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Il y a ceux qui klaxonnent pour leur apporter leur soutien. Il y a ceux qui s'arrêtent pour accepter le tract tendu et échanger quelques mots. Et il y a ceux qui évitent leurs regards, manifestent leur opposition.

Ce samedi matin, un an après le début du mouvement (c'était le 17 novembre 2018), les Gilets jaunes ont voulu marquer cet anniversaire avec la 53e mobilisation du samedi.

A Yssingeaux, ils ne sont pas plus que quatre à se retrouver en ce samedi enneigé.

A Saint-Just-Malmont ou à Lachamp, ils sont une vingtaine. Cela monte à 50 à Monistrol-sur-Loire et Brioude.

A Monistrol, les véhicules sont déviés à l'aide de blocs de neige sur la route. Les automobilistes sont invités à s'arrêter pour signer leur opposition à la privatisation des Aéroports de Paris

Le rassemblement régional des Gilets jaunes prévu ce samedi 9 mars au Puy-en-Velay vient de débuter.

Des manifestants altiligériens rejoints par des Gilets jaunes venus d'Ardèche, de Lozère, du Puy-de-Dôme... convergent vers le centre-ville ponot.

La cité anicienne est très, très calme en ce début d'après-midi. Des commerces sont totalement calfreutés.

Plusieurs millers de personnes, entre 2 000 et 4 000 selon certains comptages, ont manifesté, circulant dans les rues du Puy pour rallier la place du Breuil in fine, se massant autour de la fontaine puis faisant une chaîne humaine devant la préfecture, repoussant ainsi les éventuels "casseurs" loin de cette cible potentielle.

Les forces de l'ordre, très présentes, ont notamment bouclé les accès à la ville historique.

Parmi les manifestants globalement pacifiques, on pouvait voir des individus visiblement venus pour en découdre. Comme c'est devenu banal, c'est après la fin officielle de la manifestation que la tension monte. Les tirs de gaz lacrymogènes ont débuté rue Porte-Aiguière.

Environ 150 Gilets jaunes étaient réunis à 10 heures sur le parking de Super U, premier rendez-vous de la journée en Haute-Loire pour l'acte IX.

Un appel à rejoindre Firminy a été lancé, sans donner plus de précisions sur l'action qui était imaginée. La plupart des manifestants ont covoituré et ont pris la direction de la Loire. Sur la RN88, plusieurs dizaines de véhicules ont entrepris une opération escargot.

"Marre de ce racket légalisé", affirme un retraité venu du Puy-en-Velay. Pour Patrick, un Tençois originaire de Paris, "je suis épaté de la mobilisation ici".

Les prochains points de rassemblements sont à 13 heures au rond-point de Villeneuve à Yssingeaux et surtout 13 heures sur le parking d'Aiguilhe.

Après plusieurs samedis d'actions au Puy-en-Velay, le mouvement des Gilets jaunes devrait se délocaliser samedi dans l'Yssingelais pour l'acte IX. Des rendez-vous sont donnés le matin à Yssingeaux et Monistrol-sur-Loire.

Moins ils en disent, mieux ils se portent. Se méfiant des fuites, préparant dans le secret leurs actions pour déstabiliser les forces de l'ordre, les Gilets jaunes devraient changer leurs plans samedi.

Si un rassemblement est prévu sur le parking des poids-lourds d'Aiguilhe (à 13 heures), les différents représentants des ronds-points ont convenu de donner rendez-vous samedi matin dans l'Yssingelais : à 9 h 30 au rond-point de la Chomette à Monistrol et à 10 heures sur le parking Super U à Yssingeaux.

A partir de là, les actions seront dévoilées et les manifestants pourront ou non s'y joindre. "Au Puy, on est parqués comme des moutons. On défile pendant des heures, on se fait gazer, on rentre chez nous et on n'a rien gagné", résume un Gilet jaune.

Jeudi soir, une petite centaine de personnes se sont retrouvées à la salle polyvalente de Saint-Pierre-Eynac pour coordonner leurs mouvements à la veille de l'acte IX. Des gendarmes étaient positionnés à l'entrée du village pour vérifier les identités des automobilistes.

Samedi, à 22 h 35, les secours ont été appelés pour un incendie d'origine indéterminée de la cabane des Gilets jaunes située sur terrain privé en contrebas de la route, au rond-point des Grangers à Saint-Just-Malmont.

