Afficher les éléments par tag : parc international cévenol

Le Parc international Cévenol (PIC) au Chambon-sur-Lignon jalonne la saison de belles rencontres. C'était le cas avec la conférence donnée par Guo Runwen, peintre chinois renommé, aux attaches dans la province de Guangdong.

C'est ainsi que l'on a pu découvrir un artiste et son œuvre singulière, par l'entremise de Fan Zhe à la traduction et d'images projetées salle François-Lods. Guo Runwen est un éminent représentant de la peinture à l'huile en Chine, dans une veine figurative.

Avec une maîtrise technique assez époustouflante, il surfe entre une peinture ultra-léchée plongeant dans des univers des siècles passés et une contemporanéité troublante lorsqu'il puise dans ses souvenirs d'enfance notamment, dans la douleur liée à un événement familial intime...

Au gré des toiles défilant sur l'écran (dont quelques exemples sont à apprécier dans la galerie photos), l’œil s'attardait volontiers sur les représentations de la machine à coudre maternelle. Elle incarne le lien d'amour unissant Guo Runwen à sa mère, celle-ci l'actionnant jusque tard dans la nuit. On imagine ce bruit familier devenant une sorte de berceuse apaisante, tout en symbolisant aussi l'usure de cette femme obligée de rester des heures arrimée à cet objet de labeur.


Des œuvre intrigantes

Ici, c'est une composition intrigante, chaotique. Des poupées brisées, un poupon curieusement encagé, se discernent sur un mur où des vieilles ordonnances sont placardées. Une manière de protéger sa fille malade des poumons, en écho à un rituel taoïste, expliquera l'artiste.

Là, c'est une fillette et une marionnette. Et si le mobilier deviné, les étoffes, invitent à remonter le temps, la moue de l'adolescente convoque une manière très moderne de s'ennuyer.

Et d'autres toiles encore qui mériteraient qu'on s'y arrête sans doute mais l'énumération serait trop longue. Citons donc uniquement un tableau qui touche et dérange. Il trouble d'autant plus qu'il fait écho à l'histoire du Plateau, lieu de refuge des juifs pourchassés durant la dernière guerre.

Il fait référence au roman de Tatiana de Rosnay "Elle s'appelait Sarah", adapté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner. Lors de la rafle du Vel'd'Hiv', Sarah cache son petit frère dans un placard fermé à clé, lui promettant de revenir le chercher et gardant sur elle cette clé. Mais la petite fille est déportée...

Ce drame l'artiste chinois l'a saisi avec un portrait d'une jeune fille pensive, assise, au-dessus d'elle une clé dans un coffret-cercueil, entre ses mains réunies comme pour prier, un crucifix...

Publié dans Haut-Lignon

Comme un œil ouvert sur le parterre de fleurs située à l'arrière, la sculpture de Bruno Durieux installée au carrefour central du Chambon-sur-Lignon ne laisse pas indifférent.

Samedi en fin de matinée, Bruno Durieux a inauguré cette installation d'une œuvre singulière née de l'assemblage de pièces de fer issues du machinisme agricole, hommage à la terre et ceux qui la cultivent.

Cet artiste a la particularité d'avoir mené une double carrière d'économiste et homme politique mais aussi une carrière de sculpteur qu’il n’a jamais interrompue, y compris lorsqu’il occupait des fonctions ministérielles. Il a été ministre dans les gouvernements Rocard, Cresson et Bérégovoy.

Voici comment Bruno Durieux est entré en connivence avec Le Chambon-sur-Lignon.


Des parrains entremetteurs

En 2014, à l'occasion des célébrations du cinquantenaire de la reconnaissance de la Chine Populaire par la France, il a travaillé en Chine. Là, il a notamment exécuté une sculpture monumentale, à partir de métal issu de la déconstruction du pont Eiffel à Bayonne, pour le parc de sculptures de Shunde (Guangzhou). C'est de là que des liens se sont noués avec le territoire, par l'entremise combinée de Fan Zhe (également sculpteur) aux manettes du PIC (Parc international Cévenol) et de Claude Martin, diplomate aux attaches dans le Haut-Lignon, à Saint-Jeures plus précisément.

