jeudi, 08 septembre 2016 10:22

Grève à Monistrol : le maire veut "rétablir certaines vérités"

Jean-Paul Lyonnet, entouré de sept élus de sa majorité, a développé la position de la collectivité.|Des grévistes ont fait irruption en pleine conférence de presse.|Les agents ont été conviés à une réunion jeudi animée par le centre de gestion. Photo Lucien Soyère|Le maire passe en voiture devant les agents. Photo Lucien Soyère|| Jean-Paul Lyonnet, entouré de sept élus de sa majorité, a développé la position de la collectivité.|Des grévistes ont fait irruption en pleine conférence de presse.|Les agents ont été conviés à une réunion jeudi animée par le centre de gestion. Photo Lucien Soyère|Le maire passe en voiture devant les agents. Photo Lucien Soyère|| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo Lucien Soyère|Photo Lucien Soyère||

La grève des agents de la Ville de Monistrol-sur-Loire se poursuit. Jean-Paul Lyonnet a réuni la presse jeudi matin pour expliquer la position des élus de la majorité avant de recevoir une délégation de grévistes.

D'abord muet dans le conflit interne au sein de la Ville, le maire de Monistrol-sur-Loire a pris la parole pour la première fois jeudi matin lors d'une conférence de presse. Pour Jean-Paul Lyonnet, il est grand temps de "rétablir certaines vérités" face aux arguments avancés par les grévistes et le syndicat CGT dans des tracts et dans les médias. Entouré de sept autres élus de la majorité municipale, le maire a fait le point sur le conflit qui l'oppose aux agents de la collectivité locale.

"Les agents sont payés sur la base des 35 heures soit 1607 heures par an alors qu'ils ne travaillent en réalité que 1557,5 heures. Il y a donc 49,5 heures payés qui ne sont pas réalisées. De plus, l'accord de 2000 n'est pas respecté puisque des agents travaillent plus et d'autres moins que ces 1557,5 heures. Concrètement, cela va de 1540 heures à 1582 heures."

Les grévistes s'incrustent

A peine le maire avait fini sa phrase qu'une délégation de grévistes faisait irruption dans la salle au 1er étage de la mairie, réclamant une discussion avec les élus alors qu'aucun contact n'a été pris depuis le début de la grève, mardi. "Je vous reçois après", promet Jean-Paul Lyonnet, avant de reprendre la conférence de presse.

"Un accord a été trouvé lundi sur une base de 1575 heures. Ce qui nous importe est l'équité entre tous les agents. Le nouvel accord doit devancer la refonte des régimes indemnitaires obligatoire à partir du 1er janvier 2017 avec des primes supplémentaires sur la base du régime. Pour nous, c'est une avancée sociale."

Le centre de gestion joue les médiateurs

Le conflit semblerait reposer davantage sur la forme que sur le fond. En attendant, les perturbations persistent, surtout au restaurant scolaire et pour l'accueil des enfants sur le temps de midi. "On ne peut pas mettre en place le service minimum car la cantine n'est pas un service obligatoire." Jeudi matin, alors que le maire tenait la conférence de presse, les 120 agents, grévistes et non grévistes, étaient conviés à une réunion avec le centre de gestion. Ce médiateur est venu décrypter les conséquences d'un éventuel changement du protocole d'accord.

Jean-Paul Lyonnet souhaite "trouver une solution pour sortir tous la tête haute", rappelant "la relation de confiance et le respect du travail des agents".

De nouvelles négociations sont prévues vendredi. A moins que la rencontre provoquée par les grévistes jeudi matin puisse aboutir à une sortie de crise.

Dernière modification le jeudi, 08 septembre 2016 10:36

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