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Le Trail des Jonquilles du Haut Lignon, premier du nom, se déroulera le 30 mars à Tence. Objectif : 200 participants.

Il y a moins d'un an de cela, alors que se créait l'association avec aux commandes trois jeunes Tençois  Quentin Rancon, Yoann Bancel, Remy Rancon), l'objectif affiché était de réunir au minimum 200 participants pour partager un moment sportif, convivial et festif.

Mettre en valeur le patrimoine du Haut Lignon

Avec le souhait combiné de mettre en valeur la richesse du patrimoine du Haut Lignon.

Le défi est en passe d'être relevé puisqu'à ce jour, plus de 100 participants sont d'ores et déjà inscrits sur https://chronosphere.fr/evenements/detail/Trail-des-Jonquilles-du-Haut-Lignon-946. On y trouve, outre les tarifs des trois parcours (10, 15 et 24 km), le règlement de la course et les modalités en termes de document médical à fournir.

Une marche aussi

Les inscriptions à la marche se feront le jour J au gymnase de la Lionchère à partir de 11 heures. Départ de la marche à 15 h 10 (pour la convivialité) puis allure libre (pour le plaisir de chacun).

Une centaine de bénévoles

Pour la réussite de la journée, le bureau peut s'appuyer sur une centaine de bénévoles, sans qui la manifestation ne pourrait avoir lieu. Retrait des dossard et inscriptions, sécurité , animation, ravitaillement, buvette : les postes sont, à ce jour, pourvus. Pour les  participants qui le peuvent, les gobelets personnels seront appréciés, les organisateurs ayant également une préoccupation écologique.

"N'hésitez donc pas à cocher le 30 mars pour venir courir, marcher à Tence", lancent avec enthousiasme les organisateurs.

Jusqu'au 27 août, le parcours photographique artistique "Eaux douces, eaux fortes" décline la thématique de l'eau au coeur des 6 villages du Haut-Lignon : Chenereilles, Le Chambon-sur-Lignon, Le Mas-de-Tence, Le Mazet-Saint-Voy, Saint-Jeures, Tence.

Huit photographes, six expositions, un thème en partage : l'eau, à approcher via les univers singuliers de Jessica Buczek, Anita Conti, Thibaut Cuisset, Claude Dussez, Vincent Guignet, Hervé Nègre et Bernard Plossu.

La photographie comme expression artistique

"Eaux douces, eaux fortes", c'est l'intitulé de ce troisième parcours photographique impulsé par la communauté de communes du Haut-Lignon, sous la houlette de la vice-présidente à la culture Denise Vallat. A l'heure où n'importe qui prétend maîtriser la prise de vue, dégainant son smartphone à tout bout de champ, publiant ses clichés dans l'instant, persuadé qu'ils peuvent présenter un intérêt universel, elle fait le pari d'intéresser un large public à la photographie comme expression artistique. 

Des eaux salées aussi

A "Eaux douces, eaux fortes", on ajouterait volontiers "eaux salées" tant le volet consacré à "un siècle de photographie de la dame de la mer" Anita Conti (1899-1977), en partenariat avec les archives de Lorient, est une puissante porte d'entrée dans ce parcours, susceptible de fédérer le regard de toutes les générations.

Cette œuvre originale portée par une volonté documentaire combinée à une fantaisie poétique célèbre la mer, et ces hommes, marins bretons, Terre-neuvas, pêcheurs du Sénégal, qui composent avec la rudesse des éléments pour lui soutirer ses richesses. Dans ces clichés, on perçoit la complicité qu'elle, femme, a su nouer avec les pêcheurs.

Une pionnière de l'écologie marine

Mais surtout, comme le rappelait lors du vernissage Didier Rault (qui, avec son épouse, accueille dans leur grange à Saint-Jeures cette expo), Anita Conti fait sentir sa préoccupation pour ce qui ne s'appelait pas encore l'écologie marine. Dès 1940, elle tire la sonnette d'alarme, pointant les effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques. Aujourd'hui où les bateaux-usines dans les océans font le triste pendant aux fermes-usines sur terre pour surexploiter nos ressources, sans considération pour la vie humaine comme animale, au nom d'une course mondialisée au profit capitaliste, la démarche d'Anita Conti fait figure de pionnière.

