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Le Pays de Montfaucon a voté lundi soir en faveur de la taxe incitative sur sept communes (sauf Saint-Romain-Lachalm rattaché au Velay Pilat) à partir du 1er janvier 2020.

La communauté de communes du Pays de Montfaucon dispose d'une longueur d'avance sur le Sictom Entre Monts et Vallées, qui comprend aussi le Haut-Lignon, le Haut-Vivarais et le Mézenc, chargé de la collecte et du traitement des ordures ménagères.

90 % des foyers équipés sur le Pays de Montfaucon

Depuis la mise en place des poubelles à puce, la population du Pays de Montfaucon a plus rapidement qu'ailleurs adhéré à ce principe. Aujourd'hui, environ 90 % des foyers ont reçu ces bacs équipés d'une puce.

Alors que le Haut-Lignon a préféré repoussé la mise en place de la taxe, le Pays de Montfaucon a validé le principe lundi à Raucoules en séance publique avec 18 votes favorables, 6 abstentions et 4 contre. "On a plus de courage que les autres, même si les élections approchent", estime Bernard Souvignet, le président.

Une fiscalité visible en octobre 2020

Cette nouvelle fiscalité devait être décidée avant le 15 octobre pour une application au 1er janvier 2020. Le taux, qui doit être compris entre 10 % et 45 %, sera décidé sur le budget 2020 en mars prochain et sera visible sur les feuilles d'imposition que les particuliers recevront en octobre 2020. "L'idée est de mettre davantage de justice fiscale. Le système ne sera peut-être pas parfait mais il est loin d'être parfait aujourd'hui. Ceux qui trient bien paieront normalement moins."

En pratique, il restera une part fixe. La part variable (10 à 45 %) sera faite en fonction de sa production du nombre de poubelles présentées et ramassées par le camion collecteur.

Bernard Souvignet entend proposer un taux à 20 % pour commencer avant d'augmenter la part incitative. Dans un système vertueux, l'usager paierait ainsi en théorie 90 au lieu de 100 euros tandis que ceux qui font moins d'efforts paieraient 110 €.

Le CVD incrimine les industriels non vertueux

Des membres du Collectif valorisons nos déchets ont pu s'exprimer lundi et ont rappelé qu'ils ont le même objectif que les élus : faire baisser les ordures ménagères. "La bataille, on va la gagner collectivement. Les vrais responsables, ce sont ceux qui mettent sur le marché des déchets non recyclables. Nous, on demande une taxe incitative collective et non individuelle", a formulé Yves Chazalon, porte-parole au nom du CVD, créé il y a dix ans lors de l'arrivée des poubelles à puce.

 

Publié dans Haut Pays du Velay

Un mort et une blessée grave. C'est le premier bilan d'un accident qui s'est produit lundi soir à la fête foraine à Firminy. Il était entre 21 heures et 22 heures quand deux femmes ont été éjectées de la balançoire sur laquelle elles se trouvaient.

Les secours, pompiers et SAMU, n'ont pu ramener à la vie une femme de 24 ans, déclarée décédée sur place. Une autre jeune femme de 20 ans a été évacuée en urgence absolue vers l'Hôpital Nord de Saint-Etienne. Son état de santé était préoccupant.

Ouverte depuis samedi 12 octobre, la Vogue des Noix rassemble 250 manèges pendant huit jours.

Défaillance mécanique ? Vent violent ? L'origine de ce drame reste à déterminer. La police était sur place, tout comme le procureur de la République.

Le périmètre de l'accident a été bouclé.

Publié dans Faits divers
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A Retournac, la situation est au conflit entre l'association Retournac Sports Loisirs, accusée de mauvaise gestion, et la mairie qui a refusé la dernière demande de subvention et souhaite récupérer les salles mises à disposition.

