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Nouvelle action des Gilets jaunes de Monistrol-sur-Loire qui ont délocalisé leur mouvement à Yssingeaux vendredi matin.

Depuis 7 h 30, une quarantaine de Gilets jaunes sont installés devant le Centre des finances publiques à Yssingeaux. Ils ont installé des barrières et des poubelles devant l'entrée pour empêcher tout passage.

Une petite dizaine de fonctionnaires se trouvent dans les locaux. Le Centre des impôts d'Yssingeaux est composée d'une quarantaine d'agents au total.

En bloquant ce site, les Gilets jaunes visent une institution de l'Etat. "Cela fera un peu de répit pour les artisans", indique un manifestant.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Le bras de fer continue à Monistrol-sur-Loire avec les Gilets jaunes.

Alors que la sous-préfète est venue mercredi pour sommer les manifestants de quitter le rond-point de Chomette, les Gilets jaunes ont durci le ton jeudi en fin d'après-midi, juste après avoir également reçu la visite d'Isabelle Valentin, députée, et Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol.

Répondant semble-t-il à un appel coordonné avec d'autres groupes de la Loire et d'ailleurs, ils ont remis en place un barrage filtrant, non seulement au rond-point de la Chomette (route de Bas-en-Basset), mais aussi à la Borie (route de Sainte-Sigolène).

Cette action, à la sortie des bureaux, a entraîné d'importants ralentissements à Monistrol. Les gendarmes sont intervenus dans l'heure qui a suivi pour retirer les obstacles matériels et les manifestants qui se mettaient sur la route.

Pour autant, les manifestants n'ont pas été délogés. Du côté des commerçants, la nervosité gagne encore du terrain. "On s'est foutu de nous. La réunion de mardi n'a servi à rien", enrage Laurent Gerentes.

Pour Gérald et d'autres Gilets jaunes, "les annonces de Macron lundi soir ne suffisent pas. Maintenant, notre principale demande est d'obtenir le RIC, le Référendum d'initiative citoyen. Si on obtient satisfaction, il n'y aura plus aucun Gilet jaune dans la rue".

Publié dans Monistrol et environs

Jeudi soir, le procureur de la République du Puy-en-Velay a fait le point sur l'enquête entourant les violences et l'incendie de la préfecture, les samedis 1er et 8 décembre. Trois personnes, dont deux mineurs, ont été interpellées.

Depuis les incidents, 29 gardes à vue ont été réalisées et trois condamnations ont été proclamées par le tribunal correctionnel. Mais au cours des derniers jours, l'enquête s'est accélérée concernant l'incendie de la préfecture, qui avait défrayé la chronique, symbolisant les débordements entourant le mouvement des Gilets jaunes.

Six gardés à vue, trois poursuivis

Six personnes ont été placées en garde à vue depuis le début de semaine. Trois ont été libérées et trois sont poursuivies. Il s'agit d'un majeur de 21 ans et de deux mineurs de 15 et 16 ans. "On considère qu'ils se connaissent. On est davantage dans des violences en réunion qu'en bande organisée", indique Nicolas Rigot-Muller, le procureur de la République, entouré de Fabrice Finance, directeur de la police judiciaire de Clermont, et du commissaire Eric Cluzeau, le patron de la police du Puy.

Une piste criminelle au départ

Dans cette affaire, le choix initial a été de retenir une qualification criminelle de dégradations en bande organisée. "On avait des premières déclarations évoquant l'intervention de personnes extérieures à la Haute-Loire et on avait des revendications avec des motivations politiques", justifie le procureur.

Finalement, les investigations ont permis d'identifier "de jeunes gens locaux", sans qu'aucune organisation et préméditation ne puissent être caractérisées. L'enquête a également permis de leur imputer des violences volontaires avec arme, en l'occurrence du jet d'acide sur des policiers lors d'affrontements le 8 décembre.

"On a voulu écarter toutes les dégradations, comme les coups de masse ou les bris de vitre pour se focaliser sur les cocktails Molotov."

La chance des enquêteurs

Les enquêteurs ont aussi bénéficié d'un brin de chance. Lundi, le directeur de la maison d'arrêt du Puy a appelé la police en signalant qu'une personne cherchait à entrer en contact avec un prévenu. Les policiers sont venus cueillir le majeur de 21 ans, "qui a déjà été condamné et incarcéré par le passé".

