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Une pelouse aussi verte l’hiver que l’été et sans arrosage. C’est désormais ce dont bénéficient les footballeurs de Sucs et Lignon. Et une piste d’athlétisme elle aussi synthétique va ravir les triathlètes yssingelais.

Mercredi soir, ils ont effectué leur première séance d’entraînement sur le terrain synthétique de Choumouroux à Yssingeaux. Entre le terrain en herbe et le complexe omnisports, un stade a été construit en lieu et place d’un ancien terrain stabilisé.

Les grands sapins ont été coupés et ce nouvel équipement a vu le jour en moins de six mois. Et encore, le chantier a pris quelques semaines de retard. Un éclairage LED a été privilégié et sera deux fois plus performant que celui de Montbarnier.

Une piste d'athlétisme en cours de finition

Le terrain de foot de 100 m par 60 m est entouré d’une piste d’athlétisme avec quatre couloirs. Les footballeurs vont donc pouvoir user et abuser de ce carré vert mais aussi les triathlètes de Tryssingeaux. Sans oublier, et ils sont les plus nombreux, les collégiens et lycéens voisins qui vont effectuer les cours d’EPS sur ce stade flambant neuf.

Il reste encore quelques touches à peaufiner. L’accès entre les vestiaires et le terrain, via la butte, va être réalisé avant la fin d’année. La piste d’athlétisme doit encore être lestée de sable et les abris de touche sont attendus sous deux semaines maximum.

Uniquement des compétitions départementales

Ce nouveau terrain synthétique, espéré depuis des années par le club de foot, est devenu réalité. Il est homologué en catégorie 6, soit le plus bas niveau. La raison à des dimensions insuffisantes par manque de place. Il ne pourra accueillir que des matches de compétitions départementales. La Ville espère pouvoir obtenir quelques dérogations.

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La première édition de la Course des poulettes se tient dimanche 6 octobre à Yssingeaux. A quelques jours de la manifestation, 500 inscriptions ont été enregistrées. Tous les bénéfices seront reversés à la Ligue contre le cancer de la Haute-Loire.

Courir ou marcher, l'important sera de participer dimanche 6 octobre. A l'instar de la Course des filles à Brives-Charensac, un événement similaire voit le jour sur l'Est de la Haute-Loire, à Yssingeaux. Et comme à Brives, l'action se veut caritative. Tous les bénéfices seront reversés à la lutte contre le cancer du sein.

Dans la foulée du Pink Friday, des commerçantes ont voulu aller plus loin. D'où cette Course (ou marche) des poulettes pour récolter des fonds. L'inscription sera de 5 € minimum.

Un parcours de 5 km autour d'Yssingeaux

Les femmes risquent d'être nombreuses, les adolescentes et les fillettes aussi. Mais l'événement accueillera volontiers la gent masculine pour grossir les rangs.

Un parcours de 5 km conduira les participants depuis la place de la Victoire devant la Grenette vers l'Antreuil, la zone de Lavée, la Guide et le chemin de la Galoche. A l'arrivée, un cocktail detox rose sera offert aux "finishers".

Un ciné-débat jeudi, un repas gastronomique dimanche

La Course des poulettes, ce sera un ciné-débat dès ce jeudi 3 octobre au cinéma d'Yssingeaux avec le film "De plus belle" d'Anne-Gaëlle Daval avec Florence Foresti et Mathieu Kassovitz. Anne Lombard, médecin nutritionniste, présentera les aspects diététiques devant être pris en compte pendant et après la maladie.

Et un dîner gastronomique caritatif au Bourbon est proposé dimanche soir, au tarif de 50 euros. Tous les ingrédients seront offerts pour l'occasion, Rémi Michelas et les commerçants assureront la préparation et le service. Quarante couverts ont été réservés. C'est donc complet.

Jeudi 3 octobre

19 h 30 : ciné-débat à la Grenette avec Anne Lombard, médecin nutritionniste, autour du film "De plus belle". 5 €

Dimanche 6 octobre

8 h 30 : accueil

9 heures : réveil musculaire avec la Cie Plumea

9 h 30 : départ de la course et de la marche

Soir : repas gastronomique caritatif

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Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
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Depuis mardi matin, 100 % des salariés de Bonna Sabla à Bas-en-Basset sont en grève. Ils craignent la fermeture de leur société appartenant à un fonds de pension américain.