Des animations à pêcher ici et là

Cette exposition est à découvrir, par exemple, lors de votre passage au délicieux marché animé des vendredis d'été "Nuits-Saint-Jeures" de 17 heures à 21 heures (6e édition du 23 juin au 25 août).

Des animations (conférence, lectures, balades, concert, films, séance de graff...), pimentent ce parcours qui se veut grand public, artistique, ludique mais aussi pédagogique. Pour démarrer, ce samedi 17 juin à 20 h 30, une rencontre avec Hervé Nègre, est proposée au Calibert au Mazet-Saint-Voy.

6 VILLAGES, 6 EXPOS

« LOIRE »

Thibaut Cuisset (1958 - 2017)

Chenereilles dans l'ancienne mairie (à côté de "La Vieille école", le café-réparation associatif)

Tous les jours, 10h - 18h, sauf le lundi

« PAYSAGES D’EAU »

Bernard Plossu et Eric Dessert,

Le Chambon-sur-Lignon 24 rue Neuve

Tous les jours 10h-12h, 14h-18h sauf le lundi

« UN SIECLE DE PHOTOGRAPHIE DE LA DAME DE LA MER »

Anita Conti (1899-1997)

Saint-Jeures grange, rue des Sabotiers

Jeudi et samedi 14h-18h, vendredi 14h-21h

« LEMAN, BIEN PLUS QU’UN LAC »

Vincent Guignet et Claude Dussez

Tence à la Maison-Chatiague - 3 place du Chatiague

En juillet-août tous les jours

En juin du mardi au samedi 10h-12h et 14h-18h

« L’ARBRE A LA SOURCE »

Jessica Buczek

Le Mas-de-Tence salle sous la mairie

Tous les jours, 10h - 18h

« EAUX CELESTES »

Hervé Nègre

Le Mazet-Saint-Voy au jardin botanique (en accès libre nuit et jour)

Tous les jours

Les rendez-vous de l'été

7 juillet à 16h - Partez à la découverte de la biodiversité du Lignon. Rendez-vous parking de la Plage, Le Chambon-sur-Lignon

Annulation si mauvais temps. Venez découvrir les richesses des cours d’eau du Haut-Lignon mais également les menaces qui pèsent sur ces écosystèmes fragiles. Balade commentée et encadrée par un professionnel des milieux aquatiques.

Dès 6-7 ans l Durée 2h

Chaussures de marche indispensables.

Inscription SISMAE Rivières et coopération 06.18.60.50.35 l sismae@mailo.com l Participation libre

7 juillet à 20h30 - La forme de l’eau

Film de Guillermo del Toro, 2017 (fiction).

Ciné Tence l Tarif habituel du cinéma

15 juillet à 18h30 - La poétique de l’eau - Conférence de Jean Philippe Pierron, philosophe.

Eglise Saint-Voy l Le Mazet Saint-Voy l Participation libre

16 juillet à 18h30 - Le Léman, un grand lac sous pression

Balade-conférence. Rendez-vous parking du stade, Tence. Repli en intérieur si mauvais temps. Dans un théâtre de verdure éphémère au bord du Lignon, Gabriel Cotte originaire du plateau Vivarais-Lignon et docteur en hydrologie – limnologie à l’Université de Lausanne, évoquera le passé, le présent et le futur du plus grand lac des Alpes.

Dès 6-7 ans l Durée 1h

Chaussures de marche indispensables.

