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L’innovation d’Altriom récompensée à Paris
L’entreprise altiligérienne Altriom, basée à Polignac, a été récompensée pour sa technologie brevetée 3Wayste, en recevant le prix Innovation Technologie.
La cérémonie de remise des trophées Innovation Recyclage, organisée par la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (FEDEREC), s’est tenue ce mardi 2 avril à l’Assemblée nationale, en présence d’Arnaud Leroy, Président de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
Unique en France, la technologie déployée par Altriom permet de trier tous les déchets des poubelles ménagères et d’en valoriser 90% du contenu.
Membre du jury, Jean-Pierre Vigier, député de Haute-Loire, s'en réjouit : "Je tiens à féliciter les dirigeants de l’entreprise de Polignac, les frères Charreyre, notamment Fabien, présent à la cérémonie, et tous les salariés pour cette belle reconnaissance de leur compétence. A l’image du déploiement de leur savoir-faire dans le monde entier, Altriom est une belle aventure collective."
Et de poursuivre : "Le tri et la valorisation de nos déchets sont en effet des sujets essentiels de gestion et d’aménagement de notre territoire. Dans une perspective soucieuse du respect de l’environnement et de la biodiversité, la technologie 3Wayste, qui constitue une réelle alternative à l’enfouissement ou à l’incinération, mériterait d’être davantage déployée dans l’ensemble de nos régions."
Jean-Pierre Vigier assure qu’il compte mener prochainement plusieurs initiatives pour placer ce sujet au cœur du débat public français.
Valorisation des déchets : Altriom renaît de ses cendres
Détruite dans un gigantesque incendie en décembre 2017, l'entreprise de valorisation des déchets Altriom vient d'inaugurer la renaissance de son nouveau bâtiment à Polignac.
Altriom 2.0. Altriom semble ressortir plus fort et grandi du marasme dans lequel la société a failli plonger après l'incendie qui a tout détruit dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 décembre 2017. Tous les bâtiments avaient brûlé sur une surface de 8 000 m2, mettant au chômage technique une quinzaine de salariés.
Depuis un an, les déchets sont incinérés ou enfouis
Matthieu et Fabien Charreyre ont rapidement imaginé la reconstruction de leur entreprise. Les dirigeants de l'entreprise de Polignac ont trouvé des appuis auprès de leur assurance et des collectivités.
Depuis un an, tous les déchets des clients d'Altriom, c'est le cas de la Communauté d'agglo du Puy et du Sictom Entre Monts et Vallées (Pays de Montfaucon, Haut-Lignon, Mézenc et Saint-Agrève), étaient transférés sur d'autres sites, enfouis à la Satrod à Roche-la-Molière pour les trois quarts, incinérés dans l'Allier ou à Clermont pour le reste.
Une technologie vendue dans le monde entier
La nouvelle usine a été inaugurée en grandes pompes samedi. Robert Filipp, PDG de 3Wayste, la société mère d'Altriom, était le maître de cérémonie pour cette cérémonie où 12 pays étaient représentés, à l'image de l'Inde où des usines vont voir le jour. "On propose une technologie innovante pour valoriser 90 % des déchets. C'est révolutionnaire et c'est ici, au Puy", indique le PDG qui compare Altriom à un diamant qu'il faut trouver, façonner, polir et valoriser. La technologie a aussi été vendue sur l'Ile de la Réunion.
9 millions d'euros réinvestis
Quatre ans après sa première ouverture, Altriom dispose désormais d'une usine nouvelle, améliorée par rapport à la précédente. 9 millions d'euros ont été investis. "On propose de passer de 84 % d'enfouissement à 10 % sans hausse des coûts pour les collectivités. On est bien au-dessus des objets de transition énergétique qui sont de 65 % d'ici 2025", argumente Fabien Charreyre.
Comment Altriom est en train de renaître de ses cendres
L'entreprise de valorisation des déchets, Altriom, va reprendre son activité d'ici la fin de l'année, soit moins d'un an après le gigantesque incendie qui avait tout détruit.
Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 décembre 2017, une bonne partie de l’entreprise polignacoise de valorisation des déchets, Altriom, du Groupe Vacher, avait brûlé. Près de 100 pompiers avaient combattu le brasier. Tous les bâtiments avaient été détruits sur une surface de 8 000 m2, mettant au chômage technique une quinzaine de salariés.
La cause criminelle pour expliquer cet incendie
Alors que les pompiers étaient encore sur le site, Matthieu et Fabien Charreyre étaient déjà résolument tournés vers la suite : reconstruire. L'enquête des gendarmes a conclu que le feu n'avait pas de cause interne, c'est-à-dire que la cause criminelle était privilégiée. Mais à ce jour, aucun indice ou preuve n'a permis de remonter jusqu'à l'auteur.
Très vite, les dirigeants de l'entreprise de Polignac ont voulu se relever, trouvant des appuis auprès de leur assurance et des collectivités à l'image du Département qui intervient pour l'immobilier d'entreprise. Jean-Pierre Marcon, le président, était en visite jeudi. La dernière fois qu'il était venu, c'était encore un amoncellement de poutres calcinées. "On est là pour accompagner les entreprises sinistrées. Quand il y a un pépin, ce n'est pas la peine de pleurer mais d'apporter une aide pour monter des dossiers et financer. On voulait montrer que Altriom, ce n'est pas foutu."
Les déchets sont actuellement enfouis ou brûlés
Actuellement, tous les déchets des clients d'Altriom, c'est le cas de la Communauté d'agglo du Puy et du Sictom Entre Monts et Vallées (Pays de Montfaucon, Haut-Lignon, Mézenc et Saint-Agrève), sont transférés sur d'autres sites, enfouis à la Satrod à Roche-la-Molière pour les trois quarts, incinérés dans l'Allier ou à Clermont pour le reste. "Le déchet est actuellement détruit et non trié."
Réouverture avant la fin de l'année
Une nouvelle usine est en cours de construction et le chantier est dans les temps pour rouvrir avant la fin de l'année, soit moins d'un an après le sinistre. Un record. Une reconstruction à l'identique avec certains aménagements. A commencer par la sécurité pour éviter de revivre un tel fait divers.
L'investissement est de l'ordre de 10 millions d'euros dont 2 millions pour les bâtiments. Le Département apporte 120 000 euros et la Communauté d'agglo 40 000 euros.
La technologie vendue à la Réunion
Après avoir vendu au printemps la technologie en Inde pour un centre de tri et de valorisation des déchets, jeudi matin, Fabien Charreyre a annoncé qu'un projet va aussi être développé à la Réunion pour le compte de Suez.
Les poubelles du Sictom de Tence partiront à Polignac
Toutes les poubelles du secteur du Monastier-sur-Gazeille rejoindront directement l'entreprise de Polignac sans passer par Tence. Les premiers camions devraient rallier Altriom à Polignac d'ici trois semaines ou un mois.
Le quai de transfert à Polignac, estimé désormais à 400 000 euros, doit être construit à partir de juin pour une utilisation à partir d'octobre. Ce quai doit permettre de transvaser les déchets des camions-poubelles dans les bennes de Vacher. Direction Polignac donc.
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