Il est loin le temps de la société familiale, créée en 1963 à Bas-en-Basset, sur la route d'Aurec-sur-Loire, qui portait alors le nom de Sobepre.

En 1992, l'entreprise a été rachetée. Et depuis trois ans, un fonds de pension américain, Bain Capital, tient les rênes du groupe. Le site de Bas-en-Basset est l'un des 27 sites français et compte 46 salariés ainsi qu'une bonne dizaine d'intérimaires. A Bas, l'usine est spécialisée dans l'aménagement urbain. Bonna Sabla se présente comme le leader national des produits en béton préfabriqué. Les ouvriers bassois ont ainsi travaillé pour l'aménagement du tramway de Caen, Avignon ou encore Bordeaux.

Fin du PSE le 8 octobre

Mais depuis juin, un Plan de sauvegarde de l'emploi a été ouvert et doit se refermer le 8 octobre. Il concerne cinq sites dont Bas et prévoit le licenciement de 300 personnes. "D'ici le 8 octobre, soit la société retrouve un repreneur, soit tout s'arrête", résume le délégué Force Ouvrière à Bas.

"On ne dispose d'aucune garantie quant à l'avenir de l'entreprise. On veut des réponses et on espère que cette grève permettra de faire réagir la direction."

En cas de non reprise, les 46 salariés pourraient subir des départs échelonnés jusqu'au printemps 2020.

La position de l'entreprise Bonna Sabla

Le service communication de Bonna Sabla évoque des pistes pour une reprise de l'entreprise. "La direction recherche activement une solution de reprise. On ne veut pas agiter de faux espoirs. Des pistes sérieuses sont étudiées, sans préjuger des perspectives. Les négociations se font discrètement, on ne peut pas en faire la publicité. On comprend la frustration des salariés mais on ne pourra communiquer que lorsque ce sera conclu. Et si les discussions n'aboutissent pas, on envisage de fermer. Bonna Sabla a toujours été responsable dans l'accompagnement social. L'activité subit une conjoncture défavorable. On connaît une baisse des investissements publics. Cette branche est structurellement déficitaire et nécessite une modernisation qui passerait par des investissements."

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En face de la maison de santé de Bas-en-Basset, deux bâtiments sont en cours de construction : un est dédié à l'accession à la propriété, l'autre à la location. Trente-quatre logements sont concernés.

Le leg d'Yvonne Aubert s'enrichit d'une nouvelle offre à Bas-en-Basset. Entre l'église et la maison de santé, l'Espace Fontbonne sort de terre. Après quatre projets, douze ans d'attente et des fouilles archéologiques qui ont cadré les possibilités de construction, deux immeubles sont en cours de construction depuis quelques mois. "C'est notre premier projet en Haute-Loire mais certainement pas le dernier", affirme Sébastien Barthélémy, président du Groupe Atrium, lui-même de la Haute-Loire.

Des appartements à vendre pour les seniors

Le premier concerne l'accession à la propriété et comprend 16 appartements, du T2 au T5. Un public de seniors est visé par cet investissement réalisé par le promoteur Atrium. Des personnes âgées quittent leur grande maison pour un logement adapté à leurs besoins près du bourg. 60 % des logements ont déjà trouvé preneurs, principalement des T4 et T5. Il faut compter entre 2500 et 2600 euros le mètre carré selon l'emplacement.

Au rez-de-chaussée, des commerces pourraient être créés.

18 logements à la location

A côté, un partenariat entre Atrium et Alliade Habitat permet de proposer 18 appartements ouverts à la location : 8 T2, 8 T3, 2 T4. La majorité des logements bénéficie d'un balcon ou terrasse exposés plein Sud. Les loyers iront de 320 euros (sans les charges) pour un T2 à 476 euros pour un T4 (447 euros pour un T3).

Le stationnement des véhicules sera organisé dans un parking collectif situé au sous-sol.

La livraison est prévue pour juillet 2020.

Une oeuvre réalisée par des lycéens

Entre les deux bâtiments de cet Espace Fontbonne, un parvis sera aménagé. La réalisation d'une création artistique va être confiée aux élèves en chaudronnerie du lycée professionnel de Monistrol-sur-Loire.

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Faute de n'avoir su concrétiser ses opportunités, Monistrol s'est fait éliminer dimanche face à Clermont, plus expérimenté et surtout plus réaliste (2-1).

Clermont n'a pas été meilleur que Monistrol. Mais l'Union Jeunesse Clermontoise s'est montré diablement réaliste devant le but.

