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Le Collectif valorisons nos déchets propose une réunion publique mercredi 17 mai à 20 heures à la salle de la gare à Tence. Cette rencontre doit permettre de répondre "à l'inquiétude de la population". "Depuis avril, le collectif a été interpellé à plusieurs reprises par des adhérents du Chambon-sur-Lignon, Mazet-Saint-Voy, Saint-Jeures, Tence, etc. pour signaler que leurs poubelles personnelles n’allaient plus être relevées à partir du mois de mai", signale le CVD dans un communiqué. "Un article dans la presse locale indique que « le Sictom n’assurera plus la collecte des bacs non homologués ainsi que des sacs poubelles déposés sur la voie publique ». Les containers privés sont catalogués de « conteneurs pirates » alors que les usagers les utilisant paient régulièrement leur Taxe d’enlèvement des ordures ménagères."

Le CVD ajoute : "La seule solution proposée par le Sictom est de les inviter à commander une poubelle à puce électronique sans autre forme d’explication, alors qu’on sait que les puces vont engendrer une nouvelle tarification, redevance incitative ou TEOM incitative, procédé qui engendre des surcoûts dont les usagers n’ont reçu aucune information."

Publié dans Haut-Lignon

A Saint-Agrève, le passage aux poubelles à puce est contesté par une partie de la population et les élus. Le conflit est encore palpable après le retrait des bacs collectifs.

Une centaine de riverains ont assisté mercredi soir à une réunion publique organisée par le Collectif valorisons nos déchets. Cette rencontre fait suite au retrait par le Sictom des poubelles collectives en différents points de la ville et de la campagne. Comme au "Pont" où vit Jean-Pierre Astier, membre du CVD et farouchement opposé aux poubelles à puce. Il a assisté quelques jours plus tôt, au petit matin, au retrait du bac collectif du village par des agents du Sictom. "Je trouve que c'est du mépris, je le prends très mal."

Un problème de salubrité et d'hygiène publique

A Saint-Agrève, la municipalité est aussi opposée au système prôné par le Sictom dont elle dépend. "Je suis contre depuis six ans. Et cela prend des proportions inacceptables. On enlève les bacs collecifs avant d'avoir distribué les bacs individuels à tout le monde. 50 % de la population n'a pas de poubelle individuelle, voire plus. Le service n'est plus assuré. Cela pose le problème de la salubrité et de l'hygiène publique. Je suis prêt à saisir le préfet s'il le faut. Des agents municipaux ramassent les sacs posés en dehors des bacs mais on ne peut pas continuer comme ça."

Un Brexit des poubelles à Saint-Agrève ?

Saint-Agrève étudie la possibilité de quitter le Sictom (Rochepaule serait aussi intéressé) pour rejoindre Val'Eyrieux. "On obtient peu de réponses. On a dû faire intervenir un avocat pour disposer de données financières."

Pour Yves Chazallon, du CVD, "le Sictom persiste à vouloir imposer des poubelles qui sont coûteuses et inefficaces".

"Les élus du Sictom sont soumis"

Violette Meneu est élue à Présailles. Membre du CVD, elle est par ailleurs déléguée suppléante au Sictom. Selon elle, "les élus sont solidaires même quand ils font des bêtises. A ma connaissance, Saint-Agrève est la seule commune où les poubelles ont été enlevées sans l'accord du maire." Ce à quoi Maurice Weiss a répondu. "Je changerais le terme de "solidaire" par celui de "soumis". A Saint-Agrève, nous sommes insoumis. Je ne suis pas le bras armé du Sictom pour enlever les bacs collectifs."

Publié dans Actualités 2017
jeudi, 26 janvier 2017 16:42

Petite annonce...

Il a été trouvé, Route de Chaponas à Monistrol-sur-Loire, un meuble, style petite commode.

Le (la) propriétaire reconnaîtra sur ce cliché son bien et le retrouvera près des poubelles d'ordures ménagères.

Il (elle) est prié de le récupérer avant que des gens peu scrupuleux ne s'en emparent !

Publié dans Monistrol et environs

En raison du jour férié du jeudi 14 juillet, la collecte sera réalisée le mercredi 13 juillet sur le Sictom Entre Monts et vallées.

Publié dans Brèves
Le Sictom Entre Monts et vallées a choisi mercredi soir la destination de ses ordures ménagères. Vacher et Altriom remportent le marché du transport et du traitement des déchets.

Les élus se sont donnés le temps de la réflexion. Alors que le choix devait se faire le 13 avril, la décision a été reportée de deux semaines. Car les délégués du Sictom Entre Monts et vallées, qui regroupe toutes les communes du Mézenc, du Haut-Lignon, du Pays de Montfaucon et du Pays de Saint-Agrève, ont reçu plus d'offres que prévu pour le transport et le traitement des poubelles, lesquelles ne seront plus enfouies à Villemarché, condamné à fermer avant l'été.

Sur les trois lots mis en jeu (transport et traitement des encombrants, transport des ordures ménagères, traitement des ordures ménagères), la commission d'appel d'offres a étudié à la loupe entre trois et quatre dossiers mardi avant une validation par le conseil syndical mercredi soir. Les marchés sont passés pour quatre ans. "Personne ne s'attendait à ce qu'on ait quatre candidats pour le traitement des déchets", relate Joël Lacour, président du Sictom.

