Afficher les éléments par tag : coronavirus haute loire

Le Covid-19 a fait une onzième victime en Haute-Loire. 30 patients restent hospitalisés et 72 personnes testées positives sont suivies à domicile.

Au lendemain du dixième décès, le Covid-19 a encore frappé en Haute-Loire avec un onzième décès.

D’après les données SIVIC et les remontées des établissements de santé ce jour, 138 établissements de la région rapportent prendre ou avoir pris en charge des cas de Covid-19.

2 489 (-48/hier) patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés dans la région ce jour, dont 371 patients (-12/hier) soit 15 % sont en réanimation/soins intensifs.

Un cumul de 1 331 décès hospitaliers de patients atteints de Covid-19 a été rapporté à ce jour dans la région.

5 042 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total.

Pour la journée du 30 avril, 120 nouvelles hospitalisations dans la région dont 12 nouvelles admissions en réanimation, 20 nouveaux décès et 133 retours à domicile ont été enregistrés.

Depuis le 20 avril, on observe une tendance à la baisse des hospitalisations en cours. Le nombre de nouvelles admissions en réanimation est stable mais faible avec en moyenne 9 nouvelles admissions par jour sur la dernière semaine.

Capture 8

Capture2 3

Publié dans Actualités

L'entreprise Janisset (JTTI Group) de Monistrol-sur-Loire va donner plus de 10 000 masques aux établissements de santé de Haute-Loire pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

JTTI Group est un créateur textile et plastique dont le siège social est situé à Monistrol-sur-Loire. Ce groupe international dispose de trois sites de production (France, Roumanie, Vietnam) et trois bureaux commerciaux (Hong-Kong, Luxembourg, Etats-Unis).

Malgré la baisse d’activité, la société Janisset SAS a choisi de continuer son activité sur l’ensemble de ses sites, quitte à trouver d’autres missions à confier à ses collaborateurs.

Disposant d’un bureau de distribution à Hong-Kong, la mission confiée a été d’approvisionner des masques pour la sécurité des collaborateurs présents sur les sites du groupe et pour les Ehpad et hôpitaux du département.

Plus de 10 000 masques aux établissements qui en ont le plus besoin

Début avril, la société Janisset a contacté les Ehpad aux alentours de Monistrol-sur-Loire pour lister les besoins et proposer son aide.

Ces masques chirurgicaux 3 couches sont répartis sous forme de lots et offerts aux établissements en fonction de leurs difficultés d’approvisionnement et de l’urgence à laquelle ils font face.

La distribution a déjà commencé

Les premiers dons ont été faits mi-avril (1 000 à Monistrol et 1 000 à Yssingeaux) et continueront jusqu’à début mai au profit de Monistrol-sur-Loire, Sainte-Sigolène, Saint-Pal-de-Mons, Aurec-sur-Loire, Saint-Didier-en-Velay, Bas-en-Basset, Beauzac, Yssingeaux, mais aussi une commune de l’Ardèche et une de l’Allier qui font partie de la démarche.

La liste n’est pas exhaustive, et d’autres établissements pourraient en profiter si les stocks le permettent.

Sur demande, le PDG du groupe ainsi que le responsable marketing du groupe sont prêts à s’entretenir avec vous en visio-conférence.

Publié dans Monistrol et environs

Depuis le début de la crise, 342 patients ont été hospitalisés dont 5 directement en réanimation. L'hôpital Emile-Roux a procédé à 539 dépistages.

Lundi matin, Jean-Marie-Bolliet, directeur du Centre hospitalier Emile-Roux (CHER) et tout l'état-major médical de l'hôpital public, ont fait un point d'étape sur la situation en Haute-Loire.

539 dépistages de Covid-19 réalisés

Si on connaît le nombre de patients hospitalisés et les cas positifs à un instant T chaque jour, l'hôpital a communiqué des chiffres plus fournis sur la situation au Puy. On apprend que 342 patients ont été hospitalisés et 539 dépistages ont été réalisés, soit de façon biologique (la majeure partie des cas), soit sous la forme d'un scanner. Au Puy, il reste 27 patients hospitalisés dont six présentent des symptômes plus sévères. Et quatorze personnes sont en quarantaine.

