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L'opposition formulée par les parents d'élèves a été entendue par la communauté de communes. Les discussions ont abouti à un consensus pour garder tous les enseignements musicaux tout en tenant compte des difficultés financières de la collectivité.

A la rentrée prochaine, tous les instruments seront enseignés à l'école de musique intercommunale du Haut-Lignon. Les discussions entre les parents, les professeurs et les élus ont abouti à une solution qui semble satisfaire à court terme. La grogne était née de la part des parents d'élèves et d'enseignants suite à l'annonce de la restriction du budget alloué à l'école de musique, le but étant de faire des économies. Julien Melin, président de la communauté de communes, avait demandé aux opposants de formuler des propositions qui tiendraient compte de la situation financière délicate de la collectivité.

Le directeur fera sa dernière année en 2016-2017
"Le schéma départemental se termine en août 2017. La dernière fois, l'école a été déclassée de niveau 3 à niveau 2. On souhaite donner une chance aux professeurs de travailler un nouveau projet. Ce ne sera pas simple mais les parents et les profs sont motivés", indique Julien Melin qui a aussi annoncé que Thierry Reynaud, le directeur, allait réaliser sa dernière année en 2016-2017.

"On a demandé qu'Arpège (l'association des parents, NDLR) s'investisse davantage dans les animations afin de récolter de l'argent et ainsi participer au fonctionnement et à l'achat de matériel. Le 25 juin, ils organisent la Fête de la musique à Tence à 18 heures. C'était la condition, on a été sensible à leur mobilisation. Tout le monde s'est remis en question."

Hausse conséquente des tarifs pour adultes
Si tous les instruments sont gardés, il reste de la place pour la prochaine année. Une quarantaine. "On a décidé de ne pas augmenter les tarifs pour les enfants. On considère qu'il est préférable de favoriser l'apprentissage des enfants", argumente Alain Debard, vice-président en charge de la culture. Par contre, la hausse est conséquente pour les adultes puisque les tarifs sont en hausse de 100 euros sur toutes les prestations, soit entre +25 et +30 %. "Au début, on avait pensé faire payer au coût réel mais les coûts étaient trop importants, de l'ordre de 700 euros, et il y avait peu d'inscrits chez les enfants au 1er juin", ajoute Julien Melin.
Publié dans Haut-Lignon

Sans être visible de l'extérieur, le projet avance au Parc international Cévenol. Eliane Wauquiez-Motte a fait un point au dernier conseil municipal.

Pour avoir des nouvelles sur le projet du Parc international Cévenol, prière de s'adresser au maire. La question a de nouveau été posée au dernier conseil municipal. Elle est venue de Joël Ferrier, élu de l'opposition. "Et les Chinois, ils sont où ?" a-t-il demandé à l'attention d'Eliane Wauquiez-Motte, devenue le meilleur porte-parole de Zhe Fan et Siyin Lei Fan, artistes et propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis le 4 août 2015, rebaptisé Parc international Cévenol. Lors du rachat, 1 million d'euros avaient été mis sur la table avec promesses d'investir 10 millions d'euros pour transformer le site en un domaine où se mêleraient l'art, la gastronomie, la photographie, et l'enseignement.

"Les Chinois ne savent pas dire non..."

Au Chambon-sur-Lignon et plus largement sur le Plateau Vivarais-Lignon, les rumeurs persistent, l'absence d'avancées visibles accentue le scepticisme.

Comme elle l'avait déjà fait en février, Eliane Wauquiez-Motte s'est donc pliée de bonne grâce à donner des nouvelles du projet des deux artistes chinois. Elle reconnaît une différence entre les deux cultures qui se vérifient dans les relations et les échanges. "C'est sûr, on découvre que le fonctionnement des Chinois n'est pas le nôtre. Ils sont polis et très intelligents mais le Chinois ne sait pas dire non. Du coup, on ne sait pas quand ils disent vraiment oui. On ne sait jamais à l'avance quand ils vont arriver. Ils sont imprévisibles."