Transport et traitement des encombrants
Depuis le 1er janvier, les encombrants ne sont plus enfouis sur le site de Villemarché à Tence. Apportés dans les déchetteries, ils sont transportés au Chambon-Feugerolles, sur un site appartenant à Sitaz Centre Est. Celui-ci a été confirmé et a remporté le marché devant Roche frères du Cheylard et SRPM de Montregard, pour un coût de 150 000 euros. Si le prestataire reste le même, le prix de la tonne passe de 117 euros à 107 euros. "Le résultat d'une concurrence acharnée", selon le président Joël Lacour.

Transport des déchets ménagers
Cinq entreprises ont candidaté, seules quatre ont été analysées. JLJ Transports de Saint-Romain-les-Atheux, Rousson de Saint-Just-Malmont, STV Vacher de Polignac et Mauffrey de l'Isère ont proposé leurs services. Vacher a été choisi pour un coût de 44 000 euros.

Traitement des déchets ménagers
C'était la question centrale de l'appel d'offres. Alors qu'Altriom faisait les yeux doux au Sictom, d'autres entreprises s'étaient placées sur les rangs : Sita Centre Est de Firminy, le Sympttom de Monistrol-sur-Loire et Veolia Lucane à Bayet (Allier). Les conseillers ont misé sur Altriom qui apporte un compromis financièrement attractif. Le coût est de 480 000 euros HT pour un tonnage simulé à 1400 tonnes par an. "On devrait arriver à une économie de 30 à 40 000 euros par an sur le budget primitif. C'est significatif", note Jean-Michel Eyraud, vice-président du Sictom.

Toutes les poubelles du secteur du Monastier-sur-Gazeille rejoindront directement l'entreprise de Polignac sans passer par Tence. Les premiers camions devraient rallier Altriom à Polignac d'ici trois semaines ou un mois.

Le quai de transfert à Polignac, estimé désormais à 400 000 euros, doit être construit à partir de juin pour une utilisation à partir d'octobre. Ce quai doit permettre de transvaser les déchets des camions-poubelles dans les bennes de Vacher. Direction Polignac donc.
Publié dans Actualités 2016
La distribution des poubelles à puces sur le territoire couvert le Sictom Entre Monts et Vallées n'est toujours pas achevée alors qu'elle a débuté en 2011.

Plastic Omnium s'était occupé d'aller sonner à chaque porte les premiers mois et le relais a ensuite été pris en interne par le Sictom sur les communautés de communes du Haut-Lignon, Pays de Montfaucon, Mézenc et Loire Sauvage et ex-Pays de Saint-Agrève.

Chaque secteur est plus ou moins en avance sur cette distribution. Si le Haut-Lignon et Pays de Montfaucon semblent sur la fin, Saint-Agrève et le Pays du Mézenc sont à la traîne. Et les délais de livraison n'aident pas. "On nous annonce qu'il y a trois semaines de délai", s'agaçait Michel Arcis, le maire du Monastier-sur-Gazeille lors du dernier conseil syndical alors que les bacs collectifs ont été enlevés et que 90 demandes étaient en attente. "C'est le genre de chose qui nous complique la tâche."

10 700 bacs ont déjà été distribués sur les 17 000 commandés à Plastic Omnium : 3 300 au Pays de Montfaucon, 3850 au Haut-Lignon, 2500 au Pays du Mézenc et 1000 sur l'ex-Pays de Saint-Agrève (dont 0 à Saint-Clément et Rochepaule).

Un projet de démantèlement des encombrants
Le Sictom, qui prévoit de repasser du projet de redevance incitative à celui de la taxe incitative (calculé sur l'impôt du foncier bâti), travaille sur de nouvelles filières de tri. Franck Baralon réalise une étude de faisabilité autour des encombrants dont le traitement coûte chaque année environ 200 000 euros. Son travail est actuellement d'analyser les éventuels partenariats locaux, les sources de financement du projet.

"Les encombrants correspondant aux déchets qui ne sont pas pris en charge par le service de collecte des ordures ménagères en raison de leur poids ou de leur volume. ça peut être du mobilier, des mateliers et sommiers, de l'électroménager." L'idée de base était d'imaginer une unité de gestion qui collecterait ces encombrants et procèderait à leur démantèlement. Mais l'idée de se charger du démantèlement a été abandonnée car ce serait trop coûteux à réaliser en interne. Il s'agit alors de créer des partenariats locaux éventuels. "Des entreprises existent déjà et sont équipées", indique Jean-Michel Eyraud, vice-président du Sictom. "Il faut tester l'intérêt d'aller collecter directement chez les gens, optimiser la collecte pour éviter la casse en route."
Publié dans Haut-Lignon
La 7e édition de "J'aime la Loire propre", une opération de nettoyage des bords de la Loire, s'est déroulée samedi. L'animation a été relayée au niveau local par la Fédération départementale de chasse. Douze départements étaient concernés, de l'Ardèche à la Loire-Atlantique. La Haute-Loire figurait évidemment sur le parcours de cette initiative nationale.

