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Le Skippy Club, association humanitaire d'Yssingeaux, a acheté un camion-poubelle pour l'envoyer à Sokone. Le poids-lourd est rempli de matériel sportif et médical.

Envoyer un camion-poubelle, il fallait y penser. "En fait, c'est une demande du maire de Sokone qui veut mieux organiser la collecte des déchets", admet Bruno Durieux, le président du Skippy Club. Emmanuel Mounier, un Yssingelais qui est parti à Sokone il y a quatre ans, va s'occuper d'organiser cette collecte. Parti en service civique avec une ONG à Kaolack (à 1 heure de Sokone), il va réaliser cette mission pendant huit mois.

Le sénateur Olivier Cigolotti a largement facilité les démarches pour acquérir ce camion-poubelle de 11 ans et 200 000 km au compteur qui appartenait au Sictom Velay-Pilat (secteur de Saint-Just-Malmont). Le Skippy l'a acheté 3 000 euros, "un cadeau". Il en coûtera encore 4 000 euros pour les frais de transport jusqu'au Sénégal.

Du matériel médical

Le camion a été rempli. De matériel médical d'abord avec des attelles, des compresses, des pansements, récupérés à la suite d'un dégât des eaux à la pharmacie de l'hôpital d'Yssingeaux, et auprès d'infirmières de l'Yssingelais.

Du matériel sportif

Le camion est aussi chargé de matériel sportif grâce à l'intervention d'une quinzaine de jeunes Yssingelais, les Folow (wolof à l'envers, la langue sénégalaise), qui sont déjà allés à Sokone. Ils ont récupéré des kayaks à Lavalette, des gilets de sauvetage, du matériel de piscine. "Le but est d'apprendre la nage aux habitants de Sokone. Il y a huit mois, 16 personnes sont décédées après le chavirement d'une pirogue. Ils vivent au bord de la mer mais ne savent pas nager."

19 jeunes partent au Sénégal en février

Le camion poubelle doit partir vendredi après-midi. Un transporteur de Saint-Just-Malmont l'amènera jusqu'à Marseille, ensuite, le véhicule un voyagera 10 jours en bateau jusqu'à Dakar. Avant de rejoindre Sokone. Le 15 février, dix-neuf jeunes mobilisés dans les actions du Skippy se rendront à leur tour au Sénégal.

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mercredi, 28 novembre 2018 14:18

Yssingeaux : une chienne perdue

Une chienne identifiée au nom de la SPA de la Haute-Loire a été perdue à Yssingeaux. Cette chienne berger est de couleur noire et feu. Elle se montre très craintive et était placée en famille d'accueil depuis peu.

Elle aurait été aperçue vers Intermarché mercredi matin.

Si vous disposez d'informations, vous pouvez contacter le 06 04 16 89 54 ou le 06 86 05 05 68.

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Coque en Bois est une toute jeune entreprise créée à Yssingeaux. Les trois associés créent des coques de smartphones en bois. Des pièces uniques à des tarifs bon marché.

De grandes entreprises ont souvent commencé dans un garage. Pour Coque en Bois, les premiers pas se font dans un garage dans le centre-ville d'Yssingeaux, transformé en usine de fabrication de coques pour smartphones.

Trois copains devenus associés

L'idée a été lancée en janvier. Léo Dolmazon, 26 ans, commercial, Etienne Bouquet, 27 ans, responsable sécurité chez Eiffage-Rail, et Aymeric Riou, 26 ans, conducteur de travaux chez Eiffage-Démolition, flashent sur une coque en bois pour smartphones. Ces trois amateurs de nature et de sport décident de se lancer dans la commercialisation d'étuis Made in Haute-Loire. Le bois est de la région. Une entreprise de l'Ain traite des rondins de bois pour en extraire des feuilles de bois de 0,8 cm.

"Pour la base de l'étui, aucune entreprise de Haute-Loire ne le produit malgré le savoir-faire dans la plasturgie. Et l'investissement pour le faire était démentiel", regrette Léo Dolmazon, qui a quitté son ancien emploi chez Green Cup pour se lancer à 100 % dans cette start-up.

3 marques, 11 modèles, 180 références

En noyer, chêne, padouk (un bois exotique) ou merisier, le bois est soigneusement installé sur la coque souple, verni deux fois, poncé deux fois. Pour l'heure, Coque en Bois fournit des exemplaires pour les téléphones Apple, Samsung et Huawei. Soit 11 modèles et 180 références. On peut acheter une coque simple à 25 euros, une coque gravée à 29 euros, une coque assemblée à 34 euros. On peut aller jusqu'à personnaliser une coque pour 44 euros. Les Altilgériens ou les Auvergnats pourront s'offrir une coque avec le Mézenc ou le bougnat en effigie. "Nos coques sont à chaque fois unique car le bois a des veines uniques." L'étui résiste à l'eau, au soleil et au temps.

Infos pratiques

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Céline Arnaudin a ouvert Vap d'Yssi, un commerce de cigarettes électroniques à Yssingeaux en face de la mairie et de l'église.