Inscription SISMAE - Rivières et coopération 06.18.60.50.35 - sismae@mailo.com - Participation libre

18 juillet à 21h00 - Anita Conti, une vie embarquée - Film de Marc Gourden, 2010

Cinéma Scoop l Le Chambon-sur-Lignon l Gratuit

27 juillet à 18h00

Visite guidée exposition Eaux célestes par Hervé Nègre

Jardin botanique l Le Mazet-Saint-Voy l Gratuit

29 juillet à 17h - Anita Conti, la Dame de la mer entre Terre-Neuve et Sénégal - Lectures.

Grange rue du Sabotier l Saint-Jeures

Tout public l Entrée libre l 20 personnes maximum sur inscription au 06.08.35.33.77

Samedi 5 août à 17h - Francisco Coloane, « un Jack London des terres australes » en français et en espagnol (Chili) - Lectures.

Grange rue du Sabotier l Saint-Jeures

A partir de 12 ans l Entrée libre l 20 personnes maximum

Sur inscription au 06.08.35.33.77

11 août à 20h30 - Le Bouton de nacre - Film documentaire de Patricio Guzmán, 2015

Ciné Tence l Tarif habituel du cinéma

12 août à 20h30 - Lectures concert - Philippe Jaccottet et Jean-Sébastien Bach par Pascal Riou, lecteur

Etienne Espagne, Violon

Eglise Saint-Voy l Mazet Saint-Voy l Participation libre

15 août à 21h - Anita Conti, une vie embarquée - Film de Marc Gourden, 2010

Cinéma Scoop l Le Chambon-sur-Lignon l Gratuit

17 août à 18h - On ne se baigne pas dans la Loire, rencontre avec l’auteur, Guillaume Nail.

La Boîte à Soleils l Tence

25 août à 14h30 - Explore Game Nature : Qui a fait disparaître l’écrevisse à pieds blancs ? Rendez-vous parking des Bretchs, Le Chambon-sur-Lignon par Valentin Vasselon, docteur en biologie spécialisé dans la recherche de l’ADN.

Dès 8/10 ans l Inscription obligatoire 12 places maximum l Durée 3h

Chaussures de marche indispensables.

Inscription SISMAE - Rivières et coopération 06.18.60.50.35 l sismae@mailo.com l Participation libre

26-27 août 12h-18h - Séance de graff’

Interprétation artistique de l’eau par Clément 2R et la GEK Team

Pont du Fieu | Tence | Gratuit

Jusqu'au 2 juillet - Itinérances

Exposition photographique de Georges Auclaire

Médiathèque Le Chambon-sur-Lignon

Renseignements : 04 71 59 77 0

Mercredi soir, les élus du Haut-Lignon ont validé la vente du siège actuel de la communauté de communes à Tence à une kinésithérapeute. Cette cession va entraîner le déménagement dans l'ex-centre d'appels, vide depuis 2010.

Après deux ans et demi, la communauté de communes a trouvé un acheteur intéressé pour son siège actuel, à l'angle de la rue des Ecoles et de la rue d'Annonay à Tence.

Un cabinet de kinés à la place

Fiona Busato-Thoué, kinésithérapeute, et Benoit Thoué, à travers une société civile immobilière, ont fait une offre à 108 000 euros alors que le service des Domaines a estimé le bâtiment à 120 000 euros. Le projet consiste à installer un cabinet de kinésithérapeutes. Actuellement, Fiona Busato-Thoué exerce dans la maison de santé de Tence.

Le compromis de vente doit être signé le 2 janvier et les services de la communauté de communes doivent quitter les lieux dans le premier trimestre 2019.

Des frais pour déménager

La collectivité doit déménager son siège social dans l'ancien centre d'appels, vide depuis 2010. "On va s'installer au 1er étage", annonce Julien Melin, président du Haut-Lignon. "On espère louer les locaux vacants." Une dépense de 40 000 euros est estimée pour changer le système de chauffage et les fenêtres.

"Pourquoi ne pas aller dans le bâtiment de la mairie qui est à moitié vide ?", questionne David Salque-Pradier, élu d'opposition à Tence. "Ce n'est pas possible, il n'y a pas assez de place. Et qui gérerait le va et vient ?", répond Brigitte Renaud, maire de Tence. "Le souhait des maires est de dissocier la mairie de Tence et la communauté de communes", ajoute Julien Melin, président et adjoint au maire à Tence.

