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Les agriculteurs aussi ont droit à leur club de rencontres
Le syndicat des Jeunes Agriculteurs organise une journée le samedi 16 juillet, basée sur la convivialité et des animations pour mieux faire connaissance. Si les organisateurs se défendent de proposer un remake de "L'Amour est dans le pré", l'idée est bien de faire se rencontrer des célibataires, hommes et femmes, qui travaillent ou pas dans le monde agricole.
« Like un agri.43 » est le nom de ce nouvel événement qui a déjà été testé dans d'autres départements. Ce « Meet Dating agricole » s'adresse aux personnes âgées de 18 à 40 ans.
Le programme débute à 11 heures au lycée agricole de Brioude Bonnefont, à Fontannes, avec un buffet de bienvenue. La journée sera animée par une course d’orientation, un atelier cuisine, des défis ludiques. Une soirée festive divertiront les célibataires. Les Jeunes Agriculteurs espèrent "une journée de détente et des moments agréables, en espérant créer des amitiés, des affinités et peut- être plus"
Pour s'inscrire, vous pouvez vous rendre sur le site internet des Jeunes Agriculteurs ou sur leur page Facebook.
Les tarifs s’élèvent au prix de 10 euros pour les femmes et 20 euros pour les hommes.
Appel à projets pour la protection des troupeaux contre la prédation
Tence : des produits locaux et bio avant la séance de cinéma
Fruits rouges : le magasin reprend du service cet été à Saint-Jeures
Le GIE est fort de 44 adhérents, emploie 3,5 salariés permanents et 10 saisonniers. L'activité, en 2015 (excellente année), a généré 5 millions d'euros de chiffre d'affaires, un résultat en hausse de 22 % par rapport à 2014.
En 2015, le GIE a écoulé 571 tonnes de fraises (+120 tonnes qu'en 2014), 171 tonnes de framboises, 157 tonnes de groseilles, 58 tonnes de mûres, 16 tonnes de myrtilles, 15 tonnes de mirabelles, 7 tonnes de cassis, 7 tonnes de cerises, 6 tonnes d'abricots. "Les rendements comme les rémunérations des producteurs en découlant ont été très corrects", confirme le président Eric Pauchon.
Vers des cultures raisonnées de fruits rouges
L'expérience de vente directe de fruits rouges et produits dérivés, menée l'été 2015, dans le magasin créé à cet usage à Pouzols, à Saint-Jeures, au siège du GIE, a séduit les consommateurs. Les touristes ont constitué le gros de la clientèle. Cet été, en juillet et août, le dispositif sera donc reconduit.
Sur un plan technique, deux axes de travail mobilisent les producteurs du GIE.
Dans un contexte où seulement 1,25 % du chiffre d'affaires est constitué par une production en bio, le GIE accèlère son travail sur la recherche de méthodes alternatives à la production conventionnelle. En pratique, cela signifie que, en 2013, 2014 comme 2015, un nombre encore plus important de producteurs a mis en place des traitements à base de décoctions et aux extraits de plantes.
De nouvelles installations, côté Ardèche
Le développement des cultures de fraises et de framboises en jardins suspendus s'est confirmé.
Signal positif, de nouvelles installations en production de fruits rouges sont signalées, une à Montregard en Haute-Loire, une à Mars en Ardèche. De plus, de nouveaux adhérents sur le versant ardéchois confirment l'attractivité du GIE.
De ferme en ferme entre Ardèche Loire Haute-Loire les 23 et 24 avril
Les paysans se mobilisent pour faire découvrir leur métier et leur environnement. Ils vous présenteront leur engagement dans une démarche d’agriculture durable, solidaire et diversifiée.
Le dispositif "De ferme en ferme" est bien rodé. Il est initié par le réseau CIVAM (centre d'intiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural). Vous trouverez des épouvantails, sympathique mascotte de cette manifestation, pour vous guider. Des parkings sont aménagés. Et le covoiturage est possible sur le site internet.
Des circuits suggérés de manière à faciliter le cheminement
Par exemple, le circuit "Entre Loire-Semène" invite à aller de Beauzac chez André Bissardon "Des plantes et des pots", puis à Retournac, à la Ferme des Fromentaux (chèvres, pain cuit au feu de bois et même un spectacle de cirque samedi soir). On continue par une étape à Tiranges chez Christian Giraudon pour apprécier ses huiles essentielles. On file au GAEC des Ouches "Le Chevrou" à Vorey et on retrouve au lycée agricole George-Sand à Yssingeaux les jeunes en formation pour discuter de leur approche de leur futur métier.
Autre exemple, "Au fil du Doux" va de Nozières à la ferme du Blayon (brebis, canards, vaches highland, lapins), au Mas-de-Tence chez Christelle Defours "Rouge framboise" et ses fruits rouges. Il propose une pause à Saint-André-en-Vivarais dans une ferme hélicicole (escargots), une autre à Desaignes à La Castagne pour se familiariser samedi après-midi avec la greffe du châtaigner. On chemine jusqu'à Labatie-d'Andaure pour y rencontrer Alain Jouvet et ses truites...
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Produire du gaz avec le fumier : un projet se dessine à Yssingeaux
Ce gaz, du méthane, issu du fumier et autres déchets organiques, serait directement injecté ensuite dans la conduite de gaz (GRTgaz) qui chemine à proximité de la RN88, en gros, entre Saint-Maurice-de-Lignon et Bessamorel.