Deux mineurs

Jeudi soir, l'adolescent de 15 ans devait passer devant le juge d'instruction pour savoir s'il était remis en liberté sous contrôle judiciaire ou s'il était placé dans un centre éducatif fermé. Le parquet a demandé le placement en détention pour le mineur de 16 ans et le majeur. Ils devaient passer devant le Juge des libertés et de la détention. "Le rôle de la justice est d'être juste et mesurée. Il ne s'agit pas de faire peser à ces trois la responsabilités de tous ceux qui étaient présents et qui ont participé aux affrontements", affirme le procureur.

L'enquête se poursuit

L'enquête n'est pas encore terminée. Les policiers doivent encore éplucher des photos, des vidéos, veiller sur les réseaux sociaux, exploiter d'autres témoignages.

"On a envie de comprendre ce qu'il s'est passé, savoir à qui on a eu à faire. Le 1er décembre, on était sonné. Les policiers n'étaient pas dans un esprit de vengeance mais de revanche. Aujourd'hui, on a un commencement d'explication", indique Eric Cluzeau, directeur départemental de la sécurité publique.

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Mercredi, en fin de matinée, la sous-préfète Christine Hacques s'est de nouveau rendue sur le rond-point de Chomette à Monistrol-sur-Loire.

La sous-préfète est restée quelques minutes pour adresser un message de fermeté à l'attention des quelques dizaines de Gilets jaunes présents sur le rond-point : "Il faut partir !" "Le président de la République a fait des annonces lundi soir, il a ouvert des portes et la voie du dialogue. Il faut passer à autre chose." Elle ajoute : "Ils prétendent avoir le monopole de la souffrance mais cela risque de se retourner contre eux. Car la situation de nombreux commerçants est critique et s'ils ne parviennent pas à travailler avant Noël, ils vont devoir licencier."

Des commerçants du centre-ville et de la zone sont également allés à la rencontre des Gilets pour tenter de les convaincre de quitter les lieux. "Je suis prêt à venir nettoyer et tout remettre en ordre", argumente un professionnel qui a vu son chiffre d'affaires divisé par deux. "Toute ma trésorerie bâtie en trois ans aura totalement disparu dans trois semaines."

Les Gilets jaunes devaient discuter de la suite à donner. "On l'a écouté mais, comme Macron, on ne l'entend pas", formule un manifestant. Un appel à une réunion était proposée mercredi à 18 heures. Ce sera peut-être l'occasion de connaître la décision des Gilets jaunes.

En cas de refus, l'intervention des forces de l'ordre était craint.

A Saint-Just-Malmont, la sous-préfète a demandé aux Gilets jaunes de ne plus bloquer ou filtrer la circulation, sans pour autant les enjoindre de partir.

Publié dans Monistrol et environs

Un vote a été réalisé mardi soir entre les Gilets jaunes de Monistrol-sur-Loire. Les deux tiers ont voté contre l'idée d'organiser une kermesse, suggestion qui était ressortie après une réunion entre porte-parole des différents ronds-points de Haute-Loire. Ce vote a été réalisé avec les Gilets présents mardi soir au rond-point, quelques coups de téléphone et les réseaux sociaux.

Cette proposition de kermesse avait été transmise par Gérald aux commerçants de Monistrol, réunis au Château des évêques (lire l'article). Cette solution avait été faite pour permettre aux magasins de faire revenir les clients alors que les chiffres d'affaires des boutiques enregistrent une chute brutale de 30 à 50 % depuis le début du mouvement à Monistrol.

Les Gilets jaunes intéressés par la kermesse pourront se joindre aux animations prévues à Saint-Just-Malmont et au Puy-en-Velay samedi.

Publié dans Monistrol et environs

Depuis le 17 novembre, le mouvement des Gilets jaunes plombe les commerces de Monistrol-sur-Loire, autant en centre-ville que sur la zone du Pêcher. Mardi soir, les deux parties se sont réunies pour tenter de trouver un modus vivendi. Les Gilets jaunes proposent d'organiser une kermesse gratuite dimanche.

Certains commerçants ont lâché un cri de désespoir mardi soir. A deux semaines de Noël, la situation est critique pour bon nombre de professionnels dont la fin d'année est capitale. En moyenne, Noël représente le tiers du chiffre d'affaires annuel. Pour certains, cela va jusqu'à 50 %.

Jusqu'à 50 % de pertes

Mardi soir, quarante commerçants ont débuté la soirée par une réunion privée en mairie avec les élus et la gendarmerie. Puis, ces mêmes commerçants ont débattu avec Gérald et Angélique, deux représentants des Gilets jaunes de Monistrol. L'objectif de part et d'autre est de trouver une solution qui convienne à tout le monde. "On est en souffrance avec des pertes de -30 à -50 %. Depuis le 17 novembre, il n'y a plus de flux suffisant sur Monistrol. Si ça continue, on va droit dans le mur", commence Laurence Gouy, présidente de l'association des commerçants, Monistrol A'tout.