337 cas suivis à domicile depuis un mois

Il faut ajouter 337 patients suivis à domicile dans le cadre d'un protocole de soins avec suivi par SMS et téléconsultation entre le 7e et le 8e jour. Sur les 337 personnes suivies depuis le début de la crise, 169 sont sortis du dispositif, il en reste 168. "Sur les 337 patients, nous avons recensé 7 % de complications avec aggravation des signes cliniques dont 2 patients ont dû être hospitalisés."

La Haute-Loire sur un plateau

Jean-Marie Bolliet, directeur du CHER, confirme que la Haute-Loire a atteint un plateau en terme contagion. "On l'a atteint deux semaines après le confinement. Mais ce plateau est lié au confinement. Il faut craindre un retour conséquent de malades si le déconfinement n'est pas réalisé correctement", prévient M. Bolliet. "On a parfois été en tension mais on n'a jamais été débordés grâce à des équipes réactives et une intelligence collective.

5 Ehpad ont connu le Covid et 31 soignants en Haute-Loire

Dans les Ehpad, 5 maisons de retraite sur les 49 (3 699 places en Ehpad en Haute-Loire) ont eu un diagnostic positif de Covid-19.

Et chez les personnels (hôpital, médecins généralistes et Ehpad), 31 cas positifs ont été décelés dont 5 à Emile-Roux (sur 1000 agents). Sur ces 31 cas, deux ont nécessité une hospitalisation courte et six sont aujourd'hui guéris.

Un automate d'analyses attendu

Quant au dépistage de masse, le CHER ne dispose pas encore de capacités propres pour réaliser les analyses à la suite des dépistages, effectuées au CHU de Saint-Etienne. "Avec la réquisition d'Etat, on devrait pouvoir dans les prochains jours équiper le CHER d'un automate d'analyses", annonce Jean-Marie Bolliet.

Jean-Marie Bolliet, directeur de l'hôpital Emile-Roux

Publié dans Actualités

Au même titre que les vacanciers, les propriétaires de résidence secondaire ne sont en théorie pas autorisés à rejoindre leur maison. Pourtant, en Haute-Loire, bon nombre de maisons de campagne se sont ouvertes depuis le confinement.

Pour ou contre ? Difficile de savoir de quel côté penche la balance des Altiligériens. Mais force est de constater que l'arrivée des résidents secondaires ne fait pas plaisir à tout le monde. Difficile aussi de quantifier ces arrivées. On est dans le ressenti. Selon les derniers chiffres de l'Insee qui datent de 2016, la Haute-Loire compte 23 300 résidences secondaires, soit 16 % du parc immobilier du département.

Dans cette période anxiogène, les résidents secondaires sont vus comme des pestiférés, qui amènent le Covid-19 dans un département relativement épargné. "Ils auraient dû rester là où ils étaient", fait remarquer une Yssingelaise. Le terme peu amène de "doryphore" revient dans les conversations pour les désigner.

Un accueil mesuré

Au fil des semaines, les volets se sont ouverts sur des maisons fermées depuis plusieurs mois. Venus de Paris, la Loire, le Rhône, les régions PACA ou Occitanie, ils sont venus se réfugier dans leur maison de famille, à la campagne. "Un jour, j'ai remarqué que je ne connaissais pas un client sur deux. Je suis sûre que ce sont des maisons secondaires. Peut-être sont-ils arrivés de nuit pour éviter les contrôles", estime une caissière sur le Haut-Lignon.

Au Chambon-sur-Lignon, terre d'accueil pendant la Seconde Guerre mondiale, où l'on prône un "espace ouvert, l'esprit aussi", on nous fait parfois remarquer avec désapprobation que les résidences secondaires sont occupées. Plus tôt dans la saison que d'habitude.

