Afficher les éléments par tag : fromagerie

Christine Petit a ouvert mercredi la Boîte à fromage à Saint-Bonnet-le-Froid. Elle succède à Monique Meallier qui avait repris la fromagerie de Marie-Louise Marcon en 1987.

Christine Petit ne peut cacher longtemps ses origines franc-comtoises. L'accent typique de la région s'entend, la passion du fromage aussi. Native de Haute-Saône, elle a connu son mari dans les caves de son parrain, fromager affineur. Son mari Franck, boucher de métier et originaire du Haut-Doubs, avec qui elle a tenu une boucherie-charcuterie-traiteur près de Montbéliard pendant 17 ans.

En 2009, le couple rejoint l'Ardèche et va tenir pendant trois ans l'auberge l'Oustau sur les bords du Lac de Devesset. Puis Franck rejoint les Salaisons Teyssier, Christine le suit.

C'est aujourd'hui à Franck de suivre sa femme dans cette nouvelle aventure professionnelle. Christine Petit, domiciliée à Saint-André-en-Vivarais, a sauté sur l'occasion de reprendre la fromagerie de Saint-Bonnet-le-Froid.

Des plateaux fromages à confectionner

On retrouve jusqu'à 60 sortes de fromages dans cette boutique. La commerçante s'appuie sur les fromages Gerentes, appréciés dans le coin, et elle travaille avec Christian Janier, Meilleur Ouvrier de France fromager à Lyon pour choisir les meilleurs produits, notamment le comté, le morbier, la tome à l'ail des ours, affinés avec doigté. "Je propose des plateaux fromages, des plateaux raclettes, des plateaux dégustation. Je dispose aussi de râpe à fromage pour la fondue et je prête des appareils à raclette et à fondue", détaille la nouvelle crémière de Saint-Bonnet-le-Froid qui a habillé sa vitrine d'objets ancestraux issus de l'héritage familial.

On retrouve aussi dans ce commerce de la charcuterie, issue des Salaisons Pichon et de la famille Dantony à Raucoules.

Infos pratiques

La Boîte à fromage de Saint-Bonnet-le-Froid est ouverte de 8 h 30 à 12 heures et de 14 h 30 à 19 heures ; du mercredi au lundi de septembre à novembre, du jeudi au lundi de décembre à juin, 7 jours sur 7 en juillet et août.

La fromagerie bio du Val d'Ormèze, qui a relancé l'atelier-relais du Mazet depuis un an, va aussi embouteiller du lait de chèvre et de brebis. Avec l'espoir de développer une collecte sur le territoire.

"On y va doucement mais on y va." Gilles Gamon, le gérant de la Fromagerie du Val d'Ormèze, cultive le franc parler. Homme très naturel et jovial, ce n'est pas la visite vendredi d'élus locaux, de politiques de dimension nationale et de représentants de l'Etat, qui vont le faire changer.

La présentation de la fromagerie spécialisée dans l'agriculture biologique et qui a repris l'entreprise du Mazet-Saint-Voy, propriété de la communauté de communes pour encore quelques semaines, a permis de confirmer ce que La Commère 43 vous avait annoncé cet été. A savoir le lancement d'une ligne d'embouteillage de lait stérilisé de chèvre à partir de la semaine prochaine.

Du lait de chèvre embouteillé au Mazet dès la semaine prochaine

Jusque-là sous-traité à une société alsacienne, la fromagerie basée en Ardèche, à Gilhoc-sur-Ormèze reprend en direct cette transformation, comme elle l'avait déjà fait depuis le début de l'année pour le bleu de chèvre et de brebis, fabriqué au Mazet. Trois cents bouteilles d'un litre devraient sortir chaque semaine dans un premier temps. Ce lait est collecté auprès de six producteurs entre Loire, Ardèche et Drôme. Début 2017, l'embouteillage de lait stérilisé de brebis, qui vient principalement d'Aveyron, doit suivre.

Développer une filière de lait de brebis bio

Pour le lait de brebis, Gilles Gamon, à la tête d'une entreprise familiale, veut développer la production de lait de brebis sur le territoire Haute-Loire et Ardèche avec des animaux qui offriraient leur lait de mars à novembre en étant uniquement nourris à l'herbe.

"On sera là pour accompagner. Les agriculteurs savent faire du bon lait, dès lors qu'on les aide", assure Gilles Gamon, lui-même éleveur. Il pratique l'agriculture biologique depuis 1975 et espère convaincre des agriculteurs du Plateau. Quatre contacts sont pris avec des jeunes qui s'nstallent. "Ça va être long mais ça ne me fait pas peur. Je veux développer cette filière sans nuire à l'organisation agricole départementale."