Les écoliers et collégiens sollicités au Chambon pour un concours

Des projets sont lancés pour cet été. "Ils veulent accueillir des familles avec de jeunes enfants. Ils vont également accueillir des artistes et refaire une exposition comme en 2015. Ils ont aussi demandé aux écoles de faire des dessins dans le cadre d'un concours qui se termine fin juin. Un jury composé de Chinois décernera le premier prix qui est un voyage en Chine. Une exposition des dessins est prévue le 25 juillet."

Selon le maire du Chambon, les deux artistes veulent développer un volet formation. "Ils veulent former de jeunes Chinois ici pour les préparer avant d'intégrer de grandes écoles d'art en France. Ils reproduisent ce qu'ils ont vécu. Et il y a aussi une concertation avec le Collège de Paris. Deux photographes ont visité les lieux pour monter une formation aux métiers de la photographie."

Les travaux de restructuration en ligne de mire

Concernant les travaux, le dossier semble avancer. Cela commencerait par la restructuration des bâtiments Milflor et Floreal et une partie du gymnase pour un coût estimé de 3 millions d'euros. "Des banques sont prêtes à suivre, elles ont demandé des plans d'architectes. On les a mis en relation avec un jeune architecte de Haute-Loire."

Publié dans Haut-Lignon
Samedi 11 juin, à 20 h 45, au cinéma du Chambon-sur-Lignon, De Hollywood à Nurembergun documentaire et un échange avec le réalisateur Christian Delage.

John Ford, Samuel Fuller, George Stevens : ces grands noms du cinéma hollywoodien nous semblent au plus loin de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Et pourtant tous trois ont activement participé, en tant que soldats et en tant que cinéastes, à l'élaboration des images filmées des camps nazis tels qu'ils furent découverts à leur ouverture, des images qui constituèrent des preuves fondamentales pour le procès de Nuremberg.

C'est ce que raconte l'historien et documentariste Christian Delage dans De Hollywood à Nuremberg, un remarquable documentaire de 53mn.

Il viendra en parler le samedi 11 juin à 20 h 45 dans la projection spéciale organisée au cinéma Scoop par les amis du Lieu de Mémoire. C'est la quatrième de cette série de films sur la Seconde Guerre mondiale en présence de leurs auteurs, après Les Yatzkan, Le Sauvetage des enfants juifs et Un village français.




De Hollywood à Nuremberg par La_Scam
Publié dans Loisirs 2016

La caserne compte 20 sapeurs-pompiers volontaires alors que ses besoins théoriques sont de 32 avec une année 2015 chargée en interventions, la plus active depuis quatre ans.

"Il nous faudrait 10 nouveaux pompiers et 3 infirmières", chiffre le lieutenant Nicolas Russier, le chef de centre, qui estime à 300 heures par an l'implication d'un pompier pour une rémunération moyenne de 2 300 euros sur douze mois. "On ne fait pas ça pour l'argent, c'est évident."

L'activité opérationnelle du Chambon se fait à 70 % en journée. Et sur les 329 sorties effectuées en 2015, 100 l'ont été uniquement en juillet et août. Ce qui fait du Chambon le 12e centre du département sur 57. Depuis le début de l'année, 130 interventions ont déjà été réalisées avec un mois de mai à 32 secours.


Deux arrivées récentes, quatre départs en 2015

La caserne chambonnaise vient d'enregistrer l'arrivée de deux nouvelles personnes alors que 4 sont parties l'an dernier : un pompier a fait valoir ses droits à la retraite, l'ancien adjoint de Nicolas Russier a pris une année sabbatique et deux autres ont démissionné dont un après treize années d'engagement, "pour incompatibilité d'humeur", reconnaît le chef de centre qui peut compter sur une pépinière de jeunes sapeurs-pompiers pour renflouer les rangs et pérenniser le service. "Entre 80 et 85 % des pompiers sortent des JSP."