Le centre d'appels, non mais allô quoi

La collectivité avait investi plus de 500 000 euros à la fin des années 2000 pour rénover les locaux qui accueillaient par le passé les services de l’Équipement, au 13 de l’allée des Pâquerettes. Des subventions de la Région, du Conseil général et de l’État avaient adouci la note de 240 000 euros.

Mais le centre d'appels n'aura tenu qu'une année avant que la société Yakamoz ne dépose le bilan par manque de contrats. Une vingtaine de personnes y travaillaient.

Les travaux réalisés avaient permis, à l’automne 2009, le tournage du film "Opération 118-318 Sévices clients", une comédie dont l’action se situait dans un call-center.

A partir de ce mardi, un minibus intercommunal est à disposition du service enfance-jeunesse de la communauté de communes.

D'un coût de 32 000 euros, il a été financé par 15 emplacements publicitaires positionnés sur le véhicule et réservés par des entreprises du territoire.

Ce minibus de 9 places, outre servir au service enfance-jeunesse, pourra aussi être utilisé par les partenaires du contrat enfance-jeunesse (crèches, ludothèque, relais petite enfance) mais aussi aux associations du Haut-Lignon le week-end, comme les clubs sportifs. Les modalités d'utilisation doivent être définies.

Mis à disposition gratuitement pendant trois ans par la société Visiocom, le véhicule sera entretenu par la communauté de communes.

L'Ardéchoise s'aperçoit dans les villages, invités à mettre les petits plats dans les grands pour accueillir plusieurs milliers de cyclotouristes (400 vendredi, 1700 samedi).

Pour cette première sur le Mézenc (Chaudeyrolles, Les Estables, Fay-sur-Lignon) et le Haut-Lignon (Mazet-Saint-Voy, Chambon-sur-Lignon, Tence, Mas-de-Tence), les villageois ont répondu présents avec des idées prometteuses pour décorer les rues, les fenêtres, les arbres. De nombreux vélos étaient d'ailleurs accrochés, suspendus, revisités, représentés en de nombreux lieux.

Le jaune et le violet étaient évidemment obligatoires. La palme revient au Mas-de-Tence qui s'est démené sur le thème de la chouette. "Parce que le passage de l'Ardéchoise, c'est forcément chouette", répond une cheville ouvrière, prêt à y revenir en 2018.

Lundi soir, au Mas-de-Tence, le conseil communautaire du Haut-Lignon a essentiellement concerné des délibérations relatives au lancement des travaux en zone du Fieu à Tence.

Les premiers engins devraient entrer en piste fin avril, début mai, pour les aménagements de la tranche 1 de la zone du Fieu à Tence. L'entreprise SDRTP a été retenue sur la base d'un devis à 195 278 euros.

Début des travaux pour Cintrafil en août

L'objectif est de permettre à Cintrafil (lire les articles) d'engager rapidement la construction de ses nouveaux locaux. De son côté, Yves Chastagnier, le patron de Cintrafil, avance août comme date de début de travaux. "Tout dépend de la météo mais si on arrive à couvrir avant l'hiver, cela pourra aller très vite ensuite."

"Il y a une volonté intercommunale d'aller vite", signale le président Julien Melin, en réponse à une question de Jacqueline Decultis, au moment où est précisé que la collectivité ira sans état d'âme vers une procédure d'expropriation des propriétaires des parcelles concernées pour créer la zone du Fieu 2, à défaut d'accords amiables.

