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L'extension programmée de la zone intercommunautaire d'Aulagny, entre Tence et Montfaucon-en-Velay, est freinée par la présence de flore remarquable.

La communauté de communes du Haut-Lignon en partenariat avec son homologue du Pays de Montfaucon a acheté plus de 10 hectares sur la commune de Montregard afin d’agrandir la zone d'activités d’Aulagny et permettre l’installation de nouvelles entreprises ou l’extension d'autres.

Sur ces terrains, l’entreprise SRPM, bien visible le long de la D500, est déjà installée avec une activité de valorisation des déchets triés.

Le projet de Cintrafil relocalisé à Tence

L'entreprise tençoise Cintrafil avait un projet sur cette zone d'activités, de l'autre côté de la route départementale, mais il a été contrarié par des enjeux liées à la flore mis à jour sur ce secteur. Cintrafil devrait in fine s'installer en zone du Fieu à Tence (lire l'article relatif au conseil municipal de Tence ici et au conseil communautaire ici).

La campanule rhomboïdale, une espère protégée

L'enjeu liée à la flore tient à la campanule rhomboïdale. C'est une fleur des champs, caractéristique de nos campagnes, dont les charmantes clochettes bleues viennent agrémenter les plats de chefs à l'humeur bucolique.

Cette campanule rhomboïdale est une espèce protégée en Auvergne car elle est considérée comme vulnérable, c'est-à-dire qu'à terme, si on ne veille pas sur ses destinées, elle pourrait disparaître.

Le projet d'extension retardé

700 pieds de cette campanule ont été observées sur les terrains où est prévue l'extension d'Aulagny et ses environs immédiats. L'enjeu est donc fort selon les spécialistes chargés de l'étude d'impact qui ont livré leur rapport.

Du coup, le projet d'extension de la zone d'Aulagny, du moins sur le secteur où prospère la campanule rhomboïdale, est à l'arrêt.

Une modeste fleur des champs qui arrêterait les bulldozers... Certains y verront un joli conte de Noël. D'autres s'en agaceront sans doute.

Le 10e comité de pilotage du Contrat territorial du Haut-Lignon s'est tenu jeudi à Chenereilles. La quinzaine de participants a pu découvrir ou re-découvrir les actions et les travaux qui ont eu lieu sur le territoire du Haut-Lignon en 2016 puis les travaux prévus sur l'année 2017.

L'année 2017 sera une année charnière pour ce programme d'actions visant à améliorer la qualité de l'eau et des milieux aquatiques : en effet, le contrat signé en juin 2012 par les différents financeurs dont les communautés de communes et communes du territoire du Haut-Lignon arrive à son terme en juin 2017. Et même si des actions et des travaux pourront courir au delà de cette date, il était essentiel pour les membres du comité de pilotage de préparer l'avenir.

C'est pourquoi, après la phase de bilan du contrat qui aura lieu en début d'année 2017, il a été acté de déposer un dossier de candidature à l'Agence de l'Eau Loire Bretagne pour préparer l'émergence d'un nouveau contrat qui pourrait cette fois être entendu à l'échelle de l'ensemble du territoire du bassin versant du Lignon.

Ce dossier n'est que la première étape d'un processus permettant la réalisation d'un diagnostic de terrain, d'une concertation avec l'ensemble des communes et communautés de communes concernées (en lien avec la nouvelle compétence de gestion de milieux aquatiques qui va leur être confiée à l'horizon 2018) et le montage d'un nouveau programme d'actions sur ce nouveau territoire plus cohérent vis-à-vis du SAGE Lignon du Velay (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux).

Après une matinée d'informations, certains participants se sont rendus dans l'après-midi sur les derniers chantiers effectués par le SICALA sur la commune de Tence en commençant par l'effacement du seuil du Moulin Reviran au lieu-dit "Salettes", chantier qui a eu lieu fin octobre puis en cheminant tout le long de la Sérigoule en centre-bourg.

L'animation proposée par l'association du Ciné-Tence autour d'Halloween a séduit familles et bambins ce vendredi après-midi.

Ils sont venus profiter en nombre des structures gonflables dans la cour du cinéma. Ils étaient maquillés et costumés sur la thématique d'Halloween pour la majorité. Certains maquillages étaient proprement saisissants et drôlement inventifs.

Des amis Pierrot, fées, Spiderman et autres personnages se mêlaient au joyeux cortège pour un défilé sous le soleil au coeur de Tence (à retrouver en photos ci-dessus).

Un somptueux goûter les attendait au retour concocté par l'équipe du restaurant L'Epicéa de Tence et Cyrille Bernard, confiseur à l'enseigne "Les Délices du Lignon", place de la Fontaine au Chambon-sur-Lignon.

Car n'oublions pas que la Semaine gourmande, entre Ardèche et Haut-Lignon, bat son plein.

La Semaine gourmande concoctée par les offices de tourisme du Haut-Lignon et de Val'Eyrieux avec les artisans, producteurs et restaurateurs du Plateau Vivarais-Lignon bat son plein. Jusqu'au 2 novembre, les gourmands en culottes courtes ou longues ont l'embarras du choix.

