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Mardi, le syndicat CGT THC Haute-Loire a réuni une quarantaine de ses élus au Château des évêques à Monistrol-sur-Loire pour une formation sur la Loi travail et les ordonnances Macron.

Devant des représentants CGT des entreprises Barbier, Guérin, Coveris, Cheynet, Ateliers du Meygal, Tanneries du Puy... Maurad Rabhi, le secrétaire général de la Fédération Textile Habillement Cuir (THC) a d’abord insisté "sur le caractère antidémocratique du projet d’ordonnances qui aggrave la loi travail".

Aux côtés de Fabrice Souveton, secrétaire du THC 43, de Pascal Facy, Eric Bony et Véronique Serve, membres de la CE fédérale, il s’est ensuite lancé dans un décryptage du texte, dénonçant "les menaces qui pèsent sur les droits des salariés : licenciements facilités, CDI précarisés, CDD généralisés, référendums patronaux utilisés pour contrer les syndicats, conventions collectives remises en cause, indemnités prud’homales plafonnées même en cas de licenciements abusifs, réductions des droits et moyens des élus du personnel…"

Résolus à "défendre un code du travail protecteur des salariés et à refuser de nouveaux reculs sociaux", ils prépareront la mobilisation dans leurs entreprises en vue de la journée d’action prévue le 12 septembre.

Publié dans Monistrol et environs
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Quelques jours après l'annonce par Michelin de la suppression de 1 500 emplois d'ici 2021, le syndicat CGT de Blavozy réagit.

Blavozy ne devrait pas être impacté par ces suppressions de postes qui interviendront essentiellement sur le siège du groupe à Clermont-Ferrand. "Pourtant, Michelin est une entreprise financièrement rentable, mais tournée principalement vers la satisfaction de rentabilité pour les actionnaires. Cette annonce intervient le même jour où le site de Blavozy fêtait son 40e anniversaire, de quoi gâcher la fête des salariés."

"De plus de 30 000 salariés fin des années 70, il en restera moins de 10 000. Après la fermeture de l’usine de rechapage poids-lourds (355 emplois) et de la restructuration de l’ingénierie (164 emplois) l’an dernier, la direction annonce la suppression de 970 emplois (cadres et collaborateurs). La délocalisation de 290 autres et la perte de 150 emplois dans les entreprises prestataires de services qui interviennent en permanence sur le site. L’objectif : une nouvelle fois est de réduire les coûts, afin de respecter les engagements de rentabilité pris auprès des actionnaires."

"Afin de rassurer l’opinion, le communiqué de presse de la direction indique que de nouveaux emplois seront créés sur Clermont, or, cette même annonce avait été faite lors de la fermeture de l’usine de Tours, où 200 emplois devaient être créés. Il n’en fut rien ces emplois n’ont jamais vu le jour, l’usine est rasée et aucune entreprise ne s’implante sur la friche. Les promesses de la direction n’engagent que ceux qui y croient."

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Après l’annonce de la création de 150 emplois aux Ateliers du Meygal (ex-Lejaby) à Yssingeaux, la CGT Textile a souhaité réagir.

"Comment ne pas se réjouir de la création d’emplois, notamment dans le secteur industriel de notre département. La CGT se bat bec et ongles, comme elle l’a fait pour Lejaby, contre les licenciements et pour la création d’emplois. Nous remarquons que ces annonces à la presse par des candidats en campagne électorale ne sont sûrement pas un hasard. Conformément à la loi, le comité d’entreprise et le syndicat CGT de l’usine auraient dû être les premiers informés…"

"Le syndicat CGT aurait souhaité avoir les mêmes attentions des élus politiques pour défendre l’emploi dans certaines entreprises en difficulté, comme chez Cheynet à Saint-Just-Malmont par exemple. La CGT défendra l’emploi, tous les emplois pour tous les salariés et en permanence, pendant et hors des campagnes électorales."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Sur 5 jours, plus de 110 salariés de toute la Haute-Loire ont été formés et informés au Monastier-sur-Gazeille sur leurs droits et leurs conditions de travail. Tous les secteurs étaient représentés, public et privé, industrie et service, pour que les adhérents soient encore plus efficaces pour faire appliquer et améliorer le droit dans leurs entreprises.