Des négociations amiables avant l'expropriation

Dans cet objectif d'efficience, le conseil communautaire a décidé de confier à un cabinet spécialisé C-Foncier de Saint-Germain-Laprade la mission d'assistance foncière pour un coût maximum global de 20 545 euros. Concrètement, ce cabinet va mener les négociations amiables sur la base des évaluations faites par le service des Domaines pour d'achat des parcelles et bâtiment pour la zone du Fieu 2. Et si ces négociations ne sont pas fructeuses, il ménera la procédure juridique jusqu'à l'expropriation. La procédure de déclaration d'utilité publique va être lancée dès à présent.

L'aire de covoiturage de Tence en stand by

Pour éviter de faire et défaire, l'aménagement de l'aire de covoiturage, projet communal de Tence, qui se trouve sur le secteur de la future voie d'accès à la zone va rester en stand by. Cette aire pourrait être déplacée et le virage de la montée du Chatiague modifié au passage dans un souci de sécurisation. "Une réflexion va être menée en ce sens", a précisé Brigitte Renaud.

Le plan

Les élus du Haut-Lignon se sont retrouvés samedi pour assister à la signature du contrat "Ambition Région" entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la communauté de communes du Haut-Lignon.

Laurent Wauquiez poursuit sa tournée des territoires et la signatures des contrats "Ambition Région". Après le Pays de Montfaucon et le Mézenc-Loire-Meygal, c'est au tour du Haut-Lignon de bénéficier d'aides financières d'Auvergne-Rhône-Alpes sur des projets ciblés.

1,8 million d'euros

Au total, le soutien est de 1,8 million d'euros. Dans le détail, on a 607 000 euros pour le dispositif "Ambition Région", 35 000 euros pour le bonus ruralité (communes de moins de 2000 habitants), 107 000 euros pour le bonus bourg-centre (communes de 2000 à 20 000 habitants) et 1,05 million euros pour le Pacte Haute-Loire.

Des projets déjà connus

Ces aides seront dirigées vers des projets déjà connus : aménagement de la place de l'église du Mas-de-Tence, restauration du bourg de Saint-Jeures et de "Freycenet", zone du Fieu à Tence, extension de la salle polyvalente de Chenereilles, réfection du toit du village-vacances de Tence, restauration de l'école primaire et du lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, aménagement d'une salle de musculation au Chambon, remplacement des cloches de l'église de Saint-Jeures, piscine de Tence, voie verte du Haut-Lignon.

Le Mazet-Saint-Voy absent

On remarquera l'absence du Mazet-Saint-Voy parmi tous les projets présentés. Laurent Wauquiez a précisé samedi qu'une enveloppe de 150 000 euros était bloquée pour la commune afin de la soutenir dans un projet, autre que celui de la salle culturelle, projet-phare pour le Mazet-Saint-Voy, où un conflit est toujours en cours avec le président de Région (lire l'article).

Mercredi, dans la salle des fêtes de la commune d'Araules et toujours dans le cadre du contrat territorial du Haut-Lignon porté par le SICALA, une petite dizaine de personnes ont participé à la seconde journée technique de 2017 organisée par l'association Haute-Loire Biologique sur le territoire du Haut-Lignon.

Lors de cette journée, les participants se sont intéressés à la conduite des prairies naturelles et semées avec l'appui d'Eric Michels du collectif Éleveurs Autrement. Cette association créée en 2015 dans le Puy-de-Dôme propose des formations qui se veulent alternatives, en lien avec la santé animale, les végétaux et l'humain. Le maître mot de toutes les formations proposées par ce collectif reste l'autonomie.

L'exemple de Claude Marcon

Et c'est justement cette autonomie que recherche Claude Marcon sur sa ferme d'une centaine d'hectares avec un troupeau de 50 vaches allaitantes de race Salers, converti à l'agriculture biologique depuis 2012. En effet, il souhaiterait augmenter le nombre de prairies temporaires tout en les gardant le plus longtemps possible. Sa ferme a donc servi e de ferme support à cette journée technique.

