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Les deux urologues de la clinique Bon Secours au Puy-en-Velay ont récemment investi dans un laser qui permet de détruire plus rapidement les calculs rénaux. La preuve en image.

Les docteurs Jacques Largeron et Pascal Metois réalisent environ deux opérations par semaine pour enlever les calcus rénaux. Depuis le début de l'année, ils sont équipés pour cela d'un laser qui détruit ce caillou indésirable en le fragmentant. Cette innovation technique médicale est très efficace et permet de soulager le patient. "On passe par les voies naturelles. Tout se fait sous anesthésie générale", précise le Dr Largeron.

Le laser remplace le marteau piqueur

Tous les humains sont égaux face aux calculs rénaux. Les enfants peuvent aussi en être victimes mais le problème survient souvent entre 40 et 60 ans. "Le calcul rénal est un déchet concentré. La meilleure façon de s'en prémunir est de boire beaucoup d'eau pour éliminer. Il arrive aussi que ce soit lié à une malformation ou une maladie rénale." On parle de colique néphrétique quand le calcul se déplace dans l'uretère et empêche l'évacuation de l'urine. La douleur est alors grande."

Cette technique du laser remplace la tige en fer qui était auparavant passée pour détruire le calcul. "Cela agissait comme un marteau piqueur. ça donnait des impulsions pour casser le calcul coincé."

Un investissement de 40 000 euros

Les urologues de la clinique privée, les seules professionnels équipés de la sorte en Haute-Loire, sont ravis d'offrir cette technologie à leurs patients, "surtout que tous les hôpitaux ne l'ont pas".

L'investissement de cette nouvelle machine est de 40 000 euros. Et chaque fibre utilisée lors de l'intervention, à usage unique, coûte 200 euros. Le prix de l'intervention, fixé par la Sécurité sociale, ne change pas. Il est d'environ 1000 euros.

45 mécecins généralistes ont bénéficié d'une formation sur la question ce jeudi soir au Puy-en-Velay.

Une opération au laser filmée à la clinique Bon Secours

Le cabinet d'urologie de la clinique Bon Secours utilise un autre laser depuis plusieurs années. Cela concerne la prostate

Publié dans Actualités 2016
Après dix ans d'attente, un mammographe a été installé dans le service d’imagerie médicale du Centre hospitalier Emile Roux. Les premières patientes sont prises en charge depuis lundi.

Qu’est-ce qu’une mammographie ?
C’est un examen d’imagerie médicale des seins, réalisée soit dans le cadre d’un dépistage du cancer du sein (particulièrement pour les femmes entre 50 ans et 74 ans) soit en présence de symptômes (mammographie de diagnostic).


Qui pratiquent ces examens ?
Ce sont des médecins radiologues, formés en sénologie. Au Centre Hospitalier du Puy-en-Velay, les docteurs Ioana Mihaila, Iuliu Mihaila et Abdo Arbash assurent les examens. Un quatrième médecin, le Dr Renan Perignon, rejoindra l’équipe en fin d’année.


Qu’est-ce que la tomosynthèse mammaire ou mammographie 3D ?
C’est la dernière avancée en matière de mammographie. Elle fournit une vision plus claire et plus fine des seins et permet aux radiologues une analyse plus précise de la taille, de la forme, de la localisation et du nombre des anomalies.


Si la mammographie conventionnelle en 2D produit une image unique et aplatie des seins, ce qui rend parfois difficile la détection des petites tumeurs, la tomosynthèse utilise le déplacement de la caméra et prend ainsi des images à partir d'angles multiples.

C’est un outil supplémentaire pour le diagnostic et la détection précoce des petits cancers du sein. Le positionnement de la patiente et la compression du sein est le même que pour une mammographie conventionnelle 2D.

Ainsi, la tomosynthèse ou mammographie 3D représente un progrès pour le diagnostic et la détection précoce des cancers du sein. Elle permet également d’affirmer plus facilement et avec plus de certitude la normalité d’une mammographie.

Quel est le montant de cette machine ?
L’investissement en 2016 pour ce mammographe dernière génération représente la somme de 275 000 euros. 
Cette acquisition a été rendue possible grâce à l’aide de la Ligue contre le cancer 43 (20 000 euros) et l’association Act Cancer (6 000 euros).

Prise de rendez-vous
Les rendez-vous pour une mammographie sont pris auprès du secrétariat de l’imagerie médicale au 04 71 04 34 51.
Publié dans Actualités 2016
Du 14 au 27 mars, la 27e édition des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) décline le thème « Santé mentale et santé physique » via des conférences, tables rondes, ciné-débat et randonnées en Haute-Loire.


Ces manifestations sont portées par le collectif SISM de Haute-Loire. L’objectif des SISM est d’expliquer à la population la maladie mentale, une forme de maladie particulièrement sujette aux idées reçues. Le malade, ainsi que son entourage, ont souvent beaucoup de mal à en parler autour d'eux.

