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On célèbre le Nouvel An chinois, du 15 au 24 février au Chambon-sur-Lignon avec des ateliers calligraphie, encens, thé, cuisine, tai chi, zen…, des concerts et des dîners autour de spécialités culinaires chinoises. Pensez à réserver. Le nombre de places est limité.

La manifestation "Art au Chambon" met la culture chinoise à l’honneur sous ses multiples facettes, du 15 au 24 février, au Chambon-sur-Lignon, entre calligraphie, Guqin, peinture, cérémonie du thé, art de l'encens, tai chi chuan, zen, expos, dîners avec spécialités chinoises...

Le corps de la manifestation se déroule au Parc international Cévenol. Tandis que l'Espace d'art contemporain (EAC) Les Roches accueille une exposition de Cheung Chi Wai.

Le programme

L’événement débute jeudi 15 février à 17 heures au Parc international Cévenol par un atelier cuisine (durée 1 h 30). Sous la houlette du maître des lieux Fan Zhe, vous apprendrez à concocter des jiaozi, les délicieux raviolis pékinois (animation gratuite limitée à 15 personnes).

A 19 heures, place au premier dîner autour des jiaozi et autres spécialités chinoises (15 euros, 30 convives maxi).

A 20 heures, découvrez des mélodies anciennes avec un concert de Guqin par Jian Zicong (gratuit).

Vendredi 16 février, à 15 heures, premier cours de calligraphie avec Cheung Chi Wai (7 euros). A 17 heures, cérémonie du thé avec Zhang Xiaomeng (5 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Samedi 17 février, à 17 heures, vernissage de l’exposition de Cheung Chi Wai aux Roches (gratuit) tél. 04 71 59 26 68. A 19 heures, dîner (15 euros).

Dimanche 18 février, à 15 heures, premier cours de peinture par la maîtresse des lieux Sissi Lei (7 euros) sur la « peinture au trait ». A 17 heures, cérémonie du thé avec Zhang Xiaomeng (5 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Lundi 19 février, à 15 heures, art de l’encens X calligraphie (7 euros) par Cheung Chi Wai. A 17 heures, cours de tai chi chuan dispensé par Luo Meiyao (5 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Mardi 20 février, à 15 heures, cours de Guqin par Jian Zicong (5 euros). A 17 heures, cours de peinture chinoise par Sissi Lei « l’âme de l’encre de  Chine » (7 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Mercredi 21 février, à 15 heures, calligraphie avec Fan Zhe (7 euros). A 17 heures, atelier zen avec Jian Zicong (5 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Jeudi 22 février, à 15 heures, peinture chinoise « mogû » (7 euros). A 17 heures, art de l’encens X calligraphie par Cheung Chi Wai  (7 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Vendredi 23 février, à 15 heures, atelier zen avec Jian Zicong (5 euros). A 17 heures, cours de tai chi chuan dispensé par Luo Meiyao (5 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Samedi 24 février, à 15 heures, concert de Guqin par Jian Zicong (gratuit). A 17 heures, cours de calligraphie avec Fan Zhe sur l’écriture cursive (7 euros). A 19 heures, dîner (15 euros).

Et aussi

Tous les jours de 11 heures à 23 heures, un salon, salle François-Lods, pour découvrir vin, thé, porcelaine, lanterne chinoise, les quatre trésors du lettré (papier, pinceau, encre et pierre à encre). Entrée gratuite.

Pratique

D’une manière générale, les ateliers durent 1 h 30, le nombre de places est limité à 15 participants et les dîners pour 30 convives.

Tous les matériaux sont fournis mais uniquement pour les cours. Les instruments du cabinet du lettré peuvent être achetés à la boutique.

Les réservations pour les ateliers et les dîners se prennent par mail à l’adresse : resa.cevenol@hotmail.com

Les frais sont à régler sur place.