Comme en plus, Bruno Durieux est maire depuis 1995 de Grignan dans le Vaucluse, des affinités électives en quelque sorte avec Eliane Wauquiez-Motte l'ont conduit à offrir cette sculpture au Chambon-sur-Lignon.

Cette œuvre positionnée au centre même du village fait désormais écho à deux de ses créations érigées au PIC.



Publié dans Haut-Lignon

S'inspirer du lieu et utiliser la première matière que l'on trouve sur place. Pendant dix jours, le sculpteur Vincent Barré a animé un atelier au Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon à destination de huit Chinois, étudiants en arts plastiques, professeurs, architectes.

Ce workshop a donné naissance à une exposition qui est majoritairement visible dans le parc. Ici, on découvre une grande toile de déchets ramassés dans les alentours, qui bruisse et bouge selon les caprices du vent. Là, le mobilier de l'ancien internat du Collège Cévenol a été associé à des bûches, magnifiquement alignées dans l'armoire ou sur le lit pour en faire un matelas, disposé près de l'entrée du restaurant chinois.

Les bûches peuvent aussi se transformer en stèle dans le four à pain avec le chiffre symbolique de 9 : neuf tas sur neuf étages. Là encore, les pommes de pin sont suspendues sur un fil sur le chemin du bois de Peybroussou pour imaginer les notes qu'il pourrait faire naître grâce à la brise.

Sur le mur de la boutique des Beaux-Arts, de grandes écorces d'arbre composent un nid, suspendu, coque en avant, sur les pierres. "Quand la peau de l'arbre devient la peau de l'art..."

Plus simplement encore, un herbier à l'ancienne fige joliment la flore du coin. 

Sous l'ancien abri à vélo devant le Batisco, le vent joue avec un gracieux rideau mobile dansant sur un foyer soigneusement tracé, une bougie en son centre laissant imaginer un hommage aux disparus... Dans le pré, un serpent de papier s'offre aux caprices d’Éole.

Dans la forêt à l'arrière du bâtiment, de jeunes hêtres graciles se sont prêtés au tressage pour dessiner une voûte. Aux abords du gymnase, des totems érigés, faits de rondins de bois empilés, à la manière de cyclopes interpellent le visiteur.

Toutes ces oeuvres vont vieillir ou disparaître, se transformer ou s'affirmer au gré des saisons. D'ici là, vous pouvez librement les apprécier à l'occasion d'une promenade champêtre au PIC.

Publié dans Haut-Lignon

Vincent Barré, sculpteur, anime un atelier au Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Les travaux de ses huit stagiaires chinois feront l'objet d'une exposition ouverte au public avec un vernissage vendredi 26 juillet à 15 heures.

L'artiste français de solide renommée, Vincent Barré, anime, depuis le 15 juillet, un atelier, un workshop selon l'anglicisme en usage, pour huit personnes venues de Chine, étudiants en arts plastiques, professeurs, architectes... au Parc International Cévenol (PIC) au Chambon-sur-Lignon.

« Ma venue ici s'explique par une amitié nouée avec Sissi Lei et Fan Zhe, les propriétaires du PIC », signale Vincent Barré qui a réalisé des œuvres dans le parc de Shunde à Ronggui, Guanzhou avec la fondation P’Art sino-française en 2015.


Marier sculpture et nature

Le fil conducteur de ce stage est le mariage de la sculpture avec la nature, en veillant à respecter l'environnement et en prenant en compte la dimension éphémère, à très court ou à moyen terme, de l’œuvre. Une évidence sur un site tel que celui du PIC, niché entre prairie et forêt, traversé par des sentiers de promenade. Mais une évidence qui bouscule un certain nombre d'acquis des participants.