Trois ans après la fermeture de la dernière boutique de cigarettes électroniques, un nouveau commerce a ouvert dans ce domaine en face la mairie. Céline Arnaudin, ancienne vapoteuse, se lance dans cette aventure commerciale et a créé Vap d'Yssi.

Originaire de Beauzac et domiciliée à Beaux, la néo-commerçante de 30 ans, ancienne commerciale dans l'automobile, a acheté l'immeuble situé en face la mairie où était précédemment installé Marjolaine. Le rez-de-chaussée accueille un espace de vente de cigarettes électroniques et ses accessoires. Une quarantaine de produits sont exposés.

A la demande de clients, il sera prochainement possible de faire soi-même son e-liquide. Ce DIY (Do It Yourself) permettra de personnaliser ses produits et de bénéficier de quantités plus importantes.

Vap d'Yssi est ouvert du mardi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 19 heures, le samedi de 10 heures à 17 heures

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École, collège et lycée catholiques d'Yssingeaux ne portent désormais qu'un seul nom. Depuis ce samedi, tous les élèves font partie de Saint-Gabriel. L'évêque du Puy, Luc Crepy, présidait l'inauguration de ce nouveau patronyme.

Jusque-là, les enfants de maternelle, d'élémentaire et de collège étaient scolarisés à Saint-Pierre-Sainte-Anne, les lycéens et étudiants appartenaient au Sacré-cœur. Au terme d'une consultation tous azimuts, c'est Saint-Gabriel qui a tiré son épingle du jeu. Ce patronyme a eu la faveur des jeunes et des instances dirigeantes du vénérable groupe scolaire catholique d'Yssingeaux.

Une inauguration, samedi matin, a entériné ce changement de nom qui coïncide avec un sacré bain de jouvence de l'établissement d'enseignement niché en cœur de ville qui reçoit 1250 élèves, de la maternelle jusqu'au BTS, accompagnés vers la réussite par 130 salariés.

Gabriel, un prénom universel

Des prises de paroles nombreuses, on retiendra volontiers celle du président de l'association des parents d'élèves Patrick Devidal, teintée d'humanisme, qui éclaircissait ce choix de Saint-Gabriel en ciblant son aspect multi-religieux. "Gabriel est l'archange annonciateur de la bonne nouvelle de Dieu. C'est un prénom intemporel. D'origine hébraïque, Gabriel signifie la force de Dieu, on le trouve dans l'Ancien et le Nouveau testament comme le messager de Dieu. C'est aussi un prénom universel puisqu'il est un personnage important pour les musulmans, présent dans le Coran sous le nom arabe de Djibril. Et, là aussi, il est l'annonciateur puisque c'est lui qui révèle les versets du Coran à Mahomet."

Luc Crepy, évêque du Puy, concluait ce moment débuté par des chants interprétés par une chorale d'élèves par une brève célébration et bénissait, selon l'usage, les bâtiments fraîchement construits donnant sur la rue Traversière.

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Samedi, une randonnée gratuite est proposée dans le cadre des Journées du patrimoine. Le départ se fera à 8 h 30 sur le parking de l'Antreuil à Yssingeaux.

Cette randonnée de 10 km prendra la direction le matin de Saint-Jeures où Jo Guibert fera visiter l'ancien moulin à eau au Pont du Fraysse.

L'après-midi, après le pique-nique (prévoir son repas), le groupe se rendra au suc de Saussac. La visite se terminera vers 17 h 30.

Contact : 06 88 65 21 99.

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L'école primaire, le collège et le lycée catholique d'Yssingeaux ne vont porter qu'un seul nom. A partir du 29 septembre, tous les élèves feront partie de Saint-Gabriel.

Peut-être est-ce un hommage subliminal à Johnny Hallyday ? Mais toujours est-il qu'un vote a désigné Saint-Gabriel comme le futur nom de l'établissement catholique d'Yssingeaux, décidément en proie à de grandes mutations en quelques années.

Jusque-là, les enfants de maternelle, d'élémentaire et de collège étaient à Saint-Pierre-Sainte-Anne, les lycéens appartenaient au Sacré-Coeur. A partir du 29 septembre, une inauguration entérinera ce changement de nom.

"On est parti de propositions des élèves. Saint-Gabriel en faisait parti, des jeunes ont vu une statue dans la rue Traversière. On avait aussi comme idées Jean-Paul II ou Sainte Mère Térésa. L'ESCY n'existait pas officiellement sinon pour réunir l'enseignement général et le lycée Eugénie-Joubert. Et ça, cela continuera", indique Richard Barthélémy.

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La 27e édition du Festival du rire s'est refermée samedi avec l'époustouflante Antonia de Rendinger au foyer rural.

Cet ultime spectacle était le plus demandé par le public et on se demandait bien pourquoi. Certes, elle s'était fait connaître dans des passages à la télé mais ses prestations n'étaient pas récentes et il faut bien avouer qu'on avait du mal à retenir son nom.

