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SAS Pagès Menuiserie a décidé de fermer son magasin d'Yssingeaux, situé sur la place Foch. Ouverte en avril 2015, la boutique fermera le jeudi 31 mars. "On se recentre sur Craponne-sur-Arzon (où se situe le siège social de l'entreprise, NDLR)", indique Jacques Boulanger, le patron.

Le showroom était ouvert toute la semaine d'avril à fin décembre. Depuis début janvier, le commerce n'est ouvert que le jeudi, jour du marché à Yssingeaux. "C'est un choix économique", affirme Jacques Boulanger, qui admet une "déception" de ne pas avoir pu percer davantage dans la région yssingelaise.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
A Yssingeaux, ce mercredi matin, un accident entre une voiture et un poids lourd a fait un mort dans un choc frontal d'une extrême violence. L'accident s'est produit vers 8 h 30 à proximité de la bretelle d'accès de Villeneuve. L'accident a fait une victime, un homme de 24 ans, originaire de la Haute-Loire.
La RN88 a été complètement fermée le temps de l'intervention et de dégager les deux véhicules accidentés. Une déviation a été mise en place par le centre-ville d'Yssingeaux, ce qui occasionne de forts ralentissements dans les rues étroites. La RN88 a été rendue à la circulation vers 12 heures.

Selon les premiers éléments recueillis sur place, le jeune homme aurait tenté un dépassement d'un véhicule taxi alors qu'il s'engageait en direction de Saint-Etienne. Il a heurté de plein fouet le poids-lourd qui arrivait en face et qui roulait en direction du Puy-en-Velay. Le conducteur du Citroën "Berlingo" est décédé sur place. Le chauffeur du camion, en état de choc, a été transporté à l'hôpital du Puy-en-Velay. Les deux occupants du taxi, qui ont échappé au choc, sont ressortis indemnes.

D'importants moyens de secours ont été dépêchés sur place : une quinzaine de pompiers, sous les ordres du lieutenant Thierry Sanoullier, et autant de gendarmes sous les ordres du capitaine Alain Menaut. Une équipe du SAMU est aussi intervenue.

Il s'agit du troisième décès sur les routes de Haute-Loire depuis le début de l'année.
Publié dans Faits Divers 2016
Ce mardi, à l'invitation d'Agnès Chavanon, sous-préfète de l'arrondissement d'Yssingeaux, les jeunes de la Mission locale du pays de la Jeune Loire et ses rivières, ont échangé autour de la question de la mixité professionnelle.

Des témoignages jalonnaient la rencontre. Objectif : lutter contre les stéréotypes professionnels qui ont la vie dure. Le leitmotiv était : "Osez. Levez les obstacles. Et ne vous mettez pas vous-même des barrières."

On entendait ainsi une jeune fille de Monistrol, devenue chauffeur de bus, grâce à l'accompagnement de la mission locale :"J'avais envie de faire ce métier, mais je n'étais pas sûre d'en être capable. Maintenant, je suis embauchée chez 3V et j'adore ce que je fais. Sans l'appui de ma famille, cela n'aurait pas été envisageable."

DSC 0012Mathilde Feydeau, ingénieur agronome
Embauchée en 2015, elle est (seulement) la deuxième femme cadre chez Barbier, un poids-lourd de la plasturgie. Elle est responsable de l'assistance technique dans les milieux agricoles. "Durant mes études d'ingénieur, je ne mesurais pas à quel point dans le monde agricole, il y a d'a priori. Nous étions à parité hommes et femmes dans mon cursus. En pratique aujourd'hui sur le terrain, quand j'arrive sur une exploitation, en France, comme dans tous les pays où je suis amenée à intervenir, la première remarque c'est : "Ah mince, ils nous ont envoyé la fille!". Puis, on vous teste, on vous fait monter sur un silo, sur des bottes d'enrubannage... Au bout de 5 minutes, ça va mieux. Mes compétences sont bien là. Et je dirais même qu'être une femme apaise les conflits. Alors qu'ils auraient crié sur un homme, ils sont moins agressifs parce je suis une femme."

Gendarmette

A la demande de l'intéressée, tout élément susceptible de pouvoir la reconnaître ont été enlevés. "Issue d'une famille de gendarmes, ce métier était une évidence pour moi. Dès le départ, on m'a annoncé la couleur : "Ici, il n'y a ni homme, ni femme, seulement des militaires." Dans la réalité, il faut bien admettre que dans le rapport physique, une femme, sauf si elle est adepte de sports de combat, n'aura généralement pas le dessus. J'ai la conviction que la présence d'une femme adouçit les choses. J'ai le souvenir d'avoir entendu, à mon arrivée dans une affectation,"Ah! Un peu de féminité dans ce monde de brutes." La seule frustration que j'ai ressenti dans l'exercice de ce métier qui me plaît, c'est lorsque j'étais enceinte. Très vite, vous ne rentrez plus dans votre uniforme. Il n'existe pas de modèle adapté dans la gendarmerie à une femme enceinte. Vous êtes cantonnée, pour des raisons légitimes de sécurité, à des tâches plus administratives, sans contact ou avec peu de contact avec le public."