L'automne, c'est la saison des champignons, des feuillages parés de couleurs de feu, des balades bucoliques. Mais c'est aussi la saison des premiers frimas où l'écharpe devient un accessoire incontournable et où le plaisir de se retrouver à table autour de plats mijotés longuement en cocotte se fait à nouveau sentir. Et voilà justement que la Semaine gourmande s'invite durant les vacances de la Toussaint !

Entre Ardèche et Haute-Loire, les offices de tourisme du Haut-Lignon et de Val'Eyrieux mettent sous le feu des projecteurs les talents culinaires du territoire jusqu'au 2 novembre.

Sous le signe des cocottes

Producteurs, artisans et restaurateurs s'unissent pour faire découvrir ce que le Plateau cache de meilleur au fond de ses cocottes... Car la cocotte (l'ustensile mais aussi le volatile) est le fil conducteur de cette nouvelle édition de la Semaine gourmande.

Produits labellisés, qualité reconnue et savoir-faire incontournable sont les trois ingrédients majeurs de cette quinzaine. Depuis la visite d'élevage et les explications détaillées données par des producteurs passionnés, à la dégustation des recettes des chefs dans leurs restaurants, la semaine gourmande invite à un voyage où les cinq sens sont mobilisés. Tout le programme ici

Fromages, miels, confitures, pains, guimauves, champignons, salaisons, escargots, gourmandises au chocolat, courges et bien d'autres sont au coeur d'une semaine de plaisirs délectables.

Samedi 22 octobre, de 14 heures à 17 h 30, rendez-vous à la maison des Bretchs au Chambon-sur-Lignon pour une après-midi haute en saveurs émaillée de démonstrations et dégustations, agrémentée d'un marché de producteurs et d'artisans.

Après la Dolce Via aux portes de la Haute-Loire, côté Saint-Agrève et la Via-Fluvia, de l’Emblavez au Pays de Montfaucon par le Pays des sucs, c’est au tour du Haut-Lignon de s’interroger sur la possibilité de créer une voie verte qui soit une connexion possible entre ces deux itinéraires.

Dans cet objectif, la communauté de communes du Haut-Lignon a lancé en début d’année une consultation pour une étude de faisabilité et d’aménagement entre les deux itinéraires existants. L'idée est de complèter son offre d’activités de pleine nature et plus largement d'étoffer sa palette de propositions.

In fine, le cabinet Indiggo de Chambéry a été choisi par la commission d’appel d’offres. Ce bureau d’études créé en 1986 par Philippe Vachette, a travaillé sur plusieurs dossiers structurants autour des voies vertes et des déplacements à vélo tels le canal du Midi, le grand Genève, la Loire à vélo ou encore la Vallée de la Dordogne.

Un rôle utilitaire de circulation douce

Il s'agit ici de dénicher des tracés linéaires de faible dénivelé (maximum 5 %), permettant de relier les itinéraires nord et sud, tout en prenant en compte les sites touristiques majeurs et les hébergements phares du territoire, sans oublier le train touristique.

Les élus estiment qu'il est aussi important de "réfléchir à un rôle utilitaire de circulation douce dont les habitants pourront profiter aussi, pour développer de nouvelles habitudes plus saines et écologiques."

Plusieurs tronçons à créer

n°1 – via Fluvia/Tence par un accès à Lavalette ou par un accès à la gare de Raucoules

n°2 – Tence/Le Chambon-sur-Lignon

n°3 – Le Chambon-sur-Lignon/Dolce Via avec un accès à Saint-Agrève ou un accès au Lac de Devesset

L’étude va se dérouler en plusieurs phases : état des lieux, propositions d’aménagements et mise en tourisme. Elle devrait être finalisée en début d’année 2017.

Le complexe des Bretchs au Chambon-sur-Lignon n'a pas désemplit ce samedi matin pour le forum des sports impulsé par la communauté de communes du Haut-Lignon.

Les visiteurs ont pu découvrir vingt-neuf propositions d'activités dans un panel très diversifié : danse, golf, foot, basket, équitation, pétanque, rugby, vélo, airsoft, tennis, sécurité civile, sapeurs-pompiers, karaté, etc.

Des démonstrations agrémentaient la matinée.

La grande Région a supprimé la subvention de 200 000 euros attribuée par l'ancienne région Auvergne pour la construction de la salle culturelle du Mazet. 

Un coup de poignard dans le dos. C'est le sentiment qui prévaut au sein du conseil municipal du Mazet-Saint-Voy, réuni jeudi soir. "Laurent Wauquiez, le président du conseil régional en personne nous a supprimé la subvention de 201 150 euros que nous avions obtenu pour la construction de notre salle d'évolution à vocation culturelle dans le cadre d'Auvergne +", annonce, grave, Bernard Cotte le maire. "Une décision qui invoque des motifs très fallacieux : parce que le même équipement existe à Saint-Agrève (NDLR : la salle des Arts et des Cultures) et que le projet culturel n'est pas assez élaboré."

