mardi, 12 avril 2016 08:34

Poubelles à puce : où en est la distribution des bacs?

10700 poubelles ont été distribuées|| 10700 poubelles ont été distribuées|| Photo La Commère 43||
La distribution des poubelles à puces sur le territoire couvert le Sictom Entre Monts et Vallées n'est toujours pas achevée alors qu'elle a débuté en 2011.

Plastic Omnium s'était occupé d'aller sonner à chaque porte les premiers mois et le relais a ensuite été pris en interne par le Sictom sur les communautés de communes du Haut-Lignon, Pays de Montfaucon, Mézenc et Loire Sauvage et ex-Pays de Saint-Agrève.

Chaque secteur est plus ou moins en avance sur cette distribution. Si le Haut-Lignon et Pays de Montfaucon semblent sur la fin, Saint-Agrève et le Pays du Mézenc sont à la traîne. Et les délais de livraison n'aident pas. "On nous annonce qu'il y a trois semaines de délai", s'agaçait Michel Arcis, le maire du Monastier-sur-Gazeille lors du dernier conseil syndical alors que les bacs collectifs ont été enlevés et que 90 demandes étaient en attente. "C'est le genre de chose qui nous complique la tâche."

10 700 bacs ont déjà été distribués sur les 17 000 commandés à Plastic Omnium : 3 300 au Pays de Montfaucon, 3850 au Haut-Lignon, 2500 au Pays du Mézenc et 1000 sur l'ex-Pays de Saint-Agrève (dont 0 à Saint-Clément et Rochepaule).

Un projet de démantèlement des encombrants
Le Sictom, qui prévoit de repasser du projet de redevance incitative à celui de la taxe incitative (calculé sur l'impôt du foncier bâti), travaille sur de nouvelles filières de tri. Franck Baralon réalise une étude de faisabilité autour des encombrants dont le traitement coûte chaque année environ 200 000 euros. Son travail est actuellement d'analyser les éventuels partenariats locaux, les sources de financement du projet.

"Les encombrants correspondant aux déchets qui ne sont pas pris en charge par le service de collecte des ordures ménagères en raison de leur poids ou de leur volume. ça peut être du mobilier, des mateliers et sommiers, de l'électroménager." L'idée de base était d'imaginer une unité de gestion qui collecterait ces encombrants et procèderait à leur démantèlement. Mais l'idée de se charger du démantèlement a été abandonnée car ce serait trop coûteux à réaliser en interne. Il s'agit alors de créer des partenariats locaux éventuels. "Des entreprises existent déjà et sont équipées", indique Jean-Michel Eyraud, vice-président du Sictom. "Il faut tester l'intérêt d'aller collecter directement chez les gens, optimiser la collecte pour éviter la casse en route."
Dernière modification le mardi, 12 avril 2016 13:39

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