samedi, 09 juillet 2016 14:11

Poubelles à puces : le Sictom va soigner sa communication sur la taxe incitative

|| || Photo La Commère 43||

Le Sictom a raté la mise en place des poubelles à puce et de la redevance incitative. Souhaitant passer à la taxe incitative, la structure ne veut pas faire deux fois la même erreur.

On peut jouer sur les mots mais le résultat est le même : le Sictom veut faire comprendre à la population tout le bien fondé de la part incitative sur le ramassage des ordures ménagères et conduire à davantage de tri sélectif.

Deux collectivités vont servir de test pour passer à la taxe incitative. Le Pays de Montfaucon et le Haut-Lignon ont été choisis car ces deux territoires sont les plus avancés pour la distribution des bacs à puce. Le cabinet Girus a été choisi pour réaliser une étude de faisabilité avec une prestation à 800 euros par jour. Un montant de 5000 euros avait été budgété pour l'exercice 2016. Les élus ont bon espoir d'avoir une enveloppe suffisante pour payer cette intervention extérieure.

Le mea culpa du président

Surtout, le Sictom Entre Monts et vallées va s'attacher les conseils d'un cabinet de communication pour réussir ce passage. "La communication a été mal conçue", estime Jean-Michel Eyraud, vice-président. "Elle a été inexistante", reconnaît Joël Lacour, le président, qui faisait partie de l'ancienne équipe et a fait son mea culpa. "Nous avions été prévenus par tous les organismes qu'il fallait communiquer. Mais ça a un coût et à l'époque, une partie de l'équipe n'avait pas souhaité mettre d'argent dans ce registre. C'est une erreur énorme." Violette Meneu, élue à Présailles, reproche à Plastic Omnium de ne pas avoir rempli ses obligations. "La communication était vendue dans le pack."

Des cabinets vont être consultés

Pour Jean-Michel Eyraud, "au lieu de monter la population contre ce projet, il faut voir comment on peut obtenir son adhésion. A nous de montrer les bienfaits du tri". "On a mis 7 ou 8 ans pour faire ça", fait remarquer Yves Sabatier, élu à Rochepaule.

Des élus ont tiqué sur le terme de "communication", qui peut être mal interprété et connoté. "Il faudrait davantage parler d'information et d'éducation", insiste Jean-Paul Demars, élu à Fay-sur-Lignon.

Des cabinets vont être consultés pour évaluer le coût de cette prestation.

Dernière modification le lundi, 11 juillet 2016 19:51

Partager sur :