Des notions clés sur le travail du sol et du semis ont ainsi été abordées lors de cette journée : Eric Michels a indiqué par exemple qu'il fallait adapter sa prairie à son tempérament et aux envies de l'agriculteur sur sa ferme. Bien que le calcul de ration soit important notamment pour gérer ses stocks, connaître les besoins du troupeau, il est nécessaire d’adapter la ration des bêtes tout au long de l’année en fonction des résultats observés chez les animaux.

Laisser fleurir régulièrement

Des prairies temporaires bien menées peuvent durer bien au-delà de 10 ans mais il faut les laisser fleurir assez régulièrement afin de les préserver du stress engendré par une coupe trop précoce.

La densité de semis doit être revue à la baisse par rapport aux préconisations des catalogues afin d’éviter une compétition inutile et coûteuse entre les plants de fourragères. Un point a également été réalisé avec les éleveurs sur les espèces de graminées et légumineuses d’intérêts fourragères.

La problématique de l'houlque molle

Eric Michels s’est également attardé sur la problématique des prairies du Massif Central envahies petit à petit par une vivace parfois confondue avec le chiendent, l’houlque molle. Cette plante se multiplie via ces tiges (rhizomes) qui s’accumulent au-dessus du sol et créent un feutrage épais très apprécié des rats taupiers. Il devient souvent difficile de sorti des rendements de ces prairies « asphyxiées ». L’intervenant a expliqué qu’il existait des solutions mécaniques « douces » pour détruire cette vivace et repartir sur une prairie présentant des espèces fourragères intéressantes pour l’élevage.

Favoriser le labour superficiel

Concernant le labour, il se doit d'être superficiel (pas plus de dix centimètres et idéalement moins) et doit avoir lieu à l'automne lorsque le soleil rentre dans sa phase descendante : un travail trop profond a des impacts importants sur le sol de la prairie et sur les futurs semis ainsi que sur l'érosion des sols et donc la qualité des cours d'eau du territoire.

Une démonstration sur le terrain

Les participants ont pu assisté à une démonstration de travail du sol avec une herse étrille, matériel qui, quand il est bien utilisé, est très efficace pour revitaliser une prairie grâce aux vibrations qu'il produit.

Cette journée technique gratuite a donc apporté des conseils utiles à l'ensemble des agriculteurs bio et non bio du secteur : la faible participation en est d'autant plus dommage. Les agriculteurs intéressés par ces notions peuvent se rapprocher du collectif Éleveurs Autrement (plus d'informations sur http://eleveurs-autrement.fr ou sur la page Facebook de l'association) et de Haute-Loire Biologique.

Une formation le 18 mai à Yssingeaux

Attention : le 18 mai prochain à Yssingeaux, la dernière journée proposée sur le territoire en 2017 sur la conduite des cultures en AB est sur inscription auprès de Haute-Loire Biologique.

Un accompagnement à l'agriculture biologique

L'association Haute-Loire Bio peut également accompagner les agriculteurs qui le souhaitent dans une conversion à l'agriculture biologique : en effet des diagnostics de conversion pris en charge à 100 % dans le cadre du contrat territorial du Haut-Lignon sont proposés en 2017.

Pour les personnes intéressées, contacter Haute-Loire Bio au 04 71 02 07 18 ou par mail à associatin@hauteloirebio.fr

Plus de 150 chefs d'entreprises, artisans et commerçants du Haut-Lignon ont appris vendredi que des aides de la communauté de la communes et de la Région allaient être débloquées pour les soutenir dans leurs projets. La Région réserve 2 millions d'euros pour le Haut-Lignon.

350 invitations avaient été envoyées aux chefs d'entreprise du Haut-Lignon, qu'ils soient PDG d'une entreprise, artisans ou commerçants. Un patron sur deux a répondu à l'appel. Ils sont venus apprendre plusieurs bonnes nouvelles. A condition d'avoir des projets.

Un Fonds d'intervention local

Pour relancer l'investissement et soutenir l'activité économique, la communauté de communes du Haut-Lignon a lancé un Fonds d'intervention local (FIL), validé jeudi lors du vote du budget 2017.

