La récurrence de dégâts causés par les sangliers sur les cultures a conduit le préfet de la Haute-Loire à mettre en oeuvre des mesures administratives de régulation sur les secteurs les plus impactés, dont notamment des tirs de nuit sur la commune de Bas-en-Basset qui a connu des dégâts début septembre et qui a été classée « sensible » à ce titre.
Ces actions, encadrées par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont conduit à tuer des sangliers à proximité notamment de cultures de maïs.
En complément, des actions de chasse opérées par les associations communales de chasse agréées (ACCA) de Bas-en-Basset et de Monistrol-sur-Loire, ont conduit à tuer plus d’une vingtaine d’animaux.
"Il est nécessaire que les chasseurs maintiennent une pression de chasse suffisante pour abaisser le niveau de population de sangliers à un niveau acceptable au regard des dégâts", insiste la préfecture dans un communiqué.
Dans ce contexte, l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département prévoit désormais l’exercice de la chasse du sanglier jusqu’au 29 février 2020, y compris par temps de neige, "et il convient que les chasseurs puissent mobiliser les différentes possibilités données par la réglementation, pour aboutir à cet objectif de réduction des dégâts".
"Au vu de l’état actuel des populations de sangliers et des dégâts occasionnés aux cultures, il n’est pas exclu que d’autres actions administratives de régulation soient conduites sur les secteurs où les ACCA locales n’arriveraient pas elles-mêmes à juguler des situations de dégâts trop importants."