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Nouvelle action coup de poing des Gilets jaunes samedi. Après avoir empêché l'approvisionnement d'Intermarché à Monistrol, conduisant à sa fermeture, ils se sont positionnés devant toutes les grandes surfaces de Bas-en-Basset, Monistrol et Sainte-Sigolène.

"Désolé, Madame, c'est fermé", informe la directrice de Colruyt de Bas-en-Basset à l'attention d'une cliente qui voulait rentrer. Avant l'ouverture samedi, une quinzaine de Gilets jaunes sont venus mettre la pression pour empêcher l'ouverture de la grande surface des bords de Loire.

Le magasin, qui compte 26 salariés, a cédé. Idem à Sainte-Sigolène pour Carrefour Market et Intermarché.

A Monistrol, les Gilets jaunes se sont mis devant Aldi, Carrefour Market et Netto pour signifier la fermeture aux potentiels clients. Intermarché avait annoncé sa fermeture et la mise au chômage technique des 130 salariés. "On est obligé d'en arriver là. On n'est pas écouté", estime un manifestant.

Les supérettes de centre-ville et les petits commerces n'étaient pas dans le viseur des Gilets jaunes.

Publié dans Monistrol et environs

Vendredi, la sous-préfète Christine Hacques est allée rencontrer les Gilets jaunes de Saint-Just-Malmont. Depuis le 17 novembre, elle n'avait pas encore pris le temps d'aller sur le rond-point des Grangers. "On entend peu parler d'eux", indique la représentante de l'Etat. "Ce sont des gens calmes, paisibles, pacifiques mais déterminés. J'ai promis de faire remonter leurs revendications et c'est déjà fait", félicite la sous-préfète qui a tout de même demandé aux manifestants de retirer un personnage pendu sur le rond-point.

"Ils ne font pas de blocage, ne consomment pas d'alcool, ne font pas de feu à l'air libre." Ce qui n'est pas le cas à Monistrol "où le dialogue est impossible", regrette Christine Hacques.

Jeudi, des représentants de Monistrol, Lachamp et Saint-Just-Malmont ont rencontré la députée Isabelle Valentin à sa permanence à Yssingeaux pour évoquer le conflit. "On lance un appel au calme, que la manifestation du Puy reste pacifique. Le week-end dernier, c'était du grand n'importe quoi. On n'est pas là pour faire la guerre mais pour avoir des droits", affirme Thomas Vincent, Gilet jaune de Saint-Just-Malmont.

Publié dans Puy et Agglo

A la veille de l'acte IV des Gilets jaunes samedi au Puy-en-Velay, le préfet a fait le point sur la situation. Dans un contexte compliqué et face aux incertitudes, Yves Rousset se prépare à toute éventualité.

Les appels au calme et à la raison se multiplient en Haute-Loire. Pour autant, le climat social reste difficile, en Haute-Loire comme ailleurs. Si aucune manifestation n'a été déclarée en préfecture, un nouvel appel au rassemblement au Puy-en-Velay a circulé sur les réseaux sociaux.

Yves Rousset, préfet de Haute-Loire, estime que "des groupes se radicalisent et continuent à se radicaliser au sein des Gilets jaunes. On doit se préparer."

La menace principale concerne la préfecture. "Certains Gilets jaunes estiment qu'il faut terminer le travail après les incendies de samedi dernier. Tous les bâtiments publics sont des cibles potentielles."

Un arrêté municipal a été pris pour interdire toute vente, transport, et consommation d'alcool dans le centre-ville du Puy. Un autre arrêté préfectoral a été pris pour interdire toute circulation d'engin explosif ou incendiaire. "On a fait une demande de renforts mais nous ne sommes pas les seuls à avoir besoin."

Le préfet appelle les Gilets jaunes à s'écarter et partir si la situation dégénère de nouveau. "Ce n'est pas un spectacle. Il ne faut pas que les forces de l'ordre soient gênées dans leur travail."

