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Martine Astier de Saint-Agrève, de retour dans son foyer après cinq mois d'hospitalisation suite à une lourde opération, vit une situation difficile. Malgré une prescription médicale, elle ne peut recevoir les soins infirmiers à son domicile que son état nécessite.

Lorsque Martine Astier apprend que, le 15 décembre, elle pourra enfin revenir chez elle à Saint-Agrève, elle est heureuse. Son mari Jean-Pierre s'affaire pour réaliser en urgence les premiers aménagements que son handicap impose. Cinq mois d'hospitalisation l'ont éloigné de son foyer.

Hospitalisée le 15 juillet 2018 à l'Hôpital Nord de Saint-Priest-en-Jarez, Martine a subi le lendemain une lourde intervention chirurgicale sur la moelle épinière en service de neurochirurgie après un diagnostic médical révélant une tumeur intramédullaire type épendymome. Devenue hémiplégique du côté droit, elle a été transférée le 31 juillet à l'Hôpital de Vals-les-Bains pour soins et réadaptation.

C'est donc le 15 décembre, munie des ordonnances nécessaires à la continuité des soins, qu'elle est de retour à Saint-Agrève. L'ordonnance prévoit ceci : "faire pratiquer à domicile une fois par jour, compris week-ends et jours fériés, aide à la toilette, aide à l'habillage, aide au levé".

Manque de temps, liste d'attente...

"J'ai alors contacté les différents intervenants médicaux de ma résidence dont ceux concernés par la prescription médicale. Suite à mon appel téléphonique à la maison médicale de Saint-Agrève pour joindre les quatre infirmiers du secteur, il m'a été signifié une impossibilité d'honorer cette prescription médicale pour cause de manque de temps."

Martine Astier a alors pris l'attache du service de soins infirmiers à domicile de Saint-Agrève. "La réponse a été négative du fait de manque de places disponibles et j'ai donc été placée sur une liste d'attente pour une durée indéterminée."

Elle a également joint les deux cabinets infirmiers de la commune avoisinante du Chambon-sur-Lignon avec pour résultat final deux nouveaux refus.

Une situation d'abandon

Dans l'obligation de se débrouiller par ses propres moyens, en mobilisant son conjoint en particulier, Martine Astier vit cette réalité comme une situation d'abandon, moralement difficile à vivre. "Cela m'affecte profondément sur le plan médical."

Au-delà, à l'heure où les pouvoirs publics mettent avec constance en avant les avantages humains et économiques de l'hospitalisation à domicile, elle s'interroge : "Que faire pour que tous les patients aient un accès au service public de santé ?"

Martine Astier a adressé le 25 décembre un courrier au ministre de la Santé, aux élus nationaux, régionaux et départementaux, ainsi qu'aux responsables des institutions de santé pour alerter sur sa situation, exemplaire de la difficulté d'accès aux soins en territoire rural. Sans réponse à ce jour... probablement à cause de la trêve des confiseurs !

Un rayon de soleil toutefois dans ce parcours semé d'embûches, "j'ai trouvé à Saint-Agrève une kiné formidable qui me prend en charge trois fois par semaine."

L’opticien Sébastien Donnadieu, installé au Chambon-sur-Lignon, vient d’ouvrir une seconde boutique à Saint-Agrève à l’enseigne La Lunetterie.

Depuis lundi matin, un opticien s’est installé à Saint-Agrève, à la place de l’ancien fleuriste Le Coquelicot gourmand, à l’angle de la rue du Docteur-Tourasse et de la place de la République. Jusque-là, la commune disposait d'une permanence d'un professionnel du Cheylard deux demi-journées par semaine.

Sébastien Donnadieu, installé au Chambon-sur-Lignon, rue de Saint-Agrève, depuis décembre 2015, a décidé « d’élargir l’offre » en ouvrant un second magasin sur le plateau Vivarais-Lignon. Né à Saint-Agrève en 1983 et après avoir grandi au Cheylard, l’opticien diplômé a voulu « apporter un vrai service en continu » dans cette commune de Val'Eyrieux.

« Ce sont deux magasins différents, avec des collections différentes. Le service est le même », indique l’opticien, spécialisé en optométrie.

Un partenariat avec un audioprothésiste

En complément de l’espace de vente et de conseil où sont exposées 600 montures, une salle a été aménagée pour les examens de vue. Une autre dédiée aux contrôles auditifs sera aménagée d’ici la fin septembre, toujours en partenariat avec l’audioprothésiste François Bérard qui consulte sur rendez-vous.

Pour tenir les deux magasins, Sébastien Donnadieu sera entouré de deux opticiennes diplômées : Elisa Eyraud, originaire de Saint-Agrève, et Chloé Roger, originaire de Monistrol-sur-Loire.

En pratique

Le magasin est ouvert du lundi au samedi (sauf le mardi), de 9 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures.

Téléphone : 04 75 64 10 49

Jean Stalaven et Les Salaisons Teyssier viennent d'être rachetées par Jean Stalaven, la marque de produits traiteurs frais et de charcuterie à destination des commerces de proximité, une filiale bretonne du groupe coopératif Euralis.

Depuis le 3 mai, l'entreprise Teyssier, une fierté à Saint-Agrève et plus globalement sur le plateau Vivarais-Lignon, appartient au groupe Euralis via sa filiale bretonne Jean Stalaven. Cette alliance doit "permettre d'accélérer leurs projets de croissance sur le marché des commerces de proximité et pour offrir à leurs clients une gamme élargie de produits et de services", selon un communiqué commun.

100 emplois à Saint-Agrève

Ce rapprochement va ainsi permettre à Jean Stalaven (filiale d’Euralis), qui propose déjà une gamme de plus de 1 000 références sur les marchés des charcutiers traiteurs, de compléter et de renforcer sa gamme de salaison sèche.

Pour la société Teyssier, qui emploie 100 salariés sur son site ardéchois, cette intégration doit lui permettre d'ouvrir "de nouveaux marchés et de poursuivre sa croissance".

Une progression du chiffre d'affaires depuis 5 ans

L’entreprise familiale créée en 1871 bénéficie d’un positionnement haut de gamme lié à un savoir-faire de près de 150 ans sur ses produits de salaison sèche, reconnus par l’obtention de nombreux labels qualité, dont 11 médailles au concours agricole. L’entreprise a ainsi vu son chiffre d’affaires progresser de presque 35 % ces 5 dernières années.

Les réactions des principaux dirigeants

Pour Alain Tapie, Directeur Général du Pôle Alimentaire d’Euralis : « Nous sommes très fiers d’accueillir l’entreprise Teyssier au sein du pôle alimentaire d’Euralis et de renforcer ainsi nos activités stratégiques. Cette acquisition répond à notre volonté de renforcer notre offre de salaison sèche qui constitue un levier de croissance prioritaire pour le pôle alimentaire. Elle permettra de développer l’activité et le leadership de Jean Stalaven auprès des commerces de proximité. »

Pour Stéphane Teyssier, président de l’entreprise Teyssier : « Nous avons choisi de nous allier avec Jean Stalaven car Euralis nous permettra de consolider nos équipes, nos activités, et de poursuivre la forte croissance que nous connaissons depuis ces 5 dernières années. »

Le centre socioculturel de Saint-Agrève proposait mardi une conférence d’Henri Barriol, figure du territoire et animateur nature et patrimoine. Sous le titre, « Terres drômoises, du Vercors aux Baronnies », il s’agissait d’une promenade à la découverte des paysages et des villages drômois, des falaises du Vercors au Diois et aux Baronnies en passant par les villages de Bourdeaux, de Poët Laval et de Montbrun-les-Bains.

Une soirée conviviale en présence de 35 personnes conquises par un diaporama richement illustré qui les a fait voyager à travers plusieurs villages de caractères.

Partis à la découverte d’anecdotes historiques dont ces villages fourmillent à travers de nombreux édifices qui en sont l’illustration, il a également été présenté les éléments de la faune avec notamment les vautours du rocher du Caire à Remuzat qui ont fait sensation.