Toutes les précisions sur les activités sur le site du Parc international Cévenol en cliquant ici

Jusqu’au 31 décembre, Marie-Alison Rudkin vous ouvre les portes de son incroyable installation baptisée « Compose », dans le repaire idéal des anciens ateliers d’arts plastique du Collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Et l’artiste a besoin de vous pour continuer l’aventure.

Si vous n’avez pas encore tenté l’expérience, c’est le moment ou jamais. Plus de 4200 visiteurs sont tombés sous le charme de cette exposition-performance qui ne ressemble à aucune autre, porteuse d’une émotion rare, qui s’est étoffée au fil des mois à partir de dons tous azimuts. Il suffit de jeter un œil sur les photos prises dans le premier article que La Commère 43 lui consacré en juillet (cliquez ici) et les clichés ci-dessus.

Des bonnes volontés à foison

Tout au long de l’improbable aventure, la jeune femme aux attaches familiales sur le Plateau (ses parents, l’un Américain, l’autre Saint-Agrévoise, se sont rencontrés sur les bancs du Collège Cévenol), a fédéré largement les bonnes volontés de tous horizons, ici et ailleurs. Ne pouvant les citer tout le monde, elle lance un remerciement collectif à ceux, particuliers, entreprises… qui ont permis, de mille manières, à « Compose » de mériter son nom.

L'appui indéfectible d'un couple de Chambonnais

Toutefois, Marie-Alison Rudkin souhaite mettre en lumière l’engagement chaleureux et patient des Chambonnais Fernand et Renée Russier, toujours prompts à l’épauler.

Autour des pianos calcinés (à partir desquels tout a démarré le 13 mai 2013), l’accumulation sensiblement mise en musique d’objets offerts par des anonymes dans ces anciennes salles du Collège Cévenol confère à l’endroit, de facto, une fonction de "lieu de mémoire". Il suffit de feuilleter le livre d'or pour s'en convaincre. En voici un seul extrait qui résume bien le propos : "Marie-Alison est le vaillant chef d'orchestre d'un projet émouvant qui joue sur les cordes de nos sensibilités. Compose participe de l'Histoire, de la petite histoire et de nos petites histoires à nous, nous entraînant dans un voyage à l'esthétisme original et hétéroclite."

Pour éviter à Compose de se décomposer...

Mais la question de l’avenir se pose à l’heure de devoir rendre les clés aux propriétaires du Parc international Cévenol le 11 janvier. Que va-t-il advenir de « Compose » ? Même si on a bien du mal à l'imaginer ailleurs qu'au Cévenol, il est urgent de préparer l'étape suivante.

Ce projet, basé sur le don, a plus que jamais besoin de votre aide, afin de dénicher et acquérir un lieu qui préservera son existence et pérennisera son développement, permettra à « Compose » de continuer à écrire son histoire en poursuivant ses voyages en symbiose avec le public.

Une cagnotte en ligne

Pour soutenir le projet, vous pouvez faire un don en cliquant ici

Pour autant, si le nerf de la guerre est bien l’argent pour ancrer la belle aventure artistique participative, un simple message d’encouragement donnera du baume au cœur de Marie-Alison Rudkin.

Retrouvez Compose sur Facebook

Les céramistes chambonnais Arlette et Marc Simon ont été invités par Fan Zhe et Sissi Lei en résidence à Zhen ru tang, Jingdezhen, en Chine.

Fan Zhe et Sissi Lei, propriétaires du Parc international Cévenol, ont créé et dirigent le Centre d'art franco-chinois basé à Canton, Hong-Kong et au Chambon-sur-Lignon.

Vous êtes conviés samedi 21 octobre, à partir de 18 heures, à un barbecue BYO, pour dévoiler vos propres talents au sein de l'installation "Compose" de Marie-Alison Rudkin, aux anciens ateliers du collège Cévenol, au Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon.

BYO est une expression anglaise qui signifie "Bring Your Own". Cela veut généralement dire que vous pouvez apporter votre vin (ou autre boisson) mais en plus de cette signification, cette invitation de Marie-Alison Rudkin et ses complices est étendue à la nourriture, la musique, la poésie, l'art en général que chacun souhaitera apporter et partager.