L'intervention du préfet Yves Rousset

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Claudette, une Retournacoise à l'origine du mouvement des Gilets jaunes en Haute-Loire, est à l'origine de cette manifestation. "J'ai envoyé un mail jeudi à la préfecture pour les avertir", se défend-elle, appelant à un rassemblement non violent et pacifiste.

Elle donne rendez-vous samedi à 10 heures sur l'avenue devant le magasin Intermarché d'Yssingeaux. Elle prévoit de défiler jusque devant la mairie où les manifestants pourront afficher leurs doléances et leurs revendications, puis devant la sous-préfecture pour un bref arrêt. La sous-prèfète Christine Hacques assure : "Si c'est une délégation pacifique, on les recevra."

Le cortège doit en fin de matinée revenir devant Intermarché pour boucler la boucle.

A Yssingeaux, cette annonce de manifestation à travers les réseaux sociaux et un tract est prise avec des pincettes, au regard des débordements observés partout à la télé. Les rumeurs vont bon train. Des commerçants prévoient de baisser le rideau, non pas en signe de soutien, mais pour éviter de subir des dégâts.

La mairie a aussi pris les devants. Toutes les poubelles ont été retirées sur le passage, tout comme des plots et des objets susceptibles de devenir des projectiles ou d'être détériorés.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Mardi après-midi, une trentaine de Gilets jaunes ont entrepris de bloquer l'accès des camions de livraison à Intermarché à Monistrol-sur-Loire.

Une nouvelle action est développée par les Gilets jaunes à Monistrol-sur-Loire. Au-delà d'occuper le rond-point de Chomette, les manifestants ont pris le parti de s'en prendre aux grandes surfaces.

Un groupe s'est positionné à l'arrière d'Intermarché, sur le chemin d'accès au quai de livraison des semi-remorques. Ils ont ainsi bloqué un poids-lourd des Mousquetaires en installant une barricade et en mettant une palette et des pneus à l'arrière. Un second camion a fait demi-tour. Un accès est laissé libre pour se rendre au garage, et sur le parking réservé pour les salariés de la grande surface.

Décidés à tenir, les Gilets jaunes installaient un abri pour passer la nuit. Une rapide rencontre a été réalisée avec un dirigeant d'Intermarché puis avec les gendarmes.

Un autre groupe de Gilets jaunes s'est dirigé vers la station-service de Carrefour Market. D'autres actions à l'égard des autres magasins étaient envisagées.

Dans la discussion, un manifestant indique son envie de bloquer la laiterie de Beauzac. Une idée refusée par d'autres. "On gênerait les agriculteurs et ce n'est pas ce qu'on veut. On aimerait plutôt qu'ils nous rejoignent."

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Dimanche matin, le préfet s’est exprimé devant les médias au sein même de la préfecture, en partie détruite par plusieurs incendies successifs allumés samedi après-midi.

Entouré des patrons de la gendarmerie et de la police en Haute-Loire, Yves Rousset a rappelé la chronologie des faits, laissant place à l’émotion et à quelques sanglots au moment d’évoquer les menaces de mort proférées pendant plusieurs heures contre les forces de l’ordre qui empêchaient les assaillants de pénétrer dans la cour d’honneur de la préfecture.

S’il faut distinguer la manifestation pacifique du matin et les violences de l’après-midi et du soir, force est de constater que la situation a dégénéré avec des manifestants venus spécialement de l’extérieur dans l’objectif d’en découdre. « Il y a manifestement eu l’objectif de porter atteinte à l’intégrité physique des forces de l’ordre, voire de tuer », affirme le préfet.

Le représentant de l’Etat s’est dit toujours ouvert à la discussion avec les Gilets jaunes pacifistes.

Douze personnes ont été interpellées, 18 gendarmes et policiers blessés. Parmi les manifestants touchés, 4 étaient dans un état grave. 66 interventions des pompiers ont été nécessaires

Les dégâts matériels sont conséquents. Sur la préfecture, ils se chiffreraient à plusieurs centaines de milliers d’euros.

