Afficher les éléments par tag : producteurs
Le Mazet-Saint-Voy : la foire du terroir ouvre les festivités du week-end
Le traditionnel marché de producteurs et d'artisanat a ouvert ce samedi après-midi le week-end festif du Mazet-Saint-Voy qui se poursuit ce dimanche par un vide-greniers et un défilé costumé (lire l'article).
Les escargots de Mars, la bière locale, les confitures et les jus de fruits concoctés à Araules par Laura, la fouace de l'Aveyron, des abricots de Lamastre, entre autres spécialités, s'invitent dans les paniers des gourmands. Des paniers que l'on peut, d'aileurs, se procurer directement sur la foire du terroir auprès de plusieurs artisans.
Les coquettes qui misent sur la couleur se ruent sur les bijoux d'Elisabeth Cuffel. Celles qui préfèrent la sobriété de l'argent n'ont qu'à traverser la route pour dénicher d'autres styles de parure.
Bref, les propositions ne manquent pas pour s'offrir de menus plaisirs ou se laisser aller à de grosses folies.
On retrouve tous ces producteurs et artisans ce dimanche 7 août toute la journée dans les rues du Mazet-Saint-Voy.
Fruits rouges : le magasin reprend du service cet été à Saint-Jeures
Le GIE est fort de 44 adhérents, emploie 3,5 salariés permanents et 10 saisonniers. L'activité, en 2015 (excellente année), a généré 5 millions d'euros de chiffre d'affaires, un résultat en hausse de 22 % par rapport à 2014.
En 2015, le GIE a écoulé 571 tonnes de fraises (+120 tonnes qu'en 2014), 171 tonnes de framboises, 157 tonnes de groseilles, 58 tonnes de mûres, 16 tonnes de myrtilles, 15 tonnes de mirabelles, 7 tonnes de cassis, 7 tonnes de cerises, 6 tonnes d'abricots. "Les rendements comme les rémunérations des producteurs en découlant ont été très corrects", confirme le président Eric Pauchon.
Vers des cultures raisonnées de fruits rouges
L'expérience de vente directe de fruits rouges et produits dérivés, menée l'été 2015, dans le magasin créé à cet usage à Pouzols, à Saint-Jeures, au siège du GIE, a séduit les consommateurs. Les touristes ont constitué le gros de la clientèle. Cet été, en juillet et août, le dispositif sera donc reconduit.
Sur un plan technique, deux axes de travail mobilisent les producteurs du GIE.
Dans un contexte où seulement 1,25 % du chiffre d'affaires est constitué par une production en bio, le GIE accèlère son travail sur la recherche de méthodes alternatives à la production conventionnelle. En pratique, cela signifie que, en 2013, 2014 comme 2015, un nombre encore plus important de producteurs a mis en place des traitements à base de décoctions et aux extraits de plantes.
De nouvelles installations, côté Ardèche
Le développement des cultures de fraises et de framboises en jardins suspendus s'est confirmé.
Signal positif, de nouvelles installations en production de fruits rouges sont signalées, une à Montregard en Haute-Loire, une à Mars en Ardèche. De plus, de nouveaux adhérents sur le versant ardéchois confirment l'attractivité du GIE.
Quel avenir pour la Halle fermière du Mazet-saint-Voy ?
Le bâtiment à l'architecture originale appartient à la commune du Mazet-Saint-Voy qui le loue (pour la somme de 1200 euros par an), à l'office intercommunal de tourisme qui en assure le fonctionnement, avec une ouverture onze mois de l'année. Il y emploie une salariée.
"Il ne faut pas parler de fermeture"
Le chiffre d'affaires généré de 100 000 euros ne permet pas d'équilibrer, loin s'en faut, les comptes. Pour ce faire, il faudrait atteindre les 140 000 euros. L'idée de fermer la structure est avancée ou plus exactement de ne plus financer l'emploi de la salariée qui y travaille. Et ce dès lors que le contrat "emploi tremplin Auvergne" qui contribue à alléger le coût de ce poste pour la collectivité sera terminé dans deux ans.
Une solution que ne voit pas d'un bon oeil la municipalité du Mazet. Alain Debard, élu du Mazet, vice-président de la com'com' en charge de la culture, de la communication et du tourisme, se veut rassurant : "Il ne faut pas parler de fermeture. Il faut se mobiliser pour créer les conditions d'augmentation du chiffre d'affaires. Il existe une marge de développement."
Mieux mettre en valeur la Halle fermière
Nancy Epalle-Saby, la directrice de l'office de tourisme du Haut-Lignon, est pragmatique. "La Halle fermière nous coûte, sans compter le salaire de la salariée, 3000 euros par mois. Il y a certainement des actions à mener pour mieux "vendre" la Halle. Marie-Hélène Huart, membre du conseil d'administration de l'office, ancienne commerçante, a donné quelques idées judicieuses dans ce sens. Nous avons participé à une opération de promotion touristique de la Haute-Loire à Lyon la semaine dernière, au centre commercial des Confluences, où nous avons mis en valeur les productions fermières que l'on propose à la Halle."
Et la directrice d'ajouter : "La halle fermière est une structure qui a été novatrice en son temps, et à laquelle les producteurs sont très attachés. Dans un contexte où les budgets des collectivités sont contraints à des économies, nous tirons la sonnette d'alarme à un moment où il est encore possible de redresser la barre."
La Halle fermière Le Mazet-Saint-Voy
Une boutique de produits du terroir et d'artisanat local : charcuterie, fromages, confitures, miels, vins, oeufs, foie gras, champignons, escargots, châtaignes, liqueurs, viande d'agneau, de lapin etc. Poterie, lave émaillée, cuir, bois, photographie etc.
Les horaires
Avril et mai : mardi de 15 à 18 h 30; mercredi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 15 à 18 h 30; dimanches et jours fériés de 10 à 12 heures.
Juin et septembre : mardi de 14 h 30 à 18 h 30, mercredi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30; dimanches et jours fériés de 10 à 12 heures.
Juillet et août : lundi de 14 h 30 à 19 heures; mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 heures; dimanches et jours fériés de 10 à 12 heures.
Octobre à mars : du jeudi au samedi de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures; dimanches et jours fériés de 10 à 12 heures.
Fermé en janvier
Plus d'infos sur le site de la Halle fermière ici
Un air frisquet sur le marché de printemps des producteurs
Les travaux engagés le matin même devant le bar avaient laissé craindre un moment que le déroulement du marché soit perturbé.
Finalement, les équipes de travaux publics chargées des travaux d'aménagement de la rue Mercière, alertées par Olivier Gaillard, avaient fait en sorte que les abords soient le plus accessibles possible dans ce contexte de chantier.
Tence : Le Fin gras du Mézenc s'expose à la boucherie Favard
Rémi Croze de Saint-Front présentait le beau spécimen issu de son élevage qui a remporté le premier prix à la Foire grasse des Estables ce jeudi 10 mars.
Les amateurs de viande persillée au goût typique la retrouveront, une fois l'abattage de la bête effectué, et la maturation réalisée dans les règles de l'art, sur les étals de la boucherie Favard.
Outre le Fin gras qui sera proposé, Vanina et Régis Favard concoctent des spécialités délectables, tels le pâté berrichon, la galette de pommes de terre sans oublier un must "l'andouillette à la ficelle".
Fin gras du Mézenc, les infos ici