Ce moment sera suivi par un concert à 20 heures "Phœnix II" donné par Frédérique Gros, musicienne, une "Re-création sonore".

Le tout est à entrée libre.

Pratique

Samedi 21 octobre à 18 heures et à 20 heures, Compose Les Ateliers Chemin de Luquet Parc International Cévenol Le Chambon-sur-Lignon

Entrée libre

Georges Képénékian, le nouveau maire de Lyon en remplacement de Gérard Collomb, devenu ministre de l'Intérieur, était en visite mercredi au Chambon-sur-Lignon pour amorcer un partenariat franco-chinois entre Lyon et le Parc international Cévenol.

La venue en personne du maire de Lyon augure de solides échanges à venir entre le nouvel Institut franco-chinois de Lyon et le Parc international Cévenol. Autour d'un déjeuner, Georges Képénékian, maire de Lyon depuis un mois et ancien bras droit de Gérard Collomb, ancien adjoint à la culture, est venu discuter avec Fan Zhe et son épouse, les propriétaires chinois du Parc international Cévenol depuis deux ans.

L'idée est de créer une passerelle entre Lyon, Le Chambon et la Chine, via les beaux arts et la gastronomie. "C'est la nouvelle Route de la soie", formule Georges Képénékian.

Le point d'appui serait la célébration du centenaire de l'Institut franco-chinois de Lyon, créé en 1921 pour les étudiants chinois. Le projet serait de faire partir un groupe de jeunes artistes chinois de Canton à l'été 2020 et de les diriger vers Lyon via des étapes dans une vingtaine de pays, jalonnées d'expositions.

Les deux propriétaires du Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, ont aménagé l'ancien réfectoire du Luquet pour le transformer en restaurant chinois. Une résidence avec 100 chambres est également en cours d'aménagement. L'ouverture se fera en 2018.

Bienvenue à La Porte de la Chine. C'est le nom qu'ont choisi Fan Zhe et Lei Fan Siyin pour le restaurant dédié à la cuisine chinoise. Les deux artistes, propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis deux ans, ont décidé d'ouvrir un restaurant dans ce qui était l'ancien self des lycéens. La cuisine existait déjà et l'ancien réfectoire a été habilement redécoré dans l'esprit chinois.

Des portes typiques de 150 ans

Tables, chaises et divers accessoires de l'époque du collège sont réutilisés. Le futur lieu de restauration est décoré avec des portes traditionnelles des maisons campagnardes de Canton, la région d'origine des deux porteurs de projet. "Certaines portes, les plus anciennes, ont 150 ans. Ça fait écho à l'âge des bâtiments de cette ancienne ferme", indique Fan Zhe.

A la recherche d'un chef

"Il ne manque qu'à trouver le chef", ajoute-t-il. Et ce n'est pas la tâche la plus simple, entre exigences culinaires et obligations administratives. "On espère idéalement ouvrir pour le Nouvel An chinois en 2018", rêve Fan Zhe alors que "5 ou 6 emplois" pourraient être créés avec cette structure gastronomique ouverte à l'année susceptible d'accueillir jusqu'à une centaine de couverts.

Une résidence dans l'esprit d'un hôtel

100 couverts pour 100 chambres. Car Fan Zhe et sa femme "Sissi" développent en parallèle une résidence pour accueillir les artistes, les étudiants, les stagiaires et les touristes dans l'ancien internat (Milfor et Florial). La toiture a été refaite en prévision.

Cet hôtel, qui pourrait ouvrir en mai 2018, disposera d'un confort de niveau 3 étoiles. "Chaque chambre sera personnalisée par un artiste en résidence", annonce Lei Fan Siyin. La résidence disposera d'un spa, de salons, de salles de conférence, le tout sur 4 000 m2.