Les résidences secondaires, c'est de l'économie pour la Haute-Loire

Ces arrivées, si elles en inquiètent un certain nombre, en satisfont d'autres. "Ils font vivre le commerce, ils consomment aussi, c'est bon pour l'économie", fait remarquer un Altiligérien. "A leur place, si j'avais une maison à la campagne, je m'y rendrais de la même façon, plutôt que de rester enfermé dans un appartement où on a vite le sentiment de tourner en rond", estime de son côté Nicolas, un Tençois.

"Dans mon hameau, qui compte six résidences secondaires, une seule est occupée depuis quelques jours. Je suis même surpris que les autres voisins, qui vivent dans le sud, à Saint-Etienne ou à Lyon, ne soient pas encore venus. S'ils étaient là, je comprendrais totalement. Ils sont ici chez eux. De toute manière, le virus est partout", affirme un Saint-Jeurois.

Publié dans Actualités

La Haute-Loire accuse un sixième décès à cause du Covid-19 depuis le début de l'épidémie.

D’après les données SIVIC et des remontées des établissements ce lundi 13 avril, 3 055 patients atteints de COVID-19 sont hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes dont 671 en réanimation/soins intensifs.

Ce sont trente patients de plus en 24 heures. Sur les 3055 patients, 671 (-3/la veille) sont en réanimation/soins intensifs.

Un cumul de 794 décès hospitaliers de patients atteints de Covid-19 a été rapporté au 13 avril dans la région, dont six en Haute-Loire.

2 970 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total.

Pour la journée du 13 avril, 97 nouvelles hospitalisations, dont 17 nouvelles admissions en réanimation, 21 nouveaux décès et 34 retours à domicile ont été enregistrés en Auvergne-Rhône-Alpes.

Capture 2

Publié dans Actualités

Depuis vendredi, les gendarmes intensifient les contrôles de vitesse et d'attestation de déplacement dérogatoire en Haute-Loire.

"Je constate que vous faîtes beaucoup de contrôles. C'est la troisième fois aujourd'hui que je me fais contrôler. Mais vous avez raison, ça roule beaucoup", témoigne un automobiliste à un gendarme en brandissant son attestation et sa pièce d'identité.

Au fil des jours, les gendarmes relèvent une baisse des infractions et une hausse de la circulation en lien avec la reprise de certains salariés. "On doit savoir concilier la reprise de l'activité économique avec respect du confinement", insiste le préfet, Nicolas de Maistre, qui s'est rendu samedi matin sur un point de contrôle au Pertuis, et fera de même dans l'après-midi en zone police.

Les forces de l'ordre comptent intensifier les contrôles le week-end et poursuivre une présence continue en semaine. "Nos collègues des autoroutes nous font remonter une baisse de 90 % de fréquentation aux péages", fait savoir le colonel Jean-Pierre Rabasté, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire.

Outre les attestations, les gendarmes se sont remis à faire des contrôles de vitesse, comme ce fut le cas vendredi sur la RN88 entre Monistrol et la Loire. "On avait allégé ces contrôles mais des comportements dangereux nous conduisent à refaire des contrôles de vitesse. Sur les bords de Loire, le matin, ça roule peu mais ça roule vite."

Colonel Jean-Pierre Rabasté

Publié dans Actualités

Depuis trois semaines, tous les écoliers de Haute-Loire sont confinés à la maison avec une continuité pédagogique demandée par l'Education nationale. Nous avons posé la question à plusieurs directeurs d'école de Haute-Loire, de la maternelle au lycée.

Clément Celle, élève de première au lycée Saint-Gabriel à Yssingeaux, vit plutôt bien le confinement et l'école à la maison. Depuis sa maison, située au milieu de la campagne, il alterne entre devoirs, amusement et plein air. "La première semaine, c'était l'horreur. On avait une montagne de devoirs. Les profs ont ajusté et depuis ça va beaucoup mieux. Les profs se sont bien adaptés avec des solutions efficaces pour travailler."

Le confinement entraîne évidemment un ralentissement dans le programme. "Je m'astreins à travailler tous les jours. Je passe en moyenne trois heures par jour, entre les visio-cours et le travail personnel."

