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Vendredi 25 août, à 17 heures, salle François-Lods au Parc Cevenol au Chambon-sur-Lignon, Claude Martin présentera son dernier livre « Quand je pense à l’Allemagne la nuit, mémoires d’un ambassadeur », paru aux éditions de l'Aube.

Le Saint-Jeurois, ancien ambassadeur, dans un épais pavé de 936 pages, revient avec force détails, de sa plume vive, sur son expérience de diplomate à Berlin durant neuf ans.

Après avoir narré son passage en Chine dans « La diplomatie n’est pas un dîner de gala », en 2018, voilà que Claude Martin récidive avec « Quand je pense à l’Allemagne la nuit, mémoires d’un ambassadeur », un document foisonnant tiré de son expérience berlinoise de 1997 à 2006.


Un mélange de Kissinger et du guide Michelin

Un opus que la critique encense. Citons ainsi Bruno Dive pour Le Canard enchaîné, qui écrit : "L'homme ne sait pas faire court, mais on ne s'en plaint pas. Cet ambassadeur iconoclaste prend le lecteur par la main et ne le lâche plus". Ou encore ceci : "Il y a dans cet ouvrage un mélange de Henry Kissinger et du guide Michelin."


L'amorce d'une reprise des activités au Parc Cévenol

Au-delà de la rencontre avec l'auteur, parions que nombreux seront les habitants du territoire curieux de pouvoir se rendre au Parc Cévenol, non pour se désoler de son état d'abandon, de ses installations vandalisées, mais amorçant une reprise de ses activités.  "Je suis heureux de voir le Parc Cévenol reprendre, même si cela ne peut être que progressif, ses activités. C’est pour aider à cette renaissance, après 3 années difficiles, que j’ai choisi de faire cette conférence dans ce lieu qui appartient et doit continuer d’appartenir à la vie du Chambon. C’est dans la salle François-Lods que j’avais déjà présenté mon premier livre, « La diplomatie n’est pas un dîner de gala », en 2018", détaille Claude Martin.

Publié dans Loisirs Sorties

18 futurs designers sont réunis au sein du Parc international Cévenol du Chambon-sur-Lignon pour un projet en lien avec la Biennale du design de Saint-Etienne.

De diverses nationalités, ces jeunes gens ont en commun leur goût pour l'art et le design. Ils sont étudiants à l'Ecole supérieure d'art et design de Saint-Etienne ou au sein du Collège de Paris.

Dans les anciens ateliers d'arts plastiques du Cévenol, lumineux, nichés dans la forêt, ils travaillent actuellement sur un projet sponsorisé par Chow Tai Fook Jewellery. Cette entreprise, qui fête son 90e anniversaire cette année, compte plus de 2 600 boutiques en Chine. Elle vend des bijoux de luxe comme des pièces fantaisie.


Concevoir une vitrine pour le N°1 chinois de la joaillerie

L'objectif de ce "workshop vitrine design" est de concevoir, en solo ou par binôme, une vitrine susceptible de mettre en valeur les bijoux de Chow Tai Fook.

Ici, ce sont les signes de l'astrologie du Céleste-Empire qui nourrissent l'inspiration. Là, c'est l'or, métal précieux par excellence, qui est au centre de la démarche, depuis son extraction jusqu'à sa transformation ultime en parure luxueuse. Plus loin, on joue sur la notion de rareté avec un parallèle entre les animaux en voie de disparition et les matières qui composent les bijoux... Les sujets explorés sont foisonnants, piochant dans des phénomènes naturels, les traditions chinoises, les saisons...


Sous la direction d'Isabelle Daëron

Ces ateliers sont dirigés par Isabelle Daëron, designer française connue en particulier pour ses inventives vitrines imaginées pour Hermès à Tokyo. Ces travaux se déroulent sous la houlette attentive de Josyane Franc, directrice des relations internationales de la Cité du design de Saint-Etienne.

Ce dispositif s'est noué dans le contexte où Fan Zhe, directeur du Parc international Cévenol, est commissaire du volet chinois de la Biennale du design stéphanoise, la Chine étant invitée d'honneur de cette édition.

Cette biennale débute le 21 mars et chemine jusqu'au 22 avril à Saint-Etienne. Le Parc Cévenol recevra une exposition en lien avec l'événement. C'est là que le vendredi 22 mars, à partir de 16 h 30, aura lieu la remise des Prix Chow Tai Fook Window Display Art & Design Award.

Publié dans Haut-Lignon

Sous le titre « Compose », Marie-Alison Rudkin propose un périple déroutant au cœur de la mémoire tissée entre un cimetière onirique de pianos calcinés et des objets qui parlent du quotidien d’antan, déposés par des gens venus spontanément enrichir son installation initiale.

Voici la genèse de cette folle exposition visible actuellement au Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Le 13 mai 2013, à Lyon, alors qu’elle était en quête d’un piano en location, Marie-Alison Rudkin tombe face à un trou noir, des rubalises interdisant l’entrée de la boutique où elle avait réservé l’instrument.

De fil en aiguille, sa recherche l’amène vers le propriétaire du magasin qui lui relate avoir vu partir en fumée son stock de pianos dans un incendie.

Face à ces 41 carcasses plus ou moins attaquées par les flammes, l’artiste ne peut se résoudre à laisser ce désastre en l’état et se met en tête de donner un avenir à ces décombres calcinés.

Un travail titanesque

Premier travail de Titan. Il faut récupérer tous ces pianos, les accessoires qui vont avec, et les moindres morceaux, même réduits à l'état de charbon de bois, qui s’en sont détachés lors de l’incendie.

