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On connaît désormais le calendrier d'installation de la nouvelle brigade de gendarmerie à Saint-Just-Malmont. Les premiers militaires arriveront en juin 2024 et une caserne sera construite pour 2028 à la place d'une usine désaffectée.

Sur les 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront créées en France, une concerne la Haute-Loire, en particulier Saint-Just-Malmont. Par l'entremise du sénateur Olivier Cigolotti, le dossier a été monté en quelques mois et plusieurs partenaires se sont rapprochés pour permettre la concrétisation de ce nouveau service public.

Installation provisoire dans un bâtiment HLM en juin 2024

L'OPAC 43 a joué le rôle de facilitateur et va mettre à disposition un bâtiment HLM, inoccupé depuis le printemps 2023 et voué à la démolition pour construire des maisons individuelles. Le projet n'est pas abandonné mais reporté de quelques années. Cette HLM des années 60, qui se situe dans le virage en face le stade et gymnase, va être légèrement réhabilitée. Deux appartements du rez-de-chaussée serviront de bureaux et point d'accueil du public. Et les quatorze autres appartements permettront de loger les gendarmes et leurs familles. En juin 2024, 6 gendarmes prendront leur poste avant une montée en puissance devant atteindre 10 militaires à moyen terme.

Démolir Sodemetex pour construire la caserne

En parallèle, l'OPAC 43 va aussi s'occuper de construire la nouvelle brigade, en lieu et place de l'ancienne usine Sodemetex dans la rue du Stade - de l'ancien stade.

Ce site industriel est inoccupé depuis l'arrêt de l'entreprise Cheynet qui occupait ces bâtiments, jadis détenus par la cartonnerie Viallon. La commune a racheté ce bien pour 300 000 € alors qu'il était mis en vente aux enchères à 450 000 €. Sur les 6200 m2, 5000 m2 seront mis à disposition pour la construction de la caserne. Le bâtiment le plus proche de la route de 800 m2 sera conservé par la commune pour ses besoins municipaux.

Comme elle devrait le faire à Saint-Julien-Chapteuil où une nouvelle caserne doit être construire, l'OPAC va s'occuper de faire pousser les locaux administratifs et les maisons des gendarmes. On parle d'une livraison en 2028.

8 volontaires pour venir à Saint-Just

"On voulait cette brigade au coeur du village", soutient le maire Frédéric Girodet. Le lieutenant-colonel Philippe Celle, commandant en second du groupement de gendarmerie, parle d'une "aubaine" alors qu'il a connu davantage de fermetures que d'ouvertures dans sa carrière (400 brigades supprimées depuis 25 ans en France, dont Dunières en 2006) : "Dix familles vont se fondre dans l'éco-système. Ces gendarmes vont densifier notre présence sur la voie publique. La proximité de la Loire génère du flux de délinquance." Le préfet apprécie de pouvoir utiliser un terrain déjà bâti, "de reconstruire la ville sur la ville plutôt qu'artificialiser". Il ajoute : "La hausse des chiffres de la délinquance justifie une présence plus forte. On a déjà 8 volontaires pour venir à Saint-Just, on est sûrs de pouvoir armer cette brigade."

Publié dans Loire Semène
samedi, 16 novembre 2019 00:10

Bas-en-Basset : commune vend gendarmerie

Les élus de Bas-en-Basset anticipent le départ des gendarmes vers leur nouvelle caserne au printemps 2020 et mettent en vente la caserne. La commune ne manque pas de candidats.

Située entre le magasin Colruyt et le stade de foot à Bas-en-Basset, au "Pré du Milieu", la caserne de la gendarmerie nationale sera bientôt vidée de ses militaires. Au printemps 2020, les militaires vont déménager dans leur nouveau lieu de vie avec leurs collègues de Monistrol.

Construits en 1975 sur un terrain de 2 900 m2, les bâtiments actuels vont être mis en vente par la mairie, propriétaire des biens. Pour la commune, maintenir ces locaux en bon état de fonctionnement nécessiterait de grands frais.

Une estimation de 320 000 euros

La commune veut vendre mais pas à n'importe quel prix et à n'importe quelles conditions. Les élus veulent avoir leur mot à dire sur la destination. Estimé à 320 000 euros par les Domaines, le futur acquéreur devra présenter son projet à la mairie. "Le projet doit profiter aux Bassois et à l'intérêt général", prévient le premier adjoint Bernard Chapuis. "Le prix ne sera pas le seul critère. ça comptera pour moitié mais le reste concernera le critère environnemental, la capacité financière et le projet présenté", ajoute le maire Gilles David.