Sous le titre « Compose », Marie-Alison Rudkin propose un périple déroutant au cœur de la mémoire tissée entre un cimetière onirique de pianos calcinés et des objets qui parlent du quotidien d’antan, déposés par des gens venus spontanément enrichir son installation initiale.

Voici la genèse de cette folle exposition visible actuellement au Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Le 13 mai 2013, à Lyon, alors qu’elle était en quête d’un piano en location, Marie-Alison Rudkin tombe face à un trou noir, des rubalises interdisant l’entrée de la boutique où elle avait réservé l’instrument.

De fil en aiguille, sa recherche l’amène vers le propriétaire du magasin qui lui relate avoir vu partir en fumée son stock de pianos dans un incendie.

Face à ces 41 carcasses plus ou moins attaquées par les flammes, l’artiste ne peut se résoudre à laisser ce désastre en l’état et se met en tête de donner un avenir à ces décombres calcinés.

Un travail titanesque

Premier travail de Titan. Il faut récupérer tous ces pianos, les accessoires qui vont avec, et les moindres morceaux, même réduits à l'état de charbon de bois, qui s’en sont détachés lors de l’incendie.

Une fois ce collectage réalisé, Marie-Alison Rudkin trouve un espace, toujours à Lyon, pour y créer une installation à partir de ces instruments de musique. C’est là que sont arrivés les premiers dépôts d’objets anciens de toutes sortes.

Du coup, s’est imposée l’envie de prolonger ce travail poétique autour de la mémoire, des souvenirs, du temps qui passe et vous insuffle une énergie vitale phénoménale, tout en vous plombant souvent aussi de regrets inutiles.

C’est donc au sein du Parc international Cévenol, dans l’ancien atelier d’arts plastiques du collège, caché dans les bois, mis à disposition en l’état par les propriétaires des lieux Fan Zhe et Siyin, que Marie-Alison a pu donner corps à son projet. Plus de 300 personnes se sont mobilisées pour l'aider à le mener à bien.

Prendre le temps

Baptisée « Compose », au sens premier du mot c’est-à-dire « composer » avec divers éléments glanés ici et là, mais aussi en référence à la composition musicale, cette installation est visible cet été. Prévoyez du temps pour cheminer dans les salles, couloirs regorgeant d’objets hétéroclites, soigneusement disposés par famille. Ces traces d'un quotidien enfui renvoient aux souvenirs personnels des donateurs mais, au-delà, interpellent un recoin de la mémoire du plus grand nombre.

Le Parc international Cévenol Chemin du Luquet au Chambon-sur-Lignon, est ouvert tous les jours, sauf le lundi, jusqu'au 27 août de 13 heures à 19 heures.

D'autres artistes y exposent (lire l'article ici).

Une étape s’impose au fil de l'été au Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Plusieurs artistes y dévoilent leurs talents dans un foisonnement réjouissant d’expressions. L’entrée est libre.

Le vélo a tenu la vedette jusqu'alors sur le Haut-Lignon, place désormais à d'autres distractions sur un territoire riche en événements. Ainsi, au Chambon-sur-Lignon, un tour des expositions est vivement recommandé, de l’Espace d’art contemporain les Roches au Lieu de mémoire, en passant par l’Arbre vagabond, la mairie, la bibliothèque, l’office de tourisme… et le Parc international Cévenol qui tape un grand coup avec plusieurs expos relevées.

Plusieurs espaces d'exposition

Le campus de l’ancien collège se prête idéalement à des expositions conséquentes. Entre les différents bâtiments, le gymnase, le parc, il est aisé de trouver l’écrin adapté à telle ou telle proposition.

Eva David, Bruno Durieux, Marie-Alison Rudkin, le binôme Jiang Shanqing et François Jullien, sont les artistes-phare de cette saison estivale au Parc. Avec une mention toute spéciale pour « Compose » l’installation conçue avec une ténacité fiévreuse par Marie-Alison Rudkin, nichée dans l’ancien atelier d’arts plastique du collège qui mérite une halte prolongée (lire l'article et se faire une idée avec la galerie photos en cliquant ici).