Sortir de l'art académique

Vincent Barré développe : « Je connais la Chine et notamment la tendance qui prévaut chez cette grande puissance à privilégier les sculptures figuratives, monumentales. J'avais envie de permettre aux participants de sortir de l'art académique. Ici, c'est volontairement une rupture avec ce qu'ils connaissent pour la plupart. »


Revenir aux gestes simples

« Ils doivent travailler seul, sans assistant, sans équipements techniques, avec leurs moyens, revenir aux gestes simples, utiliser des matériaux trouvés essentiellement dans l'environnement. Il faudra laisser le site propre, sans polluer la nature. Les œuvres, une fois installées, ont vocation à rester sur place, et disparaître avec le temps, naturellement. »


Sortir de sa zone de confort

Des consignes qui semblent enthousiasmer les participants, même si une phase de perplexité a marqué les premiers moments de leur cheminement. Ainsi pour Ming La, 37 ans, ancien militaire, professeur de dessin de collège en Chine. « Cela m'a demandé beaucoup de réflexion pour dépasser mes représentations figuratives et atteindre un raffinement mental supérieur. J'ai vécu une sorte d'insomnie hyperactive me retrouvant au petit matin en train de faire des croquis dans ma tête. »


Un écho à l'histoire du lieu

On lit dans l'installation attachante de Ming La comme un écho de la première phase de son existence, croisée avec celles des internes de l'établissement scolaire emblématique devenu le PIC. En contrebas de l'ancien four à pain, à proximité du restaurant et de la salle François-Lods, il a redonné vie au mobilier usé de l'internat du collège Cévenol. Le lit, l'armoire avec ses graffitis, la chaise, la table basse, sont garnis de bûches de chêne soigneusement empilées. Au carré.


Un mobile, un serpent de papier...

Ailleurs aussi, les travaux en cours témoignent d'un éclectisme revigorant.

Sous l'ancien abri à vélo devant le Batisco, le vent joue avec un gracieux rideau mobile dansant sur un foyer soigneusement tracé, une bougie en son centre laissant imaginer un hommage aux anciens, aux disparus... Dans le pré, un serpent de papier s'offrira aux caprices d’Éole.


Pommes de pin, graminées, digitale...

Dans les salles de cours, ici des lambeaux d'étoffe s'entrelacent, là des pommes de pin s'agrippent à des graminées...

A côté, des plantes récoltées alentours, digitale pourpre, scabieuse, pissenlit... sèchent entre les pages des beaux gros livres du CDI abandonné, tandis que Noémie les croquent patiemment avant de les enluminer d'aquarelle...


Nid d'écorces, voûte de branches...

A deux pas, un nid fabuleux fait de branchages, d'écorces prend corps. Dans la forêt à l'arrière du bâtiment, de jeunes hêtres graciles se prêtent au tressage pour dessiner une voûte. Aux abords du gymnase, des totems érigés, faits de rondins de bois empilés, dont les yeux grands ouverts surprennent le promeneur.

Toutes ces créations s'offriront au regard du visiteur au fil des saisons au PIC. Le vernissage est prévu vendredi 26 juillet à partir de 15 heures, en présence de Vincent Barré. L'entrée est libre.

Publié dans Haut-Lignon

Le Parc International Cévenol (PIC) du Chambon-sur-Lignon propose des expositions insérées dans la Biennale internationale du design de Saint-Etienne. A apprécier jusqu'au 22 avril, du mercredi au dimanche de 14 heures à 18 heures.

La Biennale Internationale Design Saint-Étienne célèbre sa 11e édition depuis jeudi 21 mars et jusqu’au 22 avril, sur la thématique « Me, You, Nous : créons un terrain d’entente ». C’est l’occasion de se pencher sur la question suivante : Comment le design peut-il faciliter les échanges en proposant de nouvelles connexions, de nouveaux espaces et même de nouveaux objets ?

Fan Zhe commissaire à la Biennale

Avec l’exposition spéciale dédiée à la Chine « Equi-Libre », le commissaire Fan Zhe, propriétaire du Parc International Cévenol, offre un panorama de la création chinoise contemporaine. Avec en invitées d’honneur, les villes chinoises de Beijing, Shanghai, Shenzhen et Wuhan, la Biennale reconnaît la croissance exponentielle du pays et célèbre sa place sur la scène internationale du design. Forte d’une tradition mariant commerce et culture, qui considère le négoce comme façon d’entrer en relation avec autrui, la Chine s’inscrit dans la question de la mesure de l’impact du design. Les villes doivent apprendre à faire face aux défis rencontrés pour développer de nouveaux services, améliorer la qualité de vie, et intégrer les enjeux environnementaux, économiques et sociétaux.


