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Après l'action du 8 octobre organisée sur l'autoroute A75, les syndicats FDSEA et Jeunes Agriculteurs ont organisé une nouvelle manifestation ce mardi 22 octobre au Puy-en-Velay, sur le contournement et en centre-ville.

Ce mouvement s'inscrivait toujours dans l'action nationale « Macron réponds-nous #sauvetonpaysan ».

Le modeste nombre de tracteurs n'a pas permis de prévoir deux points de rassemblement (Baraques et Lachamp) pour converger vers le centre-ville. Une petite vingtaine de tracteurs sont partis du rond-point des Barraques au sud du Puy-en-Velay pour gagner le Puy-en-Velay.

L'opération escargot a débuté sur le contournement. Le programme initial a souvent changé au cours de la matinée, le cortège passant finalement vers Auchan à Brives, l'avenue du Breuil, double passage devant la préfecture, bloquée par des blocs de ciment, après un accord trouvé avec les services de l'Etat et fin de défilé devant la Direction départementale des territoires dans la rue des Moulins.

Devant l'entrée, le seul tracteur équipé d'une remorque a déversé une pile de pneus usagés devant les marches du bâtiment alors qu'une délégation, comprenant les présidents et secrétaires généraux des deux syndicats majoritaires, était reçue en préfecture.

Les revendications des agriculteurs concernent « l'agribashing », ils reprochent tout à la fois une "stigmatisation permanente, des violences intolérables, des accords commerciaux déloyaux, des distorsions de concurrence insurmontables et des revenus en berne".

Des pneus déversés devant la DDT au Puy



Les tracteurs arrivent en centre-ville

Publié dans Actualités
Mardi soir, à la Capitelle, à Monistrol-sur-Loire, la soirée concoctée par l'association Cinémagie avec l'équipe du cinéma municipal et les Jeunes agriculteurs, a fait un carton.

Salle comble pour la formule "Carte blanche aux Jeunes agriculteurs" au cinéma.
220 spectateurs ont visionné trois films sur des fêtes organisées par les Jeunes agriculteurs sur le territoire. Les moissons, les foins et les labours, autant de moments forts dans la vie d'une exploitation, étaient sous le feu des projecteurs dans leurs aspects populaires et festifs.

Mais cette rencontre donnait aussi l'occasion de mesurer, en moins d'un siècle, la formidable évolution du travail dans le monde paysan et de cibler les difficultés actuelles de la profession.


Le débat qui prolongeait la séance a permis aux agriculteurs d'expliquer un peu plus leurs soucis autour de la production de lait, de viande, la problématique récurrente de l'endettement pour acquérir les machines, ainsi que les questions touchant à l'Europe. 

Les discussions se sont poursuivies tard autour du bar tenu par l'association Cinémagie dans le hall de La Capitelle.

Publié dans Dans le 43 2016
Les témoignages et les photos se multiplient ces derniers jours. Alors qu'un acte malveillant a permis l'évasion de plusieurs loups du Parc de Sainte-Lucie (Lozère), plusieurs témoins affirment avoir croisé un loup dans le secteur du Gévaudan. Certains ont réussi à photographier ou à filmer l'animal. Le week-end dernier, un chasseur a filmé un animal qui ressemble à un loup. La vidéo est en cours d'analyse à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Et ce mardi matin, les Jeunes Agriculteurs ont posté des photos d'un animal, là encore qui ressemble à un loup, prises à Croisances ce mardi à 8 heures.

Alors qu'un arrêté vient d'être pris pour permettre à l'ONCFS de capturer par téléanesthésie les loups échappés du parc, les syndicats agricoles s'inquiètent. "Nous pensons que l'urgence est largement atteinte", affirment les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA (Fédération départementale des syndiqués d'exploitants agricoles), syndicats majoritaires dans la profession, dans un communiqué de presse. "Nous réclamons que soient prises les mesures les plus efficaces dans les meilleurs délais. Il est inconcevable que sept jours après leur fuite, des loups soient encore dans la nature. Connaissant la véritable menace que représente ce prédateur face à l'élevage, il ne pourra être toléré le moindre dégât."
Six loups se seraient échappés du Parc de Sainte-Lucie. Cinq auraient été retrouvés. Le dernier spécimen serait resté à proximité du parc.

Les représentants syndicaux du monde agricole poursuivent : "Ont été observés dernièrement dans le secteur de Saugues, à plusieurs reprises, parfois en plein jour, des individus qui s'apparenteraient à des loups. La présence de l'animal n'est plus à démontrer sur nos territoires. [...] Une fois de plus, nous tirons la sonnette d'alarme. Aujourd'hui le loup est en train de s'installer durablement dans nos territoires et nous redoutons la multiplication des attaques."

Pour Anthony Fayolle, le président des JA, "si on peut prendre les loups en photo, on peut faire autre chose... Les agriculteurs ne se gêneront pas pour le faire".


