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Samedi, les festivités du centenaire de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève étaient pimentées de la pose de la première pierre de la future structure hospitalière, projet d'envergure de rénovation et d'extension.

Depuis des lustres sur les rails, la concrétisation, très attendue de la population du Plateau Vivarais-Lignon, de ce projet conséquent (17 millions d'euros) dont personne ne semble discuter la pertinence, se profile enfin. Le détail du nouveau Moze est à retrouver ici, tel que présenté en janvier.


Un hôpital-hospice depuis 1925

L'étabissement hospitalier doit son nom à la légataire du bâtiment historique et de son parc, Marie-Antoinette Brunel de Moze, en novembre 1923 à la paroisse catholique. En 1925 l'hôpital-hospice ouvrait ses portes aux premiers malades et vieillards.

Samedi matin, les fêtes du centenaire et la pose de la première pierre du futur équipement étaient orchestrées par Eliane Wauquiez-Motte, présidente de l'Association hospitalière de Moze qui gère cet hôpital privé.


Des fées ouvrant leurs bas de laine

Autour d'elle, on retrouvait une bonne partie des fées s'étant penchées sur le berceau, et prêtes à délier leurs bourses, ainsi Cécile Courrèges, directrice générale de l'Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Olivier Amrane, président du Conseil départemental de l'Ardèche, Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val'Eyrieux, Michel Villemagne, maire de Saint-Agrève. La jeunesse de la commune était représentée avec des écoliers de Saint-Joseph et collégiens de Louis-Jouvet assurant des lectures.


L'attachement de la population à Moze

L'affluence pour participer à ces festivités témoignait de l'attachement indubitable des Saint-Agrèvois et habitants des environs à leur hôpital de proximité. L'établissement reste un enjeu stratégique pour l'offre de soins en général (avec 30 lits en médecine), les consultations in situ ou par télé-médecine. Et bien sûr, c'est un maillon crucial en terme de prise en charge des personnes âgées sur le territoire avec ses 80 lits en Ehpad.


Dèjà un hôpital au XIIIe siècle

Pour la petite histoire, on retiendra, comme le précisait Eliane Wauquiez-Motte, que cet équipement s'inscrit dans une vieille tradition, puisqu'un hôpital existait déjà au XIIIe siècle à Saint-Agrève. Seule parenthèse, la période révolutionnaire.

Et pour l'anecdote enfin, signalons encore que la menue truelle en argent confiée à la présidente, pour la pose symbolique de la première pierre, avait été prêtée par Bernard Sinz, l'ancien entrepreneur du bâtiment bien connu sur le territoire.

Publié dans Dans le 07

Le 3 juin 2013, le Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon était inauguré. Vendredi 7 juillet, le dixième anniversaire mettait en exergue la pérennité de cet espace muséal dédié à l’histoire des Justes et des résistances pendant la Seconde Guerre mondiale et saluait son instigatrice.

Les prises de parole étaient l'occasion pour les différents intervenants à cet anniversaire de signaler avec constance le rôle déterminant qu’a joué Eliane Wauquiez-Motte, maire durant deux mandats du village, dans cette réalisation.


Une gestation compliquée

Sans entrer dans le détail du long cheminement qui a précédé la mise sur orbite du Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon, on conviendra que l’idée d’ériger un lieu dédié à l’histoire des Justes et des résistances pendant la Seconde Guerre Mondiale ne s’imposait pas comme une nécessité à tous, suscitait des réticences, a nourri des animosités, a alimenté des controverses, durant plusieurs décennies.


130 000 visiteurs en 10 ans

Aujourd’hui, après qu’un projet ambitieux rassemblant des partenaires ardéchois et altiligériens ait capoté, la création initiée par la municipalité chambonnaise en solo s’est inscrite dans le paysage. Depuis son ouverture, 130 000 visiteurs ont passé le seuil du Lieu de mémoire (positionné entre le temple et l'école), dont 25 000 en 2022, année faste après les périodes marquées par les restrictions Covid.