Entre la mairie et Retournac Sports Loisirs, le climat est pesant quand il ne tourne pas au clash. Pour les bénévoles de l'association, "l'affaire" débute en juin 2018 quand les responsables ont demandé à leur professeur de danse et zumba de stopper plus tôt la saison. "Financièrement, on avait un souci. Cette activité nous coûtait 17 000 euros et nous rapportait 13 000 euros. Plutôt que de se mettre dans le rouge, on a demandé à finir la saison plus tôt. Il restait deux cours et nous avons remboursé ceux qui l'ont réclamé", raconte Bernard Barge, le président.

Des tensions nées en 2018 entre l'asso et des adhérentes

En réponse, une quarantaine d'adhérentes de cette activité ont écrit en mairie pour évoquer le problème d'argent de l'association. "Depuis, le maire réclame un expert-comptable. D'une, on n'a pas les moyens. Et de deux, on est totalement transparent. Nos comptes sont disponibles à qui le veut. On a fait intervenir un vérificateur neutre", affirme Serge Bruyère, le trésorier de l'association RSL.

Les relations se sont encore dégradées depuis la non attribution de la subvention de 2 400 euros de la mairie, "votée à l'unanimité du conseil municipal", prévient Pierre Astor, le maire.

La mairie veut récupérer les salles municipales

"Il nous a coupés les vivres. Il voudrait détruire l'association qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Avec cet argent en moins, on n'a pas été en mesure de payer la cotisation de 600 euros à la Fédération de tennis de table. Les pongistes sont repartis avec une nouvelle association, les relations restent bonnes."

Concernant la fin de la subvention, la mairie la justifie "face à l'érosion de ses adhérents, de ses activités et de l'opacité de ses comptes non vérifiés par des commissaires aux comptes professionnels".

Dans un courrier, la mairie demande aussi la restitution des clés avant juin 2020 de la salle Vivarais et avant décembre 2019 d'une autre salle à la Filature. "Cette association bénéficie d'avantages en nature considérables qui n'apparaissent nulle part", estime Pierre Astor qui s'appuie sur "les tensions constatées entre des adhérents et le bureau".

Un marché de Noël en suspens

L'histoire pourrait encore connaître un nouvel épisode. Organisateur chaque année d'un marché de Noël à la Filature et d'un vide-greniers en mai sur les bords de Loire, Retournac Sports Loisirs pourraient être privé de ces événements dont les bénéfices "permettent de pallier les déficits des activités". La mairie semble vouloir "faire autrement".

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Jordan Sarrou est en train de se faire un grand nom dans le monde du VTT.

A 26 ans, le vététiste de Monistrol-sur-Loire, membre de la Team Absolute Absalon, s'est adjugé dimanche la 36e édition du Roc d'Azur, une épreuve de 51 km autour de Fréjus.

Le Monistrolien adore cette épreuve et elle le lui rend bien. Après 2014 et 2016, Jordan Sarrou s'est offert un troisième sacre. Il égale ainsi le record de Miguel Martinez au nombre de victoires.

La victoire s'est jouée au sprint. Trois coureurs ne se sont faits aucun cadeau dans l'effort. A l'issue de 51 km de pédalage et deux heures dans la poussière et sur les sentiers, Jordan Sarrou a pris le meilleur sur l'Estonien Peeter Pruuss et un autre Français, le champion de France Victor Koretzky (Team KMC Ekoï Orbea). Il a abordé le dernier virage en tête et a résisté au retour de Pruuss.

Les derniers mètres du sprint final en vidéo

Publié dans Sport
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Ce dimanche 13 octobre se tient la 19e Fête de la Bio à Beaulieu. Portée par Haute-Loire Biologique, cette manifestation accueille 70 exposants et surtout un public toujours plus sensible à sa consommation et aux pratiques agricoles.

La fête de la Bio de Beaulieu, vitrine de l'agriculture biologique, permet aux producteurs et aux consommateurs de se rencontrer. On y fait son marché avec plaisir, surtout en ce dimanche chaud et ensoleillé. Légumes, châtaignes, fromages, viandes, charcuterie, miel, confitures, du pain en ribambelle, du vin... s'offrent à la convoitise du chaland.

