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En 2016, une riveraine du hameau de "Aulagnier-Petit" au Mazet-Saint-Voy avait déposé un recours devant le tribunal administratif pour s'opposer au retrait du bac collectif dans son village. Le tribunal lui a donné tort.

En 2016, le Sictom Entre Monts et Vallées avait retiré les poubelles collectives à "Aulagnier Petit", comme elle l'a fait ailleurs, dans le cadre de sa nouvelle politique de ramassage des containers et la mise en place de la tarification incitative.

Une riveraine avait alors déposé un recours devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, estimant que le retrait était "injustifié et prématuré". Membre active du Collectif valorisons nos déchets, elle soutenait aussi que depuis l'enlèvement du bac collectif du hameau, elle ne dispose plus d'aucun bac, individuel ou collectif, pour déposer ses déchets. Elle estimait alors qu'il ne saurait lui être fait obligation de se doter d'un bac équipé d'une puce électronique alors que la tarification incitative n'a pas encore été votée.

Le tribunal a tout simplement rejeté la requête dans un jugement du 18 septembre. Le tribunal s'appuie sur le choix fait par le Sictom de passer à un ramassage individualisé et estime que le syndicat a dûment informé les habitants du calendrier et des modalités.

Publié dans Haut-Lignon

Des membres du Collectif valorisons nos déchets (CVD) étaient présents lundi matin sur le marché de Saint-Agrève pour distribuer des tracts, suite au retrait des bacs collectifs sur la commune. Le CVD dénonce le "coup de force et le mépris du Sictom Entre Monts et Vallées envers les élus et les usagers".

Le collectif appelle à un rassemblement le 21 février à 18 h 15 devant le Sictom, zone du Leygat, à Tence, jour de la réunion du prochain conseil syndical.

Dans leur tract, le CVD exige "le retour IMMEDIAT des bacs collectifs d’ordures ménagères" et "l’abandon des puces électroniques sur les poubelles".

Un covoiturage est proposé depuis Saint-Agrève, place du Marché, à 18 heures.

Publié dans Dans le 07

A Saint-Agrève, le passage aux poubelles à puce est contesté par une partie de la population et les élus. Le conflit est encore palpable après le retrait des bacs collectifs.

Une centaine de riverains ont assisté mercredi soir à une réunion publique organisée par le Collectif valorisons nos déchets. Cette rencontre fait suite au retrait par le Sictom des poubelles collectives en différents points de la ville et de la campagne. Comme au "Pont" où vit Jean-Pierre Astier, membre du CVD et farouchement opposé aux poubelles à puce. Il a assisté quelques jours plus tôt, au petit matin, au retrait du bac collectif du village par des agents du Sictom. "Je trouve que c'est du mépris, je le prends très mal."

Un problème de salubrité et d'hygiène publique

A Saint-Agrève, la municipalité est aussi opposée au système prôné par le Sictom dont elle dépend. "Je suis contre depuis six ans. Et cela prend des proportions inacceptables. On enlève les bacs collecifs avant d'avoir distribué les bacs individuels à tout le monde. 50 % de la population n'a pas de poubelle individuelle, voire plus. Le service n'est plus assuré. Cela pose le problème de la salubrité et de l'hygiène publique. Je suis prêt à saisir le préfet s'il le faut. Des agents municipaux ramassent les sacs posés en dehors des bacs mais on ne peut pas continuer comme ça."

Un Brexit des poubelles à Saint-Agrève ?

Saint-Agrève étudie la possibilité de quitter le Sictom (Rochepaule serait aussi intéressé) pour rejoindre Val'Eyrieux. "On obtient peu de réponses. On a dû faire intervenir un avocat pour disposer de données financières."

Pour Yves Chazallon, du CVD, "le Sictom persiste à vouloir imposer des poubelles qui sont coûteuses et inefficaces".

"Les élus du Sictom sont soumis"

Violette Meneu est élue à Présailles. Membre du CVD, elle est par ailleurs déléguée suppléante au Sictom. Selon elle, "les élus sont solidaires même quand ils font des bêtises. A ma connaissance, Saint-Agrève est la seule commune où les poubelles ont été enlevées sans l'accord du maire." Ce à quoi Maurice Weiss a répondu. "Je changerais le terme de "solidaire" par celui de "soumis". A Saint-Agrève, nous sommes insoumis. Je ne suis pas le bras armé du Sictom pour enlever les bacs collectifs."

Publié dans Actualités 2017
Une bonne partie de la réunion publique initiée par la municipalité de vendredi soir à Fay-sur-Lignon a été consacrée à la question des poubelles, ces fameuses poubelles à puce qui jouaient les Arlésiennes depuis quelques années.
Et dont la distribution est en cours sur Fay-sur-Lignon. Pour l'heure, 140 bacs individuels ont déjà été remis aux habitants sur les 280 estimés.

Le sujet était abordé sous un angle résolument pédagogique. La directrice du Sictom Entre Monts et Vallées était présente avec deux techniciens. Aux interrogations de certains habitants sur les aspects pratiques, notamment sur les tournées de ramassage des ordures ménagères, le maire martelait " On s'adaptera à la situation."

Un bac à accès contrôlé qui fonctionne avec des jetons gratuits, remis en mairie, sera installé à proximité de la pharmacie.

L'horizon 2018, au plus tôt, était envisagé pour une modification de la base de tarification de la taxe des ordures ménagères, qui inclurait alors une part incitative, modeste, (de 15 à 25%). 
Publié dans Dans le 43 2016
La distribution des poubelles à puces sur le territoire couvert le Sictom Entre Monts et Vallées n'est toujours pas achevée alors qu'elle a débuté en 2011.