Le FANclub en toute amitié

Sous l’intitulé clin d’œil au maître des lieux, « FANclub » une expo collective permet de croiser sans façon les talents de Hans Bouman, Cheung Chiwal, Roland Cognet, Ding Jiming, Akira Inumaru, Nelson A.Jacomin, He Zhiyon, Marie Rauzy, Sophie Sainrapt, Arlette et Marc Simon, Catherine Val, Yan Kinyue et naturellement Fan Zhe lui-même. « Seul fil, bien sûr, l’amitié. Elle relie leurs travaux les plus divers. »

Eva David présente "Justes"

Peinture et méditation sont pour cette artiste une même chose. Etre née au royaume de l’icône a préparé Eva David à une relation fusionnelle entre la matière et la spiritualité laissant éclore un art à nul autre pareil, inscrit dans des étapes initiatrices qui lui fait dire « Je vais là où c’est inconnu, ou cela me dépasse. Créer est un ruisseau qui coule ». Mais, attention, la spiritualité d'Eva David est résolument sans religion, ni dogme.

"Les Caractères" du sculpteur Bruno Durieux

Le travail de Bruno Durieux entretient un dialogue permanent avec la nature. Ces sculptures de métal s'insèrent judicieusement dans l'environnement boisé du parc. On les découvre encore, sous la forme d'une formidable armée don quichottesque, au sein du gymnase.

Jiang Shanqing et François Jullien en toute "Connivence"

Un peintre et un philosophe marient leurs talents pour une aventure singulière. Fraçois Jullien confie des pages manuscrites au peintre Jiang Shanqing qui y libère son pinceau, couvrant, plus ou moins, les lignes écrites. Laissez-vous surprendre...

Pratique

Les expositions d'été Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon sont visibles jusqu'au 27 août tous les jours sauf le lundi, de 13 à 19 heures. A conjuguer avec leurs prolongements au sein du Lieu de mémoire.

L'entrée est libre

Dans le cadre de la Biennale Off internationale du design de Saint-Etienne, "Bois+" présente le travail du bois dans tous ses états. A apprécier jusqu'au 9 avril au Chambon-sur-Lignon.

L'exposition se conçoit comme une passerelle entre hier et aujourd'hui.  Elle s'insère tout naturellement dans la salle François-Lods, ancienne grange à la belle charpente apparente, du Parc Cévenol au Chambon-sur-Lignon. C'est une proposition qui s'inscrit dans le "off" de la 10e Biennale internationale du design de Saint-Etienne.

Entre Orient et Occident

Sous le titre de "Bois+", on chemine plaisamment entre tradition et modernité, entre Orient et Occident. On trouve réunis des meubles traditionnels, des oeuvres d'artisans d'art chinois à des créations de designers du moment. Une centaine de produits uniques, ou en toutes petites séries, est exposée, tous réalisés à la main : objets du quotidien, art de la table, luminaires, mobilier, décoration.

La mise en scène est à mettre à l'actif de Fan Zhe, artiste, et propriétaire avec son épouse Lei Fan Siyin du site de l'ancien lycée.

"En Chine comme en France, on aime le bois. Le choix du bois s'est aussi imposé comme une évidence au Parc Cévenol où la forêt est omniprésente. Le travail du bois aujourd'hui nous rassemble."

Des objets de décoration, des meubles, mettent en valeur le matériau bois dans toute sa splendeur, la diversité de ses essences, ses veines et ses camaïeux de coloris. De jeunes pousses de cerisier qui amorcent leur floraison en ce début de printemps jalonnent le parcours.

Le bois fait dans la dentelle

On reste positivement épaté par les gracieuses réalisations d'une extrême finesse d'Elisabeth Mezières, véritable dentellière du bois.

