Afficher les éléments par tag : gilets jaunes haute loire

Les Gilets jaunes attaquent ce lundi le troisième jour de mobilisation. On recense huit barrages filtrants en Haute-Loire à 10 heures :

- Saint-Just-malmont (giratoire des grangers) - RD 500

- Monistrol-sur-Loire (giratoire de la Borie) - sortie RN 88 / RD 44

- Monistrol-sur-Loire (giratoire de Chomette)

- Saint-Pierre-Eynac (giratoire de Lachamp - sens Saint-Etienne/Le Puy-en-Velay) - RN 88

- Blavozy (giratoire ZA "les bombes") RN 88

- Solignac-sur-Loire (giratoire des Fangeas) RN88/RN102

- Brioude (giratoire de Lamothe) RN102

- Cohade (giratoire de Flageac) RN102

Dimanche après-midi, tout en maintenant les blocages filtrants autour du rond-point de Chomette, plusieurs dizaines de manifestants se sont rendus à pied sur la RN88 au niveau de la première sortie, dans le sens Le Puy/Saint-Etienne.

En accord avec la gendarmerie qui a sécurisé la zone, les Gilets jaunes ont forcé tous les véhicules à prendre la bretelle et ainsi passer par le rond-point de la Chomette.
La présence d'un gilet jaune dans la voiture ou des coups de klaxons complices accéléraient le passage entre les deux haies de manifestants.

La RN88 est ainsi restée bloquée pendant une heure.

Présents tout le week-end au rond-point de Chomette à Monistrol-sur-Loire, les Gilets jaunes ont débuté la journée de lundi dès 4 heures en s'installant sur un nouveau point, au rond-point de la Borie, route de Sainte-Sigolène.

Une trentaine de manifestants bloquent toutes les entrées et font patienter les automobilistes. Le bouchon est le plus conséquent entre Sainte-Sigolène et Monistrol. Sur la sortie de la RN88, il a été convenu avec les gendarmes de ne pas créer de bouchon sur la route nationale.

Vers 8 heures, une dizaine de manifestants se dirigeaient vers le rond-point de la Chomette pour installer le second barrage filtrant.

Aucun heurt n'est à signaler à Monistrol, les manifestants reçoivent le soutien des routiers mais pour l'heure, aucun poids lourd ne s'est joint au mouvement.

Après deux jours de manifestations, le mouvement des Gilets jaunes aborde clairement lundi un premier virage déterminant dans la mobilisation et l’impact sur la vie quotidienne et l’économie des territoires.

Ils étaient plusieurs milliers samedi et quelques centaines dimanche. Combien seront-ils lundi ? Après un premier week-end de barrages et manifestations, les automobilistes sont restés compréhensifs. On peut penser que de nombreux Altiligériens et Ligériens venant le week-end sur le département avaient limité volontairement leurs déplacements en voiture, avec un trafic routier minoré.

Mais lundi, ce trafic routier devrait être beaucoup plus dense, renforçant d’éventuelles tensions entre manifestants et automobilistes.

Ce dimanche, on a compté jusqu’à sept barrages, tous filtrants, sur la RN88, la RN102, à Monistrol-sur-Loire (rond-point de la Chomette) et à Saint-Just-Malmont. Dimanche soir, la préfecture annonçait que tous les barrages avaient été levés pour la nuit.

Les routiers rejoindront-ils la mobilisation ? A Blavozy, les Gilets jaunes l’espèrent. « On les attend ! » La suite du mouvement devait être débattu dimanche soir au milieu du rond-point qu’occupe ce groupe. « On va reprendre des forces et en discuter calmement. »

Premiers à se mettre en place samedi, les Gilets jaunes positionnés au rond-point de Lachamp à Saint-Pierre-Eynac ont poursuivi leur mouvement toute la nuit. Dans les deux sens de circulation, les véhicules sont priés de prendre leur mal en patience avant de pouvoir passer ou de contourner le dispositif par Saint-Julien-Chapteuil ou le village de Saint-Etienne-Lardeyrol.

Depuis dimanche matin, après une nuit de relâche, les Gilets jaunes sont de retour au rond-point de la Chomette à Monistrol-sur-Loire.

Les effectifs s'étoffent au fil des heures et ils étaient une bonne centaine à la mi-journée.

Les manifestants s'organisent. Ils ont installé un petit barnum et proposent des victuailles en tous genres. On ne brûle plus les pneus mais on ramasse le bois des arbres cassés lors des dernières grosses chutes de neige.

Les consignes sont respectées. Personne n'est bloqué, un barrage filtrant est mis en place. Les pompiers et les ambulances sont prioritaires et passent sans problème. Quant aux récalcitrants, ils ont droit à une double ration d'attente.

Samedi soir, les Gilets jaunes avaient quitté la RN88 à Blavozy à la demande des gendarmes, dans l'incapacité d'assurer leur protection. Les manifestants avaient choisi de camper pour la nuit sur le rond-point des Bombes, devant la jardinerie Delbard, sans gêne à la circulation.