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Le conseil municipal a enregistré la démission de Valérie Chazot, remplacée par Chantal Faucouit.

La lettre de démission a été remise en main propre par Valérie Chazot à Eliane Wauquiez-Motte ce lundi 6 juin, et validée le soir-même en conseil municipal.

Dans son courrier, Valérie Chazot justifie son choix de quitter le conseil municipal par ses engagements professionnels qui ne lui permettent plus de mener de front ses engagements d'élue et son investissement dans ses commerces.

Dès lundi soir, une nouvelle conseillère municipale a été installée. Chantal Faucouit, 19e sur la liste menée par Eliane Wauquiez-Motte aux dernières municipales, a pris ses nouvelles fonctions de conseillère municipale. Elle intègre par ailleurs la commission du CCAS (centre communal d'actions sociales).

Originaire de Roche-la-Molière, Chantal Faucouit, 69 ans, a fait construire une maison il y a douze ans au Chambon. Au cours de la carrière professionnelle, elle a notamment été secrétaire du conseil municipal de Saint-Etienne pendant dix ans, sous les mandatures de François Dubanchet et Michel Thiollière.

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Le gala de fin d'année de Chambon Danse approche à grands pas. Les danseuses inscrites en classique, jazz et zumba se préparent pour les 24 et 25 juin à la salle des arts à Saint-Agrève.

Les répétitions sont programmées les 8 et 22 juin. A ces occasions, il sera possible de réserver son billet pour l'une des deux soirées, tout comme les 14, 15 et 16 juin à la salle de danse, et les 17 et 18 à la zumba, au petit gymnase des Bretchs.

Les billets seront également en vente au tabac presse de Mme Tabouret.
Publié dans Haut-Lignon

"A votre avis, quel est le pays qui accueille le plus de réfugiés?" Dans cette classe de 5e du collège du Lignon, les mains se lèvent spontanèment : l'Amérique, la Suisse, l'Italie, l'Inde... "Pas du tout, c'est le Pakistan. Ce pays accueille 1,9 million de réfugiés. Un chiffre à comparer au 50 000 réfugiés accueillis en France. Les personnes qui fuient se réfugient dans le pays le plus proche."

Lever les idées reçues, c'est un des objectifs de l'intervention des bénévoles de la Cimade, Pierre Bartissol, Marianne Mermet-Bouvier, Marie-Claude Montel, Hervé Routier. 
Et plus largement, ouvrir à l'autre, à la différence, en vivant cette diversité comme une richesse. Comme l'ensemble des animations imaginées dans le programme foisonnant de la "semaine des langues" qui a démarré lundi au collège du Chambon-sur-Lignon.


Une initiation à l'arabe

Un étage plus bas, on pousse une autre porte et sur le tableau blanc d'une autre classe de 5e, des mots écrits en arabe. C'est là aussi un professeur inhabituel qui assure le cours ce matin. Azzouz Sahli propose une initiation à l'arabe. Les calligraphies, gracieuses, sont déjà une invitation au voyage.

L'enseignant d'un jour n'est pas un inconnu pour les élèves, il travaille dans les cuisines de l'établissement. Fort de ses connaissances en langue arabe, Azzouz Sahli livre quelques clés pour appréhender un univers linguistique surprenant de prime abord. Et surtout, il plaide pour les jeunes ne fassent pas d'amalgame  : "L'arabe, c'est une langue. On ne parle pas arabe parce qu'on est musulman. On parle arabe parce qu'on est Soudanais, Algériens, Israéliens..." Et de signaler : "L'arabe et l'hébreu sont des langues voisines. Elles sont nées toutes les deux en Mésopotamie, l'Irak actuel."