Les Monistroliens ont pourtant rapidement mené au score à la faveur d'un jeu de flipper. Un tir de Gautier Fabre que repousse le gardien, le ballon rebondit sur Alexandre Assaf, sur un défenseur, sur le gardien avant de mourir derrière la ligne de but.

Cet avantage aurait dû être alourdi. Au lieu de cela, Clermont a refait surface et égalisé avant de prendre l'avantage sur penalty.

En seconde période, Monistrol avait encore le temps de revenir mais le temps jouait inexorablement contre l'USM qui n'avait plus de cartouche. Désordonné, perdu, Monistrol restait incapable de faire basculer le match.

La Coupe de France s'arrête au stade du 4e tour.

MONISTROL-SUR-LOIRE (R3) : 1

UJ CLERMONTOISE (R2) : 2

But pour Monistrol : 6e

Buts pour Clermont : 24e et 38e sp

Monistrol-sur-Loire : Grégoire Tavernier, Clément Fayolle, Nicolas Badiou, Pierre Petrot (cap.), Aziz Abbas, Guillaume Chevalier, Gautier Fabre, Ludovic Lauranson, Lucas Bardel, Fabien Guinand, Alexandre Assaf, Maxime Aubert, Corentin Cheynet, Maxime Cuoq, Léo Clémençon

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Dimanche matin, 250 athlètes ont disputé les 10 km de Chadrac. Aurélien Rivet et Emma Bert s'imposent.

Sur l'asphalte chadracoise, les spécialistes des courses hors-stade étaient à la fête. Et à ce petit jeu, les licenciés de Velay Athlétisme, le club organisateur, se montraient évidemment à leur aise.

Cette distance courte et rapide, ultra plate, se distingue aujourd'hui des épreuves en pleine nature misant sur les terrains accidentés.

Tout s'est joué au train. Rapidement, Aurélien Rivet prenait les devants, suivi par Thibaut Imbert qui le gardait en point de mire. Puis suivait un petit peloton d'outsiders au sein duquel on retrouvait Baptiste Gibert, Théo Debard et Noël Sanial.

Chez les féminines, la junior Emma Bert a survolé l'épreuve. Celle qui vient de rejoindre l'ASM Clermont, le club de Renaud Lavillenie, boucle les 10 km en 38'09.

Les records ne sont pas tombés. Ils restent dans les jambes de Timothée Bommier (30'15) depuis 2016 et Marion Driot (37'28) depuis 2018.

Ces 10 km de Chadrac servaient de qualifications pour les championnats de France qui se disputent le week-end prochain à Perpignan. Les seniors hommes devaient descendre sous le temps de 34'15, les Masters 1 de 37', les Masters 2 de 40', les espoirs de 35', les seniors femmes de 43', les Masters 1 de 48', les espoirs de 44', les juniors de 46e.

Classement

1. Aurélien Rivet en 31'49

2. Thibaut Imbert en 32'42

3. Baptiste Gibert en 33'24

4. Antoine Jeune en 33'33

5. Jordan Touboul en 33'35

6. Germain Guezo en 33'58

7. Théo Debard en 34'00

8. Noël Sanial en 34'18

9. Steve Ripamonti en 34'21

10. Julien Imbert en 34'39

...39. Emma Bert en 38'09

...81. Catherine Digonnet en 41'56

...87. Bénédicte Roqueplan en 42'39

...88. Isabelle Prieur-Gros en 42'59

...102. Nadège Chomat en 44'13

Voir le classement des 10 km

Voir le classement des 2,7 km

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Alors que la réflexion est toujours engagée pour déplacer le lycée professionnel à côté du lycée général dans la montée du Prince, la Ville de Monistrol-sur-Loire veut cadrer le futur aménagement, soit en direct, soit en guidant les investisseurs. Voilà comment.

Depuis l'annonce par l'OGEC de son projet de déménagement, l'avenir du site du lycée d'enseignement professionnel privé (LEP) est au coeur de grandes réflexions au sein de la mairie. Car le tènement en plein centre-ville peut s'avérer crucial pour l'urbanisation future.

Un tènement de 12 000 m2

Des investisseurs montrent leur intérêt pour ce site de 12 000 m2. Parce que la municipalité veut avoir son mot à dire, elle use d'un outil : l'OAP pour Orientation d’Aménagement et de Programmation, sur le secteur de la place Néron, de la place du Prévescal et de la place Maréchal Noël de Jourda de Vaux.