Un prix négociable en fonction du projet

La mairie se dit prête à baisser le prix jusqu'à 250 000 euros si le projet semble valoir le coup. Et des contacts sérieux ont été pris. Une quinzaine de visites ont été réalisées et un porteur de projet semble tenir la corde. "Ce serait bien d'avoir de la mixité avec des logements pour seniors ou sociaux et du service à la personne. Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra démolir les bâtiments actuels après les avoir désamianté. Ça aura un coût pour le porteur de projet. Au bas mot, ce sont 2 millions d'euros d'investissements à prévoir", développe Bernard Chapuis.

Les élus ont approuvé cette proposition à l'exception de Rémi Defours qui a voté contre.

Publié dans Monistrol et environs

La commune de Sainte-Sigolène veut construire une nouvelle gendarmerie. Une partie de l'ancienne usine Sigoplast va être achetée pour installée la caserne et les logements.

Le projet devrait aboutir d'ici la fin 2019. L'année 2017 doit permettre d'acheter les terrains, soit 5 000 m2 sur une surface totale de 2 hectares. Le reste servira à construire un lotissement, porté par un privé. Une somme de 260 000 euros a été réservée pour ce premier investissement. Le projet devrait coûter environ 2 millions d'euros.

L'usine, qui date des années 40, est désaffectée depuis le départ de Sigoplast à Saint-Pal-de-Mons. "Le site a été dépollué la semaine dernière, les transformateurs électriques sont partis. la démolition ne devrait pas tarder", annonce Dominique Freyssenet, le maire de Sainte-Sigolène.

Le projet prévoir la construction de bureaux et de dix logements. Actuellement, les militaires travaillent dans des locaux inadéquates. Il n'y a pas assez de logement pour tous les gendarmes, certains occupent un logement en ville.

La commune est propriétaire des bureaux et l'OPAC des logements. Après le déménagement de ma gendarmerie, une réutilisation éventuelle des bureaux pourra être envisagée. Une démolition pourrait être décidée.

Publié dans Monistrol et environs
mercredi, 29 mars 2017 08:10

Les cambriolages en net recul sur Yssingeaux

A l'occasion de l'inspection annuelle de la comunauté de brigades d'Yssingeaux, qui comprend les brigades d'Yssingeaux et Retournac, le commandant Didier Beltran, est revenu sur les interventions des services de gendarmerie au cours de l'année 2016.

La communauté de brigades rayonne sur un bassin de population de 16 000 habitants. Au total, moins de 400 faits de délinquance ont été enregistrés, soit un recul de dix dossiers par rapport à 2015. L'un des indicateurs qui est suivi plus particulièrement est celui des cambriolages et il est au vert sur Yssingeaux avec un recul net enregistré, passant de 79 (2015) à 57 (2016).

Ce qui maintient les communes surveillées à un niveau de délinquance qui demeure parmi les meilleurs du département à moins de 2,4 % contre environ 3,5 % au niveau national et 2,6 % en Haute-Loire.

16 gendarmes

L'année 2016 aura été celle de nombreux changements parmi les effectifs, avec l'arrivée récente du major Rousset à la tête de la COB, des gendarmes Gimbert, Machy et Laborde, et des gendarmes adjoints volontaires Kerkhove et Serrano. La COB a enregistré les départs du major Poncet, et des adjudants Lechat et Charneau.

A l'horizon de la rentrée scolaire, la COB se retrouvera avec un effectif de 16 militaires pour un total autorisé de 17.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

En 2016, la communauté de brigades de Saint-Didier-en-Velay/Sainte-Sigolène a connu une hausse de la déliquance. Les deux brigades, qui rayonnent sur un bassin de population de 25 000 personnes, ont enregistré 548 faits.

La COB compte 21 militaires avec les arrivées ces derniers mois du gendarme Inocencio et des gendarmes adjoints volontaires Moulet et Fernandez qui ont permis de ramener les effectifs à hauteur des personnels autorisés.

La communauté de brigades reste cependant à un niveau de délinquance qui demeure parmi les meilleurs du département à 2,2 % contre environ 3,5 % au niveau national et 2,6 % en Haute-Loire.

Hausse des faits

La délinquance est multi-forme. Elle concerne autant les atteintes aux personnes qu'aux biens, chacun de ces indicateur étant en hausse (+10 et +30). Ce sont notamment les vols d'outillage au préjudice d'artisans qui ont connu une évolution. Elle est certes diffuse sur le territoire, mais elle est importante sur le plan quantitatif.

Il y a eu également une augmentation conséquente des faits d'escroqueries via Internet (+ 15).

Les militaires ont aussi réalisé plus d'enquêtes d'initiative et donc révélé plus de faits. (+ 21).