DSC 0028Betty Pelissier, gérante de Aménagement Velay Habitat
"Etre une femme dans les métiers du bâtiment, ça ne va pas de soi. Dans les cinq premières minutes, vos interlocuteurs vous posent mille questions techniques qu'ils ne poseraient pas à un homme dont la compétence est présumée. On vous jauge. Puis, le courant passe, une fois les compétences reconnues. J'ai l'habitude de dire qu'il faut appliquer la règle des trois C : connaître, convaincre, conclure. Conclure, c'est-à-dire être en capacité de faire. J'ai intégré des responsabilités au sein de la Fédération du bâtiment, en devenant présidente du groupe femmes. Je suis élue au bureau de la Chambre de métiers de Haute-Loire et maintenant je suis trésorière de la Chambre de métiers de la grande région Auvergne-Rhöne-Alpes. Il est important que les femmes atteignent des postes de responsabilité dans toutes les instances professionnelles aussi."


Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
L’ancien infirmier est devenu hypno-thérapeute. Et promet 100 % de réussite en quelques semaines.

Dans son cabinet, dans une petite pièce qui donne sur la place du Marché, Bruno Murgue accueille dans une ambiance apaisée et rassurante. Le décor est soigné : un fauteuil en cuir blanc, une photo murale d’un soleil couchant sur la plage, une lampe. Ici, pendant plus de deux heures, le thérapeute reçoit ses patients qui veulent dire stop à toute clope mais à la recherche d’une aide extérieure. « Les gens doivent avoir envie d’arrêter, c’est le minimum pour y arriver. On travaille sur cette motivation, sur les raisons qui amènent les gens à fumer, sur leur univers personnel. On discute en profondeur et on fait en sorte que quand le patient sort du cabinet, l’arrêt du tabac est une évidence. »

Une hypnose entre l'éveil et le sommeil
La thérapie commence dès le premier coup de fil pour prendre rendez-vous. « Le délai d’attente est d’environ trois semaines. Je conseille de prendre de nouvelles habitudes : mettre le paquet dans une autre poche, changer de main pour fumer, acheter des cigarettes qu’on n’aime pas, décaler la cigarette de 30 minutes. » Une rupture avec les habitudes qui entraîne le plus souvent une diminution d’un tiers de la consommation. Les jours suivants, le thérapeute reste en contact téléphonique ou pas sms, le temps que la dépendance chimique disparaisse. Une nouvelle consultation est possible après trois semaines, puis trois mois.

Bruno Murgue s’appuie sur une multitude de thérapies pour soigner, dont l’hypnose. « Je n’ai aucun don, j’ai appris à le faire. La personne reste toujours réceptive. Le patient est dans un état de conscience modifié, comme lorsqu’on se trouve entre le sommeil et l’éveil. »

Ecraser sa dernière clope, repartir sans son paquet
« La dernière cigarette est écrasée devant le cabinet. Et quand le patient repart, il me laisse toujours ses cigarettes, c’est une règle », indique Bruno Murgue qui est allé puiser sa vocation suite au décès de sa femme, fumeuse. « Je ne veux pas faire culpabiliser les gens, mais les responsabiliser. A-t-on le droit de rouler à 200 km/h sur la route. On pense toujours qu’on peut passer entre les mailles du filet, mais c’est faux. La santé, c’est sacré. »

"Tout ce que je fais fonctionne"
Il promet, 90 % de réussite à l’issue de la première séance, 100 % après trois semaines. « Sur un an, le taux est d’une personne sur deux. Si la dépendance chimique est annihilée en dix jours, les récepteurs nicotiniques sont endormis. En clair, il ne faut jamais reprendre la moindre cigarette, au risque de reprendre à fumer. La cigarette, c’est comme l’alcool, c’est un faux ami qui veut votre mort. La clé du succès est dans la motivation. Il ne faut pas avoir peur d’arrêter de fumer. Je sais que tout ce que je fais, ça fonctionne, mais tout dépend de la sensibilité de chaque personne. »

Contact : 06 75 20 07 92
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Un sifflement et une forte odeur de gaz. Ce lundi vers 13 heures, un ouvrier a percé une canalisation de gaz dans la rue Saint-Antoine à Yssingeaux, tout près de la place du Marché, dans le cadre des travaux de réhabilitation du coeur de ville. L'ouvrier est tombé sur un bloc de béton pris autour de la canalisation. C'est en voulant enlever ce bloc que la canalisation a été arrachée, tout comme le compteur d'un particulier.