On retrouve des classiques et des nouveautés. On repart avec son vin de pissenlit pour ensoleiller les apéros, son pesto à l'ail des ours pour réveiller ses pâtes, son produit d'entretien universel écologique pour tout briquer de la salle de bain à l'auto, son savon au lait d'ânesse pour se laver la peau en douceur... Et on fait un achat sur le stand des Artisans du monde pour instiller une touche solidaire à ses emplettes.


Des fermes bio à transmettre 

On réfléchit aussi à l'avenir autour du thème choisi cette année : "Des fermes bio à transmettre : tous acteurs !". Car Haute-Loire Bio a à cœur d'accompagner les agriculteurs bio sur cette thématique, afin que les fermes bio restent en bio et permettent l'installation de jeunes agriculteurs.

L’agriculture biologique a le vent en poupe et c'est tant mieux. Cela se vérifie aussi bien chez les producteurs qui sont de plus en plus nombreux à certifier leur production que chez les consommateurs toujours plus nombreux. Les filières se développent, le nombre d’opérateurs économiques ayant une activité bio augmente, le nombre de magasins bio explose… On le constate bien en Haute-Loire qui compte désormais plus de 480 producteurs bio, et plus de 11 % de sa surface agricole en bio.

Pour les enfants

• Fabrication de mangeoires pour oiseaux avec la LPO : chaque enfant repartira avec sa mangeoires faite main.

• Fabrication de pâte à modeler écologique avec le CPIE : les enfants apprendront à la fabriquer, à la colorer, puis pourront tester cette nouvelle pâte à modeler !

• Maquillage (par l’école publique de Beaulieu)


Et pour tous

Des jeux en bois pour tous les âges, à expérimenter tout au long de la journée en famille ou entre amis (avec Le Boutavan)

De la musique toute la journée, avec le groupe local Tradifonic.

Une buvette bio est également en place, tenue par la bibliothèque de Beaulieu.


Des animations autour de la transmission agricole

Dimanche 13 octobre à 15 heures : Théâtre-forum sur la transmission agricole par la SLIP (Sympathique Ligue d’Improvisation Ponote), suivi d’une discussion-débat sur le thème de la transmission des fermes bio, avec divers témoignages des acteurs du territoire.

Et toute la journée : exposition photo et écriture autour de la transmission des fermes réalisée par l’Atelier des Possibles.

Publié dans Loisirs Sorties

Le 9e Marché aux paniers s'est ouvert samedi à Saint-Pal-de-Mons. L'offre est foisonnante entre expositions, démonstrations et défilés de mode.

On doit ce charmant rendez-vous à l'association Brin d'Osier qui réunit des passionnés de vannerie. Pour la neuvième année, à raison d'une exposition-vente tous les deux ans, plus de trente professionnels sont installés dans le village de Saint-Pal-de-Mons. Les places, les parcs, les commerces inoccupés sont investis par des artisans inventifs que l'on pourrait qualifier d'artistes. L'objectif du Marché aux paniers est de faire connaître la richesse de cet artisanat, soutenir sa pratique et favoriser les échanges.


Un défilé de mode original

Cette année, l’association Brin d’Osier met en évidence l’expression artistique de la vannerie, via un défilé de mode sous chapiteau, derrière la mairie. Si l'accès à la manifestation est gratuit, il faut néanmoins s'acquitter d'un droit d'entrée de 2 euros par adulte pour le défilé d'une vingtaine de minutes. Une trentaine de mannequins présentent des tenues témoignant du savoir-faire remarquable des vanniers.

Ces défilés auront lieu dimanche à 10 heures, 11 heures, 12 heures, 14 heures, 15 heures, 16 heures et 17 heures.

33 vanniers répartis dans le village

Différentes animations sont prévues en continu : atelier d’initiation à la vannerie, jeux en bois, tombolas.

Trente-trois vanniers sont installés, répartis au cœur du village, fermé pour l’occasion à la circulation.

Dimanche 13 octobre de 9 heures à 18 heures.