La reconversion éventuelle du LEP attise les convoitises. La mairie délimite ainsi ce qui est permis et les aménagements à prévoir.

Le bâtiment du XVIIe siècle, qui fait l'angle entre la rue Louis-de-Charbonnel et la place Maréchal-de-Vaux, serait préservé. Ce lieu de 1 000 m2 sur trois étages serait dévolu à des services mais pas à de l'habitat.

Des services, de l'habitat, du commerce

La chapelle serait rasée pour permettre d'ouvrir depuis la place Néron vers un espace paysager au centre du LEP. Les ateliers actuels seraient démolis pour laisser place à une construction. Une halle marchande est imaginée au centre de la cour. Un ou deux bâtiments neufs pour de l'habitat pourraient voir le jour face à la place du Prévescal.

La mobilité est aussi étudiée avec des déplacements doux à l'intérieur et le rétablissement de la circulation à double sens dans le quartier des Roches.

Ces orientations ont reçu l'assentiment de l'opposition municipale, dont Robert Valour, qui estime que certaines de ses idées ont été reprises.

La mairie doit-elle acheter cet immobilier ?

Sur l'avenir du LEP, Robert Valour est favorable à un achat complet du site par la mairie. L'estimation des Domaines situe ce bien entre 2 millions et 2,2 millions d'euros. "Oui, on pourra toujours préempter mais on n'achètera pas à n'importe quel prix. On ne va pas investir au-delà de ce que ça vaut", prévient le maire Jean-Paul Lyonnet.

Le lycée privé de Monistrol espère se décider avant le début d'année 2020 afin d'enclencher éventuellement les demandes de subventions. Mais pour Notre-Dame-du-Château, le transfert ne se fera que si l'opération financière est supportable.

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Le Trial Club des 4 pattes de Saint-Bonnet-le-Froid referme joliment la saison trial ce week-end à la Rialle, entre Dunières et Saint-Bonnet-le-Froid.

Les trialistes apprécient l'épreuve amicale du Trial Club des 4 pattes de Saint-Bonnet-le-Froid. Ici, le spectacle est assuré, les pilotes ne ménagent pas leurs montures et leurs singes qui font office de contre-poids. Dans la poussière, sur les pentes raides ou dans la boue, le trial vaut le détour sur le terrain de la Rialle qui se situe à mi-chemin entre Dunières, Saint-Bonnet-le-Froid et Montfaucon-en-Velay.

Le site est le même mais les zones sont revues chaque année entre roche et bois. Quinze zones concerneront les véhicules de série, 10 zones sont affectées aux séries améliorées et les super séries et 5 zones pour les prototypes.

Le public est aux premières loges pour suivre les aventures ou mésaventures des concurrents.

Les buvettes seront gérées par des membres de l'association Les Enfants d'arc-en-ciel, basée aux Villettes et qui récolte des fonds pour aider des structures scolaires en Côte-d'Ivoire.

Dimanche 29 septembre

8 heures à 12 heures : compétition

14 heure à 18 heures : compétition

Restauration rapide sur place toute la journée.

Entrée gratuite

Publié dans Haut Pays du Velay
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La Ville de Monistrol a commandé une enquête de circulation. Les résultats ont été dévoilés vendredi soir en conseil municipal. Où l’on apprend que le vrai problème… ce sont les cars scolaires autour du rond-point des Droits-de-l’homme.

Les observations avaient beau être attendues, elles ont de quoi surprendre. Selon l’enquête réalisée par une société spécialisée en mars 2019, le nœud du problème résulte dans les bus scolaires qui provoquent des bouchons aux heures de pointe (7h45/8h30 et 16h45/17h45). Sans cela, la circulation est considérée comme relativement fluide à Monistrol. « Le problème n’est pas le volume des véhicules », résume Luc Jamon, conseiller chargé de ce dossier.