Dimanche matin, le barrage filtrant a été remis en vigueur. Vers 11 h 30, après discussions avec les services de la préfecture, les 150 manifestants ont été autorisés à retourner sur la RN88 après la mise en place de plots par la DIR Massif Central, réduisant la circulation sur une seule voie. Les manifestants sont installés sur la voie ainsi neutralisée en criant "Macron démission !" ou en entonnant la Marseillaise.

"Si on est encore là aujourd'hui, c'est parce que la première journée s'est bien passée", assure Cyril Tempère, porte-parole du mouvement à Blavozy, s'attachant avec les autres organisateurs à donner une image positive dans leur combat.

"On va rester le temps qu'il faut." Les Gilets jaunes comptent poursuivre la mobilisation ce dimanche et les jours à venir.

Dimanche, les premiers Gilets jaunes sont arrivés au rond-point de la Chomette vers 8 heures à Monistrol-sur-Loire. Alors que les derniers avaient levé le camp vers 22 heures samedi, la première opération a été de nettoyer les abords du lieu de rassemblement, avec moults cadavres de canettes de bière. Samedi, en guise de solidarité, un pizzaiolo a livré gratuitement bon nombre de pizzas aux gilets présents sur le rond-point.

Pendant ce temps, des manifestants ont remis en place les barrages filtrants avec une consigne : pas de blocage et des véhicules au compte-gouttes. Ils semblent déterminés à passer la journée.

Autre image insolite qui se croise avec le mouvement social : les coureurs du raid Le Puy-Firminy passent aussi au rond-point... avec ou sans gilet jaune.

Le mouvement des Gilets jaunes a rempli ses premiers objectifs en Haute-Loire avec une mobilisation populaire et une journée sans incident majeur.

La question était de savoir ce que pouvait donner le mouvement des Gilets jaunes. La première journée de manifestation a livré des premières réponses ce samedi.

Une vingtaine de barrages, filtrants ou non, ont été recensés au fil de la journée. Quelques opérations escargots ont été menées sur la RN88 notamment. Des marées humaines de piétons avec le fameux gilet jaune sur les épaules ont protesté de différentes façons contre la hausse du prix des carburants, les taxes en général ou s'en prenant directement au Président Macron.

Sans coordination départementale, le mouvement a tout de même samedi connu une certaine cohérence sur le réseau routier altiligérien. Cela reste à nuancer avec un trafic anormalement bas pour un samedi. Les automobilistes ont certainement pris leurs dispositions pour éviter les déplacements.

Si le nombre de manifestants s'est étiolé au fur et à mesure de l'après-midi (jusqu'à 2 500 personnes selon la préfecture en matinée), certains d'entre eux prévoyaient de prolonger les barrages pour la nuit.

Les Gilets jaunes en Haute-Loire (vidéo)

Le mouvement des gilets jaunes se poursuit samedi en Haute-Loire avec des perturbations sur la RN88, la RN102 et à différents ronds-points.

Selon un comptage réalisé par la préfecture, 2 500 manifestants étaient estimés au plus fort de la matinée. En début d'après-midi, il en restait 1 500 à occuper les ronds-points et le réseau national (RN88 et RN102).

"On s'est évertué à garantir la liberté de circulation en refusant tout blocage total", indique Yves Rousset, préfet de Haute-Loire.

Des barrages filtrants

Sur la RN102, des barrages filtrants étaient en place à Cohade, à Coubladour, aux Fangeas, à Saint-Just-Malmont, à Cistrières. Sur la RN88, les Gilets jaunes sont positionnés à Lachamp, Yssingeaux, Monistrol, Corsac et Fay-la-Triouleyre.

Deux opérations escargots ont été menées entre Yssingeaux et Bessamorel et entre Monistrol et la Loire.

Blavozy restait un point noir avec un blocage total de 350 personnes. Des discussions ont été entamées avec les organisateurs. "On a des consignes strictes du ministère de l'Intérieur", prévient le préfet qui ne pose pas d'ultimatum et a prévu d'aller sur le terrain pour discuter avec les manifestants. "Quinze interventions des pompiers ont été réalisées samedi matin et tout a pu se faire normalement."

Des heurts à Brioude et Blavozy

Reste que le mouvement a suscité quelques frictions. Si aucune victime n'est à déplorer, des coups de poing ont été échangés à Brioude entre un automobiliste qui emmenait son chien chez le vétérinaire et des Gilets jaunes. A Brioude encore, un homme a été placé en garde à vue pour avoir brisé la vitre d'un abribus.

Et à Blavozy, une voiture a fendu la foule. Si les premières informations faisaient état d'un blessé, personne n'a finalement été atteint. Ce qui n'a pas empêché un certain émoi de parcourir les rangs des manifestants.