Dans le giron du Mémorial de la Shoah

Depuis 2020, le Lieu de mémoire est géré par le Mémorial de la Shoah. Son directeur Jacques Fredj a orchestré avec maestria cet anniversaire qui démarrait par la diffusion au Cinémascoop d’un documentaire d’Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah et Eric Michel. Des témoignages déroulaient la genèse de ce projet. Diverses interventions suivaient cette projection.


Une lumière dans une page sombre d'Histoire

On retiendra volontiers les mots d’Eliane Wauquiez-Motte qui voit dans cette « page d’Histoire modeste, une lumière ».

On se souviendra aussi de l’émotion de la vice-présidente de la Région déléguée à la culture et au patrimoine Sophie Rotkopf, évoquant un souvenir personnel : sa tante Eva et ses deux petites filles avaient trouvé refuge au Chambon-sur-Lignon, ainsi que deux garçons de Roanne Maxime et André Friedenberg.


Une lumière pour éclairer aussi le présent

Enfin, on conservera l’image de cette famille colombienne venue assister à ce moment, à l’initiative de Perrine Barriol-Rivière, conseillère municipale, engagée bénévolement dans les structures d’accompagnement des demandeurs d’asile sur le territoire. Cette famille (les parents et leurs deux enfants, une fille et un garçon) a, certes, été déboutée du droit d’asile en France, mais ses origines juives vont lui permettre d’être accueillie en Israël.

Publié dans Haut-Lignon

Par un communiqué, le conseil d'administration de l'association de gestion de l'hôpital privé de Moze à Saint-Agrève fait part de changements au sein de son bureau et à sa présidence, décidées le 14 avril.

Le document est signé de la nouvelle présidente Eliane Wauquiez-Motte, ancienne maire du Chambon-sur-Lignon, qui avait intégré le conseil d'administration de l'association de gestion de l'hôpital de Moze en décembre 2020. Elle succède à Yasmina Ali qui avait pris en charge la présidence dans un contexte houleux (les différents articles à relire ici). Celle-ci reste au bureau et devient vice-présidente, Norbert Exbrayat conserve la charge de la trésorerie, toujours épaulé de Marie-Hélène Riocreux.


Le communiqué

"L'objectif du conseil est de pacifier les relations avec tous les intervenants privés et publics impliqués dans le devenir de l'hôpital de Moze, dont le maintien est indispensable pour le bien-être de la population locale. Sollicitée par le conseil d'administration pour assurer la présidence, j'ai accepté de me mettre au service de notre structure hospitalière, dont il convient d'assainir les finances au plus vite pour assurer sa pérennité. J'ai conscience de l'extrême difficulté de la situation mais avec l'aide du conseil nous allons travailler le projet d'aménagement de l'hôpital en lien avec l'Agence régionale de santé, au regard des moyens financiers, que nous pourrons mobiliser et des partenariats que nous pourrions envisager."


Le bureau

Eliane Wauquiez-Motte, présidente

Yasmina Ali, vice-présidente

Norbert Exbrayat, trésorier

Marie-Hélène Riocreux, trésorière adjointe

Marie-Christine Pizot, secrétaire

Dominique Noir, secrétaire adjointe

Publié dans Dans le 07

Samedi, les voeux 2020 d'Eliane Wauquiez-Motte étaient les derniers du maire du Chambon-sur-Lignon. Les hommages se sont succédés, dont celui de son fils, Laurent Wauquiez.

Après Bernard Cotte au Mazet-Saint-Voy, c'était au tour d'Eliane Wauquiez-Motte de livrer ses derniers voeux en tant que maire. L'élue du Chambon-sur-Lignon, après deux mandats de première magistrate de la commune, a décidé de laisser sa place.

Le Lieu de mémoire, une réalisation emblématique

Ces voeux résonnaient donc comme le bilan de douze années passées à la tête du village. Loin d'être exhaustive (un diaporama diffusait les réalisations dans la salle de la mairie), Eliane Wauquiez-Motte a mis en exergue deux projets aboutis. Elle restera comme le maire qui a donné naissance au Lieu de mémoire, "bien plus qu'un musée". L'autre réalisation à haute valeur emblématique est la rénovation de l'école. Le passé d'un côté, le présent et l'avenir de l'autre.

