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Une joyeuse manifestation était organisée mercredi midi dans le centre-ville du Puy-en-Velay pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. A l'initiative du Centre d'informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), des manifestants ont voulu transmettre un message et pointer du doigt la récupération commerciale de cet événement qui fait perdre le sens initial, à savoir la lutte pour l'égalité.

Cette dizaine de manifestants ont joué la carte de l'humour en reprenant la célèbre collection pour les nuls. "On veut des droits, pas des cadeaux", pouvait-on lire sur les panneaux brandis.

Les participants ont interpellé les piétons et les automobilistes. Ils ont aussi distribué des tracts pour le spectacle de musique et danse de mercredi soir à la salle Balavoine du Puy (lire l'article).

Publié dans Actualités 2017

La céramiste Arlette Simon fait partie des invitées d'Audrey Azoulay, ministre de la culture, en cette fin de matinée du 8 mars, marquant la Journée internationale des droits des femmes. Elle a été choisie au titre de personnalité féminine marquante dans l'univers artistique régional.

L'artiste du Chambon-sur-Lignon est ravie de cette belle opportunité. "J'espère pouvoir échanger avec Audrey Azoulay et ses services et ainsi faire ressortir des choses concernant les espaces artistiques en milieu rural, qui vivent avec leurs atouts, leurs difficultés propres, qui sont bien éloignés des lieux culturels d'envergure."

Plus d'infos sur Arlette Simon et l'EAC les Roches au Chambon-sur-Lignon ici

Publié dans Haut-Lignon

On n'y prête généralement pas attention, mais les noms des rues en disent long sur le machisme qui prévaut depuis des lustres. Tandis que les patronymes masculins sont légion, ceux célébrant des personnalités féminines sont réduits à la portion congrue.

Monistrol-sur-Loire n'échappe pas à la règle, comme tant d'autres communes. Hormis celles qui s'en tiennent, selon un usage bien établi, à désigner uniquement les voies par des noms qui font référence à la faune et la flore, comme c'est le cas au Chambon-sur-Lignon par exemple.

Aussi, pour marquer cette Journée internationale des droits des femmes, des rebaptiseuses de rue monistroliennes (à l'image de ce qui se fait à Lyon) ont modifié les dénominations des artères Georges-Brassens, de la Paix, du Pêcher et Jules-Romains.

On retrouve ainsi mises à l'honneur la figure féministe révolutionnaire française pionnière Olympe de Gouges (1748-1793), la scientifique Marie Curie (1867-1934), la noire américaine emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale Rosa Parks (1913-2005), Camille Claudel sculptrice (1864-1943).

On regrettera toutefois que les rues choisies pour cette action ne soient sans doute pas celles qui portent les noms les plus virils qui soient. La Paix, le Pêcher n'incarnent pas la masculinité. Quant à Georges Brassens, ce n'est tout bonnement pas juste. On lui doit tellement de chansons qui célèbrent joliment la gent féminine avec une mention toute spéciale pour "Le Blason".

Publié dans Insolite

Mercredi 8 mars, au Puy-en-Velay, avec le spectacle "Danser l'égalité" de la compagnie stéphanoise Litécox, on réfléchit sur les droits des femmes grâce à une performance danse/musique hors des sentiers battus.

C'est une proposition originale à mettre à l'actif du Centre d'informations sur les droits des femmes et des familles, de la Ligue de l'enseignement FOL43, de la MGEN et des trois centres sociaux du Puy-en-Velay.

Ils ont choisi une action culturelle de sensibilisation pour marquer la Journée internationale des droits des femmes. Cette journée en souvenir des luttes qui ont fait avancer les droits des femmes ne doit pas rester seulement commémorative mais bien inscrire au présent les combats toujours d'actualité, ici et ailleurs.

Une performance danse/musique

Ils ont invité la compagnie stéphanoise de danse contemporaine Litécox pour deux représentations de "Danser l'égalité", salle Balavoine, centre socio-culturel de Guitard, à 15 heures d'abord, à entrée libre sur invitation pour le jeune public et les familles, puis à 19 heures pour tout public, à entrée libre sur réservation.

Cette performance danse/musique interprétée par deux danseurs et un musicien est aussi un voyage musical hors du temps, de l'Inde à l'Afrique, de New-York à Cuba, incarné par des personnages bien d'aujourd'hui.

Les chorégraphies questionnent incidemment : un corps d'homme et celui d'une femme racontent-ils la même chose ? La danse soulève tous les a priori sur la façon de bouger d'un homme et d'une femme. L'homme qui bouge les hanches serait maniéré, l'homme gracieux serait efféminé...