L'opération a été réalisée à Lavoûte-sur-Loire. Une vingtaine de personnes, chasseurs, étudiants, pêcheurs, randonneurs ou encore naturalistes, équipés de gants et de sacs poubelles, ont sillonné trois zones sur les berges de la Loire. Leur chasse a été fructueuse de détritus en tous genres : bouteilles plastiques, pneus, ferrailles, plastiques. Au total, 3 m3 de déchets ont été récoltés et récupérés par les services communaux de Lavoûte.


Publié dans Dans le 43 2016
mercredi, 02 mars 2016 08:51

Opération coup-de-poing dans les poubelles

Gendarmes et élus sont allés fouiller des poubelles jetées sur des plateformes de tri sélectif. Une dizaine de contraventions ont été dressées pour ces dépôts sauvages.

La semaine dernière, le Sictom Entre Monts et vallées a voulu frapper les esprits. Accompagnés de gendarmes, les élus sont allés sur plusieurs placettes où seul le tri sélectif est autorisé. Ils y ont trouvé des sacs poubelles posés devant les bacs et ont fouillé le contenu. Sur la trentaine de poubelles, une dizaine contenaient suffisamment d’informations pour remonter jusqu’à leur propriétaire. Lesquels ont dû recevoir par La Poste un procès-verbal de 22 euros.

« On fait face à des incivilités récurrentes », regrette Jean-Michel Eyraud, vice-président du Sictom. L’opération a débuté sur la place des Balayes au Chambon-sur-Lignon avant de se poursuivre chemin  du Chaperon-Rouge, à la Bruyère et au parking Chazot. Le cortège s’est aussi rendu à Tence, parking de la Lionchère, au Fieu, au carrefour de Chenereilles et au carrefour des quatre chemins.

« On veut marquer les esprits pour dire que ça ne se fait pas. Les dépôts sont récurrents, ce sont toujours les même personnes. Et en général, elles jettent leur poubelle loin de chez elles. »
Quant à savoir si de nouvelles opérations similaires auront lieu dans les semaines à venir, Jean-Michel Eyraud le laisse entendre.


Bacs à puce : où en est-on ?
La distribution se poursuit. Des zones sont plus en avance que d’autres. Les habitants du Pays de Montfaucon sont presque tous équipés (95 % de la population). Le Haut-Lignon avoisine les 80 % de distribution. Quant au plateau ardéchois et au Pays du Mézenc, les nouvelles poubelles attendent toujours d’être livrées puisqu’on oscille plutôt autour de 30 %.

Déchets sauvages : que risque-t-on ?
Le dépôt sauvage d’ordures ménagères est puni par l’article R 632-1 du code pénal.
Trois types d’amendes sont prévues : 22 euros quand le sac est déposé sur un lieu prévu pour la collecte du tri sélectif ; 68 euros quand la poubelle est retrouvée dans la nature, au bord de la route ou dans un bois par exemple ; et 450 euros si la personne est prise en flagrant délit.
Publié dans Haut-Lignon
Dans l’impasse des Religieuses, des passants ont pris la mauvaise habitude d’uriner contre les poubelles. Les riverains réclament des toilettes publiques.

Quand la vue ne suffit pas, l’odeur prend largement le relais. Dans l’impasse des Religieuses, la placette qui se situe en face du bar PMU, les vieilles toilettes publiques ont été démolies voilà plusieurs années. Mais le lieu reste toujours pratique pour des hommes pas très copains avec les toilettes classiques. Une mauvaise habitude que les riverains et les commerçants du quartier aimeraient voir cesser.

Pour eux, la coupe est pleine. Ces pissotières à ciel ouvert improvisées sont inadmissibles. Ils réclament le retour de toilettes publiques. « Nous avons détruit ces toilettes qui étaient obsolètes et de nouvelles ont été installées sur la place du Marché. Le coût est important. Il faut compter 30 000 euros », répond Bernard Gallot, maire d’Yssingeaux. « Tous les jours, j’en surprends. Et quand je les invite à aller sur la place du Marché, on me répond que c’est trop loin », indique une riveraine qui préfère rester anonyme.

Les clients des bars sont clairement visés. Et les rassemblements festifs accentuent le phénomène. « On ne peut pas être derrière chaque personne, je suis bien conscient du problème. Et je fais la chasse aux clients indélicats », précise Jérôme Lambert, gérant d’un bar à proximité. « Des toilettes règleraient une bonne partie du problème. C’est vrai que c’est franchement répugnant. Il y a l'urine quand ce n’est pas du vomi... »

« On nous invite à faire du tri sélectif mais ça ne donne pas envie quand on doit mettre les pieds et les mains dans l’urine pour atteindre les bacs à ordures. » « C’est une catastrophe », renchérit Pillou Bouilhol, commerçant. « Quand tu vas aux poubelles, tu ne sais pas où mettre les pieds. » « Et il vaut qu’il pleuve pour nettoyer. Quand il fait chaud, c’est une horreur. » Et beaucoup de redouter le carnaval et les réunions de classards qui se profilent à l'horizon...
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs