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La Mission locale d'Yssingeaux organisait la venue du spectacle "Saleté" mis en scène par la compagnie du Souffleur de verre au théâtre d'Yssingeaux.

Vendredi après-midi, une représentation était proposée aux lycéens d'Yssingeaux et aux jeunes de la Mission locale. Ce spectacle participait à la lutte contre le racisme et la radicalisation. Une seconde représentation était donnée le soir, rassemblant une centaine de personnes.

Cette pièce sur un texte de Robert Schneider donne la parole à un étranger sur lequel on porte parfois un regard apitoyé ou condescendant ou haineux lorsqu'on daigne poser nos yeux sur lui.

"Saleté", c'est une nuit avec Sad, interprété par Kheireddine Lardjam. Sad est arabe, mais il pourrait être Egyptien, Turc, Roumain, Pakistanais… ou clochard. Il était étudiant en philosophie, il a fui l'Irak de Saddam Hussein, mais n'est pas pour autant réfugié politique.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Dans l’impasse des Religieuses, des passants ont pris la mauvaise habitude d’uriner contre les poubelles. Les riverains réclament des toilettes publiques.

Quand la vue ne suffit pas, l’odeur prend largement le relais. Dans l’impasse des Religieuses, la placette qui se situe en face du bar PMU, les vieilles toilettes publiques ont été démolies voilà plusieurs années. Mais le lieu reste toujours pratique pour des hommes pas très copains avec les toilettes classiques. Une mauvaise habitude que les riverains et les commerçants du quartier aimeraient voir cesser.

Pour eux, la coupe est pleine. Ces pissotières à ciel ouvert improvisées sont inadmissibles. Ils réclament le retour de toilettes publiques. « Nous avons détruit ces toilettes qui étaient obsolètes et de nouvelles ont été installées sur la place du Marché. Le coût est important. Il faut compter 30 000 euros », répond Bernard Gallot, maire d’Yssingeaux. « Tous les jours, j’en surprends. Et quand je les invite à aller sur la place du Marché, on me répond que c’est trop loin », indique une riveraine qui préfère rester anonyme.

Les clients des bars sont clairement visés. Et les rassemblements festifs accentuent le phénomène. « On ne peut pas être derrière chaque personne, je suis bien conscient du problème. Et je fais la chasse aux clients indélicats », précise Jérôme Lambert, gérant d’un bar à proximité. « Des toilettes règleraient une bonne partie du problème. C’est vrai que c’est franchement répugnant. Il y a l'urine quand ce n’est pas du vomi... »

« On nous invite à faire du tri sélectif mais ça ne donne pas envie quand on doit mettre les pieds et les mains dans l’urine pour atteindre les bacs à ordures. » « C’est une catastrophe », renchérit Pillou Bouilhol, commerçant. « Quand tu vas aux poubelles, tu ne sais pas où mettre les pieds. » « Et il vaut qu’il pleuve pour nettoyer. Quand il fait chaud, c’est une horreur. » Et beaucoup de redouter le carnaval et les réunions de classards qui se profilent à l'horizon...
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