25 millions de litre de lait en conversion bio depuis le début de l'année

Laurent Duplomb, président de la CHambre d'agriculture approuve et encourage : "Aujourd'hui, avec la situation actuelle de l'agriculture, on est prêt à prendre tous les projets qui se présentent. Il faut favoriser les petites unités comme celle-ci. C'est un petit poisson qui se faufile au milieu des gros. Ils sont dans un secteur de niche avec une valeur ajoutée réelle. On est en train de convertir au bio des agriculteurs sur le Plateau du Mazet et du Chambon en vaches laitières. Depuis le début de l'année, 25 millions de litres de lait proviennent d'une conversion à l'agriculture biologique."

Où trouver les produits de cette fromagerie ?

Les produits de la Fromagerie du Val d'Ormèze se trouvent dans le réseau spécialisé comme Biocoop, Satoris ou encore Naturalia. Localement, les fromages et produits laitiers peuvent s'acheter à la halle fermière du Mazet et à la boulangerie Ferrapie.

Locataire depuis un an, Gilles Gamon a relancé la fromagerie du Mazet-Saint-Voy et va devenir propriétaire. Outre la fabrication de bleu de chèvre et de brebis, la société va développer à la rentrée du lait stérilisé en bouteille.

Gilles Gamon sera-t-il celui qui va réussir à pérenniser l'activité de la fromagerie du Mazet-Saint-Voy? Cela semble être le cas alors que la structure a vu défiler plusieurs projets. Mais aucun des trois précédents gérants n'a réussi à tenir. Le gérant de la fromagerie du Val d'Ormèze, située à Gilhoc-sur-Ormèze (Ardèche), semble être en mesure de le faire et développe de nouveaux projets sur le Haut-Lignon.

Locataire depuis un an, il va passer la vitesse supérieure et acheter la structure à 150 000 euros à la communauté de communes.

Les fromages à la Biocoop, Naturalia, Satoris...

Gilles Gamon est un pionnier de l'agriculture biologique. Eleveur de brebis en bio depuis 1978, il a créé sa première fromagerie laitière en 1984 avant de fonder la fromagerie du Val d'Ormèze en 1998 avec deux de ses enfants : Blandine et Jean-Charles.

Aujourd'hui, la structure transforme 1 million de litres par an de lait de chèvre et de brebis. Les produits sont vendus surtout dans les réseaux spécialisés du bio : des grossistes, les magasins Biocoop, Naturalia ou encore Satoris.

Les mêmes champignons que le roquefort et le camembert

Entre 2 000 et 3 000 litres de lait passent chaque semaine au Mazet-Saint-Voy. Julien Juredieu, qui s'est installé avec sa famille à Saint-Jeures, a été recruté et formé pour devenir le fromager. L'atelier du Mazet-Saint-Voy permet de réaliser le fromage bleu avec les deux cuves de 750 lètres. "Pour faire le bleu, on met du penissilium roqueforti. C'est le même que pour le roquefort mais notre fabrication est différente. On est sur un fromage souple, un bleu doux. Et pour réaliser la croûte, on met du penissilium camembertii", raconte Blandine Gamon, fromagère.

Du lait stérilisé en bouteille à la rentrée

Si la remise en route de la fromagerie a été longue, tout est rentré dans l'ordre et le gérant peut désormais développer d'autres projets sur le territoire. Une ligne de conditionnement de lait stérilisé de chèvre est en cours d'installation. En septembre-octobre, 1 500 litres seront transformés chaque semaine. La seconde étape sera de produire du lait stérilisé de brebis.

Développer un réseau de collecte sur le plateau

L'objectif de Gilles Gamon est de recentrer la production de lait entre Haute-Loire et Ardèche. Pour l'heure, le lait de chèvre vient d'une tournée entre Ardèche, Loire et Drôme. Le brebis vient en partie de l'Isère et de la bergerie familiale de Gilles Gamon. Mais la grande partie est collectée en Aveyron. "ça fait 15 ans qu'on en parle. On veut développer le nombre d'éleveurs sur le plateau." Pour l'instant, le gérant a des candidats en chèvre ; 2 à Saint-Front, 1 à Montregard et un autre à Saint-Clément.

Les produits en vente à la halle fermière et dans une boulangerie

Si Gilles Gamon refuse de relancer la boutique de la fromagerie au Mazet, il a trouvé une solution : "On peut retrouver nos produits à la halle fermière et à la boulangerie Ferrapie au Mazet."