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(Publi-reportage) Le musée La Fabrique à Sainte-Sigolène raconte l’histoire d’hier et d’aujourd’hui avec les deux activités phares des dernières décennies : le tissage et la plasturgie.

Deux salles, deux ambiances. A Sainte-Sigolène, le musée La Fabrique vous permet de découvrir les deux richesses du Plateau sigolénois. Cela a débuté par la passementerie que l’on pourra élargir jusqu’à Saint-Didier-en-Velay et Saint-Just-Malmont avant de basculer dans la plasturgie à partir des années 50 sur Sainte-Sigolène, Saint-Pal-de-Mons et Les Villettes.

Des machines en fonctionnement

Si la Fabrique est bien un musée, on retrouve dans cet ancien atelier Salque des machines en état de fonctionnement. La visite permet de constater toute l'ingéniosité des mécanismes et leur évolution avec des démonstrations réalisées par les bénévoles qui font vivre la Fabrique. Eux-mêmes, anciens tisseurs et plasturgistes, connaissent ces outils sur le bout des doigts.

Un film (visible aussi en version sous-titrée en anglais ou en italien) clôture la visite. Il relate l'épopée industrielle de la région du 16e siècle à nos jours.

Infos pratiques

En juillet et août, la Fabrique est ouverte chaque mercredi avec des visites à 15 heures et 16 h 30. Toute l’année, le musée est ouvert le premier dimanche du mois aux mêmes heures, ou au jour de son choix pour les groupes de 8-10 personnes minimum.

Tarifs : 4 € adultes, 3 € groupes, gratuit pour les mineurs

Téléphone : 04 71 75 01 55

Mail : museelafabrique@gmail.com

Adresse : rue des Riouzes 43600 Sainte-Sigolène

Voir le plan



Ce qu'on peut voir au musée en vidéo

Publié dans Monistrol et environs

Un incendie s'est déclaré mercredi vers 3 heures dans un transformateur au sein de l'entreprise Sorep (Société de recyclage des polyéthylènes) du Groupe Barbier, dans la zone d'activités des Taillas à Sainte-Sigolène.

Pour une raison indéterminée, le feu a pris dans le local et a coupé l'électricité dans le quartier.

Les ouvriers ont appelé les pompiers. Les services d'EDF sont venus sécuriser le site et couper le courant de la ligne 20 000 volts afin de permettre aux pompiers d'intervenir pour éteindre les flammes, procéder à l'aération du local et évaluer l'étendue des dégâts qui ont été contenus dans ce local fermé.

Les cinq ouvriers de nuit ont été évacués à l'extérieur du bâtiment et l'activité a été totalement interrompue. Aucune personne n'a été blessée. Une vingtaine de personnes au total travaillent sur ce site qui réalise du recyclage de granules et mandarins pour le compte du Groupe Barbier. En 1993, un incendie s'était produit sur cette usine pour le plastique stocké à l'extérieur.

L'arrêt de l'activité était estimée à 24 heures en fin de nuit.

Vingt-cinq pompiers sont intervenus sur cette intervention sous les ordres du lieutenant Gilles Ronze du centre de Sainte-Sigolène/Saint-Pal.

Publié dans Faits Divers 2016
Les activités de fabrication de l'usine Renon doivent rejoindre Tence, sur le site de l'ancienne menuiserie Fima, avant la fin de l'année. Il devrait rester une activité de négoce à Lapte. Le conflit, qui existe depuis 16 ans avec les riverains, pourrait ainsi trouver un épilogue favorable.

Al'issue du conseil municipal de Lapte, les élus ont fait le point sur le dossier de l'usine Renon, installée à "Oudreyches" et qui doit rejoindre les anciens locaux de Fima à Tence. Un déménagement qu'attendent avec impatience les riverains de cette usine de recyclage de plastique dont ils pointent les nuisances depuis plusieurs années. Une association, Vivre à Oudreyches, existe depuis 2010

André Defour relate la visite effectuée dans l'entreprise le 14 mars en compagnie d'Agnès Chavanon, la sous-prèfète de l'arrondissement d'Yssingeaux et un représentant de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). "Le site paraît un peu plus propre, l'accès mieux sécurisé. A l'intérieur, j'ai eu la sensation de me trouver dans ce qu'on peut imaginer qu'étaient les usines au XIXe siècle, de la poussière, des bennes empilées les unes sur les autres..."

Luc Renon : "On ne déménage pas une extrudeuse comme ça"
Il poursuit : "Luc Renon nous a indiqué qu'une première machine, une grosse extrudeuse, allait rejoindre le site de Tence le mois prochain, puis des extrudeuses de dimensions moins importantes feraient de même à l'automne. Il n'y aurait plus de fabrication dans l'usine de Lapte au 31 décembre. Il ne restera à Oudreyches qu'une activité de négoce."