Des déclinaisons à glaner aussi au Chambon-sur-Lignon

Le parc international Cévenol est le deuxième lieu de la programmation en rapport avec la Chine, invitée d'honneur de la Biennale 2019. Cet espace à découvrir propose des expositions et évènements autour du design, de l'art et de l'architecture afin de transmettre la culture chinoise, sa philosophie, sa relation à l'homme et à la nature. Ainsi le public est convié à découvrir des présentations au coeur du PIC, salle François-Lods, à l'atelier des Beaux arts et au sein du gymnase.

Exposition collective d'artistes et designers contemporains

Peintures de FAN Feng - conservateur du Musée de Wuhan

Artistes chinois : HAO Yun, CHEN Kai, DONG Yaping, PAN Fen, Yingzi LUO, LIANG Guowen, LI Minglang, YU Runde

Collection d'art du céramiste CAO Chi (présentés par la Galerie Rong Bao Zhai)

LEE Taxoo, céramiste coréen : Re-born

Rémi Casado, designer : Rêves en série (présenté par Benoît Barme)

Et aussi une exposition d'architecture contemporaine Chine, construire l'héritage (en partenariat avec Archipel-Lyon) 

 

Publié dans Loisirs Sorties

18 futurs designers sont réunis au sein du Parc international Cévenol du Chambon-sur-Lignon pour un projet en lien avec la Biennale du design de Saint-Etienne.

De diverses nationalités, ces jeunes gens ont en commun leur goût pour l'art et le design. Ils sont étudiants à l'Ecole supérieure d'art et design de Saint-Etienne ou au sein du Collège de Paris.

Dans les anciens ateliers d'arts plastiques du Cévenol, lumineux, nichés dans la forêt, ils travaillent actuellement sur un projet sponsorisé par Chow Tai Fook Jewellery. Cette entreprise, qui fête son 90e anniversaire cette année, compte plus de 2 600 boutiques en Chine. Elle vend des bijoux de luxe comme des pièces fantaisie.


Concevoir une vitrine pour le N°1 chinois de la joaillerie

L'objectif de ce "workshop vitrine design" est de concevoir, en solo ou par binôme, une vitrine susceptible de mettre en valeur les bijoux de Chow Tai Fook.

Ici, ce sont les signes de l'astrologie du Céleste-Empire qui nourrissent l'inspiration. Là, c'est l'or, métal précieux par excellence, qui est au centre de la démarche, depuis son extraction jusqu'à sa transformation ultime en parure luxueuse. Plus loin, on joue sur la notion de rareté avec un parallèle entre les animaux en voie de disparition et les matières qui composent les bijoux... Les sujets explorés sont foisonnants, piochant dans des phénomènes naturels, les traditions chinoises, les saisons...


Sous la direction d'Isabelle Daëron

Ces ateliers sont dirigés par Isabelle Daëron, designer française connue en particulier pour ses inventives vitrines imaginées pour Hermès à Tokyo. Ces travaux se déroulent sous la houlette attentive de Josyane Franc, directrice des relations internationales de la Cité du design de Saint-Etienne.

Ce dispositif s'est noué dans le contexte où Fan Zhe, directeur du Parc international Cévenol, est commissaire du volet chinois de la Biennale du design stéphanoise, la Chine étant invitée d'honneur de cette édition.

Cette biennale débute le 21 mars et chemine jusqu'au 22 avril à Saint-Etienne. Le Parc Cévenol recevra une exposition en lien avec l'événement. C'est là que le vendredi 22 mars, à partir de 16 h 30, aura lieu la remise des Prix Chow Tai Fook Window Display Art & Design Award.

Publié dans Haut-Lignon

Le Parc International cévenol (PIC) au Chambon-sur-Lignon déroule sa programmation estivale.