L’intervention du préfet

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Dimanche matin, la place du Breuil au Puy-en-Velay a retrouvé sa quiétude habituelle. Au lendemain des violents affrontements qui ont opposé des manifestants et les forces de l'ordre, des agents de la Ville nettoient la cour d'honneur. Sur la grande place du Breuil, des restes des bombes lacrymogènes jonchent le sol.

Des camions de pompiers vont et viennent pour surveiller les bâtiments calcinés par les trois incendies volontaires. Des gendarmes s'occupent de la sécurité devant la grille de la préfecture, fracturée samedi après-midi.

Les médias nationaux sont arrivés en force pour interroger les Ponots devant ce désastre. En fin de matinée, le préfet Yves Rousset, très ému, a tenu une conférence de presse. Conférence sur laquelle nous reviendrons.

Il a annoncé 12 interpellations, 18 gendarmes et policiers blessés, et des manifestants blessés dont 4 grièvement. Les pompiers ont réalisé 66 interventions.

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Après le départ matinal pour rallier la manifestation des Gilets jaunes au Puy-en-Velay, la journée démarrait calmement et revêtait une tournure conviviale voire festive, au rond-pont de Chomette à Monistrol-sur-Loire. Les guitares étaient même de sortie.

En fin d'après-midi, en même temps que les participants à la manifestation revenaient du Puy, on constatait à nouveau une très forte affluence au rond-point.

La situation s'est tendue avec pour conséquence la mise en place d'un blocage complet du giratoire en direction de Saint-Étienne ou Yssingeaux. Les seules issues passaient par Monistrol ou Bas-en-Basset, aux alentours de 19 h 30.

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samedi, 01 décembre 2018 10:55

La fièvre jaune s'empare du Puy-en-Velay

Le mouvement des Gilets jaunes a rassemblé une bonne partie de ses forces vives ce samedi au Puy-en-Velay. Appelés à se réunir au Puy-en-Velay pour une journée d'actions, ils étaient plusieurs centaines sur le parking situé en face de Feu Vert à Aiguilhe. Ces Gilets jaunes ont quitté les différents points de rassemblement de la Haute-Loire. Comme les deux précédents samedis, de nombreux Altiligériens se sont spécialement déplacés pour l'occasion. Les ronds-points occupés depuis le 17 novembre étaient toujours garnis. D'autres pourraient l'être en ce nouveau jour de mobilisation.

Une centaine de Monistroliens sont ainsi partis en covoiturage depuis le rond-point de Chomette. Quelques ambulanciers étaient de la partie.

Cette arrivée massive a entraîné un fort ralentissement sous forme d'opération escargot en début de journée, sur la RN88 entre Blavozy et Le Puy-en-Velay.

Motards, ambulances, tracteurs (une trentaine), piétons : tous les manifestants doivent converger vers la préfecture, sur la place du Breuil.

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Les Gilets jaunes de Monistrol-sur-Loire ont reçu une nouvelle visite de la sous-préfète, Christine Hacques, mercredi après-midi.

Au lendemain d'une première rencontre avec les manifestants installés au rond-point de Chomette, la représentante de l'Etat est venue vérifier si ses demandes avaient été respectées. Et en fin d'après-midi, selon les Gilets jaunes, un gendarme est passé prendre des photos

Les pneus qui servaient de chicanes ne sont plus sur la chaussée mais sur les trottoirs. Le bois et les palettes ne sont plus sur le rond-point mais sont stockés à proximité, sur un pré privé. Depuis mardi soir, les feux ne sont plus à même le sol mais se font dans des bidons métalliques. Et tous les déchets sont regroupés dans des sacs poubelles avant d'être déposés dans les containers adéquates.

Par contre, pas question pour les Gilets jaunes de démonter les abris de fortune, ceux qui avaient souvent été construits à la hâte ont été réaménagés et pourraient d'ailleurs être recyclés en chalets pour les marchés de Noël, une fois le conflit terminé.

La journée de mercredi a surtout été consacrée à la préparation de la manifestation de samedi au Puy-en-Velay avec notamment la distribution de tracts. Le rendez-vous est donné à 10 heures sur le parking poids-lourd à Aiguilhe, en face la station-service de Super U.

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