Ecole de Valprivas

Selon Mathilde Ebrard, "certaines notions seront à revoir lors de la réouverture de l'école, mais on déroule ce qui était prévu, en apportant une aide différente de celle mise en place d'habitude, notamment via les vidéos éducatives extraites de la super banque de données de Canopé. Nous proposons régulièrement des activités additionnelles, que les enfants et les parents s'approprient en fonction de leurs possibilités".

"Il est important de prendre en compte le côté inédit de la situation, pour les enseignants mais surtout pour les parents, qui sont pour la plupart en télétravail et qui doivent gérer leur vie professionnelle à la maison, tout en pilotant l'école à distance. On ne peut pas remplacer 6 heures de classe à l'école par 6 heures d'école à la maison. Nous avons l'immense chance d'habiter à la campagne, et la majorité de nos élèves ont un jardin : jouer dehors, sauter, jardiner, creuser... c'est nécessaire et fondamental pour un enfant, surtout en ces temps anxiogènes."

"Nous communiquons quotidiennement avec les élèves grâce à des plateformes numériques, sur lesquelles nous rappelons le programme du jour, postons des vidéos éducatives expliquant les notions du jour, et proposons des petits défis. Nous communiquons aussi régulièrement par mail, mais aussi par téléphone, les jours de permanence à l'école (lorsqu'une garde est assurée pour des enfants de soignants). Nous sommes une petite école, avec une vingtaine de familles : c'est aussi ce qui rend ce mode de communication possible !"

"La principale difficulté a été, au début, de choisir comment communiquer avec les enfants et leurs familles, que communiquer, quand communiquer, et surtout avec quels outils? Comme la situation ne s'était jamais présentée, nous ne nous étions jamais posé ces questions ! Tout est allé très vite , et il a fallu faire « vite et bien », pour rassurer les familles en leur donnant des informations « claires et pertinentes », et des outils « simples et efficaces ».

"Tout s'est mis en place au fur et à mesure et nous remercions vraiment les familles pour leur compréhension, leur adaptabilité et leur immense collaboration dans l'installation de l'école à distance. On parle souvent de l'adaptation des enseignants en ce moment, mais ce sont les parents qui ont du jour au lendemain été placés « en première ligne » dans l'éducation scolaire de leurs enfants. Nous, le contexte fait que nous sommes, de facto et malgré nous, un peu « en retrait »... ce qui est frustrant il faut l'avouer."

"Je félicite aussi les élèves, qui pour beaucoup ont surpris leurs parents par leur sérieux et leur implication ! Ils ont vite compris que les « coronavacances » (comme ils les ont baptisées ce fameux vendredi 13) n'étaient pas des « vacances » du tout, et chacun fait de son mieux pour continuer à apprendre et à progresser. C'est assez émouvant pour un enseignant, finalement, d'assister à cela à distance."

Ensemble scolaire catholique d'Yssingeaux et Saint-Martin à Tence

Richard Barthélémy dresse un tour d'horizon de l'enseignement à distance des ensembles Saint-Gabriel à Yssingeaux (maternelle à BTS) et Saint-Martin à Tence (maternelle à collège) : "J'ai été bluffé par la rapidité et l'efficacité des équipes enseignantes qui se sont mobilisées du jour au lendemain en proposant une démarche pour laquelle nous n'avons jamais été formés. Sur les deux établissements, nous avons laissé les enseignants choisir leur mode de fonctionnement toujours en lien avec notre ENT (Environnement numérique de travail) pour qu'ils se sentent à l'aise avec les outils informatiques qu'ils ont à leur disposition. Certains proposent des tutos, d'autres des visios, d'autres des powerpoints... Suivant les matières enseignées, il faut choisir les supports les plus adaptés. Les élèves aiment pouvoir de temps en temps, sur une courte durée, échanger avec leurs enseignants en visio. Les élèves sont en contact quotidien avec leurs enseignants. Chacun essaie de proposer un savant dosage de formes pédagogiques différentes pour que les élèves puissent suivre à distance et ne pas décrocher. L'équilibre à tenir est difficile, pour les élèves mais aussi les parents puisque chacun a dû se réapproprier une posture de travail nouvelle et très contrainte. La volonté première de chaque enseignant a été de proposer l'ensemble du programme. Cette volonté bien légitime doit être maintenue pour les niveaux à examen. Pour les autres niveaux, face à des retours de parents bien légitimement débordés par les contraintes techniques (3 enfants avec des niveaux différents, les parents en télétravail....) j'ai demandé aux équipes de rester vigilantes et de revoir les exigences notamment en priorité l'essentiel pédagogique pour éviter le décrochement."