Antonia de Rendinger. Souvenez-vous bien de ce nom. Comme par le passé, le festival yssingelais est allé dégoter des humoristes en devenir. L'avenir nous dira si elle poursuit son ascension médiatique mais les spectateurs ont passé un moment divin samedi au foyer rural.

Sans temps mort, elle change de personnage en une poignée de secondes. A l'aide d'un drap blanc et de cubes, elle plante des décors simplifiés et astucieux.

Dans son sketch "Plaisir sans frontière", elle enchaîne des accents belges, allemands, italiens, russes, japonais sans sourciller. Elle revisite la fable "Barbe Bleue". Elle incarne des hommes et des femmes de tous styles et nous transporte dans son univers, avec des focus réjouissants sur la vie de famille, de couple, le scolaire...

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La rentrée se profile inexorablement à l'horizon. Pour les écoliers, collégiens et lycéens bien sûr qui n'ont pas vraiment d'autre alternative, mais aussi pour les élèves volontaires qui, à tout âge, se plongent avec délice dans l'apprentissage de la philosophie.

C'est le cas à Yssingeaux sous la houlette avisée de Geneviève Fabre-Ringborg qui propose des cours publics de philo.

Chaque cours est indépendant et il suffit de s'inscrire en début de séance. Il est utile de prévenir de sa présence par mail pour des questions d'organisation. Une présentation est envoyée pour chaque cours et le texte du cours est envoyé à l'avance par mail. Des textes sont distribués en cours.

Le cours est gratuit pour les jeunes et les chômeurs ou toute personne en situation précaire. Sinon, c'est 4 euros de participation.

Les cours publics ont lieu au lycée de l'Ensemble scolaire catholique d'Yssingeaux rue Traversière de 16 h 30 18 h 30


Les dates et les sujets de la saison 2018-2019

Lundi 8 octobre Hanna Arendt, une philosophe de la modernité

Lundi 5 novembre L'art a t il pour objet le Beau?

Lundi 11 février 2019 Faut il croire au destin?

Lundi 18 mars 2019 Qui est Alexis de Tocqueville (1805-1859)?


Et aussi deux cafés-philo

Il y aura deux cafés philo cette saison, ils auront lieu à 18 h 30 à la salle des mariages de la mairie d'Yssingeaux

Mardi 4 décembre L'émerveillement, attitude ingénue ou privilège de la condition humaine

Mardi 5 mars 2019 Génie et folie, couple complice ou couple ennemi?

Pour tout renseignement, contact au 06 67 53 69 95

gfabre-ringborg@outlook.fr

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La mise sous le feu des projecteurs de la brioche d’Yssingeaux par l’association Goûtez pur suc a fait remonter les souvenirs de Marie-Thérèse Giuliani, née Machabert, dont le papa était boulanger rue du colonel de Turenne à Yssingeaux.

Aussi, après mûre réflexion, Marie-Thérèse, qui réside à Lyon et vient en villégiature à Chamalières-sur-Loire, a pris l’attache avec André Perrier, le grand maître de la Confrérie de la brioche d’Yssingeaux, pour lui narrer ses souvenirs.

Et oui… Il y avait donc alors deux boulangers portant le même patronyme dans la cité des 5 coqs. Tous deux, à l’instar de l’ensemble des mitrons yssingelais, pétrissaient et cuisaient dans leurs fournils du pain et de la brioche.

Pour autant, la meilleure brioche, la vrai de vrai, la « pur suc » dirait-on aujourd’hui, restait sans contestation possible celle d’Hippolyte Machabert, le boulanger installé avenue de la Marne en face l’église des Pénitents, qui revendiquait la paternité de cette spécialité.

Jean-Marie Machabert, né à Araules en 1903 et son épouse Joséphine Jury née en 1908 à Chamalières, se sont installés en 1929 au 28 de la rue de Rosières, rachetant l’affaire de Mr Bernaud.


La meilleure, c'était celle d'Hippolyte

« Hippolyte est le fondateur légitime. Tout le monde détenait le secret de lui. J’ai toujours entendu dire que c’était la meilleure. Même ma mère le disait, ce qui avait le don d’énerver mon père ! », s’amuse Marie-Thérèse. Elle précise ceci : « il faut bien comprendre qu’à l’époque c’était la brioche qui nourrissait la famille. Le pain dégageait peu de bénéfices, la vente de brioche était plus rémunératrice. On dirait aujourd'hui, à la manière du président Macron, qu'elle ruisselait chez tous les boulangers…»

Un témoignage précieux pour la Confrérie de la brioche d’Yssingeaux qui s’efforce de redonner ses lettres de noblesse à cette viennoiserie traditionnelle, et qui collecte avec empressement les traces mémorielles de cette spécialité.


Les prochains rendez-vous de la Confrérie de la brioche

Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà calés pour les 17 membres de ce cercle gourmand. Septembre verra le retour du petit-déjeuner offert dans les entreprises. L’équipe se dédoublera le week-end des 3 et 4 novembre pour rallier la foire de Saint-Bonnet-le-Froid, tout en œuvrant lors de l’Escapade chocolatée à Yssingeaux, la première du genre.

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