Défilé de mode (partie 1)


Défilé de mode (partie 2)

Publié dans Monistrol et environs

Deux ans après l'incendie qui a ravagé tout l’atelier de production en septembre 2017, Sigoplast a inauguré vendredi sa nouvelle usine, plus moderne et plus sécurisée à Saint-Pal-de-Mons.

Le 24 septembre 2017, l'histoire de Sigoplast a bien failli se terminer dans les cendres. Un incendie a entièrement détruit l’entreprise à Saint-Pal-de-Mons, dans une usine construite cinq ans plus tôt. Un problème d’origine électrique avait déclenché ce feu dans la nuit.

Vendredi, en présence de partenaires, voisins et élus, Arnaud Roule, le PDG de l’entreprise de plastique, spécialisée dans la sacherie et l’impression d’emballages alimentaires, était tout sourire et aussi ému au moment de célébrer cette nouvelle unité de production.

"Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin"

"C'est un nouveau départ", formule l'entrepreneur qui a hérité d'une usine créée en 1965 à Sainte-Sigolène (d'où son nom). "Il a fallu relever la tête pour prendre les bonnes décisions. Nous y sommes arrivés. L'élan de solidarité nous a permis de passer ce cap compliqué."

Aujourd'hui, Sigoplast et ses 40 salariés se projettent vers l'avenir afin de relever de nouveaux défis. "Une entreprise internationale serait certainement partie après cet incendie", estime Patrick Riffard, le maire san-palou. "Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin."

Une sécurité renforcée en cas d'incendie

Dans les faits, les ouvriers sont progressivement arrivés dans cette nouvelle usine Sigoplast à partir d'octobre 2018. Depuis début 2019, la production monte en puissance dans ces locaux de 5 000 m2 contre 4 000 m2 auparavant. Des aménagements ont été réalisés pour se protéger de l’incendie comme une charpente béton et non métallique, plus stable en cas de feu. Des murs coupe-feu entre chaque atelier, de la télésurveillance, des alarmes incendie ont été renforcées.

Publié dans Monistrol et environs

La récurrence de dégâts causés par les sangliers sur les cultures a conduit le préfet de la Haute-Loire à mettre en oeuvre des mesures administratives de régulation sur les secteurs les plus impactés, dont notamment des tirs de nuit sur la commune de Bas-en-Basset qui a connu des dégâts début septembre et qui a été classée « sensible » à ce titre.

Ces actions, encadrées par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont conduit à tuer des sangliers à proximité notamment de cultures de maïs.

En complément, des actions de chasse opérées par les associations communales de chasse agréées (ACCA) de Bas-en-Basset et de Monistrol-sur-Loire, ont conduit à tuer plus d’une vingtaine d’animaux.

"Il est nécessaire que les chasseurs maintiennent une pression de chasse suffisante pour abaisser le niveau de population de sangliers à un niveau acceptable au regard des dégâts", insiste la préfecture dans un communiqué.

Dans ce contexte, l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département prévoit désormais l’exercice de la chasse du sanglier jusqu’au 29 février 2020, y compris par temps de neige, "et il convient que les chasseurs puissent mobiliser les différentes possibilités données par la réglementation, pour aboutir à cet objectif de réduction des dégâts".

"Au vu de l’état actuel des populations de sangliers et des dégâts occasionnés aux cultures, il n’est pas exclu que d’autres actions administratives de régulation soient conduites sur les secteurs où les ACCA locales n’arriveraient pas elles-mêmes à juguler des situations de dégâts trop importants."

 

Publié dans Monistrol et environs

Fermés depuis septembre 2018, les 14 duplex de la résidence Les Aubépines à Yssingeaux pourraient être remplacés par 26 logements (dont un gardien) à destination des étudiants.

Les élus d'Yssingeaux ont validé le projet présenté jeudi soir en séance publique concernant la résidence Les Aubépines, située entre le Centre des finances publiques et le lycée agricole. Ici, depuis les années 2000 et l'abandon du village-vacances par son gestionnaire, 14 duplex accueillaient des étudiants, notamment dans le cadre du développement de l'Ecole de pâtisserie et plus globalement de l'enseignement supérieur sur la ville. Mais depuis deux ans, le site a été totalement fermé. "C'est une passoire", assure le maire Bernard Gallot.