"Les inquiétudes commencent à venir pour les jeunes car la situation semble s'inscrire dans une durée plus longue que celle envisagée au départ. Les premiers inquiets sont les terminales avec la gestion de parcours sup pour des familles dont les liaisons internet dysfonctionnent, c'est anxiogène."

"Les enseignants sont aussi parfois parents et sont aussi parfois en difficultés dans leur quotidien pour s'occuper de leurs enfants et de leurs élèves. Faire cours c'est entrer en relation avec un groupe en classe et beaucoup de choses se passent dans un groupe qui n'est pas la simple association de plusieurs élèves mais qui est un ensemble d'interaction dynamiques. Cette alchimie est rompue et la technique ne peut pas pallier à tout. Les enseignants sont désireux de se retrouver, de retrouver ce qui est le cœur du métier, à savoir la relation humaine sans filtre."

"Pour les BTS, les cours plus pratiques sont adaptés à distance avec une démarche plus virtuelle. Nous avons de la chance car pour ces filières le gros de l'enseignement avait été fait..."

"Par ailleurs, l'établissement souhaite s'engager dans les prochains jours pour que les jeunes réfléchissent sur la situation qu'ils sont contraints de vivre, qu'ils puissent écrire ou produire quelque chose qui laisse trace, qui ait du sens, qui alimente la réflexion et l'analyse. Les voyages scolaires ont été annulés mais un voyage au cœur de la famille, un voyage intérieur est possible, peut-être difficile pour des raisons multiples. C'est d'ailleurs aussi une possibilité pour tous d'exprimer leurs émotions pour se libérer. L'établissement centralisera ces productions pour les partager au plus grand nombre."

Lycée agricole George-Sand à Yssingeaux

Pierre Martin, le proviseur, explique la situation : "La continuité pédagogique a été mise en place au lycée agricole dès le vendredi 13 mars afin de préparer le plus tôt possible les élèves et leurs familles aux cours à distance. Elle se présente sous la forme d'un plan permettant aux enseignants d'assurer leurs cours depuis leur domicile à celui des élèves. Le lycée a nommé des enseignants référents qui suivent chacun entre 5 et 8 élèves par classe afin de faire le point chaque semaine, l'enseignant suit l'élève sur son moral, son travail et l'accompagne sur son organisation à la maison. Les enseignants référents, en plus de leurs cours, font une remontée du bilan des élèves aux professeurs principaux les jeudis de chaque semaine afin que celui-ci fasse un point hebdomadaire les vendredis à la direction."

"Après deux semaines de confinement, un bilan sur le fonctionnement de la continuité pédagogique a été réalisé par la direction et les CPE permettant de différencier les élèves qui ont des difficultés dans leur travail, de ceux qui ne jouent pas le jeu et ceux qui ont des soucis de connexions à l'ENT. Un suivi individuel pour ces élèves va être mis en place avec l'aide des assistants d'éducation."

"L'ENT Auvergne-Rhône-Alpes est l'outil principal utilisé. Toutefois dès le début, d'autres moyens ont été utilisés : mailing, webconf, MMS, WhatApps, Classe virtuelle... Par exemple un enseignant en physique-chimie a réalisé un cours de chimie dans sa cuisine en visio-conférence."

"Les premières difficultés ont été de se connecter sur l'ENT. L'utilisation massive de tous les élèves et de leurs familles a saturé assez vite l'ENT. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a mis tous les moyens en oeuvre pour un retour à la normale."