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Dans le cadre de la défense des emplois industriels et des services publics, la CGT a décidé d'actions sur tout le territoire ce mardi. En Haute-Loire, les militants ont organisé des distributions de tracts sur toutes les zones industrielles du département.

Comme sur la zone des Taillas à Sainte-Sigolène où les automoblistes étaient invités à saisir l'information transmise par des militants. En Haute-Loire, l'industrie représente 16 000 emplois, soit 20 % des emplois sur le département (contre une moyenne de 14 % en France). 3000 personnes sont dans le plastique, 1600 dans le THC (textile habillement cuir).

Le syndicat CGT THC déplore les aides publiques qui ne donnent lieu à aucune contrepartie. "Des milliards d'euros sont octroyés chaque année aux entreprises sans condition ni contrôle. A Saint-Just-Malmont, l'entreprise Cheynet a profité de l'exonération Fillon mais elle n'applique pas les 35 heures. Le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, NDLR) devait favoriser le développement de l'emploi et de l'industrie. Le niveau de chômage n'a pas varié d'un pouce", regrette Fabrice Souveton, secrétaire de l'union locale de la CGT.

D'autres distributions de tracts ont eu lieu mardi midi à l'entrée de la zone de Saint-Just-Malmont, à Blavozy/Saint-Germain et à Chaspuzac. Une action similaire doit être menée mardi soir ou mercredi devant Union Plastic à Saint-Didier-en-Velay.

Publié dans Actualités 2017

La CGT a servi une soupe de légumes mardi midi sur le Breuil, au Puy-en-Velay, près du carrefour des feux, en haut de la place, moyen idéal pour engager le dialogue avec les passants. Cette action s'inscrivait dans un contexte de mobilisation nationale d'appel à la grève dans les services publics "contre les conséquences désastreuses des politiques de santé en France".

Les agents des établissements de santé, hôpitaux, structures médico-sociales assurent qu'ils ne sont plus en capacité de répondre convenablement aux besoins de santé, à la prise en charge des patients et des résidents, faute de moyens humains et matériels suffisants.

"A Sainte-Marie, il n'y a pas que les murs qui s'effondrent", ironisent les manifestants dans un tract. "En quelques mois, sous les sempiternelles restrictions budgétaires, nous avons eu à subir la perte de 21 emplois équivalents temps plein et 17 lits".

De la même manière, à Craponne-sur-Arzon, la transformation de 6 lits soins de suite et de réadaptation en lits de médecine au profit d'une structure privée "met en danger financièrement l'établissement et la prise en charge de proximité pour la population".

A Emile-Roux, "il manque 200 équivalents temps plein. Cela pèse terriblement sur le quotidien des agents et des personnels qui sont à bout de souffle".

"Ces exemples illustrent le quotidien de tous les hôpitaux et maisons de retraite du département. C'est la conséquence de mesures prises par les gouvernements successifs."

Les territoriaux de Haute-Loire les ont rejoints avec notamment des personnels du département et des communes qui vivent des situations similaires.

Publié dans Actualités 2017

A l’initiative des représentants du syndicat des organismes sociaux CGT de Haute-Loire, les salariées du secteur d’aide à domicile (ADMR 43, UNA/Ste Elisabeth et BVAD 03) se sont rencontrées en présence de deux représentantes nationales CGT du collectif aide à domicile.  
 
Cette journée portait essentiellement sur la convention collective nationale du secteur aide à domicile et de sa bonne application.
 
Au cours des nombreux échanges tout au long de cette journée, il est ressorti un certain nombre de problématiques dans certaines associations du département.
 
"Malgré une convention collective commune, celle-ci est appliquée différemment au détriment des salariés : - le travail du dimanche devant être effectué uniquement par des auxiliaires de vie et non par des aides à domicile - le glissement de tâches « mission d’auxiliaires de vie » effectuées par des aides à domicile sans contrepartie pour le salarié, notamment le dimanche - la formation qui, dans certains cas, n’est pas payée comme temps de travail..."
 
