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Vendredi soir, le quartier de la Guide à Yssingeaux a été particulièrement touché par l'orage de grêle en début de soirée. Outre l'entreprise Fayolle qui a été sinistrée, des commerces de la zone ont eu les pieds dans l'eau.

Des infiltrations d'eau ont été constatées dans l'une des salles de la discothèque Le Kripton. Et en face, La Petite Auberge s'est retrouvée les pieds dans l'eau et dans la glace. "On était sur Saint-Etienne quand ça s'est passé. C'est le voisin qui nous appelé. On est vite revenu", racontent Chantal et Serge Michel.

Le couple de restaurateurs et d'hôteliers assure n'avoir jamais vu ça dans leur commerce bien qu'ils soient souvent touchés lors de grosses pluies.

Trente centimètres d'eau étaient enregistrés dans la salle de restaurant. Et dehors, il y avait autant de glace accumulée par la grêle. "La grêle était bien ronde, grosse comme des billes. Cela a permis d'éviter d'abîmer les véhicules."

Chantal et Serge Michel ont pu compter sur la solidarité de leurs voisins et amis qui les aident à nettoyer. Les pompiers sont aussi intervenus pour pomper l'eau.

L'incidence devrait rester limitée et dès dimanche, les clients pourront profiter de la cuisine de la Petite Auberge. "On est complet, on ne peut pas faire ça aux clients. Tout sera en place."

Jusqu'au 31 juillet, la grange de la maison-forte de "Versilhac" à Yssingeaux ouvre ses cimaises à Cathy Gagnaire.

Les Amis de Versilhac font vivre avec ténacité le musée des arts et traditions populaires de ce joli village perché d'Yssingeaux. Pour pimenter l'été dans le vénérable édifice, Françoise Déléage et son équipe convient des artistes et artisans à y présenter leurs créations.

Jusqu'au 31 juillet, Cathy Gagnaire vous narre ses histoires dans la grange de la maison-forte qui abrite le musée. Elle offre une ribambelle de tableaux de tous les formats, représentatifs de sa palette d'émotions, de techniques et d'inspiration où l'humain et l'animal se taillent la part du lion. Une quasi rétrospective...

L'artiste du Mazet-Saint-Voy est une personnalité connue du territoire. Elle anime avec une fraîcheur toujours renouvelée des ateliers d'arts plastiques à destination de tous les publics, du bébé à la personne très âgée. Elle travaille sur la mémoire, la trace et la transmission avec un regard bienveillant, invitant chacun, à sa mesure, à libérer ses talents sans académisme.

On peut découvrir en ce moment dans les médiathèques d'Yssingeaux, de Retournac, d'Araules, au centre de vie de Saint-Maurice-de-Lignon, et dans les mairies de Lapte et Grazac, les draps peints par les bambins des six communes du Pays des sucs sous la houlette de Cathy Gagnaire (voir l'article).

L'exposition à "Versilhac" est ouverte de 14 h 30 à 18 h 30.

L'entrée est libre.

Contact : 06 81 33 44 65

On sait que les coiffeuses ont l'habitude d'en faire voir de toutes les couleurs aux chevelures qui se prêtent au fil des saisons à leurs habiles coups de pinceau.

Cathy, Elodie et Ophélie du salon O2 Coiffure à Yssingeaux ont décidé de donner de leur personne pour encourager les footballeurs de l'équipe de France. C'est sur leurs visages et sur leurs bras qu'elles ont choisi de hisser les couleurs de la République.

Un bleu-blanc-rouge doublement de circonstance en cette veille de Fête nationale et avant-veille de finale de la Coupe du monde à Moscou, que les fans avérés de ballon rond comme les plus modérés amateurs, rêvent de voir remporter par les hommes de Didier Deschamps.

Comme chaque année, la société de pêche d'Yssingeaux proposait samedi une après-midi de pêche pour les enfants.

Un espace facilement accessible les attendait sur les berges de l'Auze, au niveau du "Chambonnet".

Pour faciliter l'intérêt des enfants, l'AAPPMA d'Yssingeaux avait rajouté 90 kg de truites dans les jours précédents. De nombreuses prises faciles ont ainsi été réalisées par les enfants, accompagnés de leurs familles et des bénévoles de la société de pêche.

Une cinquantaine de pêcheurs en herbe ont participé à l'animation.