La fermeture des supermarchés, une catastrophe commerciale pour tout le monde

Le blocage des supermarchés samedi a encore aggravé la situation. "Les grandes surfaces sont une attraction et on en profite. Samedi, c'était mort", poursuit Céline Drevet qui possède un spa sur la zone commerciale. "On ne pensait pas que cela allait avoir un impact si fort. On croyait que ça allait, au contraire, profiter aux petits commerces", reconnaît Angélique, Gilet jaune.

"Ne nous demandez pas de partir"

La gêne s'est poursuivie avec les camions. "On a dévié les poids lourds pour les punir. Ils devaient nous rejoindre et ça a été annulé à cause des syndicats. S'ils s'étaient mis en grève, en trois jours, tout était réglé", affirme Gérald, saisonnier dans la vie et élu porte-parole du mouvement à Monistrol qui compte 400 personnes en rotation sur le rond-point de la Chomette. "On comprend votre désarroi mais aujourd'hui, les Gilets jaunes mobilisés ne veulent pas lâcher. Ne nous demandez pas de partir."

"On a besoin de travailler"

"Laissez passer les marchandises et les personnes", supplie Laurent Gerentes, commerçant dans la Halle du Pêcher. "On a deux week-ends avant Noël. On a besoin de travailler", ajoute Céline Drevet. "Au moins une trêve", suggère Céline Vincent, gérante d'une boutique de créateurs près de Carrefour Market, qui estime "être prise en otage".

Certains suggèrent d'autres formes d'actions. "Si on bloque les administrations, on va se faire dégager. On n'a qu'une seule revendication aujourd'hui, c'est le référendum d'initiative populaire", argumente encore Gérald.

Une kermesse gratuite et sans alcool dimanche

Pour tenter de redorer leur blason, les Gilets jaunes de Haute-Loire ont prévu d'organiser des kermesses gratuites "et sans alcool", proposant aux commerçants d'offrir des lots. Monistrol s'y associe et veut la faire dimanche de 10 heures à 17 heures sur un site à définir. Les commerçants ne sont pas tous emballés par l'idée. Certains veulent quand même y croire, quitte à ouvrir dimanche pour créer une dynamique positive... et faire revenir les clients.

Publié dans Monistrol et environs

La journée de samedi a encore été marquée par les violences au Puy-en-Velay dans le cadre de la manifestation des Gilets jaunes.

Comme le samedi précédent, la matinée s'est convenablement déroulée mais la tension est montée au fil des heures. Les Gilets jaunes se sont montrés en différents points de la ville de façon à déstabiliser les forces de l'ordre avant que des heurts éclatent sur la place du Breuil à la tombée de la nuit.

Des projectiles lancés, des grenades lacrymogènes en réponse

Les premières tensions sont apparues devant la préfecture aux alentours de 16 heures, "où les manifestants ont commencé à proférer des menaces de mort et des insultes à l’encontre des forces de l’ordre", précise-t-on à la préfecture. Des projectiles (bouteilles, pavés, liquides incendiaires, bâtons) ont été lancés dans leur direction. Par la suite, un feu a été déclenché devant le portail de la cour d’honneur, alimenté par des manifestants.

A 17 h 15, "les premières sommations ont été réalisées, suivies d’un jet de grenades lacrymogènes". Une heure plus tard, l’avenue du Général-de-Gaulle et la place du Breuil étaient entièrement contrôlées par les forces de l’ordre. Un groupe d’une cinquantaine d’individus s’est alors rassemblé sur l’avenue du Breuil pour tenter de monter une barricade côté boulevard Saint-Louis.

Des grandes surfaces ferment à l'arrivée des Gilets jaunes

"Aucune des cibles symboliques revendiquées par les manifestants n’a eu à subir de dommages majeurs. La mairie du Puy a été constamment placée sous protection et n’a connu aucune attaque. Le centre des impôts a été l’objet d’une tentative d’incendie rapidement maîtrisée par les pompiers. La préfecture, dont le renforcement a été préparé toute la semaine, est restée inviolée", détaille le préfet dans un communiqué.

Trois grandes surfaces (Auchan, Géant et Intermarché) ont fermé leurs portes à leur clientèle "pour empêcher d’éventuels pillages".

Du mobilier urbain a été détruit, des pavés de rue ont été démontés. Aucun véhicule n’a été incendié, aucune vitrine de commerce n’a été brisée.