L
’Organisation mondiale de la santé (OMS) est formelle : "La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité." Santé mentale et santé physique sont étroitement liées.

De nombreux troubles psychiques sont associés à des désordres somatiques (perte ou prise de poids, maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies chroniques). De même que plusieurs maladies somatiques peuvent s’accompagner des troubles psychiques (angoisse, dépression, addictions).

On constate aussi que le taux de mortalité des personnes atteintes de troubles psychiques est quatre fois supérieur à celui de la population générale. Et que les maladies cardiovasculaires et celles liées au tabac sont les principales causes de décès des personnes atteintes de troubles psychiatriques.


En Haute-Loire, le collectif SISM est composé du centre hospitalier Sainte-Marie, la MGEN, la Maison pour tous de Brives-Charensac, GEM Galaxie, collectif Parce qu'on est là, l'UNAFA (Union nationale familles malades mentaux), le DAHLIR (Dispositif d'accompagnement du handicap vers les loisirs intégrés et réguliers).
Publié dans Dans le 43 2016
Vendredi soir, Bernard Gallot et la majorité ont confirmé leur choix de Chaussand pour accueillir le futur pôle de santé en centre-ville. L'opposition a réagi en lançant une pétition.

Le pôle médical prend une tournure politique. Le dossier est revenu sur la table des discussions vendredi soir au conseil municipal. Les élus étaient appelés à se positionner sur son implantation. Si la majorité et l'opposition s'accordent sur l'intérêt global d'une telle structure, les deux camps s'affrontent sur le site choisi. L'équipe de Bernard Gallot est partie sur la place de Chaussand, malgré la réticence exprimée par quelques habitants du quartier.


Chaussand ou Bellevue?
A la base, le projet aurait dû se faire dans les anciens locaux du Sacré-Coeur mais le coût de réhabilitation a freiné tous les investisseurs privés. En optant pour une construction, la municipalité a trouvé un allié avec la Semcoda (Société d'économie mixte de construction du département de l'Ain), prête à financer le bâtiment. La majorité a fait le tour des terrains d'au moins 3000 m2 dans un rayon de 500 m autour du coeur de ville. Chaussand s'est alors imposée. "Cette place est une pépite. C'est l'un des derniers espaces ouverts en ville", regrette Didier Berod, élu de l'opposition.

"Il y a un problème démocratique, enchaîne Claude François, leader de l'opposition de gauche, qui reproche à Bernard Gallot et consorts une absence de concertation avec la population. "On a l'impression que le dossier est ficelé d'avance et on nous demande d'aller vite. Ce pôle va drainer beaucoup de voitures et d'embouteillages chaque jour. Le jour du marché, ce sera une catastrophe. Il faut un site où on puisse facilement se garer." Pour Claude François, un autre terrain s'impose : celui qui est à l'entreprise Ateliers du Meygal qui doit implanter une nouvelle usine à côté de la gendarmerie, à proximité du rond-point du centre commercial Tinel. "Ce terrain mesure 2,29 ha exactement. N'y a-t-il pas la place pour les deux projets? Il ne faut pas se braquer sur Chaussand alors qu'on sait qu'il y aura des problèmes. C'est un beau projet mais on doit le réussir."


Bellevue réservé aux Ateliers du Meygal
"L'avantage de Chaussand, c'est que c'est en ville et sur une surface plane. A Bellevue, ce sera plus compliqué pour les personnes âgées", contredit Jacques Surrel, conseiller de la majorité. "Ce pôle médical doit profiter aux commerçants du centre-ville. Ce n'est pas cohérent de le mettre à l'extérieur", ajoute Jean-Pierre Barthélémy. "Si le pôle médical se fait à Bellevue, une pharmacie s'installera à côté et les patients ne viendront plus en ville", ajoute Marie-France Bazélis.

"Le meilleur choix était le Sacré-Coeur, reprend Bernard Gallot. Mais l'opération est impossible sur le plan financier. Bellevue, on n'est plus en centre-ville et le terrain a été réservé pour une entreprise qui a besoin de tout l'espace. Sauf à faire l'impasse sur 150 emplois. Je ne prends pas le risque." Michel Sarda, habitant de Chaussand et adjoint au maire, se positionne : "Si je sentais que le projet était nocif pour le quartier, je m'y opposerais."


Les promesses tenues d'une pétition
La discussion reprenait après le vote favorable de la proposition, à l'exception de l'opposition qui a voté contre. "Je peux annoncer qu'une pétition va être lancée. Car les Yssingelais souhaitaient avoir la parole. " "Cette menace est malvenue", s'agace Bernard Gallot. "Nous aussi on représente une partie de la population et une réunion publique sera faite quand le projet sera présentable. En annonçant une pétition, tu confirmes que tu es bien le porte-parole de quelques habitants de Chaussand."
Et la pétition est apparue ce samedi sur le site internet de "Yssingeaux autrement", l'association qui est née après les élections municipales de 2014 et qui est une émanation de la liste conduite par Claude François.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs