

Pour la DRH, la vision du dossier est forcément différente. Elisabeth Dani, en poste depuis un an, s'en explique : "On ne remet pas en cause l'accord de 2002 mais on veut le mettre en oeuvre. En clair, il n'est pas appliqué. Cet accord dit que chaque agent doit travailler 7 h 42. On se rend compte que la moyenne du temps de travail actuel est de 7 h 41 et décompté 7 h 45. Aujourd'hui, un agent en arrêt de travail génère de la récupération. Ce n'est pas normal. Le climat social reste bon. Ce mouvement est un épiphénomène. On n'est plus dans les 30 Glorieuses. Ces 4 minutes multipliés par 210 jours et par 1480 salariés, cela fait beaucoup au final."

Pour l'hôpital, c'est surtout une piste d'économie alors que le déficit prévisionnel devrait être de 1,5 million d'euros en 2018, justement à cause des charges de personnel.

Devant l'état de l'Audi "A4" et l'absence de fuite sur la citerne, on se dit que tout le monde a eu beaucoup de chance. Lundi, vers 17 h 30, un accident s'est produit sur la RN88, dans la montée de Pont-Salomon, en direction de Monistrol-sur-Loire.

Au moment où la route nationale se rétrécit de 3 à 2 voies, une voiture roulant à vive allure est venue s'encastrer à l'arrière d'un poids lourd, dont la citerne contenait 29 tonnes de fioul lourd, un dérivé du pétrole. Après avoir chargé à la raffinerie de Feyzin, le chauffeur, employé dans une société d'Aurillac, se dirigeait en direction du Tarn.

Alors qu'il roulait entre 40 et 50 km/h, il a été violemment percuté par l'Audi qui s'est encastrée sous l'essieu arrière. Selon plusieurs témoignages, le compteur était bloqué à 150 km/h.

Les premiers automobilistes ont pris l'initiative de sortir le conducteur de l'habitacle, de la fumée s'échappant de l'amas de ferraille. L'automobiliste, âgé de 21 ans, souffrait d'une plaie à la tête et de douleurs au bassin. Il a été conduit à l'hôpital de Firminy en temps que blessé léger.

Par chance, aucune fuite n'a été décelée sur la citerne qui a pu rouler jusqu'au parking du restaurant routier de La Chapelle-d'Aurec. La RN88 n'a pas été fermée, la circulation a été réduite sur une voie le temps de l'intervention des secours.

Depuis février 2017, des cadenas avaient été accrochés par des promeneurs sur le pont métallique qui enjambe le Lignon entre Yssingeaux et Grazac. Mais la communauté de communes a ordonné leur retrait.

Les promeneurs de la voie verte entre Yssingeaux et Grazac ont pu s'étonner de ne plus voir les cadenas, accrochés au fil de l'eau depuis février 2017. Le 15 février 2017, pour être précis, une famille avait posé les premiers cadenas suite à la rénovation et l'ouverture du pont métallique construit par la société Eiffel.

L'initiative a été reprise par d'autres familles, principalement des couples qui viennent ainsi illustrer leur amour. Une vingtaine de cadenas étaient disposés sur les grilles.

Dans la foulée, le conseil municipal de Grazac avait fait fabriquer un panneau dans le même esprit, à la sortie du pont, marquant ainsi le début du territoire communal.

Eviter les mêmes problèmes qu'à Paris

Cette profusion supposée de cadenas n'a pas été du goût de la communauté de commune qui a demandé aux services communaux de Grazac de retirer tous les cadenas, de peur que cela prenne de l'ampleur et pose probème. Comme ce fut le cas au Pont des arts à Paris, inondé de cadenas. A Paris, la Mairie avait décidé d'interdire ces gestes en raison du poids constituant un danger pour la structure du pont. A Yssingeaux et Grazac, on en est encore loin mais la collectivité a préféré prendre les devants.

Les cadenas sont conservés

"Je trouve que c'est nul. De nombreux promeneurs trouvaient ça sympa", se désole un Grazacois.

"On les a coupés et les cadenas sont conservés, au cas où on nous les réclamerait", fait savoir Hervé Gaillard, maire de Grazac.

Le Skippy Club, qui porte chaque année la Fête africaine en novembre à Yssingeaux, a organisé une course des couleurs. Retrouvez ce moment festif en images.

Samedi, dans le centre-ville d'Yssingeaux, sous une météo ensoleillée, deux "courses" ludiques étaient ainsi proposées. La première était réservée aux familles et aux enfants de moins de 12 ans et la seconde aux adultes. Au total, environ 250 personnes en ont vu de toutes les couleurs.

Cette action était une nouveauté, portée par les 19 jeunes du Skippy qui partiront au Sénégal en février 2019. Les bénéfices de cette manifestation participeront au financement de leur voyage.

Le départ

Cette course des couleurs était insérée dans le Coq à l'art qui se termine dimanche à Yssingeaux.

Dimanche 24 juin, à 16 heures, au théâtre « Clown Sonata » de la compagnie Juste à temps et les aventures d’un clown maladroit, seul, et sans piano, qui doit composer une sonate. Durée 45 minutes. A partir de 5 ans

Puis la compagnie Farfaloup donnera « La Lessive », des notes, du jonglage et toujours de l’humour. Durée 45 minutes.

Les deux spectacles, avec un entracte de 15 minutes, tarif : 8 euros plein tarif, 6 euros réduit.

Dans un contexte où le risque d'attentat est fort, Jean-Louis Pavanello a créé une barrière de sécurité contre la voiture-bélier sur les manifestations publiques.

L'idée est née au moment des attentats de Barcelone à l'été 2017 par un véhicule-bélier. Jean-Louis Pavanello, gérant de la société Klozmann à Monistrol-sur-Loire, spécialisé jusque-là dans les portes anti-vandalisme pour logements collectifs, a inventé ce système innovant. Une réponse pour les collectivités et les manifestations populaires, référencées comme des événements à risques. Monistrol-sur-Loire a ainsi investi. Vous avez ainsi pu voir cette protection déployée sur les dernières fêtes comme le meeting des camions, la fête foraine et ce week-end pour la Fête de la musique.

La protection se veut simple, facile à ranger et diablement efficace. Conçu en acier galvanisé, Block'Axess est un assemblage de six blocs de 25 kg. Déplaçable en kit de 250 kg, il se déploie sur 4 mètres et peut ainsi protéger les rues fermées à la circulation.

Présenté pour la première fois au Salon des maires en novembre, Block'Axess a rencontré un succès immédiat auprès des élus, pour qui les règles de sécurité sont drastiques dans le cadre du plan Vigipirate. Aujourd'hui, la fabrication occupe la moitié de l'activité de Klozmann qui emploie 8 personnes et fait appel à des sous-traitants en Haute-Loire et sur la région. Chaque kit peut être personnalisé et aucun boulon n'est utilisé. Un système astucieux se bloque à l'aide d'une clé très spéciale.

"Il ne faut pas s'emballer. Demain, les Chinois pourront le proposer moins cher. Mais aujourd'hui, je propose la meilleure solution qui puisse exister."

Block'Axess, comment ça fonctionne ?

Skippy Club organise samedi la première Run'n couleurs du monde dans le coeur de ville d'Yssingeaux.

Skippy Club, qui porte chaque année la Fête africaine en novembre, a décidé de faire évoluer ses animations et de se lancer dans l'organisation d'une course des couleurs. Imaginée depuis deux ans, Run'n couleurs du monde a été décalé, le Point Information Jeunesse ayant mis en place un rendez-vous similaire pour ses 10 ans en 2017.

Samedi, deux "courses" seront proposées : la première sera réservée aux familles et aux enfants de moins de 12 ans, afin de leur permettre d'occuper librement le parcours de 750 m, dessiné dans l'hypercentre d'Yssingeaux, entre la place de la Victoire, l'arrière de l'église, la place Carnot, la place du Marché et la rue Saint-Antoine. Deux tours seront à réaliser pour cette course.

Les adolescents et les adultes partiront pour 5 tours du même circuit et seront aspergés de cinq couleurs différentes lors de leur passage sur place de du Prieuré, au niveau de Sami Fruits. Cette action sera réalisée par les 19 jeunes du Skippy qui partiront au Sénégal en février 219. Cet événement est d'ailleurs destiné à soutenir le financement de leur voyage.

L'engagement est de 2 euros pour les moins de 12 ans et 5 euros pour les adultes. Chaque inscrit se verra remettre une paire de lunettes, un t-shirt et de la poudre colorée.

Lauriane Blanc et Synergie proposeront un échauffement avant les deux départs.

Le programme

15 heures : début des inscriptions sur la place de la Grenette

16 h 30 : départ familles et enfants

17 h 30 : départ ados et adultes

Tarif : 2 euros moins de 12 ans, 5 euros adultes

Contact : 06 78 11 45 56

Les travaux de construction d'une nouvelle pépinière d'entreprises ont commencé depuis dix jours en surplomb de la route de Sainte-Sigolène à Monistrol-sur-Loire.

Après la réussite de la première pépinière d'entreprise à Chavanon 2, Jonathan Jarrousse (MJ Récupération à Sainte-Sigolène) se lance dans un nouveau projet de construction similaire. Il se situe dans la continuité de la zone de Chavanon, côté Barbier, juste après la pont, en surplomb de la route départementale.

Pour cet investissement estimé à un peu moins d'un million d'euros, le chef d'entreprise sigolénois s'est associé à Sylvain Chevalier, huissier de justice à Yssingeaux. "La pépinière de Chavanon 2 n'a jamais eu de vacance, preuve que la demande est là", estime Sylvain Chevalier.

Les travaux de terrassement ont débuté depuis quelques jours et le chantier doit se poursuivre jusqu'à la fin de l'année sur le terrain.

Les bureaux réservés, les dépôts disponibles

Le projet comprend quatre bureaux et un bâtiment de 900 m2 divisible en cellules de 100 m2. "Selon les besoins, on peut louer ou vendre 100, 200, 300 m2. Les cellules seront livrées non aménagées", indique Sylvain Chevalier. Trente places de parking seront dessinées. Le loyer devrait se situer autour de 400 euros HT par mois.

Les bureaux ont déjà été réservés. On devrait retrouver une agence d'interim, un expert en industrie et un bureau d'études spécialisé dans l'immobilier. Dans le premier cas, ce serait une société située en centre-ville qui déménagerait en périphérie. Dans les deux autres cas, il s'agit de sociétés ligériennes qui viendraient s'implanter en Haute-Loire.