Trois affaires notables

Parmi les affaires marquantes de l'année 2016, trois anecdotes peuvent être mises en exergue : l'identification et l'interpellation d'un homme qui s'était introduit cagoulé dans le domicile d'un artisan à Saint-Pal-de-Mons pour rançonner son épouse ; la saisie de 1 kg de cannabis à Saint-Didier-en-Velay en mai ; et l'interpellation en flagrant délit en juillet par un gendarme adjoint volontaire en vacances d'un mineur qui s'évertuait à dégrader le radar de Raucoules.

Publié dans Monistrol et environs

La communauté de brigades de Monistrol-sur-loire, qui regroupe les brigades de gendarmerie de Monistrol, Bas-en-Basset et Aurec-sur-Loire est la plus importante du département, que ce soit en nombre de militaires qu'en nombre d'affaires.

28 personnes sur la communauté de brigades, c'est tout simplement l'unité la plus importante des 11 COB de Haute-Loire. "C'est aussi la zone qui traite le plus de faits", ajoute le commandant Didier Beltran à l'occasion de l'inspection annuelle et en présence des élus. "Je note qu'on élève le niveau opérationnel sur cette COB avec huit gradés de plus."

40 % des délits à Monistrol

En 2016, 702 plaintes ont été déposées dans l'une des trois brigades. Sur ces 702 plaintes, 131 concernaient des faits en dehors du territoire de la COB. "Ce sont évidemment 702 procédures, mais ce sont surtout 702 victimes. Derrière les chiffres, nous avons des victimes. Sur le secteur de Monistrol, nous avons eu beaucoup de vols à la roulotte. Des vols souvent dérisoires mais les dégâts et les perturbations sont grandes."

L'année 2016 aura été marquée par trois vagues successives de cambriolages, sur Monistrol. Cette ville concentre d'ailleurs 40 % des cambriolages avec 55 faits en 2016, contre 30 à Aurec-sur-Loire ou encore 10 à Saint-Maurice-de-Lignon.

La participation citoyenne se développe

L'année 2017 pourrait voir se développer des dispositifs de participation citoyenne. A Saint-Maurice-de-Lignon, une réunion publique a déjà été organisée. Monistrol, Aurec et Bas pourraient également mettre en place ce partenariat entre les riverains et l'Etat dans les mois à venir.

Publié dans Monistrol et environs

Les travaux de la nouvelle caserne de gendarmerie ont commencé. Après dix ans de discussions, les six militaires pourront disposer de meilleures conditions de travail. Un message fort aussi de la présence de la gendarmerie nationale sur l'Emblavez.

Dix ans. C'est le temps qu'il aura fallu avant la pose de la première pierre. La cérémonie symbolique s'est déroulée vendredi après-midi en présence des différents partenaires. Dans les faits, les ouvriers ont lancé le chantier depuis janvier et la future structure commence à prendre forme.

Il aura fallu tout de même trois mandats, trois colonels de gendarmerie et cinq préfets entre l'achat du terrain de 5 000 m2 par la commune et la réalisation. "Les démarches ont été nombreuses, complexes et longues", convient Cécile Gallien, maire. "L'actuelle gendarmerie, qui date des années 70, est vétuste, en terme d'habitat mais aussi en terme de confidentialité", ajoute le maire qui estime "qu'une gendarmerie sur le territoire, c'est essentiel".

Livraison en 2018

La caserne prend place sur le terrain d'une ancienne scierie, route de Brigols. Onze entreprises vont intervenir pour un chantier qui va s'étirer sur 14 mois. La nouvelle gendarmerie sera ainsi disponible à partir du printemps 2018.

Outre les bureaux, la caserne comprend 5 pavillons d'habitation (trois T4 et deux T5), des espaces de jardins collectifs et une chambre pour le gendarme adjoint volontaire.

Un bail emphytéotique de 30 ans

Ce projet estimé à 1,358 millions d'euros HT, le plus important depuis la construction de l'Embarcadère à Vorey, a été rendu possible grâce à plusieurs partenariats. La commune met à disposition un terrain, le bailleur social OPAC (Office public d'aménagement et de construction) gère la construction, la commune rembourse à l'OPAC, via un bail emphytéotique de 30 ans, et l'Etat paie un loyer à la commune. "Il y a un différentiel de 18 000 euros par an en notre défaveur. C'est un choix politique pleinement assumé", a précisé Cécile Gallien.