Le projet qui met en avant un procédé techniquement bien rodé, est proposé aux agriculteurs d'Yssingeaux et plus largement du pays des sucs. Une réunion d'informations est programmée à cet effet mercredi 13 avril, à 20 heures, au foyer rural.
Car ce sont bien les éleveurs qui détiennent le gisement principal pour produire cette énergie, à savoir les effluents des bovins qui seront mélangés ensuite avec des déchets organiques. On entend par là les déchets issus des laiteries, des salaisons par exemple, ainsi que de la restauration collective auxquels on ajouterait également les boues des stations d'épuration.
Retour à la terre sous forme de "digestat"
L'objectif est d'obtenir du méthane certes mais aussi de récupérer, in fine, un "digestat" qui repartira dans le circuit pour amender et fertiliser la terre. Un cercle a priori vertueux.
La municipalité d'Yssingeaux est à l'origine de cette initiative qui va dans le sens du développement durable. La société Solaterra, basée à Aubières-Clermont-Ferrand, a été retenue pour mener à bien l'étude préalable puis la réalisation de l'usine de biogaz.
Pour concevoir une telle installation, un terrain de 2 à 3 hectares sera nécessaire, accessible aisèment pour les camions apportant la matière première.
On pourrait y produire 200 m3/heure de gaz. Si l'étude démontre un intérêt des agriculteurs du secteur, compte tenu des délais liés aux études, procédures et constructions, le démarrage effectif de cette usine de méthanisation est concevable d'ici 5 à 6 années.
Sécheresse : 141 communes reconnues en état de calamités agricoles
Le comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) a validé suite à la séance du 16 mars la reconnaissance de 141 communes du département avec des taux de perte de 35 % à 55 %. La procédure de déclaration (télécalam) sera ouverte du 1er avril au 15 mai.
124 communes disposent d'un taux de perte reconnu de 35 % sur les prairies et les maïs non irrigués. Dans l'Est de la Haute-Loire, la plupart des communes ne disposent d'aucune mesure compensatrice, à l'exception du canton du Mézenc, avec Le Chambon-sur-Lignon, Le Mazet-Saint-Voy, Champclause, Saint-Front, les Vastres ou encore Chaudeyrolles.
17 autres communes ont un taux de 55 %. Il s'agit de Saint-Geneys-près-Saint-Paulien, Saint-Paulien, Blanzac, Borne, Saint-Vidal, Chaspuzac, Sanssac-l'Eglise, Ceyssac, Espaly-Saint-Marcel, Aiguilhe, Chadrac, Le Puy-en-Velay, Vals-près-Le Puy, Ceyssac, Saint-Christophe-sur-Dolaison, Cussac-sur-Loire et Solignac-sur-Loire.
Jeunes agriculteurs : dynamiser l'accompagnement des nouveaux installés
Le président et son équipe souhaitent impulser une dynamique solidaire à cette mandature de deux ans. Ils entendent ne pas se cantonner dans la seule revendication syndicale et plutôt amplifier leur engagement au côté des nouveaux venus.
"Nous devons établir un état des lieux, mettre en évidence les freins à l'installation. Il nous faut prendre le temps de faire un travail de fond au niveau du département. Un groupe de travail doit s'atteler à cet objectif. Malgré les difficultés économiques que nous traversons, il faut faciliter de nouvelles installations, favoriser l'accès au métier d'agriculteur pour assurer le renouvellement des générations. Cet accompagnement, nous nous devons de le mener à bien."
Autre axe à peaufiner : la communication
"Il nous faut résolument aller à la rencontre des consommateurs, à l'occasion des fêtes comme "La ferme s'invite en ville", les concours de labour, les jugements de bétail..." Et de citer encore l'animation proposée au cinéma de Monistrol-sur-Loire (NDLR: Carte blanche donnée par Cinémagie aux Jeunes agriculteurs mardi 15 mars et qui a fait salle comble). "Car même si tout n'est pas rose, il faut montrer qu'il y a des agriculteurs motivés."
Le bureau des Jeunes agriculteurs
Anthony Fayolle président; vice-présidents Frédéric Pelisse, Vincent Rebeller et Mikaël Vacher; Aymeric Soleilhac secrétaire général; secrétaires généraux adjoints Willy Bertrand, Nicolas Merle et Guillaume Redon; trésorier Loïc Bertrand; trésoriers adjoints Cédric Gauthier et Laurine Rousset; membres Benoit Begon, Sophie Delolme, Etienne De Veyrac, Aurélien Martin et Emilien Piroux.
Les agriculteurs ont-ils été entendus par la laiterie de Beauzac?
Les agriculteurs ont carte blanche ce mardi au cinéma de Monistrol
L'idée de cette soirée fait suite au souhait d'agriculteurs de la commune de montrer un autre visage de leur métier, très éloigné d'une agriculture intensive à grande échelle.
Nicolas Delolme, éleveur, responsable des JA pour le canton de Monistrol, développe : "C'est à un autre JA que l'on doit l'initiative de filmer nos fêtes agricoles. Damien Peyrard avait été choqué face à un documentaire qui montrait, notamment, des images de déversement de traitements par avion sur les cultures aux Etats-Unis. Il voulait montrer que nous sommes à mille lieux de telles pratiques ici. Cette soirée a pour objectif de présenter la réalité de notre métier sur le territoire."
www.cinemagie.com