Un périmètre de sécurité a été mis en place, quelques commerçants et les riverains ont été évacués le temps de l'intervention. La fuite s'est produite sur un réseau de 4 bars de pression, ce qui a déclenché un important dispositif de secours. Les pompiers d'Yssingeaux, Lapte-Grazac, Monistrol-sur-Loire et la cellule risques technologiques du Puy ont été mobilisés, sous les ordres du capitaine Xavier Materac.

La fuite a été stoppée par les services d'ERDF-GRDF. Aucun relogement n'est nécessaire. La canalisation doit être réparée d'ici la fin de journée. Les ouvriers ont pu reprendre le chantier à 14 h 30.

Pour rappel, en octobre 2015, une fuite s'était déjà produite sur la place Carnot, toujours dans le cadre des travaux du coeur de ville.
Publié dans Faits Divers 2016
L'an passé, le char réalisé par l'association Les Amis de l'Auze avait focalisé tous les regards durant le carnaval d'Yssingeaux.
Cette année, on peut déjà parier que la participation au défilé du 69e carnaval d'Yssingeaux de ces boute-en-train habiles et ingénieux va encore marquer les esprits. Depuis plusieurs semaines, les petites mains et les gros biscotos s'affairent sans relâche.

Des ateliers se succèdent de manière à être fin prêt le 3 avril. Après la réalisation de guirlandes de fleurs en papier, on s'est consacré, ce week-end, à couper et piquer les déguisements.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Installé depuis avril 2013 sur la place du Garde-Temps, Benjamin Metzler est à l’étroit dans sa boutique. Il va déménager dans l’ancien magasin de Kat Music, avenue de Chaussand.

Benjamin Metzler ne sait plus où ranger ses écheveaux de laine. Sa boutique de 55 m2 accueille déjà 200 kg de laine pour 2 500 références. Mais ce choix de proposer un maximum de pelotes s’est fait au détriment des ateliers qu’il a dû stopper en mai 2015.

Il vend de la laine… et du tissu
Il a donc décidé de déménager pour un local plus grand, dans l’ancien magasin de Kat Music. Il va doubler sa surface de vente et pourra de nouveau organiser des ateliers. Il pourra ainsi passer de 200 à 300 kg de laine et montera à 4000 références. Benjamin Metzler rencontre un succès phénoménal avec son magasin qui accueille 30 % d’habitants d’Yssingeaux, 20 % des environs et 50 % de l’extérieur. On vient même de Saint-Etienne ou de Lyon pour se fournir en laine… et en conseils. « Ici, on voit, on compare, on discute. Sur internet ou par correspondance, on perd tout ça. »

Dans son nouveau magasin, il pourra aussi mieux présenter ses tissus qu’il propose depuis septembre. « Je travaille avec l’Atelier de Jacotte. Les clients achètent leur tissu chez moi et Jacqueline Portelatine-Ferraton réalise le modèle, sur modèle ou sur-mesure. On peut par exemple faire une couverture pour bébé, en tricot et en polaire associés. »

Ouverture le 3 mai
Berger d’Yssi fermera le 9 avril sur la place du Garde-Temps. Et si tout va bien, le nouveau magasin sera ouvert le 3 mai, avenue de Chaussand. Entre-temps, Benjamin Metzler sera devenu papa pour la deuxième fois. Un clin d’œil quand on sait que c’est l’arrivée de son premier bébé qui lui a donné l’idée d’ouvrir cette boutique.

Quant aux ateliers, ils reprendront à partir de juin, le mardi, jeudi, vendredi et samedi de 14 à 16 heures. Le mercredi est réservé aux enfants, de 14 h 30 à 16 heures. Chaque atelier coûte 5 euros.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
samedi, 05 mars 2016 19:11

Un chien sur le tableau de bord

On connaît le saint-bernard en plastique qui secoue la tête et qu'on met sur la plage arrière de sa voiture ou sur le tableau bord.

Plus fort, cette semaine, à Yssingeaux, on a trouvé un vrai chien confortablement allongé sur le tableau de bord, dans une voiture garée place Foch.

Si vous aussi, vous disposez d'une photo insolite, vous pouvez l'envoyer avec des renseignements à l'adresse suivante : redaction@lacommere43.fr
Publié dans Insolite
Vendredi soir, Bernard Gallot et la majorité ont confirmé leur choix de Chaussand pour accueillir le futur pôle de santé en centre-ville. L'opposition a réagi en lançant une pétition.