Publié dans Dans le 43 2016

Jeudi matin, au cours d'une cérémonie présidée par le préfet de la Haute-Loire, accompagné des autorités civiles, militaires et judiciaires du département, 50 gendarmes du groupement ont rendu hommage à leurs 14 camarades morts en service au cours de l'année 2016 :

- le lieutenant-colonel Jean-Christophe Royer, 49 ans, du détachement aérien de gendarmerie de Tarbes

- le chef d’escadron Dominique Jamet, 48 ans, du détachement aérien de gendarmerie de Tarbes

- le capitaine Christophe Cavailles, 45 ans, du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte-Nestalas

- le capitaine Lionel Loussalez-Artets, 43 ans, du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte-Nestalas

- le major Hocine Rebiha, 41 ans, de la brigade fluviale de gendarmerie de Noyon

- le major Sébastien Conard, 41 ans, de la brigade motorisée de Beaune

- le capitaine Alain Nicolas, 38 ans, de l’antenne du GIGN d’Orange

- le major Jean-Christophe Bochet, 38 ans, de la brigade motorisée de Modane

- le chef d'escadron Christian Rusig, 55 ans, de la brigade territoriale autonome de Tarascon-sur-Ariège

- le maréchal des logis-chef Florian Gustave, 25 ans

- le gendarme Yassaad Boumssimrat, 26 ans

- le gendarme Théo Delpierre, 18 ans, du PSIG de Méru

- l’adjudant-chef Régis Kessler, 30 ans, de la brigade territoriale autonome de Matoury

- l’adjudant-chef de réserve Dominique Salvadé, 51 ans, du détachement de surveillance et d’intervention de la réserve de Besançon.

Publié dans Etat Civil 2017
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Le commandant Didier Beltran, à la tête de la compagnie d'Yssingeaux depuis 2013, est muté à Arras. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er août.

Son successeur est désigné : le commandant Antoine Soubiran. A 34 ans, originaire du Val-de-Marne, il a obtenu un master en électronique avant d'être admis à l'école navale en 2006. Depuis 2014, il est commandant d'un patrouilleur dans la gendarmerie maritime à Cherbourg.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Une réunion publique était proposée vendredi soir pour expliquer aux habitants la mise en place imminente d'un dispositif visant à prévenir des risques de cambriolages.

Après Saint-Just-Malmont, Saint-Maurice-de-Lignon devrait être la deuxième commune de la compagnie d'Yssingeaux à signer une convention de partenariat avec la gendarmerie pour impliquer la population autour de la prévention des risques de cambriolage. Dunières, Grazac ou encore Saint-Bonnet-le-Froid ont engagé la réflexion autour de ce sujet sécuritaire.

Une solution qui peut s'avérer tout aussi efficace et moins onéreuse qu'un système de vidéo-protection alors que la commune compte cinq entrées et sorties.

22 atteintes aux biens en 2016, la moitié à "Loucéa"

Le problème est revenu sur la table après une année difficile dans le village de Loucéa. Sur les 22 atteintes aux biens enregistrés au cours de l'année 2016, entendez par là les cambriolages, incivillités et dégradations, ce village qui est visible depuis la RN88, a été concerné à 10 reprises. Plusieurs vagues de cambriolages ont visé les habitations de ce quartier résidentiel qui bénéficie d'autre part de nombreux points d'entrée et de sortie.

Un référent dans chaque quartier

Vendredi soir, à l'Espace Latour-Maubourg, les gendarmes et les élus sont venus présenter le dispositif à la population et susciter leur adhésion. Une trentaine de riverains, dont certains sont déjà référents, sont venus prendre les informations et échanger avec le lieutenant Pierre Jover, chef de la communauté de brigades de Monistrol-sur-Loire (dont dépend Saint-Maurice) et le capitaine Jean-Jacques Péroni, adjoint au commandant de compagnie.

"Alerter, c'est le rôle de tout un chacun. Des référents seront désignés par secteur géographique et ils seront davantage en contact avec le gendarmerie en vue de transmettre les informations aux habitants de leur quartier", annonce le capitaine Péroni.

"99 % des cambrioleurs repèrent les lieux avant d'agir"

Selon les gendarmes, au regard des expériences menées dans d'autres communes de France, le taux de cambriolages baisse de 40 % avec cette "participation citoyenne". "On ne pourra jamais mettre un gendarme derrière chaque porte. Mais il faut adopter des règles simples pour prévenir. Sachez que 99 % des cambrioleurs repèrent les lieux quelques jours avant. A vous d'être vigilants par rapport aux passages de personnes suspectes. Et 80 % des cambriolages se font aujourd'hui en journée, principalement sur le créneau 13-19 heures."

"Vous n'êtes pas là pour faire notre travail"

"Vous n'êtes pas là pour faire notre travail. Ayez le réflexe d'appeler le 17, notez les plaques d'immatriculation, faîtes remonter un maximum d'informations. Vous ne nous dérangerez jamais, on est là pour ça. Un détail qui peut vous sembler anodin pourra être exploité par nos services", insiste le responsable de la compagnie d'Yssingeaux.

D'autres réunions avec les référents sont prévues dans les semaines à venir pour avancer dans cette démarche.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
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