Publié dans Actualités 2016
Les agriculteurs et la direction de Savencia ont fait un pas sur la voie de la discussion. Mardi soir, les deux parties ont convenu d'un rendez-vous, mardi prochain, à la laiterie de Beauzac, pour débattre autour de la situation.

Les agriculteurs réclament que le groupe Savencia, qui récolte environ 350 éleveurs de la Haute-Loire pour son fromage Saint-Agur, signent une charte de valeur ajoutée pour payer la tonne de lait à 305 euros contre 273 euros actuellement. Ils ont bloqué la sortie des camions de marchandises et l'entrée des salariés de dimanche soir à mardi midi.

L'affaire a été classée au tribunal
L'affaire était passée en justice mardi. La direction de la laiterie de Beauzac avait assigné dix agriculteurs et les syndicats FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) et JA (Jeunes Agriculteurs) devant le tribunal de grande instance. Suite au déblocage de la fromagerie et la tenue de cette future rencontre, la direction de Savencia a retiré sa plainte en référé. L'affaire a donc été classée.

"Cette rencontre de mardi prochain est un début. On va aller proposer des solutions. J'espère que nous aurons des réponses", affirme Anthony Fayolle, président des Jeunes Agriculteurs.
Publié dans Actualités 2016
A l’initiative de Julien Melin, président de la communauté de communes, les élus du Haut-Lignon et les parlementaires ont rencontré trois représentants des agriculteurs du territoire (Michel Delolme, Jean-Julien Deygas et Jean-Pierre Roberton), afin qu’ils exposent leurs difficultés actuelles.

Dans un communiqué de presse transmis à notre rédaction, la communauté de communes indique que "ces agriculteurs ont exprimé les difficultés que rencontrent tous leurs collègues face à la crise du lait, aux normes importantes imposées en France et à la concurrence de certains pays européens".

Ils ont poussé un cri d’alarme face à cette situation qui met en péril bon nombre d’exploitations agricoles dans les semaines, mois et années à venir si des solutions ne sont pas trouvées.

Les élus ont affirmé leur attachement au secteur agricole, vecteur de la préservation du territoire et partenaire indispensable sur le volet touristique.

Les élus ont évoqué leur volonté de favoriser les circuits courts afin de consommer des produits locaux. Les élus ont prévu de transmettre ces informations par le biais des parlementaires.
Publié dans Haut-Lignon
Une dizaine d'agriculteurs ont été assignés en référé devant le tribunal du Puy. Et la laiterie a informé des éleveurs que leur lait ne serait plus collecté.

Le conflit s'enlise et le ton se durcit. Un huissier de justice est venu remettre en main propre des convocations devant le tribunal de grande instance du Puy-en-Velay lundi soir. Il leur est reproché d'empêcher les camions de sortir et les salariés de pénétrer sur le site de Beauzac.

Le rendez-vous était fixé à 9 h 30 au tribunal du Puy. Ils ont été représentés par un avocat des syndicats FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) et JA (jeunes Agriculteurs) qui sont à l'origine de l'appel à la grève. La décision a été mise en référé. "Savencia méprise le dialogue et les agriculteurs", fukmine Thierry Cubizolles, secrétaire général de la FDSEA. "Les agriculteurs ne comprennent pas cette attitude. Ils ont du mal à l'accepter."

Savencia met aussi la pression
Le préfet de la Haute-Loire, Eric Maire, tente de jouer les médiateurs et a invité les deux parties à une rencontre. Si les agriculteurs y sont très favorables, Philippe Sellier, dirigeant de Savencia, n'a pour l'heure pas donné de réponse. "On attend beaucoup de cette médiation", indique Eric Richard, responsable de la filière laiterie à la FDSEA. En cas de réponse favorable à cette rencontre, les agriculteurs ont promis de stopper immédiatement le blocage de l'usine.

Si les agriculteurs poursuivent le blocage de la laiterie, la direction de Savencia réagit à sa façon puisqu'elle aurait informé plusieurs agriculteurs, via l'Organisation de producteurs (OP) que leur lait ne serait plus collecté. Dès mardi soir, le lait d'une vingtaine d'éleveurs n'a pas été ramassé sur leur ferme.

Les salariés de retour à la laiterie
Les salariés de la laiterie doivent reprendre la production ce mardi en début d'après-midi. Les agriculteurs ont décidé de ne plus les empêcher d'accéder au site de Beauzac.
Publié dans Actualités 2016
La situation n'a pas bougé devant la laiterie de Beauzac où les agriculteurs s'apprêtent à passer une deuxième nuit. Postés devant l'usine, ils laissent rentrer les citernes de lait mais bloquent la sortie des camions chargés de produits finis, comme le Saint-Agur. Les salariés n'ont pas pu accéder à l'entreprise.