La commune démolit, Alliade Habitat construit

Une solution est en passe d'être trouvée via Alliade Habitat qui se propose de construire une résidence étudiante en lieu et place des 14 duplex. La commune prendrait à sa charge la démolition des bâtiments actuels et cèderait à l'euro symbolique la parcelle pour bâtir ce nouvel ensemble immobilier de deux étages en forme de L, comprenant 18 studios, un T2 pour le gardien, sept T3, un bureau, une salle commune et une laverie.

Le coût prévisionnel, au stade de l'esquisse, est estimé à 2 millions d'euros

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Sur fonds de revendications nationales liées au manque de moyens, des agents de l'Ehpad Vellavi à Saint-Didier-en-Velay ont planté un piquet de grève. Le malaise oppose plus localement la directrice et des agents soignants.

A l'Ehpad de Saint-Didier-en-Velay, qui compte 108 résidents et 75 salariés, certains ont l'impression de revivre la crise qui remonte à dix ans en arrière. Le malaise couvait depuis quelques temps et il éclate cette semaine avec une grève de la part des personnels soignants titulaires.

Les revendications citées dans le préavis de grève

Les revendications sont à la fois d'ordre national et local. Dans le préavis de grève déposé par le syndicat CGT, il est indiqué "la sécurité des soins et des résidents, "l'arrêt du travail en sous-effectif récurrent, facilitant l’épuisement des soignants, "l’arrêt de l’accroissement excessif et continu de la charge de travail", "la nécessité de procéder à des mises en stage pour fidéliser les agents contractuels (arrêt de contrats abusifs)", "l’arrêt de la maltraitance institutionnelle envers les soignants et envers les résidents", "l'arrêt de la pression systématique de la direction sur le personnel soignant EHPAD", "l'arrêt du mépris du travail exercé par le personnel soignant" et "apporter des réponses et de l’apaisement concernant le conflit direction/soignants".

Jeudi après-midi, des agents de l'établissement public, rejoints par des collègues d'autres Ehpad du secteur (Yssingeaux, Monistrol, Aurec...) et des familles de résidents, ont planté un piquet de grève au bord de la rue.

Un médiateur sollicité

Le maire de Saint-Didier-en-Velay, Madeleine Chabanolle, est venue à la rencontre des grévistes pour annoncer une médiation sollicitée par la direction auprès d'une société spécialisée de Valence. "Je tiens au dialogue."

Un dialogue rompu

Du côté des agents, le dialogue est actuellement rompu avec la direction. "La directrice a indiqué que des sanctions seraient prises si nous participions au mouvement de grève. On n'est pas en grève pour le plaisir. On a essayé le dialogue sans succès", lâche une soignante. Selon la CGT, "100 % des agents titulaires participent à la grève, avec maintien des soins, des agents étant réquisitionnés". Toujours selon la CGT, "ici, il y a 40 % de titulaires contre 60 % de contractuels, c'est plus qu'ailleurs".

Selon un aide-soignant, le manque d'effectifs empêche la bonne organisation de leur travail. "Certains résidents n'ont pas pris de douche depuis trois semaines. Sur certains après-midi, on est deux aides-soignants pour 50 personnes.

Ce qu'en dit la directrice ?

La directrice a été nommée directrice en avril 2019 après douze mois en tant que directrice adjointe. "En ce qui concerne les revendications nationales, je les rejoins évidemment dès lors qu'il s'agit de sous-effectifs et de postes mal payés. On n'a pas la volonté de ne pas titulariser mais il faut pour cela disposer de candidats qualifiés, ce qui n'est pas le cas. Je ne me considère pas en conflit avec les agents. Et le mécontentement de certains ne doit pas être pris pour une généralité. A aucun moment ma porte n'a été fermée. On entend les difficultés des agents et on essaie d'y répondre."

Publié dans Loire Semène