Deux expositions sont actuellement en place salle François-Lods. Une troisième sera accessible à compter du 3 août. A découvrir jusqu'au 31 août.

L'exposition « Sissi club »

"La peinture chinoise est par nature un art d’expression de l’âme." Selon ce principe, les quatre artistes et amis de Lei Siyin, dite "Sissi", la propriétaire du Parc, Binbin Guo, Zhihan Chen, Shan Zhao, et Zhifeng Zhang cherchent à exprimer leurs perceptions, leurs émotions et leurs pensées, aujourd’hui, à travers des lignes, des traits, des formes et des masses. Des univers créatifs contrastés à apprécier salle François-Lods.

De 10 heures à 19 h 30, du lundi au dimanche


Une exposition de calligraphie chinoise

Cette exposition a vocation à vous faire découvrir des calligraphies chinoises de différents styles, provenant de calligraphes originaires de provinces du centre et du sud de la Chine.

De 10 heures à 19 h 30, du lundi au dimanche


Et bientôt l'exposition la Route des Talents

Les Workshops de la Route des Talents (design, art, architecture,mode) dont les intervenants et les participants, sont à parité chinois et français, se déroulent actuellement au PIC. Ils présenteront leurs productions et le résultat de leurs réflexions à partir du vendredi 3 août, au gymnase.

Le vernissage de l’exposition de la Route des Talents, avec interventions des participants, aura lieu le 3 août, à 14 h 30.


Une rencontre avec Claude Martin

Vendredi 3 août, à 18 heures, l'ambassadeur de France évoquera son livre de mémoires (lire l'article).


Et aussi une lecture par Nicolas Pignon

Samedi 4 août, à 15 heures , salle François-Lods, l'acteur Nicolas Pignon fera des lectures d’œuvres de Yu Hua ("Mort d’un propriétaire foncier") et de François Cheng ("De l’Ame"). Des livres de ces deux écrivains seront disponibles à l’achat sur une table présentée par la librairie Tison du Chambon-sur-Lignon.

Publié dans Loisirs Sorties

Le programme estival du Parc International Cévenol (PIC) au Chambon-sur-Lignon propose vendredi 3 août de se familiariser avec la diplomatie et la Chine, via une rencontre avec Claude Martin, ambassadeur de France.

Claude Martin a été, notamment, ambassadeur de France en Chine. Le diplomate retraité réside à Saint-Jeures et c'est grâce à son entremise que l'ancien Collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon est devenu la propriété d'un couple d'artistes chinois. 

La diplomatie n’est pas un dîner de gala

Claude Martin présentera son livre « La diplomatie n’est pas un dîner de gala. Mémoires d’un ambassadeur. Paris-Pékin-Berlin ». Ce récit puissant et fouillé (c'est un pavé de plus de 900 pages) est paru aux éditions de l'Aube. Il y raconte la Chine, cette Chine qu'il chérit.

Claude Martin a été saisi par l’empire du Milieu lorsque le général de Gaulle a rétabli les relations diplomatiques entre Pékin et Paris, et ce diplomate n’a cessé depuis de l’arpenter, d’en découvrir les trésors culturels et d’en disséquer les arcanes politiques. Il en a fait un livre qui témoigne du formidable bouleversement traversé par ce peuple de plus d’un milliard d’habitants, entre 1964 et 1993.

Un ambassadeur non conformiste

Cet ambassadeur non conformiste a vite compris que la diplomatie « n’est pas un dîner de gala ». Elle est un dialogue entre les peuples. Et entre les hommes qui les gouvernent. Après Charles de Gaulle et Mao Zedong, les personnages célèbres ou inconnus s’y succèdent – présidents, ministres, ambassadeurs, acteurs de la diplomatie française. Derrière eux, c’est au Quai d’Orsay que l’auteur rend finalement hommage, cette maison qu’il ne cesse de fustiger mais à laquelle il adresse pourtant, à travers ces pages, une belle déclaration d’amour.

Joël Vallat animera cette rencontre.

Suivront un échange avec le public et une séance de signature. Des livres seront disponibles sur une table présentée par la librairie Tison du Chambon-sur-Lignon.