7500 véhicules par jour au rond-point des Droits-de-l’homme

Le problème serait davantage dû au gabarit des 45 cars, longs de 13,30 mètres, qui passent matin et soir sur un carrefour non calibré pour leurs grandes manœuvres. Sur ce rond-point ont été comptabilisés 7 500 véhicules par jour. C’est moins que sur l’avenue de la Libération (11 700) ou l’avenue de la Gare (9 100 à 10 400). « Chaque car prend les deux voies de circulation pour tourner. A chaque fois, ce sont quelques secondes qui, accumulées, engendrent des bouchons et des perturbations. On le pressentait mais pas à ce point-là. »

Quatre variantes analysées sur le long terme

Quatre hypothèses ont été étudiées pour résoudre le problème et analyser leurs conséquences : créer une liaison entre l’avenue Charles-de-Gaulle et l’avenue de la Catalogne ; créer un demi-échangeur sur la RN88 et éventuellement une route jusqu’à la route d’Aurec ; créer une liaison de l’avenue de la Libération ou avenue du 11-Novembre jusqu’à l’avenue de la Catalogne ; ou fermer la rue de Charras et créer une nouvelle sortie du centre-ville par la route d’Aurec.

La majorité municipale persiste sur l’échangeur de la RN88

Si les améliorations ne sont pas si évidentes, la majorité municipale maintient son souhait de créer un demi-échangeur supplémentaire sur la RN88 et un barreau Nord vers la route d’Aurec. « A une échelle de 20 ans, on en aura besoin. Et c’est la meilleure solution pour désengorger le rond-point des Droits-de-l’homme, jusqu’à -30 % de cars au droit du carrefour. »

L’opposition préfère une solution réalisable à court terme

L’opposition municipale préfère la création d’une liaison entre l’avenue Charles-de-Gaulle et l’avenue de la Catalogne. Moins coûteuse et réalisable plus rapidement.

Concernant la problématique des cars scolaires, la mairie de Monistrol va demander l’expertise de la Région. L’utilisation de bus plus petits de 33 places et 8,50 mètres de long pourrait résoudre rapidement le problème de fluidité. Mais engendrerait inévitablement des coûts supplémentaires et multiplierait le nombre de cars.

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Au lendemain de la vente aux enchères de tout le matériel de l'entreprise Cheynet et fils, Frédéric Girodet, maire et président de Loire Semène, ne cache pas sa colère. Surtout qu'un espoir demeurait qu'un repreneur rachète tout et relance l'entreprise.

"Je suis accablé par le dénouement de la vente des actifs Cheynet qui s’est déroulée hier (jeudi) sur site", lâche Frédéric Girodet, maire de Saint-Just-Malmont et président de la communauté de communes, laquelle est propriétaire depuis quelques mois des bâtiments.

"Il est tout simplement scandaleux de voir comment, en France, un outil de production peut être démantelé dans l’indifférence la plus totale, par le biais de procédures qui se moquent totalement de l’emploi, du savoir-faire et des impacts sur tout un territoire."

Un industriel était pourtant intéressé...

"Je travaille dur depuis l’annonce de la cessation d’activité Cheynet, en avril dernier, à la réindustrialisation du site. Etant propriétaire du bâtiment cela m’offre des marges de manoeuvre pour discuter avec des investisseurs, des porteurs de projet générateur d’emplois pour le territoire. Un industriel avait été identifié permettant de construire un avenir textile sur ce site. Ensemble, nous avons élaboré un véritable projet industriel avec des emplois à la clé et des perspectives de développement. Cet investisseur était prêt à acheter les actifs Cheynet, acquérir le bâtiment, remonter une activité textile, embaucher du personnel."

"Pour rendre possible ce projet, j’avais expressément demandé à ce que les actifs de Cheynet soient regroupés en un seul lot garantissant ainsi une reprise de l’activité textile par un seul entrepreneur."

"Toute cette énergie, cette volonté d’aboutir, ces espoirs, ont été balayés en deux jours."

"Deux jours passés à démanteler méticuleusement, lot après lot, l’outil de production rendant la reprise de l’activité impossible. Le bilan de ces quarante-huit heures : un tiers des actifs reste en France, les deux autres tiers partent à l’étranger ou à la ferraille."

"Ce site offre un beau potentiel"

"Je suis triste pour les personnes qui se sont battues jusqu’au bout, qui ont cru jusqu’à la fin que les métiers allaient de nouveau retentir. Triste pour les salariés qui avaient espoir de reprendre une activité textile sur ce site."

"Cependant, la collectivité demeure propriétaire des bâtiments, le territoire est attractif et la main d’oeuvre reste qualifiée. Parallèlement, je poursuis mon travail sur d’autres pistes concernant d’autres domaines d’activités. Ce site offre un beau potentiel et certains porteurs de projet ne s’y tromperont pas."

Publié dans Loire Semène
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