Née en Belgique, Eliane Wauquiez-Motte a découvert le coin grâce à des amis. C'était il y a cinquante ans. Un lieu "âpre, sauvage". En tant que maire, elle estime avoir toujours oeuvré "dans l'intérêt des habitants", misant sur les deux piliers économique du territoire que sont la santé et le tourisme.

Des propos plus personnels d'un fils à sa mère

Alors que Julien Melin, président de la communauté de communes du Haut-Lignon, a reconnu "qu'il est difficile de dire non à Eliane", c'est surtout l'intervention du fils du maire, Laurent Wauquiez, qui aura rajouté une valeur émotionnelle à la cérémonie. "Tu peux être fière du travail accompli. Ce n'était pas facile d'accueillir une maire comme maman. Elle n'est pas née ici et elle a du caractère. Comme fils, j'ai été parfois bluffé, parfois inquiet. Pour moi, le Chambon est essentiel, le Chambon est vrai. Je souhaite que ce territoire reste uni, c'est primordial pour l'avenir. Le Chambon et le Plateau ne doivent pas hésiter à regarder grand."

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Comme un œil ouvert sur le parterre de fleurs située à l'arrière, la sculpture de Bruno Durieux installée au carrefour central du Chambon-sur-Lignon ne laisse pas indifférent.

Samedi en fin de matinée, Bruno Durieux a inauguré cette installation d'une œuvre singulière née de l'assemblage de pièces de fer issues du machinisme agricole, hommage à la terre et ceux qui la cultivent.

Cet artiste a la particularité d'avoir mené une double carrière d'économiste et homme politique mais aussi une carrière de sculpteur qu’il n’a jamais interrompue, y compris lorsqu’il occupait des fonctions ministérielles. Il a été ministre dans les gouvernements Rocard, Cresson et Bérégovoy.

Voici comment Bruno Durieux est entré en connivence avec Le Chambon-sur-Lignon.


Des parrains entremetteurs

En 2014, à l'occasion des célébrations du cinquantenaire de la reconnaissance de la Chine Populaire par la France, il a travaillé en Chine. Là, il a notamment exécuté une sculpture monumentale, à partir de métal issu de la déconstruction du pont Eiffel à Bayonne, pour le parc de sculptures de Shunde (Guangzhou). C'est de là que des liens se sont noués avec le territoire, par l'entremise combinée de Fan Zhe (également sculpteur) aux manettes du PIC (Parc international Cévenol) et de Claude Martin, diplomate aux attaches dans le Haut-Lignon, à Saint-Jeures plus précisément.

Comme en plus, Bruno Durieux est maire depuis 1995 de Grignan dans le Vaucluse, des affinités électives en quelque sorte avec Eliane Wauquiez-Motte l'ont conduit à offrir cette sculpture au Chambon-sur-Lignon.

Cette œuvre positionnée au centre même du village fait désormais écho à deux de ses créations érigées au PIC.



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Une trentaine de femmes du monde associatif, artistique, commerçant, entrepreneurial du Chambon-sur-Lignon se sont retrouvées dimanche en fin d'après-midi à la crêperie La Mandarine.

Elles répondaient à l'invitation du maire Eliane Wauquiez-Motte qui, depuis plusieurs années, a pris l'habitude de marquer d'un moment convivial la Journée internationale des droits des femmes.

L'occasion pour certaines de faire connaissance, pour toutes d'échanger et de mesurer le chemin à parcourir pour que l'égalité des droits deviennent réalité dans tous les domaines...

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A la question posée au conseil municipal mardi soir, Eliane Wauquiez-Motte, le maire du Chambon-sur-Lignon, a été claire. Elle a décidé de ne parrainer aucun candidat à l'élection présidentielle.

A ceux qui voudraient savoir quel bulletin de vote, elle déposera dans l'urne le dimanche 23 avril, son choix est déjà fait. Sans jamais citer François Fillon, elle indique qu'elle votera "pour le candidat de la droite et du centre".

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