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Thomas Vincent, qui s'est engagé en 2018 dans le mouvement des Gilets Jaunes, a rejoint les rangs de Jean-Luc Mélenchon pour la campagne présidentielle, convaincu par le programme de l'Union populaire, "L'Avenir en commun". Il espère convaincre les abstentionnistes d'aller voter.

Ancien pâtissier, ancien ouvrier de la plasturgie, Thomas Vincent a quitté Saint-Didier-en-Velay pour rejoindre le Mézenc où il vit dans un hameau du Monastier-sur-Gazeille. Avec sa femme et ses trois enfants, il est dans la résilience.

Ce qui lui plait dans le programme de l'Union populaire

Au cours du mouvement des Gilets Jaunes, il s'était pleinement engagé. Aujourd'hui encore, il a le gilet chevillé au corps et au coeur. Il a pris ses distances avec la révolte de la rue pour s'inscrire dans une démarche plus politique à l'occasion de l'élection présidentielle. Il défend le programme de l'Union populaire et de son leader, Jean-Luc Mélenchon. "Les trois quarts du programme des gilets jaunes se retrouvent à l'Union populaire. Mélenchon est un gilet jaune dans l'âme", assure celui qui est devenu ouvrier agricole. Il évoque pêle-mêle la révocation des élus, le RIC, la hausse du salaire (1400 €), le gel des prix des produits de première nécessité, une école revue, une nouvelle police "pour avoir des gardiens de la paix et non des forces de l'ordre".

Voter plutôt que s'abstenir

Jusque-là, Thomas Vincent ne s'est jamais déplacé pour quelque élection que ce soit. Jamais tenté, jamais convaincu. Un abstentionniste aujourd'hui repenti. "Si on veut un réel changement, il faut aller voter. C'est la dernière porte de sortie avant le désert. L'écart des classes continue de se creuser. Et le vote blanc ne sert à rien."

Meeting mercredi 9 mars au Puy-en-Velay

S'il s'engage, Thomas Vincent précise que c'est au nom d'un programme et non d'un homme. Dimanche, il prendra la route avec d'autres camarades de Haute-Loire pour aller assister au meeting de Mélenchon à Lyon. Et mercredi, il accueillera au Puy-en-Velay Mathilde Panot, députée et présidente du groupe parlementaire Insoumis à l’Assemblée Nationale. Le meeting se tiendra à 18 h 30, salle Jeanne-d’Arc au Puy.

Défendre la racine plutôt que l'arbre

Plus qu'une union de la gauche, Thomas Vincent préfère l'union des idées. "Mélenchon développe une écologie et une agriculture durables, censées. Lui, il s'occupe de la racine, pas de l'arbre."

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Le père Pierre Trevet a fait faire un gilet jaune adapté à un santon en bois dans la crèche installée dans l'église. Sa façon de soutenir le mouvement des Gilets jaunes.

Le père Pierre Trevet n'est pas insensible à la cause défendue par les Gilets jaunes. S'il ne se sent pas le charisme pour aller se mêler aux manifestants sur les ronds-points, il comprend la colère et la soutient. En tant que prêtre de la paroisse de Monistrol, il reçoit régulièrement les doléances des catholiques. "Depuis des années, je sens bien que le fossé se creuse entre la France profonde et ceux qui ont tout. J'entends souvent des colères, des injustices."

Le curé fait une analyse spirituelle des tensions. "Elle existe quand nous sommes face à trois péchés : le mensonge, au moment de dire qu'on augmente les taxes pour une question d'écologie ; l'égoïsme, on dépense parfois beaucoup d'argent sur du futile et on ponctionne de l'argent ; et l'orgueil, le cynisme, quand on traite les Français de Gaulois réfractaires, de peste brune."

Pour marquer sa proximité avec les Gilets jaunes, le prêtre a ainsi demandé "à une bonne couturière" de concevoir un habit reconnaissable sur un personnage en bois positionné au milieu de la crèche. Personnages qui ont été réalisés par le frère de Pierre Trevet.

"L'Eglise est un intermédiaire. On n'a pas la solution mais on met en avant le principe de subsidiarité, chacun peut faire à son niveau."

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Nouvelle action coup de poing des Gilets jaunes samedi. Après avoir empêché l'approvisionnement d'Intermarché à Monistrol, conduisant à sa fermeture, ils se sont positionnés devant toutes les grandes surfaces de Bas-en-Basset, Monistrol et Sainte-Sigolène.

"Désolé, Madame, c'est fermé", informe la directrice de Colruyt de Bas-en-Basset à l'attention d'une cliente qui voulait rentrer. Avant l'ouverture samedi, une quinzaine de Gilets jaunes sont venus mettre la pression pour empêcher l'ouverture de la grande surface des bords de Loire.

Le magasin, qui compte 26 salariés, a cédé. Idem à Sainte-Sigolène pour Carrefour Market et Intermarché.

A Monistrol, les Gilets jaunes se sont mis devant Aldi, Carrefour Market et Netto pour signifier la fermeture aux potentiels clients. Intermarché avait annoncé sa fermeture et la mise au chômage technique des 130 salariés. "On est obligé d'en arriver là. On n'est pas écouté", estime un manifestant.

Les supérettes de centre-ville et les petits commerces n'étaient pas dans le viseur des Gilets jaunes.

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Présents tout le week-end au rond-point de Chomette à Monistrol-sur-Loire, les Gilets jaunes ont débuté la journée de lundi dès 4 heures en s'installant sur un nouveau point, au rond-point de la Borie, route de Sainte-Sigolène.

Une trentaine de manifestants bloquent toutes les entrées et font patienter les automobilistes. Le bouchon est le plus conséquent entre Sainte-Sigolène et Monistrol. Sur la sortie de la RN88, il a été convenu avec les gendarmes de ne pas créer de bouchon sur la route nationale.

Vers 8 heures, une dizaine de manifestants se dirigeaient vers le rond-point de la Chomette pour installer le second barrage filtrant.

Aucun heurt n'est à signaler à Monistrol, les manifestants reçoivent le soutien des routiers mais pour l'heure, aucun poids lourd ne s'est joint au mouvement.

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Les écoliers de CM1-CM2 de l'école Arc-en-Ciel de La Séauve-sur-Semène ont reçu de façon individuelle un gilet jaune mardi matin. Au total, 350 enfants se verront remettre un gilet jaune, grâce à une aide de la Préfecture, par l'ADTEEP.

Roger Pupin, de l'Association départementale pour les transports éducatifs de l'enseignement public (ADTEEP), est venu remettre cet accessoire de sécurité aux enfants de l'école Arc-en-Ciel de La Séauve-sur-Semène mardi matin. "Mettez-le à chaque déplacement, que ce soit pour aller à l'école, au sport, voir des copains, prendre le bus. Ce gilet de 20 grammes est une armure pour vous. Certes, ce n'est pas joli mais l'essentiel est qu'il vous protège", a insisté Roger Pupin.

La préfecture de Haute-Loire a accordé 1600 euros à l'association cette année pour ses actions dont l'achat de ces gilets remis à 350 enfants entre mai et juin.

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