Philippe Sellier, dirigeant du groupe Savencia (ex-Bongrain), est arrivé en urgence de Paris en fin de matinée. Arrivé à pied, il est passé devant les grévistes mais n'a pas souhaité engager des discussions. "Il ne veut pas nous recevoir", regrette Thierry Cubizolles, secrétaire général de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles), syndicat à l'origine de ce mouvement de colère. "On a engagé un bras de fer. A nous de nous montrer patient. Nos revendications sont légitimes. Le Saint-Agur a reçu une médaille d'or au Salon de l'agriculture à Paris. Cela veut dire que le lait est de bonne qualité. Il est normal que l'on soit rémunéré sur notre bon travail quotidien."

Actuellement, la tonne de lait est payée entre 270 et 273 euros. Loin des aspirations des éleveurs qui veulent que Savencia signe une charte où le prix serait fixé à 305 euros la tonne. "Le coût de production se situe entre 310 et 320 euros aujourd'hui. Les grandes surfaces sont prêtes à signer la charte. Les groupes coopératifs, comme Sodiaal, sont aussi sur le point de signer", signale Thierry Cubizolles.

Les agriculteurs se relaient pour mettre la pression devant l'entrée de la fromagerie. "On est solidaire", indique Sylvain Peyron, éleveur à Boisset et dont le lait est collecté par Sodiaal. La laiterie de Beauzac concerne 350 agriculteurs en Haute-Loire.

Nous avons tenté de contacter la direction de la fromagerie de Beauzac qui n'a pas donné suite à nos sollicitations.

Publié dans Actualités 2016
Les agriculteurs ont passé leur première nuit devant la laiterie de Beauzac.

Depuis dimanche, 22 heures, une petite centaine d'éleveurs bloquent l'accès à la fromagerie. Seules les citernes remplies de lait sont autorisées à rentrer sur le site. Les manifestants empêchent les camions de sortir avec les produits finis. Dimanche soir, une première rencontre a eu lieu entre les représentants syndicaux FDSEA (Fédération départementale des syndicats et exploitants agricoles) et JA (Jeunes Agriculteurs) et Philippe Soulier, directeur de l'usine.

L'information est remontée jusqu'aux dirigeants du groupe Savencia (ex-Bongrain). Ce lundi matin, selon nos sources, Philippe Sellier, dirigeant de Savencia, a pris un avion depuis Paris. Il a atterri à Lyon et doit rencontrer une délégation dans la journée.


Une charte pour valoriser le prix du lait
Devant la fromagerie, l'ambiance est électrique. Les salariés de l'usine sont empêchés de pouvoir entrer sur les lieux même si une dizaine d'entre eux a réussi à pénétrer dans l'entreprise, profitant de l'espace laissé par le passage des citernes de lait.

Les manifestants réclament des négociations avec Savencia qui collecte le lait d'environ 300 éleveurs en Haute-Loire pour fabriquer le Saint-Agur. Ils veulent que Savencia signe la charte de valeur ajoutée qui entraînerait un prix du lait à 305 euros la tonne contre 280 euros actuellement.
Publié dans Actualités 2016
Une petite centaine d'agriculteurs s'est postée dimanche soir à partir de 22 heures devant la laiterie de Beauzac. Les manifestants laissent entrer les citernes de lait mais empêchent les camions chargés de produits finis, comme le Saint-Agur, de sortir. L'appel a été lancé par les syndicats FDSEA (Fédération départementale des syndicats et exploitants agricoles) et Jeunes Agriculteurs.

"On veut que Savencia (ex-Bongrain) signe la charte de valeur ajoutée. Le groupe est toujours réticent alors que d'autres sont sur le point de signer", assure un organisateur de la manifestation qui rassemble des éleveurs de toute la Haute-Loire. Cette charte de valeur ajoutée stipule un prix à 305 euros la tonne de lait contre 280 euros actuellement.

Les agriculteurs, emmitouflés sous leurs bonnets par -2°C, ont allumé un feu de palettes devant l'entrée de l'usine. Sept tracteurs, trois bétaillères et quatre remorques sont garés. Les cafés circulent entre les mains. Les manifestants ont prévu de rester toute la nuit et les prochains jours s'il le faut.

Ils reprochent à Savencia, qui produit le Saint-Agur, d'avoir été l'un des premiers à annoncer un prix bas du lait, influençant dès lors le marché. "On nous demande de faire un lait de qualité. On attend un retour", argumente Eric Richard, responsable de la section laitière à la FDSEA, qui livre une information sur les bénéfices du groupe."Le groupe Savencia a fini l'année avec un bénéfice de +43 %, soit 57 millions d'euros."

Vers 23 heures dimanche, Philippe Soulier, le directeur du site de Beauzac, est venu discuter avec les responsables syndicaux, en présence d'un huissier pour constater le blocage.
Publié dans Actualités 2016