Le pôle médical prend une tournure politique. Le dossier est revenu sur la table des discussions vendredi soir au conseil municipal. Les élus étaient appelés à se positionner sur son implantation. Si la majorité et l'opposition s'accordent sur l'intérêt global d'une telle structure, les deux camps s'affrontent sur le site choisi. L'équipe de Bernard Gallot est partie sur la place de Chaussand, malgré la réticence exprimée par quelques habitants du quartier.


Chaussand ou Bellevue?
A la base, le projet aurait dû se faire dans les anciens locaux du Sacré-Coeur mais le coût de réhabilitation a freiné tous les investisseurs privés. En optant pour une construction, la municipalité a trouvé un allié avec la Semcoda (Société d'économie mixte de construction du département de l'Ain), prête à financer le bâtiment. La majorité a fait le tour des terrains d'au moins 3000 m2 dans un rayon de 500 m autour du coeur de ville. Chaussand s'est alors imposée. "Cette place est une pépite. C'est l'un des derniers espaces ouverts en ville", regrette Didier Berod, élu de l'opposition.

"Il y a un problème démocratique, enchaîne Claude François, leader de l'opposition de gauche, qui reproche à Bernard Gallot et consorts une absence de concertation avec la population. "On a l'impression que le dossier est ficelé d'avance et on nous demande d'aller vite. Ce pôle va drainer beaucoup de voitures et d'embouteillages chaque jour. Le jour du marché, ce sera une catastrophe. Il faut un site où on puisse facilement se garer." Pour Claude François, un autre terrain s'impose : celui qui est à l'entreprise Ateliers du Meygal qui doit implanter une nouvelle usine à côté de la gendarmerie, à proximité du rond-point du centre commercial Tinel. "Ce terrain mesure 2,29 ha exactement. N'y a-t-il pas la place pour les deux projets? Il ne faut pas se braquer sur Chaussand alors qu'on sait qu'il y aura des problèmes. C'est un beau projet mais on doit le réussir."


Bellevue réservé aux Ateliers du Meygal
"L'avantage de Chaussand, c'est que c'est en ville et sur une surface plane. A Bellevue, ce sera plus compliqué pour les personnes âgées", contredit Jacques Surrel, conseiller de la majorité. "Ce pôle médical doit profiter aux commerçants du centre-ville. Ce n'est pas cohérent de le mettre à l'extérieur", ajoute Jean-Pierre Barthélémy. "Si le pôle médical se fait à Bellevue, une pharmacie s'installera à côté et les patients ne viendront plus en ville", ajoute Marie-France Bazélis.

"Le meilleur choix était le Sacré-Coeur, reprend Bernard Gallot. Mais l'opération est impossible sur le plan financier. Bellevue, on n'est plus en centre-ville et le terrain a été réservé pour une entreprise qui a besoin de tout l'espace. Sauf à faire l'impasse sur 150 emplois. Je ne prends pas le risque." Michel Sarda, habitant de Chaussand et adjoint au maire, se positionne : "Si je sentais que le projet était nocif pour le quartier, je m'y opposerais."


Les promesses tenues d'une pétition
La discussion reprenait après le vote favorable de la proposition, à l'exception de l'opposition qui a voté contre. "Je peux annoncer qu'une pétition va être lancée. Car les Yssingelais souhaitaient avoir la parole. " "Cette menace est malvenue", s'agace Bernard Gallot. "Nous aussi on représente une partie de la population et une réunion publique sera faite quand le projet sera présentable. En annonçant une pétition, tu confirmes que tu es bien le porte-parole de quelques habitants de Chaussand."
Et la pétition est apparue ce samedi sur le site internet de "Yssingeaux autrement", l'association qui est née après les élections municipales de 2014 et qui est une émanation de la liste conduite par Claude François.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
vendredi, 04 mars 2016 17:22

Au ciné, ce week-end, des séances spéciales

Voici une sélection de séances de cinéma spéciales, prolongées d'une animation, ce vendredi et ce samedi.

A Tence, vendredi 4 mars, à 20 h 30, au cinéma, projection du film "Les Chevaliers blancs" de Joachim Lafosse avec Vincent Lindon et Louise Bourgeois. Débat sur l'adoption avec Enfance Famille Adoption. 
Tarif 6 euros

A Saint-Julien-Chapteuil, vendredi 4 mars, à 20 h 30, on plonge (ou replonge) dans le suspense de « I comme Icare », un film de 1979 de Henri Verneuil avec Yves Montand. A la mairie.
Libre participation.

A Yssingeaux, samedi 5 mars, au ciné Grenette, à 20 h 30, documentaire de Curro Sanchez "Paco de Lucia : légende du flamenco" en VO. Adèle Duportal dans un solo de flamenco revisité. Sangria et tapas.
Tarif : 7 euros
Publié dans Loisirs 2016
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