On s'amuse des tableaux clins d'oeil accrochés sur le long mur aveugle jouant avec les outils traditionnels pour travailler le bois, en inversant les positions. Les manches sont en métal et l'outil lui même en bois.

On aime encore le banc en érable qui invite si élégamment au repos de Zhen Zhilong ou les feuilles de ginkgo, en cerisier, de Yu Hun sans oublier les intrigantes pièces aux effets en trompe-l'oeil de Vivien Grandouiller, tourneur-sculpteur.

Pratique

Exposition "Bois+" jusqu'au dimanche 9 avril, salle François-Lods au parc international Cévenol, chemin de Luquet Le Chambon-sur-Lignon.

De 10 heures à 12 heures et de 13  heures à 17 heures. Tous les jours sauf le lundi.

Vendredi soir le conseil municipal du Chambon-sur-Lignon s'est ouvert sur une présentation de Jacques Fath du cabinet Cékomsi mandaté par la municipalité pour établir une étude sur le devenir des bâtiments communaux du Collège Cévenol.

Ces bâtiments sont situés à l'entrée du parc. Ils accueillaient l'administration, un internat et le foyer des lycéens. Ils appartiennent à la commune. La destination imaginée est d'en faire un centre de formation pour adultes.

La première voie tracée par l'équipe municipale est de viser un public de cadres français désireux de se familiariser avec la culture chinoise, ceci en lien avec le projet de Parc international Cévenol mené par le couple d'artistes chinois, propriétaire de l'essentiel du site de l'ancien établissement scolaire.

Des formations multi-thématiques pour cadres

Toutefois, selon cette étude, cette filière seule ne serait pas suffisante pour rentabiliser une tel équipement. D'autres pistes (commerce international, tourisme, restauration, culture, etc) sont donc proposées pour en assurer la viabilité économique avec, toujours, une cible de cadres. C'est-à-dire un public pour lesquels la journée de formation est facturée autour de 700 euros. L'autre axe complémentaire retenu est celui de l'accueil de séminaire, tarifiable autour de 1 400 euros par personne pour 4 jours.

Vingt chambres confortables

Les trois espaces existants seraient préservés avec une affectation d'hébergement-restauration pour l'ancien internat sur 2 X 1000 m2. Une vingtaine de chambres d'un niveau de confort de type 3 étoiles, un bar-restaurant, un salon, un sauna, y seraient insérés.

Les bureaux de l'administration recevraient sur 280 m2 le centre de formation en lui-même. Tandis que le foyer des élèves, sur 230 m2, se muerait en lieu de coworking, activité complémentaire a priori sans recherche de rentabilité.

1 650 000 euros de travaux

Pour une telle réhabilitation, le coût estimé est de 1 650 000 euros. Les créations d'emplois seraient de 6 équivalents temps plein : un directeur, un responsable administratif, un cuisinier, un réceptionniste-serveur, un commis-chauffeur, trois personnels de chambre.

Pour l'heure, les prochaines étapes ne sont pas précisées. Au-delà de la question bien réelle du financement, des subventions espérées, il s'agira de choisir comment cet équipement sera piloté : portage municipal, délégation de service public, société d'économie mixte... L'idée de base est que le montant du loyer (6000 euros/mois) viendra rembourser l'investissement.

Cette étude de faisabilité a coûté 24 000 euros et 6 400 euros d'honoraires d'architecte. 

Pas de date de début de travaux avancée

Aux questionnements de son opposition municipale sur le phasage d'un tel projet, le maire Eliane Wauquiez-Motte assure : "Il faut explorer les partenariats possibles. Toutefois, pour le moment, notre préoccupation est le chantier de rénovation de notre école."

Ces conséquents travaux à l'école seront d'ailleurs mis à profit pour agrandir le Lieu de mémoire, "devenu trop petit pour recevoir convenablement les groupes".

S'agissant d'un centre de formation dont la proposition-phare sera une familiarisation avec la culture chinoise, on peut imaginer aussi que son existence est liée à la mise sur orbite effective du Parc international Cévenol.