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Une nouvelle page va s'écrire pour ce local commercial 13 rue Maréchal-Fayolle à Yssingeaux ayant accueilli deux boucheries et une poissonnerie ces dernières décennies.

Aux manettes de cette aventure, l'Yssingelais Bruno Murgue, l'infirmier spécialiste de l'arrêt du tabac, qui investit là dans un projet à dimension conviviale bien en phase avec son tempérament. "Lorsque j'ai acheté ce commerce en début d'année, je n'avais pas d'idée précise. Je me suis posé la question. Qu'est-ce qui manque sur Yssingeaux ? Une crêperie !"

Une ouverture en octobre

Dans cette ancienne boucherie, sur 100 m2, une fois toutes les cloisons abattues, un bel espace traversant est libéré, ouvrant sur une cour à l'arrière donnant sur l'impasse des Religieuses. Un gros potentiel donc. Et un chantier conséquent en prévision avant de pouvoir s'attabler autour d'une galette au blé noir et une bolée de cidre. L'ouverture est espérée pour l'automne.


Pour toutes les générations

Bruno Murgue n'arrête pas son activité libérale. "Je ne vais pas me mettre à faire des crêpes, je vais recruter." Pour autant, il entend naturellement imprimer sa patte à l'endroit, imaginant un lieu où l'on puisse "passer une bonne soirée, tout simplement", s'arrêter l'après-midi pour acheter au comptoir ouvrant directement sur la rue, une crêpe à savourer sur le pouce, entre copains à la sortie du collège, petits-enfants au bras des grands-parents...


Chez Laurette

L'enseigne sera très probablement "Chez Laurette", une référence tendrement nostalgique au titre d'un chanteur oublié, Michel Delpech.  Ce couplet pour rappeler cette ballade de 1974 inspirée à l'auteur par un bar de Courbevoie. "C'était bien chez Laurette Quand on faisait la fête Elle venait vers nous, Laurette C'était bien, c'était chouette."

Quant à savoir si Bruno Murgue ira jusqu'à faire sienne la suite du refrain ("Quand on était fauchés Elle payait pour nous, Laurette)...

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
L’ancien infirmier est devenu hypno-thérapeute. Et promet 100 % de réussite en quelques semaines.

Dans son cabinet, dans une petite pièce qui donne sur la place du Marché, Bruno Murgue accueille dans une ambiance apaisée et rassurante. Le décor est soigné : un fauteuil en cuir blanc, une photo murale d’un soleil couchant sur la plage, une lampe. Ici, pendant plus de deux heures, le thérapeute reçoit ses patients qui veulent dire stop à toute clope mais à la recherche d’une aide extérieure. « Les gens doivent avoir envie d’arrêter, c’est le minimum pour y arriver. On travaille sur cette motivation, sur les raisons qui amènent les gens à fumer, sur leur univers personnel. On discute en profondeur et on fait en sorte que quand le patient sort du cabinet, l’arrêt du tabac est une évidence. »

Une hypnose entre l'éveil et le sommeil
La thérapie commence dès le premier coup de fil pour prendre rendez-vous. « Le délai d’attente est d’environ trois semaines. Je conseille de prendre de nouvelles habitudes : mettre le paquet dans une autre poche, changer de main pour fumer, acheter des cigarettes qu’on n’aime pas, décaler la cigarette de 30 minutes. » Une rupture avec les habitudes qui entraîne le plus souvent une diminution d’un tiers de la consommation. Les jours suivants, le thérapeute reste en contact téléphonique ou pas sms, le temps que la dépendance chimique disparaisse. Une nouvelle consultation est possible après trois semaines, puis trois mois.

Bruno Murgue s’appuie sur une multitude de thérapies pour soigner, dont l’hypnose. « Je n’ai aucun don, j’ai appris à le faire. La personne reste toujours réceptive. Le patient est dans un état de conscience modifié, comme lorsqu’on se trouve entre le sommeil et l’éveil. »

Ecraser sa dernière clope, repartir sans son paquet
« La dernière cigarette est écrasée devant le cabinet. Et quand le patient repart, il me laisse toujours ses cigarettes, c’est une règle », indique Bruno Murgue qui est allé puiser sa vocation suite au décès de sa femme, fumeuse. « Je ne veux pas faire culpabiliser les gens, mais les responsabiliser. A-t-on le droit de rouler à 200 km/h sur la route. On pense toujours qu’on peut passer entre les mailles du filet, mais c’est faux. La santé, c’est sacré. »

"Tout ce que je fais fonctionne"
Il promet, 90 % de réussite à l’issue de la première séance, 100 % après trois semaines. « Sur un an, le taux est d’une personne sur deux. Si la dépendance chimique est annihilée en dix jours, les récepteurs nicotiniques sont endormis. En clair, il ne faut jamais reprendre la moindre cigarette, au risque de reprendre à fumer. La cigarette, c’est comme l’alcool, c’est un faux ami qui veut votre mort. La clé du succès est dans la motivation. Il ne faut pas avoir peur d’arrêter de fumer. Je sais que tout ce que je fais, ça fonctionne, mais tout dépend de la sensibilité de chaque personne. »

Contact : 06 75 20 07 92
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