Un temps d'échanges en bord de scène prolonge la représentation.



Centre d'informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) 2 rue André-Laplace Le Puy-en-Velay. Tél. 04 71 09 09 49

Centre socio-culturel de Guitard rue Paule-Gravejal Le Puy-en-Velay. Tél. 04 71 05 60 97

Publié dans Actualités 2017
Une trentaine de femmes du monde commerçant, entrepreunarial et associatif du Chambon-sur-Lignon se sont retrouvées ce mardi soir au Bistrot de Pascal au Chambon-sur-Lignon, à l'invitation du maire Eliane Wauquiez-Motte. Depuis plusieurs années, elles ont pris l'habitude de trinquer lors d'un apéro à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Publié dans Haut-Lignon
Ce mardi, à l'invitation d'Agnès Chavanon, sous-préfète de l'arrondissement d'Yssingeaux, les jeunes de la Mission locale du pays de la Jeune Loire et ses rivières, ont échangé autour de la question de la mixité professionnelle.

Des témoignages jalonnaient la rencontre. Objectif : lutter contre les stéréotypes professionnels qui ont la vie dure. Le leitmotiv était : "Osez. Levez les obstacles. Et ne vous mettez pas vous-même des barrières."

On entendait ainsi une jeune fille de Monistrol, devenue chauffeur de bus, grâce à l'accompagnement de la mission locale :"J'avais envie de faire ce métier, mais je n'étais pas sûre d'en être capable. Maintenant, je suis embauchée chez 3V et j'adore ce que je fais. Sans l'appui de ma famille, cela n'aurait pas été envisageable."

DSC 0012Mathilde Feydeau, ingénieur agronome
Embauchée en 2015, elle est (seulement) la deuxième femme cadre chez Barbier, un poids-lourd de la plasturgie. Elle est responsable de l'assistance technique dans les milieux agricoles. "Durant mes études d'ingénieur, je ne mesurais pas à quel point dans le monde agricole, il y a d'a priori. Nous étions à parité hommes et femmes dans mon cursus. En pratique aujourd'hui sur le terrain, quand j'arrive sur une exploitation, en France, comme dans tous les pays où je suis amenée à intervenir, la première remarque c'est : "Ah mince, ils nous ont envoyé la fille!". Puis, on vous teste, on vous fait monter sur un silo, sur des bottes d'enrubannage... Au bout de 5 minutes, ça va mieux. Mes compétences sont bien là. Et je dirais même qu'être une femme apaise les conflits. Alors qu'ils auraient crié sur un homme, ils sont moins agressifs parce je suis une femme."

Gendarmette

A la demande de l'intéressée, tout élément susceptible de pouvoir la reconnaître ont été enlevés. "Issue d'une famille de gendarmes, ce métier était une évidence pour moi. Dès le départ, on m'a annoncé la couleur : "Ici, il n'y a ni homme, ni femme, seulement des militaires." Dans la réalité, il faut bien admettre que dans le rapport physique, une femme, sauf si elle est adepte de sports de combat, n'aura généralement pas le dessus. J'ai la conviction que la présence d'une femme adouçit les choses. J'ai le souvenir d'avoir entendu, à mon arrivée dans une affectation,"Ah! Un peu de féminité dans ce monde de brutes." La seule frustration que j'ai ressenti dans l'exercice de ce métier qui me plaît, c'est lorsque j'étais enceinte. Très vite, vous ne rentrez plus dans votre uniforme. Il n'existe pas de modèle adapté dans la gendarmerie à une femme enceinte. Vous êtes cantonnée, pour des raisons légitimes de sécurité, à des tâches plus administratives, sans contact ou avec peu de contact avec le public."

DSC 0028Betty Pelissier, gérante de Aménagement Velay Habitat
"Etre une femme dans les métiers du bâtiment, ça ne va pas de soi. Dans les cinq premières minutes, vos interlocuteurs vous posent mille questions techniques qu'ils ne poseraient pas à un homme dont la compétence est présumée. On vous jauge. Puis, le courant passe, une fois les compétences reconnues. J'ai l'habitude de dire qu'il faut appliquer la règle des trois C : connaître, convaincre, conclure. Conclure, c'est-à-dire être en capacité de faire. J'ai intégré des responsabilités au sein de la Fédération du bâtiment, en devenant présidente du groupe femmes. Je suis élue au bureau de la Chambre de métiers de Haute-Loire et maintenant je suis trésorière de la Chambre de métiers de la grande région Auvergne-Rhöne-Alpes. Il est important que les femmes atteignent des postes de responsabilité dans toutes les instances professionnelles aussi."


Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
En ce 8 mars, Journée de la femme, le syndicat CGT rappelle l'importance de réduire les inégalités qui existent encore au travail entre les hommes et les femmes.

"Les droits dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de la lutte de nos aîné(e)s. Dans la période actuelle, avec les tentatives de remise en cause du droit à l’avortement ou encore la volonté d’enfermer les femmes (comme les hommes) dans des stéréotypes montre que les droits ne sont jamais acquis", affirment les responsables syndicaux dans un communiqué.

27 % d'écart de salaires
"L’égalité proclamée dans la loi n’est pas effective réellement. Alors qu’en 2016 les femmes sont plus diplômées que les hommes, que 6 lois successives et de nombreux accords ont affirmé le principe d’égalité salariale, il y a toujours 27 % d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Alors que l’accès à l’emploi est un moyen d’émancipation et d’autonomie, seules 66 % de femmes ont un emploi contre 75 % des hommes. Les femmes sont davantage touchées par la précarité : 11,6 % sont en CDD (7,6 % pour les hommes) et elles représentent 80 % des salarié(e)s à temps partiel. 80 % des femmes déclarent être régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes au travail."

La CGT s'inquiète aussi de "la montée des discours réactionnaires et des remises en cause du droit des femmes à disposer de leur corps. L’égalité au travail est fondamentale car elle permet l’émancipation et l’autonomie économique des femmes. Ces avancées ne se sont pas faites au détriment des hommes, au contraire, elles permettent l’émancipation de tous."

Publié dans Actualités 2016
Mardi 8 mars, les cinéphiles du Plateau ont le choix entre deux séances spéciales : sous le signe du flamenco à Tence, dédiée à la femme au Chambon-sur-Lignon.

Au cinéma de Tence, le comité de jumelage propose une soirée espagnole en partenariat avec l'équipe du cinéma. Rendez-vous est donné à partir de 18 h 30 autour d'un programme dépaysant. Direction l'Espagne.
On débute dès 18 h 30 avec des photos de Barcelone. A 19 h 30, on échange autour de tapas avant la projection, à 20 h 30, du documentaire "Paco de Lucia : légende du flamenco" de Curro Sanchez (sortie en salle en ooctobre 2015).
Paco de Lucia, dieu du flamenco et de la guitare en général, décédé en 2014, se met à nu face à la caméra de son fils. Il se livre avec décontraction sur son rapport à la création, au rythme, à la célébrité et l'improvisation. Film en version espagnole sous-titrée.
Entrée : 6 euros.


Aux Bretchs au Chambon-sur-Lignon, l'association Ciné-Passion marque la Journée de la Femme avec la projection, à 20 h 30, du film égyptien "Les Femmes du bus 678" de Mohamed Diab (sortie en salle en 2012).
Pour son premier long métrage, le réalisateur n'évoque pas la révolution mais en soutient une autre, encore à accomplir, celle de ses compatriotes féminines.
Il raconte comment au Caire, dans le bus, le harcèlement sexuel est un cauchemar ordinaire. Un film intense, sans la moindre complaisance.

Pour marquer d'une attention particulière cette Journée de la Femme, une représentante de la gent féminine sera mise à l'honneur à l'occasion d'un tirage au sort parmi les billets d'entrée et remportera un lot.

Adultes 3,50 euros, enfant 2 euros


Publié dans Loisirs 2016
mardi, 01 mars 2016 23:45

Evelyne Gallet en concert au Puy le 8 mars

Mardi 8 mars, à 21 heures, la chanteuse Évelyne Gallet se produira en concert à la Maison de la citoyenneté Louise-Michel au Puy-en-Velay.

Le 8 mars, Journée internationale des Droit des femmes, la date paraît toute indiquée pour inviter Evelyne Gallet à donner de la voix. Car la rousse rockeuse n'a pas la langue dans sa  poche dès lors qu’il s’agit de défendre la cause des femmes.

Forte de ses dix ans de scène, elle séduit par sa personnalité volcanique, son humour qui fait mouche, et une capacité d'autodérision poussée à son extrême.
Cette charismatique chanteuse française s'amuse à servir sur scène des textes complètement décalés, sur des rythmes rockEt le public en redemande!

En amont du concert, un Gazelle café sera ouvert au public. Un Gazelle café? Ce nom fait écho aux rencontres qui se tenaient il y a quelques années à l'initiative du collectif "F comme femmes" dans les bars du centre-ville. Y étaient débattus des sujets d’actualité touchant à la condition féminine. 


Rue des Chevaliers Saint-Jean, Le Puy-en-Velay Tél. 04 71 04 19 05
Publié dans Dans le 43 2016