Plastic Omnium s'était occupé d'aller sonner à chaque porte les premiers mois et le relais a ensuite été pris en interne par le Sictom sur les communautés de communes du Haut-Lignon, Pays de Montfaucon, Mézenc et Loire Sauvage et ex-Pays de Saint-Agrève.

Chaque secteur est plus ou moins en avance sur cette distribution. Si le Haut-Lignon et Pays de Montfaucon semblent sur la fin, Saint-Agrève et le Pays du Mézenc sont à la traîne. Et les délais de livraison n'aident pas. "On nous annonce qu'il y a trois semaines de délai", s'agaçait Michel Arcis, le maire du Monastier-sur-Gazeille lors du dernier conseil syndical alors que les bacs collectifs ont été enlevés et que 90 demandes étaient en attente. "C'est le genre de chose qui nous complique la tâche."

10 700 bacs ont déjà été distribués sur les 17 000 commandés à Plastic Omnium : 3 300 au Pays de Montfaucon, 3850 au Haut-Lignon, 2500 au Pays du Mézenc et 1000 sur l'ex-Pays de Saint-Agrève (dont 0 à Saint-Clément et Rochepaule).

Un projet de démantèlement des encombrants
Le Sictom, qui prévoit de repasser du projet de redevance incitative à celui de la taxe incitative (calculé sur l'impôt du foncier bâti), travaille sur de nouvelles filières de tri. Franck Baralon réalise une étude de faisabilité autour des encombrants dont le traitement coûte chaque année environ 200 000 euros. Son travail est actuellement d'analyser les éventuels partenariats locaux, les sources de financement du projet.

"Les encombrants correspondant aux déchets qui ne sont pas pris en charge par le service de collecte des ordures ménagères en raison de leur poids ou de leur volume. ça peut être du mobilier, des mateliers et sommiers, de l'électroménager." L'idée de base était d'imaginer une unité de gestion qui collecterait ces encombrants et procèderait à leur démantèlement. Mais l'idée de se charger du démantèlement a été abandonnée car ce serait trop coûteux à réaliser en interne. Il s'agit alors de créer des partenariats locaux éventuels. "Des entreprises existent déjà et sont équipées", indique Jean-Michel Eyraud, vice-président du Sictom. "Il faut tester l'intérêt d'aller collecter directement chez les gens, optimiser la collecte pour éviter la casse en route."
Publié dans Haut-Lignon
Le centre d’enfouissement de Tence devait arrêter d’accueillir les déchets ménagers avant décembre 2016. La fin programmée est avancée de plusieurs mois. Explications.

Le centre d’enfouissement va arrêter d’enterrer les poubelles des ménages des habitants du Sictom Entre Monts et vallées plus tôt que prévu à Tence… pour accueillir d’autres déchets. Il reste encore de la place pour 1600 tonnes de déchets. Dans le meilleur des cas, les poubelles des habitants des communautés de communes du Pays de Montfaucon, Haut-Lignon, Saint-Agrève et Pays du Mézenc seront encore entassés jusqu’à la fin juin.


Villemarché va enfouir des déchets issus du BTP
Mais les élus du Sictom Entre Monts et vallées ont trouvé un accord avec Altriom pour accueillir des déchets résiduels inertes à partir du mois de mai. Ce sont des déchets considérés comme non dangereux. « Il n’y a aucune odeur », promet Joël Lacour, le président du Sictom. Le site de Villemarché a reçu un accord pour recevoir des déchets qui proviennent d’en dehors de sa zone. Cet accord prévoit un prix de 90 euros la tonne.


Les ordures ménagères finiront-elles chez Altriom ?
En clair, en sachant qu’un appel d’offres a été lancé pour envoyer les déchets du Sictom sur un autre site et qu’Altriom semble tenir la corde pour remporter ce marché (réponse en avril), un échange de bon procédé pourrait aboutir entre le Sictom et Altriom à Polignac. En clair, les camions ne feraient pas une partie du voyage à vide. A l’aller, le camion transporterait des déchets inertes jusqu’à Villemarché. Au retour, il ramènerait des déchets ménagers jusqu’à Polignac. Cette hypothèse reste à confirmer.


Les encombrants déjà transférés dans la Loire
Depuis le 1er janvier déjà, les encombrants entreposées dans les six déchetteries ne sont plus amenés sur le site de Villemarché mais envoyés dans la Loire, au Chambon-Feugerolles. Des déchets volumineux qui libèrent une place conséquente et qui nécessitaient beaucoup de terre pour être recouverts. En continuant à amener ces encombrants, la date d’arrêt de Villemarché était fixée au 31 avril.


Fermer Villemarché, un coût d'environ 750 000 euros
La fermeture de Villemarché aura un coût quoi qu’il arrive. Un quai doit être construit à Villemarché pour transférer les ordures ménagères jusqu’à un autre centre d’enfouissement. Cet investissement est chiffré à 400 000 euros. Les travaux pourraient débuter en juin pour une mise en service en octobre.

Autre coût lié à l’arrêt de Villemarché : il faudra fermer l’alvéole. Là aussi, la note est salée : 300 000 euros.

Enfin, le transfert des ordures ménagères n’est pas gratuit. Selon les prévisions du Sictom, le coût du transfert sur un autre site serait de 500 000 euros, à 155 euros la tonne.
Publié dans Haut-Lignon