En partenariat avec le Département, la collectivité pourra soutenir l'immobilier d'entreprises pour la construction de bâtiments de plus de 500 m2. Une enveloppe de 100 000 euros est prévue avec un plafond de 5 000 euros par projet. "C'est la clé qui ouvre la porte", prévient Julien Melin, président de la CCHL. La porte, c'est l'Europe avec le fonds Leader.

Des aides de la Région

Les annonces les plus conséquentes formulées vendredi soir aux chefs d'entreprise restent comme souvent celles de Laurent Wauquiez en sa qualité de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Et quand il s'agit du Haut-Lignon, un territoire où sa mère est maire, il ne se fait pas prier. Surtout que la Région a récupéré la compétence économique. "On va mettre le paquet, même sur les petits projets. Pour garder le Plateau vivant, il faut garder l'emploi, réhabiliter et développer l'économie de proximité", affirme le président de la Région, mettant du "chez nous" dans toutes ses phrases.

"Il faut ressortir des projets. On peut s'en sortir même si les autres ne veulent pas de nous", dit-il, faisant allusion au refus du Pays des sucs et du Pays de Montfaucon de fusionner. "Il faut refaire des zones d'activité et prendre exemple de Montfaucon. On n'est pas concurrent mais il ne faut pas déshabiller Paul pour habiller Jacques. On ne veut plus perdre de PME, on les garde ici." Laurent Wauquiez a déjà commencé avec Cintrafil qui va finalement développer son projet d'atelier sur une nouvelle zone au Fieu à Tence alors que l'entreprise était proche de quitter le territoire.

2 millions d'euros d'aides sont réservés au Haut-Lignon pour accompagner l'activité économique de proximité sur le Haut-Lignon via des subventions pour accompagner des agrandissements (plafond à 10 000 euros), des prêts sans garantie sur les actifs et le patrimoine personnel de 10 à 30 000 euros, et des soutiens aux artisans et commerçants de production (jusqu'à 30 000 euros avec moins de 10 salariés et jusqu'à 60 000 euros jusqu'à 50 salariés).

Le rôle de la CCI et de la CMA

Pour toutes ces aides, les entrepreneurs sont invités à passer par leur chambre consulaire, que ce soit la Chambre des métiers et de l'artisanat, ou la Chambre de commerce et d'industrie, qui ont d'ailleurs présenté leurs services en préambule vendredi soir, tout comme le Pays de la jeune Loire pour la présentation des fonds européens.

Le 16 février, le Point information jeunesse du Haut-Lignon porté par la Fondation de l’Armée du Salut souffle sa première bougie.

Dans cette perspective anniversaire, le PIJ a invité des acteurs de la jeunesse du territoire ainsi que des usagers pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer les projets à venir dans un esprit participatif.

Cette rencontre a permis d'évaluer positivement la première année d'existence de ce service dans son installation sur le territoire selon les prérogatives et les valeurs de l'information jeunesse, c'est-à-dire un accueil sans limite d'âge, sans rendez-vous, anonyme, de la documentation variée, mise en place d'actions, etc.

Une utilité sociale incontestée

Mélanie Tessier, informatrice jeunesse, indique : « Le bilan, après seulement un an d'ouverture, sur le territoire prouve l'utilité sociale de ce service. Le Point information jeunesse apporte, de fait, une réponse de proximité et immédiate au niveau du Haut-Lignon et au delà, pour les jeunes et les adultes sur tous les thèmes et a su développer de nombreux partenariats. ».

Un programme d'actions tous azimuts

Ce temps de rencontre a également permis de se concerter sur les orientations du Point information jeunesse du Haut-Lignon pour 2017/2018. Pêle-mêle, citons notamment la mise en place d'un programme d'actions; l'installation de permanences sur le territoire Haut-Lignon (pour faciliter l'accès à l'information et pallier les problèmes de mobilité), le développement d’une nouvelle offre de service (avec l'ouverture du Point d'Appui à la Vie Associative); et de nouveaux partenariats.