Pour rappel, 95 % des salariés sont des femmes auxquelles on impose un travail à temps partiel avec une amplitude horaire de 10 à 12 heures par jour et pour un salaire net moyen de 800 €.
 
"Au moment de faire le bilan de cette journée, les salariées ont exprimé plusieurs revendications :  - une véritable reconnaissance de leur métier avec des formations qualifiantes adaptées,  - une revalorisation de leur salaire,  - le temps de trajet entre les interventions retenu comme du travail effectif,  - l’application et le respect de la convention collective dans toutes les associations, - la revalorisation de l’indemnisation kilométrique."

Pour le syndicat, les questions de perte d’autonomie liées au vieillissement et au handicap doivent être traitées en terme de service public, comme la santé, avec des moyens conséquents.
 
Le syndicat invite les salariés des associations à s’organiser avec la CGT en prenant contact avec les responsables du syndicat à l’Union départementale au 04.71.05.51.21.

* Pour ceux qui souhaitent aller plus loin sur ce sujet, un dossier sur les auxiliaires de vie est à lire dans le journal Fakir de février-mars.

Publié dans Actualités 2017

Le collectif saisonniers CGT 43 s'est rendu aux Estables vendredi après-midi pour aller à la rencontre des saisonniers et vacanciers.

Le but de cette démarche était d’informer les saisonniers de leurs droits et de l’existence d’un collectif de saisonniers CGT basé à l’union départementale au Puy-en-Velay. Dans un esprit de dialogue et d’échanges mutuels, les informations ont circulé entre les membres du collectif et des personnels de la station. Un point a pu être fait sur ce début de vacances scolaires.

Sur la Haute-Loire, environ 2 000 saisonniers travaillent au fil des mois dans différents secteurs économiques tels que l’agriculture, le tourisme, le commerce, la grande distribution, et dans les collectivités territoriales.

Les travailleurs en contrats saisonniers représentent souvent un des maillons essentiels à la bonne réalisation des activités économiques. Une grande partie de ces saisonniers sont contraints à la mobilité et à la pluriactivité pour travailler. "Ils doivent trouver un emploi, trouver un logement, se déplacer, surmonter la fracture sociale et familiale due à l’éloignement de son lieu d’habitation. Les membres du collectif veulent que l’image du saisonnier évolue, que des droits nouveaux leurs soient donnés, et qu’il soit considéré comme un professionnel. Comme tout professionnel, il mérite la reconnaissance", affirment des responsables de la CGT.

Publié dans Actualités 2017

Huit ans après la fermeture des sites d'Yssingeaux et Aurec-sur-Loire, 36 anciens salariés se partagent 830 000 euros. Un tribunal a estimé que leur licenciement prononcé par leur ancien employeur était abusif.

C'est une petite victoire pour la moitié des anciens salariés de LST Electronique, une entreprise qui a fermé ses portes en 2009 à Yssingeaux (le site de production, aujourd'hui occupé par Gamm Vert) et Aurec-sur-Loire (la maison mère). La société fabriquait des cartes électroniques pour le secteur médical.

Des indemnités payées par un fonds de garantie

La moitié des 80 salariés avait poursuivi leur ancien employeur, dénonçant un licenciement qu'ils estimaient abusif. Un tribunal leur a donné raison. Ces 830 000 euros que les salariés se partagent provient d'un fonds de garantie. Ce n'est pas LST qui paie directement (la société n'existe plus) mais les employeurs français au travers d'une cotisation au Régime de garantie des salaires.

Des chèques de 9 000 à 38 000 euros

Lundi après-midi, les ex-ouvriers de LST sont venus récupérer leur chèque à la permanence de la CGT à Sainte-Sigolène. En fonction de l'ancienneté, du salaire de l'époque et de la capacité de retour à l'emploi, les chèques vont de 9 000 à 38 000 euros. S'ils ont mis autant de temps avant de pouvoir obtenir une réponse, c'est en raison d'une procédure pénale à l'encontre des anciens dirigeants qui bloquait la procédure sociale. En 2012, l'ancien PDG a été relaxé. La directrice a été condamnée. Les salariés avaient alors sollicité les Prud'hommes.