Infos pratiques

Vendredi 3 août à 18 heures, salle François-Lods, au PIC, au Chambon-sur-Lignon.

Entrée libre

Publié dans Actualités

Les deux propriétaires du Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, ouvrent leur restaurant chinois ce vendredi soir. A travers La Porte de la Chine, ils veulent faire découvrir les spécialités culinaires de Canton, leur ville d'origine.

Bienvenue à La Porte de la Chine. C'est le nom qu'ont choisi Fan Zhe et Lei Fan Siyin pour le restaurant dédié à la cuisine chinoise. Les deux artistes, propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis deux ans, ont décidé d'ouvrir un restaurant dans ce qui était l'ancien self des lycéens. La cuisine existait déjà et l'ancien réfectoire a été habilement relooké dans l'esprit de l'empire du Milieu.

Des portes typiques de 150 ans

Tables, chaises et divers accessoires de l'époque du collège sont réutilisés. 80 couverts sont accessibles. Le nouveau lieu de restauration est décoré avec des portes traditionnelles des maisons campagnardes de Canton, la région d'origine des deux porteurs de projet. "Certaines portes, les plus anciennes, ont 150 ans. Ça fait écho à l'âge des bâtiments de cette ancienne ferme typique du Plateau", indique Fan Zhe.

De 15 à 45 euros le menu

Le plus compliqué a été de dénicher un chef pour s'occuper de la cuisine, ce qui a demandé du temps. A partir de ce vendredi soir, Chen Guang Yu va proposer des spécialités culinaires asiatiques, en particulier de la région de Canton, au sud-est de la Chine.

Les menus varieront de 15 à 45 euros. "La cuisine de Canton, c'est la meilleure de Chine", s'enthousiasme Fan Zhe. "A Canton, on mise sur la nourriture fraîche où on retrouve le goût naturel de l'aliment. On a aussi beaucoup de soupes."

Infos pratiques

La Porte de Chine au Chambon-sur-Lignon est ouvert du mardi au dimanche, midi (12 heures - 14 heures) et soir (19 heures - 22 heures). Les réservations se prennent la veille de 15 heures à 21 heures au 06 99 26 88 17

Publié dans Haut-Lignon

Jusqu’au 24 février, Le Chambon-sur-Lignon célèbre le Nouvel An chinois grâce à l’équipe qui préside aux destinées du Parc international Cévenol. Les ateliers et dîners affichent complet. Deux expositions complètent le programme.

Pour un galop d’essai, c’est un coup de maître. Sissi Lei, Fan Zhe et leur équipe ont ciblé dans le mille en concoctant un programme varié destiné à faire connaître leur culture dans ses multiples aspects.

Les ateliers zen, tai chi, encens, cérémonie du thé, calligraphie… organisés en petit comité (15 participants) pour en conserver tout le sel se sont remplis à grande vitesse.

Quant aux dîners autour de spécialités chinoises (à tarif doux : 15 euros), les papilles curieuses ont réservé illico presto, et sauf défection de dernière minute, toutes les tables sont d’ores et déjà réservées.

Une formule amenée à se pérenniser

Face à ce succès, Fan Zhe est confiant pour l'avenir : "Nous voulions tester la formule en limitant le nombre de participants de manière à faire bien les choses. Nous renouvellerons l'expérience, vraisemblablement au printemps, en l'élargissant."

Vous pouvez cependant faire un saut au Parc international Cévenol pour y découvrir, salle François-Lods la remarquable exposition des œuvres de Liu Zhibai (1915-2003), aux prémices de la peinture abstraite chinoise, ses paysages à l’encre touchent au cœur.

Autre plongée saisissante à ne pas manquer, l’exposition du peintre Cheung Chi Wai à l’Espace d’art contemporain Les Roches dont le vernissage, ouvert à tous, est prévu samedi 17 février, à partir de 17 heures. L'expo reste en place jusqu'au 4 mars. Elle est visible les samedis et dimanches de 14 heures à 18 heures et sur rendez-vous.

Publié dans Haut-Lignon
Page 1 sur 3