Luc Renon, qui avait installé son entreprise à Lapte en décembre 1990, nous a simplement confirmé ceci : "Mes activités seront rapatriées à Tence au 31 décembre. Le déménagement se fera en plusieurs étapes pour lesquelles je n'avancerai aucun échéancier. On ne déménage pas une extrudeuse comme ça. Ce sont de grosses machines. Si je donne des dates précises et que je ne m'y tiens pas, ce sera encore mal interprété."


Une aide du comité d'expansion de 80 000 euros
Le maire de Lapte s'exaspère. "J'ai appris que le comité d'expansion avait versé les 80 000 euros accordés à l'entreprise pour cette installation à Tence, sauf un reliquat de 7 000 euros. Je signalerai mon mécontentement à Jean-Pierre Marcon (président du conseil départemental, NDLR). C'était le seul moyen de pression qui existait pour accélérer le déménagement et on ne l'a pas utilisé. La réponse qu'on me fait est toujours la même : s'il est nécessaire de faire fermer cette usine, c'est au maire de le faire. C'est simple, si je la fais fermer, je démissionne le lendemain. J'aurais dix-sept familles dans mon bureau. Et je les comprendrais..."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Ce mardi, à l'invitation d'Agnès Chavanon, sous-préfète de l'arrondissement d'Yssingeaux, les jeunes de la Mission locale du pays de la Jeune Loire et ses rivières, ont échangé autour de la question de la mixité professionnelle.

Des témoignages jalonnaient la rencontre. Objectif : lutter contre les stéréotypes professionnels qui ont la vie dure. Le leitmotiv était : "Osez. Levez les obstacles. Et ne vous mettez pas vous-même des barrières."

On entendait ainsi une jeune fille de Monistrol, devenue chauffeur de bus, grâce à l'accompagnement de la mission locale :"J'avais envie de faire ce métier, mais je n'étais pas sûre d'en être capable. Maintenant, je suis embauchée chez 3V et j'adore ce que je fais. Sans l'appui de ma famille, cela n'aurait pas été envisageable."

DSC 0012Mathilde Feydeau, ingénieur agronome
Embauchée en 2015, elle est (seulement) la deuxième femme cadre chez Barbier, un poids-lourd de la plasturgie. Elle est responsable de l'assistance technique dans les milieux agricoles. "Durant mes études d'ingénieur, je ne mesurais pas à quel point dans le monde agricole, il y a d'a priori. Nous étions à parité hommes et femmes dans mon cursus. En pratique aujourd'hui sur le terrain, quand j'arrive sur une exploitation, en France, comme dans tous les pays où je suis amenée à intervenir, la première remarque c'est : "Ah mince, ils nous ont envoyé la fille!". Puis, on vous teste, on vous fait monter sur un silo, sur des bottes d'enrubannage... Au bout de 5 minutes, ça va mieux. Mes compétences sont bien là. Et je dirais même qu'être une femme apaise les conflits. Alors qu'ils auraient crié sur un homme, ils sont moins agressifs parce je suis une femme."

Gendarmette

A la demande de l'intéressée, tout élément susceptible de pouvoir la reconnaître ont été enlevés. "Issue d'une famille de gendarmes, ce métier était une évidence pour moi. Dès le départ, on m'a annoncé la couleur : "Ici, il n'y a ni homme, ni femme, seulement des militaires." Dans la réalité, il faut bien admettre que dans le rapport physique, une femme, sauf si elle est adepte de sports de combat, n'aura généralement pas le dessus. J'ai la conviction que la présence d'une femme adouçit les choses. J'ai le souvenir d'avoir entendu, à mon arrivée dans une affectation,"Ah! Un peu de féminité dans ce monde de brutes." La seule frustration que j'ai ressenti dans l'exercice de ce métier qui me plaît, c'est lorsque j'étais enceinte. Très vite, vous ne rentrez plus dans votre uniforme. Il n'existe pas de modèle adapté dans la gendarmerie à une femme enceinte. Vous êtes cantonnée, pour des raisons légitimes de sécurité, à des tâches plus administratives, sans contact ou avec peu de contact avec le public."

DSC 0028Betty Pelissier, gérante de Aménagement Velay Habitat
"Etre une femme dans les métiers du bâtiment, ça ne va pas de soi. Dans les cinq premières minutes, vos interlocuteurs vous posent mille questions techniques qu'ils ne poseraient pas à un homme dont la compétence est présumée. On vous jauge. Puis, le courant passe, une fois les compétences reconnues. J'ai l'habitude de dire qu'il faut appliquer la règle des trois C : connaître, convaincre, conclure. Conclure, c'est-à-dire être en capacité de faire. J'ai intégré des responsabilités au sein de la Fédération du bâtiment, en devenant présidente du groupe femmes. Je suis élue au bureau de la Chambre de métiers de Haute-Loire et maintenant je suis trésorière de la Chambre de métiers de la grande région Auvergne-Rhöne-Alpes. Il est important que les femmes atteignent des postes de responsabilité dans toutes les instances professionnelles aussi."


Publié dans Yssingeaux - Les Sucs