"La vraie bataille reste celle de l'emploi"

Pour les représentants de la CGT qui ont mené le combat avec l'avocat Me Xavier Medeau, c'est une belle victoire. "On dit souvent que le syndicalisme pousse à la fermeture des entreprises. Là, on voit bien que c'est l'entreprise qui a délibérément supprimé des emplois", estime le secrétaire départemental de la CGT, Pierre Marsein. "La vraie bataille, c'est bien celle de l'emploi. Mais une fois que la direction est allée au bout de sa démarche de fermeture, avec Raymond Vacheron, on a engagé une procédure juridique", rappelle Mourad Rabhi, secrétaire général de la Fédération du textile habillement cuir à la CGT, la branche professionnelle à laquelle appartenait LST. "On a prouvé que les licenciements économiques étaient abusifs."

Sept autres salariés protégés en attente d'une décision similaire

Sept autres salariés, considérés comme protégés en raison de leur statut de représentants du personnel, attendent une décision similaire en leur faveur pour récupérer des indemnités. Pour les autres, la prescription les empêche de pouvoir réclamer le moindre centime.

Publié dans Actualités 2017

Du 30 décembre au 13 janvier, les salariés des très petites entreprises sont invités à élire leurs représentants. L'Union locale CGT de Sainte-Sigolène et Monistrol-sur-Loire invite les salariés à voter massivement.

C'est un rendez-vous électoral bien moins médiatisé que la présidentielle, mais qui, pourtant, est loin d'être anodin. Justement dans un contexte où le droit du travail est au coeur des programmes de la plupart des candidats et où sa réglementation a déjà été bien bousculée par la loi El Khomri.

Pour les entreprises de moins de 11 salariés

Cette élection concerne une grande majorité de salariés : ceux qui sont employés dans les très petites entreprises (les TPE), qui comptent moins de 11 salariés. Ce seuil correspond à celui au-dessus duquel la possibilité d'élire des représentants du personnel est ouverte. Les employés à domicile sont également concernés par ce scrutin qui se déroule par correspondance et via internet.

Ce vote va contribuer à la désignation du syndicat qui va négocier les conditions de travail, des conseillers prud'hommes qui règlent les litiges individuels liés au contrat de travail, qui siège dans les commissions techniques régionales interprofessionnelles... L'Altiligérien Michel Lofti, ascensoriste dans une TPE du bâtiment, est ainsi candidat pour la CGT à la région Rhône-Alpes-Auvergne.

L'Union locale sigolènoise de la CGT, structure de proximité par excellence, se considère comme une réponse naturelle aux besoins des syndiqués mais aussi pour l'ensemble des personnels du privé comme du public sur le territoire de l'Yssingelais.

Des permanences pour s'informer

"Dans nos permanences, nous accueillons, nous conseillons. Nous voyons arriver actuellement beaucoup de personnes qui souhaitent se renseigner sur les nouvelles dispositions en matière de droit du travail. La majorité travaille dans de petites entreprises, des commerces, des services. On vient vers nous pour des litiges mais aussi pour pour comprendre certains points d'un bulletin de paye", développe Véronique Serve, attachée de l'UL Sainte-Sigolène.

"Voter CGT à ces élections, c'est permettre à la CGT de rester la première organisation syndicale qui accompagne au quotidien autour d'objectifs communs tous les salariés. C'est garantir une avancée de progrès social en revendiquant les mêmes droits pour tous", argumente Fabrice Souveton, secrétaire de la branche textile, habillement, cuir.

L'UL CGT de Sainte-Sigolène organise des permanences dans son local au 2e étage, 14 rue de Verdun, lundi de 14 à 17 heures, mercredi de 9 à 11 h 30, jeudi de 9 h 30 à 17 heures et le vendredi sur rendez-vous en appelant le 04 71 66 16 25.

Plus d'infos sur les élections TPE sur le site de la CGT ici

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