Une fois ce collectage réalisé, Marie-Alison Rudkin trouve un espace, toujours à Lyon, pour y créer une installation à partir de ces instruments de musique. C’est là que sont arrivés les premiers dépôts d’objets anciens de toutes sortes.

Du coup, s’est imposée l’envie de prolonger ce travail poétique autour de la mémoire, des souvenirs, du temps qui passe et vous insuffle une énergie vitale phénoménale, tout en vous plombant souvent aussi de regrets inutiles.

C’est donc au sein du Parc international Cévenol, dans l’ancien atelier d’arts plastiques du collège, caché dans les bois, mis à disposition en l’état par les propriétaires des lieux Fan Zhe et Siyin, que Marie-Alison a pu donner corps à son projet. Plus de 300 personnes se sont mobilisées pour l'aider à le mener à bien.

Prendre le temps

Baptisée « Compose », au sens premier du mot c’est-à-dire « composer » avec divers éléments glanés ici et là, mais aussi en référence à la composition musicale, cette installation est visible cet été. Prévoyez du temps pour cheminer dans les salles, couloirs regorgeant d’objets hétéroclites, soigneusement disposés par famille. Ces traces d'un quotidien enfui renvoient aux souvenirs personnels des donateurs mais, au-delà, interpellent un recoin de la mémoire du plus grand nombre.

Le Parc international Cévenol Chemin du Luquet au Chambon-sur-Lignon, est ouvert tous les jours, sauf le lundi, jusqu'au 27 août de 13 heures à 19 heures.

D'autres artistes y exposent (lire l'article ici).

Publié dans Loisirs Sorties

Une étape s’impose au fil de l'été au Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Plusieurs artistes y dévoilent leurs talents dans un foisonnement réjouissant d’expressions. L’entrée est libre.

Le vélo a tenu la vedette jusqu'alors sur le Haut-Lignon, place désormais à d'autres distractions sur un territoire riche en événements. Ainsi, au Chambon-sur-Lignon, un tour des expositions est vivement recommandé, de l’Espace d’art contemporain les Roches au Lieu de mémoire, en passant par l’Arbre vagabond, la mairie, la bibliothèque, l’office de tourisme… et le Parc international Cévenol qui tape un grand coup avec plusieurs expos relevées.

Plusieurs espaces d'exposition

Le campus de l’ancien collège se prête idéalement à des expositions conséquentes. Entre les différents bâtiments, le gymnase, le parc, il est aisé de trouver l’écrin adapté à telle ou telle proposition.

Eva David, Bruno Durieux, Marie-Alison Rudkin, le binôme Jiang Shanqing et François Jullien, sont les artistes-phare de cette saison estivale au Parc. Avec une mention toute spéciale pour « Compose » l’installation conçue avec une ténacité fiévreuse par Marie-Alison Rudkin, nichée dans l’ancien atelier d’arts plastique du collège qui mérite une halte prolongée (lire l'article et se faire une idée avec la galerie photos en cliquant ici).

Le FANclub en toute amitié

Sous l’intitulé clin d’œil au maître des lieux, « FANclub » une expo collective permet de croiser sans façon les talents de Hans Bouman, Cheung Chiwal, Roland Cognet, Ding Jiming, Akira Inumaru, Nelson A.Jacomin, He Zhiyon, Marie Rauzy, Sophie Sainrapt, Arlette et Marc Simon, Catherine Val, Yan Kinyue et naturellement Fan Zhe lui-même. « Seul fil, bien sûr, l’amitié. Elle relie leurs travaux les plus divers. »

Eva David présente "Justes"

Peinture et méditation sont pour cette artiste une même chose. Etre née au royaume de l’icône a préparé Eva David à une relation fusionnelle entre la matière et la spiritualité laissant éclore un art à nul autre pareil, inscrit dans des étapes initiatrices qui lui fait dire « Je vais là où c’est inconnu, ou cela me dépasse. Créer est un ruisseau qui coule ». Mais, attention, la spiritualité d'Eva David est résolument sans religion, ni dogme.

"Les Caractères" du sculpteur Bruno Durieux

Le travail de Bruno Durieux entretient un dialogue permanent avec la nature. Ces sculptures de métal s'insèrent judicieusement dans l'environnement boisé du parc. On les découvre encore, sous la forme d'une formidable armée don quichottesque, au sein du gymnase.

Jiang Shanqing et François Jullien en toute "Connivence"

Un peintre et un philosophe marient leurs talents pour une aventure singulière. Fraçois Jullien confie des pages manuscrites au peintre Jiang Shanqing qui y libère son pinceau, couvrant, plus ou moins, les lignes écrites. Laissez-vous surprendre...


Pratique

Les expositions d'été Parc international Cévenol au Chambon-sur-Lignon sont visibles jusqu'au 27 août tous les jours sauf le lundi, de 13 à 19 heures. A conjuguer avec leurs prolongements au sein du Lieu de mémoire.

L'entrée est libre

Publié dans Loisirs Sorties
Les poules sont mouillées mais les oeufs sont bien là, tout comme les lapins de Pâques.

La chasse aux oeufs du Chambon-sur-Lignon se déroule depuis dimanche matin au Parc Cévenol et se poursuit ce dimanche après-midi de 15 à 18 heures. Une vingtaine d'enfants ont bravé la pluie le matin pour aller chercher leurs oeufs en chocolats. Le défi consiste à dénicher des balles de golf éparpillées sur le parcours de santé et de les échanger contre des chocolats. A l'image d'Ethan et Emma du Chambon ou encore de Chloé et Laurine, en week-end pascal au Chambon.

Hormis la quête des friandises, les enfants disposent d'un atelier dessin, de balades en calèche, de randonnée en chiens de traîneau, et d'un goûter.

L'animation est gratuite.
Publié dans Haut-Lignon