Neuf interpellations

En début de soirée, l’intervention d’un hélicoptère de la gendarmerie nationale, Dragon 73 venant de Modane, équipé d’un phare de recherche a permis le survol des rues, permettant ainsi d’identifier rapidement les derniers attroupements et de les disperser.

Deux manifestants ont été hospitalisés "pour des motifs bénins".

Au total, neuf personnes ont été interpellées et font l’objet de procédures judiciaires.

Un nouvel appel à manifester ce dimanche

Un nouvel appel à manifester a été lancé sur les réseaux sociaux. Le rendez-vous est à 14 heures sur le parking des poids lourds à Aiguilhe.

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Combien sont-ils samedi pour l'acte IV des Gilets jaunes au Puy-en-Velay ? Certains pensent que la mobilisation est moindre, d'autres affirment qu'elle est aussi importante, voire plus.

Au moins 2 000 personnes ont défilé samedi matin, depuis le parking poids-lourd d'Aiguilhe, pour remonter jusqu'au centre-ville du Puy.

Arrivés devant la préfecture, les manifestants scandent "On est en encore là, on est encore là", pour affirmer leur détermination.

Le mot d'ordre restait la non violence face à des forces de l'ordre qui sortaient dans la cour d'honneur de la préfecture à l'arrivée des Gilets jaunes.

Des manifestants faisaient en sorte que personne ne s'approche des grilles de la préfecture. Certains s'agenouillent, mains sur la tête, en chantant la Marseillaise. Un clin d'oeil à la vidéo des lycéens dans la même position diffusée en fin de semaine.

A une fenêtre, un gendarme protégé filme ostensiblement les manifestants.

Dans les chalets en bois sur la place du Breuil, les trois quarts des artisans sont fermés à la demande des autorités. Certains ont choisi d'ouvrir. "On résiste à la psychose", estime Elisabeth. "Mon choix, c'est de prouver que les gens ne sont pas cons", ajoute Laura.

Après quelques minutes, un Gilet jaune propose d'aller à Géant Casino. Si quelques centaines restent devant la préfecture, d'autres lui emboîtent le pas. Les manifestants se déplaçant visiblement au gré des envies sont ensuite revenus en centre-ville, devant la mairie. Un autre mot d'ordre encourageait à se diriger vers Intermarché.

En début d'après-midi, aucun débordement n'était signalé.

A 15 h 30, la situation devient plus tendue devant l'Hôtel de ville du Puy.


Le défilé de samedi matin en vidéo

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La manifestation des Gilets jaunes samedi matin s'est déroulée dans le calme et sous une surveillance renforcée des gendarmes.

Parti du parking d'Intermarché, fermé, le cortège s'est dirigé par la route jusqu'au centre-ville, d'abord devant la mairie, puis en direction de la sous-préfecture. Les 150 manifestants ont été retenus en haut de la rue Alsace-Lorraine. Un cordon de gendarmes empêchait les manifestants d'aller plus loin.

Cependant, trois Gilets jaunes ont pu être reçus en sous-préfecture par Christine Hacques pour un échange sur la situation et les revendications.

Si quelques Gilets jaunes restaient sur place, d'autres interrompaient leur participation ici, d'autres encore, une cinquantaine, se sont rendus au rond-point de Villeneuve, à côté de Super U. Après un échange avec le responsable de la grande surface, ils ont décidé de ne pas bloquer le supermarché mais d'organiser un barrage filtrant au rond-point voisin.

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samedi, 08 décembre 2018 10:37

L'art au cœur de la mobilisation des Gilets jaunes

Ce samedi, au cœur de la mobilisation des Gilets jaunes, on peut découvrir à Monistrol-sur-Loire un nouveau panneau érigé de belle facture signé Mayo 2.

Il s'agit d'une nouvelle création originale, d'après une réalisation de Bansky, d'un artiste de Haute-Loire signée Mayo 2 (on peut trouver les œuvres de Mayo 2 sur le site "Art Majeur"). L'artiste monistrolien avait déjà conçu une œuvre dans la même veine d'inspiration le samedi 24 novembre. Les deux moutures montrent bien l'évolution du mouvement, son aspect dramatique allant crescendo.

Cette réalisation de Mayo 2 en écho à la mobilisation des Gilets jaunes prend appui précisément sur « Love is in the Air (Flower Thrower) » créée par Banksy en 2003 dans les rues de Jérusalem. Bansky est sans doute le plus grand artiste du street art du moment qui cultive avec ténacité le mystère.

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