La nouvelle grande région n'honorera donc pas les engagements pris par l'ancienne, la "petite" région Auvergne dans le cadre des contrats Auvergne +, un dispositif supprimé par la nouvelle majorité régionale de droite.

Les maires du Haut-Lignon solidaires sauf...

"Nous pouvons compter sur la solidarité des communes du Haut-Lignon. En réunion de bureau, les élus nous ont assuré de leur solidarité", signale Bernard Cotte qui ajoute toutefois : "Cette réunion de bureau s'est tenue en l'absence d'Eliane Wauquiez, maire du Chambon-sur-Lignon."

Concrètement, le projet de construction de cette salle d'évolution à vocation culturelle nécessite un investissement de 900 000 euros. 200 000 euros de subventions en moins, c'est plus de 20 % du coût global. Et la commune a déjà engagé de l'argent à hauteur de 58 400 euros et signé des contrats d'ingénierie pour ce chantier.

Un recours engagé devant la juridiction administrative

Unanimes derrière le maire Bernard Cotte, les élus du Mazet ont voté pour engager un recours devant le tribunal administratif sur la décision du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

"Cette décision revient à bloquer notre projet." Pour autant, pas question de baisser les bras. "On avait un beau projet. Il faut remettre l'ouvrage sur le métier. On se met à la recherche de financements complémentaires. Pour 2016, cette décision n'aura pas d'incidence mais c'est pour 2017 qu'il nous faut trouver des sous. On peut espèrer une aide du conseil départemental, de l'Etat... Des contrats de ruralité sont en train de se mettre en place. La sous-préfète vient au Mazet dimanche, nous aborderons la question."

Mobilisés et combatifs

"Nous ne sommes pas dans l'abattement. Nous sommes dans le combat, dans la résistance."

Et Bernard Cotte de rappeler l'importance de ce mot "résister", gravé sur la margelle du puits de sa prison par Marie Durand emprisonnée pendant 38 ans dans la tour de Constance à Aigues-Mortes (de 1730 à 1768). Ce mot que l'on retrouve gravé sur une pierre au-dessus de la fontaine des Droits de l'Homme au Mazet-Saint-Voy.

Le Sictom a raté la mise en place des poubelles à puce et de la redevance incitative. Souhaitant passer à la taxe incitative, la structure ne veut pas faire deux fois la même erreur.

On peut jouer sur les mots mais le résultat est le même : le Sictom veut faire comprendre à la population tout le bien fondé de la part incitative sur le ramassage des ordures ménagères et conduire à davantage de tri sélectif.

Deux collectivités vont servir de test pour passer à la taxe incitative. Le Pays de Montfaucon et le Haut-Lignon ont été choisis car ces deux territoires sont les plus avancés pour la distribution des bacs à puce. Le cabinet Girus a été choisi pour réaliser une étude de faisabilité avec une prestation à 800 euros par jour. Un montant de 5000 euros avait été budgété pour l'exercice 2016. Les élus ont bon espoir d'avoir une enveloppe suffisante pour payer cette intervention extérieure.

Le mea culpa du président

Surtout, le Sictom Entre Monts et vallées va s'attacher les conseils d'un cabinet de communication pour réussir ce passage. "La communication a été mal conçue", estime Jean-Michel Eyraud, vice-président. "Elle a été inexistante", reconnaît Joël Lacour, le président, qui faisait partie de l'ancienne équipe et a fait son mea culpa. "Nous avions été prévenus par tous les organismes qu'il fallait communiquer. Mais ça a un coût et à l'époque, une partie de l'équipe n'avait pas souhaité mettre d'argent dans ce registre. C'est une erreur énorme." Violette Meneu, élue à Présailles, reproche à Plastic Omnium de ne pas avoir rempli ses obligations. "La communication était vendue dans le pack."

Des cabinets vont être consultés

Pour Jean-Michel Eyraud, "au lieu de monter la population contre ce projet, il faut voir comment on peut obtenir son adhésion. A nous de montrer les bienfaits du tri". "On a mis 7 ou 8 ans pour faire ça", fait remarquer Yves Sabatier, élu à Rochepaule.

Des élus ont tiqué sur le terme de "communication", qui peut être mal interprété et connoté. "Il faudrait davantage parler d'information et d'éducation", insiste Jean-Paul Demars, élu à Fay-sur-Lignon.

Des cabinets vont être consultés pour évaluer le coût de cette prestation.

Les élèves de 6ème et de 5ème du collège Saint-Martin de Tence ont vécu une fin d'année scolaire dépaysante et sportive à La Canourgue (Lozère) grâce à une classe verte.

La semaine dernière, les collégiens sont partis dans les Gorges du Tarn pour trois jours d'évasion au contact de la nature. Au programme de cette escapade riche en sensations, des sports variés, soigneusement encadrés par des professionnels.

Les jeunes ont ainsi descendu des gorges en canoë, cheminé en trottinette tout-terrain sur les hauts plateaux, descendu en rappel les belles falaises du village de La Canourgue. Et ils ont même expérimenté la spéléologie, une activité particulièrement originale.