"Unie dans la diversité"

Plus loin, ce sont les quatrièmes, en salle de physique-chimie, qui testent leurs connaissances sur l'Union européenne. Carine Demourgues d'Europe direct et Mélanie Tessier du Point infos jeunesse du Haut-Lignon mettent l'accent sur la devise européenne "Unie dans la diversité". Des jeux, des exemples concrets, vont émailler l'intervention de manière à ne pas lasser l'auditoire, tout en permettant aux collégiens de mémoriser des données qui s'insèrent dans le programme scolaire de 4e. Et, au-delà des connaissances précieuses pour leur devenir de citoyens.

Publié dans Haut-Lignon
Dans le cadre du projet « Festival de la BD » qui aura lieu du 23 au 25 septembre au Chambon-sur-Lignon en partenariat avec les 24 heures du livre, le Collège du Lignon et l'association Art et Sens ont commencé le travail avec les élèves de Segpa et du CADA (Centre d’accueil pour demandeurs d’asiles).
Tatiana Domas, illustratrice pour livres de jeunesse, est présente tous les lundis au collège et prépare avec les jeunes les « œuvres » qui seront exposées lors du Festival.

Voir le site internet du collège

Voir le site internet de Tatiana Domas
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Alors que les manifestants contre la loi Travail battaient le pavé au Puy-en-Velay (voir notre galerie photos), les agents de la communauté de communes du Haut-Lignon distribuaient des tracts à Tence jeudi matin.

Objectif : alerter leurs concitoyens sur les menaces qui pèsent localement sur le service public, dans un contexte financier tendu pour la collectivité.


Ils déplorent aucune écoute de la part de Julien Melin

Leur premier grief est une absence d'écoute récurrente de la part des élus et du président de la com'com, Julien Melin. "Cela fait plusieurs mois que nous demandons d'ouvrir un dialogue constructif auprès de notre président. A ce jour, nous n'avons aucune réponse de sa part."

Les inquiétudes des territoriaux tiennent à plusieurs points : la baisse des moyens pour la ludothèque, la réduction des heures d'enseignement à l'école de musique (-28 %), la diminution des horaires d'ouverture des trois accueils de l'office de tourisme.

Et plus globalement, ils ciblent la détérioration des conditions de travail qui va de pair avec l'augmentation de la précarisation des agents.


Ni d'Eliane Wauquiez-Motte au Chambon-sur-Lignon

Ce manque de dialogue est aussi regretté par le personnel de la commune du Chambon-sur-Lignon. En milieu d'après-midi, à la sortie de l'école au Chambon, des tracts ont également été distribués.

Sur le document, on peut lire "Non Madame Wauquiez, maire du Chambon-sur-Lignon, vous dîtes que notre bien-être et les bonnes conditions de travail des agents sont votre priorité : nous ne sommes pas convaincus."

Les représentants syndicaux en appellent au dialogue et signalent des dysfonctionnements qui nuisent à l'efficacité du service public.

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Mardi, le Lieu de mémoire a accueilli une quarantaine de professeurs de collège et lycée pour une journée de formation sur la thématique « Comment enseigner l’histoire de la Shoah ? ».

Organisée par l’Académie de Clermont-Ferrand et le Mémorial de la Shoah à Paris, cette journée a permis aux enseignants présents un retour sur leur voyage de formation à Auschwitz et Cracovie en novembre 2015. Elle a également été l’occasion pour les participants de découvrir le Lieu de mémoire au Chambon ainsi que ses propositions pédagogiques à destination des scolaires.

Une conférence a été articulée autour de la construction de la mémoire d’Auschwitz par Alban Perrin, formateur au Mémorial. Des propositions pédagogiques mises en place par des enseignants au retour de leur voyage ont été présentées. L’après-midi a été consacrée à la visite du Lieu de mémoire et à des échanges sur le rôle d’un lieu comme celui-ci dans le parcours de formation des élèves. La journée s’est terminée avec une conférence de Christophe Tarricone, formateur de l’Académie de Grenoble, sur l’utilisation de photographies d’archives dans l’enseignement de la Shoah.

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