Bidot a accroché à l'Auberge des Cévennes, la café-restaurant situé place de la République, au centre de Saint-Agrève, ses dernières créations.

L'exposition mâtine de fantaisie les sages murs de pierres de la salle de restaurant des Cévennes à Saint-Agrève. Tandis que sur le bar, les pièces de la collection personnelle des maîtres des lieux s'offrent au regard en guirlande.

Les dernières créations de Bidot font la part belle au métal (les fidèles de l'artiste roi de la récupération créative y sont habitués), mais aussi désormais au carton cousu. Et ça, c'est nouveau. La douceur du matériau, sa teinte crème, attendrissent incidemment le trait.

Car l'oeuvre de Bidot, sous des apparences cocasses, interroge avec acuité les dérives de notre société, dont chacun sait qu'elles sont bien préoccupantes par les temps qui courent.

Les silhouettes découpées dans le métal cultivent avec constance le burlesque. Les inscriptions qui accompagnent les tableaux font le miel des afficionados de Bidot, friands de ces (plus ou moins) énigmatiques maximes dans lesquelles chacun se retrouvera, ou se cherchera...

Parmi les réalisations qui séduisent, signalons les 2CV, le "must" du moment, des populaires Deudeuches en tôle colorée. Quant aux oiseaux, ce sont autant de "bidouilles" faciles à glisser dans votre décor.

Les pièces présentées se déclinent dans une fourchette de prix qui débute à 35 euros pour grimper jusqu'à 300 euros.

La réunion de lancement du projet de jardin partagé sur Saint-Agrève, à l'initiative de l'association Terre & Projets, a réuni une vingtaine de personnes.

Jeudi, une vingtaine de personnes étaient au rendez-vous pour découvrir en détail ce projet de jardin partagé impulsé par Terre & Projets, Accès Emploi et Cefora, en partenariat avec la commune et la communauté de communes Val'Eyrieux. Ce dispositif est accompagné par un comité de pilotage comprenant le centre socio-culturel, la mairie, Accès emploi et Cefora, l'association Terre & Projets.

Cultivé écologiquement et collectivement

A l'issue de la présentation, chacun a pu poser toutes les questions possibles. Les principes qui président à un jardin partagé ont été précisés : ce jardin doit être écologiquement conçu, construit et cultivé collectivement par des habitants volontaires d’un quartier ou d’un village.

Les personnes intéressées vont désormais se réunir régulièrement pour construire ensemble le projet, avec Fabienne Bigerel, animatrice et coordinatrice du projet.

Le terrain, mis à disposition par la commune, est situé dans le quartier Sénéclauze. Certains travaux d’aménagement du terrain ont déjà commencé et les premières cultures, sur une parcelle collective, devraient pouvoir démarrer cet été.

La saison 2017 sera expérimentale et en co-construction avec le groupe de jardiniers. Certains participants ont apporté des graines pour le futur jardin, beau présage de récoltes communes !

Prochaine réunion jeudi 4 mai

Si vous n’avez pas pu venir à cette réunion et que le projet vous intéresse, vous êtes les bienvenus à la prochaine réunion du groupe de futurs jardiniers, le jeudi 4 mai à 18 heures à la salle Fernand-Roux.

Pour plus de renseignements sur le projet, il est possible de contacter Fabienne, l'animatrice, par mail ou par téléphone, ou en vous rendant au centre socio-culturel de Saint-Agrève ou à Accès Emploi.

Tél. 06 40 98 48 99

jardinspartages@terre-et-projets.fr

C'est le sixième suicide à Saint-Agrève depuis août 2016.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heure du matin, un promeneur qui sortait son chien a fait une macabre découverte route de Chaumette, entre la place du Marché et la maison médicale, à Saint-Agrève.

Un homme âgé de 57 ans, qui vivait seul, a choisi de mettre fin à ses jours en se pendant à un arbre sur la voie publique. Les secours n'ont rien pu faire pour ramener l'homme à la vie.

