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La communauté de communes du Haut-Lignon a abandonné le premier tracé du projet de voie verte entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon. Un nouvel itinéraire a été imaginé qui respecterait la pente maximale de 3 % pour revendiquer le label. Mais la facture explose.

Les élus du Haut-Lignon n'ont pas abandonné leur projet de voie verte pour relier la Via Fluvia au Nord à Lavalette et la Dolce Via au Sud à Saint-Agrève. Le problème sur ce territoire, c'est que la voie ferrée reste utilisée par des trains touristiques et empêche d'emprunter ce parcours. Sur le précédent mandat, un cabinet avait planché sur le sujet et tronçonné le parcours en trois segments.

La priorité : Tence/Le Chambon

Les élus souhaitent débuter l'aménagement au milieu, entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon, les deux plus gros centres touristiques du Haut-Lignon. Le premier projet utilisait la route touristique entre ces deux communes. Ce choix a été retoqué et un nouveau tracé a été étudié sur le papier, en partenariat avec l'association du Velay Express qui pourrait en profiter pour développer un service de transport grâce à un train suisse déjà en sa possession : les vélos et les passagers seraient transportés jusqu'à une gare et les usagers reviendraient sur leurs pas en vélo sur cette voie douce.

Un tracé de 9,5 km

Le nouveau tracé alternerait entre les sous-bois, des voies partagées avec des véhicules et le long de la voie ferrée. Il passerait au stade Jo Maso, sur la zone d'activités de Leygat, derrière le Carrefour Market, à Brulefer, Celle, Bois de Peybroussou, au Parc international Cévenol, dans le bois Lambert.

Cet itinéraire mesure 9,5 km dont près de 2 km de routes partagées. Un prolongement de pont sur sa largeur est à prévoir et des chemins sont à créer de A à Z au milieu des bois.

Des propriétaires à convaincre

80 propriétaires, dont certaines indivisions, sont à convaincre. Si l'investissement serait assuré par la com-com, l'entretien annuel reviendrait aux communes traversées. L'estimation est entre 600 et 1000 € le kilomètre par an, selon qu'on choisisse l'enrobé ou le stabilisé.

Le montant de l'investissement explose

Le premier projet était chiffré à 1 million d'euros, conforme à la moyenne des autres voies vertes. Cette nouvelle version monte à 1,5 million d'euros. A quoi il faut ajouter les frais d'acquisition foncière et frais de notaire (montant non évoqué), les frais du bureau d'études (144 000 €), les aménagements paysagers, panneaux, signalétique et mobilier (121 000 €). Une première demande de subvention va être formulée à la Région.

Christian Ouillon, élu de Saint-Jeures, regrette de se focaliser sur ce projet alors qu'un pont tibétain avait été évoqué au-dessus de Lavalette. "Ce serait bien de pouvoir comparer. Et on commence au milieu de nulle part."

Quelles retombées économiques ?

Nancy Epalle-Saby, directrice de l'office de tourisme : "Riotord-Montfaucon avait aussi commencé au milieu de nulle part. Ils y sont arrivés. C'est un projet à voir à long terme." Et d'argumenter sur les retombées économiques. Une étude sur la Dolce Via en Ardèche a fait ressortir le chiffre de 12 000 € par kilomètre et par an.

Au final, les élus ont voté à l'unanimité en faveur de cette proposition de tracé.

Publié dans Haut-Lignon

La communauté de communes veut profiter du passage de la voie verte à proximité de son territoire pour aménager un tracé similaire sur le Haut-Lignon, long de 20 km. Avec notamment un pont tibétain pour enjamber le Lignon près de Lavalette.

Le Haut-Lignon veut aussi sa voie verte. Mais à l'inverse des autres collectivités qui ont repris le tracé des voies de chemin de fer, la collectivité doit trouver un autre chemin, les rails étant encore utilisés par le train touristique pendant plusieurs mois de l'année.

Rejoindre la Via Fluvia à Lapte

La communauté de communes semble avoir trouvé une solution pour disposer d'une voie verte qui traverserait son territoire : elle va emprunter des chemins et utiliser une partie des routes, comme entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon via la route pittoresque.

Des contacts ont été pris avec le Pays des Sucs et le syndicat mixte de Lavalette pour aménager la jonction entre la Via Fluvia et le début de la voie verte du Haut-Lignon, à Chenereilles.

Un pont tibétain sur le Lignon

Pour passer le Lignon, un pont tibétain, une passerelle suspendue, serait posé au début de Lavalette. Le parcours oscillerait entre partage de voirie et espaces réservés aux piétons et engins non motorisés, jusqu'à la limite avec l'Ardèche, c'est-à-dire la gare de Devesset, au "Champ d'Astier".

Le projet prévoir le passage dans les différents bourgs de Chenereilles, Tence et Le Chambon-sur-Lignon ainsi qu'une refonte de la route pittoresque entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon pour permettre l'aménagement d'une piste piétonne et cyclable. La largeur de la route étant réduit, les véhicules ne pourront pas toujours se croiser et des priorités seront signalées.

Première tranche en 2018

Après les études en 2017, cet axe Tence-Le Chambon-sur-Lignon devrait être la première tranche des travaux, à mener en 2018, ce qui pourrait profiter aux touristes du village vacances de Tence.

Ce projet de voie verte, sur 20 km, devrait être mené jusqu'en 2021-2022. En ce qui concerne le coût, une voie verte coûte approximativement 100 000 euros du kilomètre. Il faudra compter au moins 2 millions d'euros.

Publié dans Haut-Lignon
mercredi, 07 septembre 2016 15:21

Le Haut-Lignon veut aussi sa voie verte

Après la Dolce Via aux portes de la Haute-Loire, côté Saint-Agrève et la Via-Fluvia, de l’Emblavez au Pays de Montfaucon par le Pays des sucs, c’est au tour du Haut-Lignon de s’interroger sur la possibilité de créer une voie verte qui soit une connexion possible entre ces deux itinéraires.

Dans cet objectif, la communauté de communes du Haut-Lignon a lancé en début d’année une consultation pour une étude de faisabilité et d’aménagement entre les deux itinéraires existants. L'idée est de complèter son offre d’activités de pleine nature et plus largement d'étoffer sa palette de propositions.

In fine, le cabinet Indiggo de Chambéry a été choisi par la commission d’appel d’offres. Ce bureau d’études créé en 1986 par Philippe Vachette, a travaillé sur plusieurs dossiers structurants autour des voies vertes et des déplacements à vélo tels le canal du Midi, le grand Genève, la Loire à vélo ou encore la Vallée de la Dordogne.

Un rôle utilitaire de circulation douce

Il s'agit ici de dénicher des tracés linéaires de faible dénivelé (maximum 5 %), permettant de relier les itinéraires nord et sud, tout en prenant en compte les sites touristiques majeurs et les hébergements phares du territoire, sans oublier le train touristique.

Les élus estiment qu'il est aussi important de "réfléchir à un rôle utilitaire de circulation douce dont les habitants pourront profiter aussi, pour développer de nouvelles habitudes plus saines et écologiques."

Plusieurs tronçons à créer

n°1 – via Fluvia/Tence par un accès à Lavalette ou par un accès à la gare de Raucoules

n°2 – Tence/Le Chambon-sur-Lignon

n°3 – Le Chambon-sur-Lignon/Dolce Via avec un accès à Saint-Agrève ou un accès au Lac de Devesset

L’étude va se dérouler en plusieurs phases : état des lieux, propositions d’aménagements et mise en tourisme. Elle devrait être finalisée en début d’année 2017.

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