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La récurrence de dégâts causés par les sangliers sur les cultures a conduit le préfet de la Haute-Loire à mettre en oeuvre des mesures administratives de régulation sur les secteurs les plus impactés, dont notamment des tirs de nuit sur la commune de Bas-en-Basset qui a connu des dégâts début septembre et qui a été classée « sensible » à ce titre.

Ces actions, encadrées par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont conduit à tuer des sangliers à proximité notamment de cultures de maïs.

En complément, des actions de chasse opérées par les associations communales de chasse agréées (ACCA) de Bas-en-Basset et de Monistrol-sur-Loire, ont conduit à tuer plus d’une vingtaine d’animaux.

"Il est nécessaire que les chasseurs maintiennent une pression de chasse suffisante pour abaisser le niveau de population de sangliers à un niveau acceptable au regard des dégâts", insiste la préfecture dans un communiqué.

Dans ce contexte, l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département prévoit désormais l’exercice de la chasse du sanglier jusqu’au 29 février 2020, y compris par temps de neige, "et il convient que les chasseurs puissent mobiliser les différentes possibilités données par la réglementation, pour aboutir à cet objectif de réduction des dégâts".

"Au vu de l’état actuel des populations de sangliers et des dégâts occasionnés aux cultures, il n’est pas exclu que d’autres actions administratives de régulation soient conduites sur les secteurs où les ACCA locales n’arriveraient pas elles-mêmes à juguler des situations de dégâts trop importants."

 

Publié dans Monistrol et environs

La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs demandent des sanctions exemplaires et la lumière sur le commerce des sangliers suite à la découverte d'un élevage clandestin à Bas-en-Basset.

"En 2017, comment est-il possible qu’un élevage clandestin de sangliers puisse se développer dans un élevage qui avait fait l’objet d’une fermeture administrative il y a quelques années ?", s'interrogent les deux principaux syndicats agricoles dans un communiqué de presse.

La FDSEA et JA demandent "une condamnation très ferme des responsables de cet élevage. Il est également indispensable que l’ensemble des animaux (estimés à 150) de ce parc soient abattus et que ce parc soit mis hors d’usage. Si tel n’était pas le cas, la FDSEA et JA sont prêts à passer à l’action pour le démantèlement du parc".

La FDSEA a prévu de se porter partie civile dans l’affaire. "Rappelons que les dégâts déclarés s’élèvent chaque année à plus de 200 000 € …"

Publié dans Actualités

Les gendarmes ont perquisitionné une propriété en début de semaine sur le village de "Lavoux", à Bas-en-Basset. Plus de 60 sangliers ont été comptés.

L'élevage était bien organisé et suffisamment discret. Des hauts grillages qui entourent un parc de 50 hectares, des silos pour nourrir les animaux et du matériel pour transporter les bêtes.

A "Lavoux", un hameau de Bas-en-Basset situé aux confins de la Haute-Loire et de la Loire, sur un territoire très escarpé et en friche, un élevage clandestin de sangliers a été découvert ces derniers jours.

Une interdiction d'exercer depuis 2011

L'affaire prend naissance suite à la prolifération anormale de sangliers sur l'Est de la Haute-Loire, notamment du côté de Monistrol-sur-Loire où les tensions entre agriculteurs et chasseurs ne faisaient que grandir suite aux dégâts sur les cultures.

L'enquête menée par la gendarmerie et l'Office national de chasse et de faune sauvage (ONCFS) a permis de mettre au jour cet élevage qui ne disposait évidemment d'aucune autorisation. Le propriétaire avait déjà reçu une interdiction de fonctionner en 2011. "Soit il a continué, soit il a repris", indique une source proche du dossier."

Les sangliers seront abattus

Lundi, les gendarmes et l'ONCFS se sont présentés chez le propriétaire. Un premier comptage a été réalisé. 64 sangliers ont été recensés sur les 50 hectares. La population pourrait être plus importante. L'enquête se poursuit pour tenter de remonter la filière et les clients de ces animaux vendus vivants. Un enclos de chasse a aussi été découvert. Les services de l'Etat devaient vérifier que le propriétaire avait les autorisations.

Pour les sangliers de cet élevage, leur sort est déjà connu : ils seront abattus et envoyés à l'équarrissage. Sans autre forme de procès.

Publié dans Faits divers