Personne n'était sur place. Le groupe des Gilets jaunes est persuadé qu'il s'agit d'un acte volontaire malveillant. Ils lancent un appel pour récupérer des matériaux afin de reconstruire un abri de fortune sur le même site.

Au quart d'heure de jeu, une cinquantaine de Gilets jaunes se sont invités dans l'enceinte du stade de Brives-Charensac où se joue la Coupe de France de football opposant Le Puy-Foot à Nancy.

Les forces de sécurité les ont cannalisés sur le terrain d'entraînement annexe. Le match n'a pas été interrompu.

Les Gilets jaunes altiligériens ont enrôlé le marquis de La Fayette dont la statue est postée sur le boulevard Saint-Pierre, à proximité de la tour Pannessac.

C'est à ce marquis révolutionnaire, qui a choisi de s'appeler ensuite Lafayette en réaction contre le système nobiliaire, que l'on doit ces mots : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus sacré des devoirs."

Ce samedi marque l'acte VIII du mouvement des Gilets jaunes en France. Un moment très attendu pour savoir si la mobilisation persiste après la relative accalmie des fêtes de fin d'année.

C'est le huitième samedi de revendications qui démarre en Haute-Loire avec un rassemblement sur l'agglomération ponote, le premier de 2019. Des manifestants, mettant en avant leur souhait de voir le RIC (référendum d'initiative citoyenne) ancré dans la constitution, se sont réunis au parking d'Aiguilhe.

Ils se dirigent en cortège, avec une vingtaine de tracteurs dans leurs rangs, vers le centre-ville du Puy-en-Velay. Une vingtaine de motos sont également positionnées par les Gilets jaunes en centre-ville pour la sécurité.

La mobilisation ne semble pas faiblir sur le bassin ponot où plusieurs centaines de manifestants ont investi le centre-ville.

Une minute de silence en mémoire aux morts durant ce mouvement a été respectée samedi en fin de matinée. Les manifestants étaient dos à la préfecture, mains sur la tête et à genoux, en écho à cette scène devenue culte où l'on voyait des lycéens dans cette posture, encerclés par les forces de l'ordre.

Les Gilets jaunes de Monistrol-sur-Loire poursuivent leur mouvement près du rond-point de la Chomette. Après avoir été délogés du rond-point puis sommés de quitter un champ privé, ils sont installés à 50 mètres du rond-point sur la route des Villettes, sur un terrain privé où ils ont reçu l'autorisation.

Ils attendent beaucoup de la nouvelle année pour tenter de remobiliser les manifestants et retrouver la même mobilisation qu'au début du mouvement. Un rassemblement est prévu le samedi 5 janvier à 9 h 30 sur le parking des poids-lourds à Aiguilhe.

Ce samedi, ils étaient une vingtaine à Monistrol, tandis qu'une autre vingtaine de Gilets jaunes sont allés participer aux rassemblements sur Saint-Etienne et Le Puy-en-Velay.

L'acte VII des Gilets jaunes est déclinée ce samedi en "Grillades Party" aux ronds-points de Tence et Yssingeaux. Les automobilistes sont invités à s'arrêter pour participer à ces barbecues géants.

Dans les deux cas, l'idée est de montrer de la convivialité en cette période de fin d'année, de faciliter la discussion avec les automobilistes, et de marteler la détermination qui habite les manifestants.

"Pas de trêve dans la lutte, on ne lâche rien", affirme Claudette à Yssingeaux entourée samedi midi d'une dizaine de Gilets jaunes. "On veut toujours du pouvoir d'achat car on continue à ramasser."

A Tence, les Gilets jaunes se sont mis à l'intersection entre Carrefour Market et Netto. "On a eu une réunion cette semaine avec le maire et des gendarmes. Ils nous ont demandé de ne pas rester sur le rond-point car ce serait dangereux. Tout ça, c'est du bla-bla. On a besoin de rester visible pour montrer notre mécontentement", développe Ludovic Beret, qui était accompagné à la réunion par Jean-Pierre Sanmarti et Jacqueline Halatsis.

"On est allé chercher la viande chez un boucher de Tence et le pain dans une boulangerie du bourg. Ils ont accordés un geste commercial", apprécie le porte-parole des Gilets jaunes à Tence.