Dans un an, la nouvelle usine des Ateliers du Meygal sera ouverte à "Bellevue" à Yssingeaux. Depuis quelques semaines, les formations ont débuté au sein de l'entreprise d'Yssingeaux. Il reste encore des places avec des embauches à la clé.

Vincent Rabérin, le patron des Ateliers du Meygal (ex-Lejaby), n'a pas attendu la construction de la nouvelle usine de maroquinerie de luxe à Yssingeaux pour lancer les formations. Le temps presse et les décideurs l'enjoignent à entrer en phase de production le plus vite possible.

Vingt femmes et hommes déjà en formation

Depuis la rentrée de septembre, deux groupes de dix personnes à chaque fois ont entamé la formation de maroquinerie. Une formation express de 400 heures qui se déroule dans les anciens locaux de Jet Cut dans le quartier de "Montchaud".

D'autres sessions vont débuter à partir de janvier et sont assurées par des formateurs internes via le centre de formation SB Académie, créée pour l'occasion et gérée par Vincent Rabérin.

Au moins 50 embauches

Il est encore possible de rejoindre la formation qui doit déboucher sur une embauche. Actuellement, l'entreprise compte 180 personnes à Yssingeaux. Au moins 50 embauches sont actuellement annoncées. "La formation donne les bases. Il faut au moins deux ans d'expérience pour devenir réellement maroquinier. Cette formation s'adresse à tout le monde, hommes et femmes, quel que soit son âge, quelle que soit sa formation initiale. Nous réalisons des tests pour vérifier la minutie, la dextérité et le respect des consignes", indique Isabelle Allard, directrice administrative et financière de Sofama (Société de fabrication de maroquinerie) à Vichy et des Ateliers du Meygal à Yssingeaux.

Le contact se fait par mail : sofamarecrute@gmail.com

La formation s'adapte aux tendances du moment. "De nouvelles techniques, de nouveaux cuirs arrivent et nous nous adaptons", ajoute François Baure, directeur régional des opérations à Sofama 4 et aux Ateliers du Meygal.

Une future école de la maroquinerie de luxe à la place des AMV

Un pôle formation devrait voir le jour en lieu et place des AMV à Yssingeaux. Le projet devrait être porté par la Semcoda, qui s'occupe déjà de transformer le Sacré-Coeur en résidence seniors, et de la construction de la maison de santé à Chaussand. L'école de maroquinerie devrait s'installer sur ce terrain, tout comme des locaux pour agrandir l'Ecole de pâtisserie. Une structure sociale s'occupant de jeunes pourrait aussi intégrer le pôle. Des logements seraient également construits.

Une nouvelle usine dans un an

La communauté de communes des Sucs a accepté de porter le projet de construction d'une usine à "Bellevue", à côté de la gendarmerie, au nom des Ateliers du Meygal.

Les délais sont très serrés puisque l'entreprise veut récupérer les clés avant le 1er janvier 2019. La collectivité dispose de douze mois pour construire un bâtiment de 2 500-2 700 m2. Coût du projet : 2,2 millions d'euros HT maximum.

Pour gagner du temps, le Pays des Sucs va lancer la consultation pour la construction d'un bâtiment clé en main. "Il y aura bien des sous-traitants locaux", assure Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux et président des Sucs.

Denis Michel s'en est allé, brutalement enlevé aux siens par la maladie, à 69 ans. Les Yssingelais conserveront l'image d'une personnalité généreuse à la haute stature, le regard franc, offrant un large sourire sous ses moustaches.

Ce chef d'entreprise qui avait créé les établissements de bois et charpente éponyme avait libéré, une fois la vie professionnelle raccrochée, ses talents créatifs en ralliant les ateliers des Parsonniers.

Sur ce cliché, on le voit, souriant, à côté d'une de ses toiles lors du vernissage à la Grenette de l'association des Parsonniers.

Ses obsèques seront célébrées mardi 10 octobre à 10 heures en l'église d'Yssingeaux.

Quatre villages d'Yssingeaux seront réunis dimanche pour la Fête du pain. Les hameaux des "Valentins", des "Ollières", de "Veyrac" et de "La Fayette" se retrouvent chaque année pour ce rendez-vous festif interne aux quatre villages.

Samedi, la matinée a été consacrée à allumer le four à pain des Ollières et à préparer la pâte.

Pour la recette, les proportions sont inscrites sur l'échelle de meunier : 75 kg de farine, du sel, de la levure, de l'eau.

90 pains sont façonnés et cuits en trois fournées de 30 minutes samedi après-midi. Dimanche, 170 convives sont attendus.

Vendredi soir, le comte de Bouderbala a enthousiasmé le foyer rural d'Yssingeaux pour l'avant-dernière soirée du Festival du rire.

Le comte de Bouderbala, c'est d'abord une bonne bouille. Le mec qu'on invite facilement à sa table. Epaules carrées, l'ancien basketteur professionnel s'est magnifiquement reconverti dans l'humour, poussé par son ami Grand Corps Malade.

Un premier spectacle joué devant 1,2 million de spectateurs

Après un premier spectacle joué pendant huit ans devant 1,2 million de personnes, l'humoriste franco-algérien vient de sortir un opus 2 aussi gouleyant que le premier. C'est ce one-man-show qu'il est venu jouer en Haute-Loire.

Une grande liberté de ton, même avec les religions

Le public venu vendredi soir est totalement différent de celui venu la veille applaudir Jean-Marie Bigard. L'humour s'appuie aussi sur un style totalement opposé. Le comte de Bouderbala évoque l'actualité, les attentats, les religions avec piquant et justesse, dans une grande liberté de ton.

Après son premier spectacle, il revient à la charge au sujet des rappeurs et leurs textes parfois idiots... Il n'est pas sectaire, il démontre également, preuve audio à l'appui, que les chanteurs de variété ne sont pas exempts de tout reproche en usant quelquefois d'expressions hasardeuses.

La famille, l'homosexualité, le sport, la crise : le comte de Bouderbala passe d'un sujet à un autre sans temps mort et dans un style très vivant. Arrivé sur scène par le stand-up, il semble à son aise dans cet exercice du décryptage des sujets de société.

Chris Esquerre samedi

Samedi, pour la dernière soirée du festival yssingelais, Chris Esquerre fermera la marche de l'humour dans un registre très décalé. Et devant un public là aussi renouvelé. Il reste une cinquantaine de places à vendre (19 euros) pour ce spectacle programmé à 20 h 30 au foyer rural.

Arvios, Babel's Book, Mujeeb, Baroudar et Raven Ridge. Ces cinq chevaux ont fait gagner la coquette somme de 48 144 euros à un joueur yssingelais lors du Quinté + de Bayeux à Deauville.

Le parieur, qui préfère rester anonyme, a validé son ticket au bar PMU d'Yssingeaux tenu par Michel et Jacqueline Grail, le samedi 12 août.

Un gagnant n'arrivant jamais seul, un autre joueur à empoché 1 000 euros à un jeu de grattage, Mots croisés, toujours au PMU de la place Calade.

Jean-Marie Bigard a joué devant une salle conquise jeudi soir lors du Festival du rire d'Yssingeaux pour son dernier spectacle "Nous les femmes".

Jean-Marie Bigard était bien au rendez-vous cette fois-ci. Forfait au dernier moment en 2016, il avait promis de venir. Ce fut chose faite jeudi soir au foyer rural d'Yssingeaux devant 450 spectateurs.

On savait l'humoriste amateur de gros mots, on n'a pas été déçu avec un florilège de "connards", "connasses", "enculés", "bite" et autre vocable infiniment poétique. "Si les journalistes disent que j'ai été vulgaire, je leur répondrai que j'ai été maladroit" s'est défendu Bigard sur scène.

Son spectacle se décompose en deux parties. Il apparaît d'abord grimé, moulé dans une robe rouge, une perruque blonde, et des talons. Il évoque les hommes à travers ce personnage féminin, aussi extravertie que lui.

Puis il revient en tant que Jean-Marie Bigard pour parler de la paternité, des sondages et de ces petits riens du quotidien dans lequel beaucoup ont pu se retrouver, comme le combat avec une clé USB ou les clés de sa porte d'entrée.

Pour chauffer la salle, un humoriste surprise, Paul Adam, a régalé l'auditoire à base de photos des hommes et femmes politiques et des vidéos gag piochées sur internet.

Encore deux spectacles au Festival du rire

Le Festival du rire d'Yssingeaux compte encore deux soirées avec le comte de Bouderbala vendredi soir et Chris Esquerre samedi soir.