Un autre suicide s'est produit mercredi dernier à Satillieu. Un homme de 70 ans a quitté le lit conjugal dans la nuit et s'est suicidé avec une arme à feu dans la cave de l'habitation.

D'un côté l'Atlantique. De l'autre côté la Méditerranée. La ligne invisible de partage des eaux traverse l'Ardèche et sera bientôt mise en valeur.

Un panneau est d'ailleurs installé au lieu-dit "La Batterie", au carrefour entre Le Chambon-sur-Lignon, Mars et Saint-Agrève. Le Parc naturel régional des Monts-d'Ardèche développe un projet de mise en valeur de cette ligne de partage pour la rendre visible.

Ainsi, Saint-Agrève est intégré dans le projet puisque cette ligne invisible passe sur son territoire. L'opération, conçue par le paysagiste Gilles Clément, prévoit d'installer des lignes de mire depuis le mont Chiniac. Ainsi, depuis la colline qui surplombe le paysage environnement, le promeneur pourrait être guidé pour suivre et connaître cette ligne de partage des eaux.

Six sites géologiques et patrimoniaux remarquables ont été choisis. La Chartreuse de Bonnefoy, le Mont Gerbier de Jonc, la Vestide du Pal, l’Abbaye de Mazan, la Tour de Borne et Notre-Dame des Neiges accueilleront des œuvres d’art contemporain créées à leur mesure par des artistes de renommée internationale.

Le GR7 et la Grande traversée VTT qui suivent ou croisent le parcours seront équipés de mobilier créé en collaboration avec le designer Eric Benqué à partir des ressources naturelles et des savoir-faire locaux.

Des Echappées seront également proposées en lien avec les lieux culturels et touristiques partenaires, comme l'Espace d'art contemporain Les Roches au Chambon-sur-Lignon.

Le projet doit aboutir à l'été 2017.

Le festival Migrant'Scène a concocté une soirée festive samedi 26 novembre au Chambon-sur-Lignon. Cette proposition autour d'un bal trad', d'une scène ouverte et de victuailles partagées s'inscrit dans le "Mois du vivre ensemble" sur le Plateau Vivarais-Lignon.

L'objectif est de rassembler toutes les générations, de brasser toutes les cultures, l'espace d'une soirée où la musique sert de liant et la gourmandise aussi. 

Des musiques traditionnelles qui se prêtent à la danse seront jouées par le groupe Askaire. Mais la scène reste ouverte et chacun peut venir avec ses instruments.

Une soupe à partager

Les participants sont conviés à venir avec soupe et dessert, ou autres spécialités, à partager.

Le festival Migrant'Scène, créé par la Cimade en 2000 à Toulouse est devenu un événement national en 2006. Il réunit les milieux de la solidarité, de l'art, la culture et l'éducation. Sur le Plateau Vivarais-Lignon, il est relayé par la Cimade et Plateau Asile Solidarité.

Samedi 26 novembre, à partir de 20 heures, aux Bretchs au Chambon-sur-Lignon, bal trad' avec Askaire.

Entrée : 5 euros.

La commune de Saint-Agrève s'est positionnée sur la vente de l'ancienne cure de "Pouzat", accolée à la petit église de ce village installé aux limites du territoire communal, sur la route de Nonières.

Le logement, occupé en résidence secondaire depuis de nombreuses années par un locataire qui verse quelques centaines d'euros pas an, n'a jamais bénéficié de travaux et la commune ne souhaite pas le réhabiliter. "On n'a pas de projet", reconnaît Maurice Weiss, le maire de Saint-Agrève.

Le bâtiment a été estimé à 60 000 euros par les Domaines et une période a été accordée pour recevoir des propositions. Trois visites ont eu lieu et une seule a abouti à une enchère de 30 000 euros, inférieure donc de moitié à l'estimation. "Nous allons réexaminer les conditions de mise en vente", indique le maire qui réfléchissait jeudi soir, après le conseil municipal, à utiliser des sites comme Le Bon Coin pour proposer ce bien communal.