"Après une première semaine de fonctionnement, il a été demandé aux enseignants d'alléger les devoirs et de prolonger les délais de rendus afin que chaque élève puisse s'organiser avec les soucis de connexion de l'ENT. La prochaine difficulté pourrait être le décrochage et nous devons permettre aux élèves de tenir dans la durée."

"Les personnels sur site continuent de partager des photos du lycée afin de montrer aux élèves que l'établissement les attend pour un retour en classe. Même si le stress est là au vue des sujets de l'actualité, nous invitons nos élèves à s'aérer et à faire du sport avec les autorisations qui s'imposent, et nous les invitons à s'accrocher durant les prochaines semaines afin de poursuivre leurs études à distance. Nous sommes à leurs côtés pour faire en sorte qu'ils gardent le lien avec le lycée et les animaux qui sont sur l'exploitation agricole et le centre équestre. Nous proposerons prochainement une visite virtuelle de l'établissement pour les nouveaux venus."

Ensemble scolaire Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire

Jean-François Fournier est le directeur de l'Ensemble scolaire Notre-Dame-du-Château. "La « continuité pédagogique », ce terme qui est devenu très populaire en quelques jours, ce n’est justement pas que du pédagogique. Nous voulons que ce soit un vrai acte éducatif, c’est la raison pour laquelle les personnels de vie scolaire sont également impliqués notamment au travers d’un appel téléphonique, au minimum une fois par semaine, des 1850 élèves du second degré. Chaque semaine, je tiens également à adresser un courrier aux familles pour les maintenir en lien avec l’établissement de leur enfant."

"Il est inenvisageable de reproduire les mêmes journées de travail à la maison que celles qui sont vécues dans l’établissement. Dans ce cadre, des choix doivent être faits dans les programmes. C’est d’une certaine manière l’occasion de s’interroger sur les priorités et de mettre en avant les éléments essentiels. Cela pourrait paraître paradoxal, mais j’ai l’impression que la distance a encore renforcé le travail collaboratif entre les enseignants. Il y a une vraie mutualisation des bonnes pratiques."

"Nous nous sommes appuyés sur notre environnement numérique de travail. Nous n’avons pas souhaité uniformiser les pratiques. Nous pensons qu’il n’y a pas qu’une seule manière d’enseigner à distance et c’est tant mieux car si c’était le cas, nos jeunes auraient tôt fait de zapper. Pour eux, pouvoir passer d’une séance de visio-conférence, à la lecture d’un cours aménagé, à la recherche puis à la correction d’exercices, à l’écoute d’un document audio, à l’analyse d’un texte, au visionnage d’une vidéo éducative, … tout cela accompagné à distance mais dans une relative autonomie est un vrai atout."

"C’est dans cette situation que l’on s’aperçoit le plus des disparités : sur le plan de l’accompagnement à la maison, sur le plan de l’équipement numérique, sur l’accès à internet et le débit. Il y a des éléments sur lesquels nous avons pu intervenir, par exemple en prêtant des ordinateurs ou des tablettes. Dans certains cas, nous avons mis à disposition les documents imprimés lorsqu’aucune connexion n’est possible."

"Dans cette situation inédite et parfois anxiogène, il est normal qu’il y ait de l’inquiétude. Cependant, tout le monde a bien conscience qu’au delà du contenu, nos élèves montent en compétences également sur le plan des méthodes. Pour rassurer au maximum et éviter le découragement, nous nous sommes néanmoins engagés dans un rythme que l’on veut le plus régulier possible ; à notre sens, la régularité est source de sérénité pour les apprentissages. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour un séquencement des activités, des cours, des travaux à effectuer et à rendre, des corrections d’exercices,... La régularité ne doit pas engendrer la monotonie et je suis ravi de constater que les enseignants font preuve d’inventivité dans leurs façons d’aborder cette continuité pédagogique.

"Pour le lycée professionnel, même si certaines activités peuvent être faites à distance dans les disciplines professionnelles, tout le travail dans les ateliers est forcément stoppé. Dans ce cadre, nous avons décidé de profiter de la période de confinement pour renforcer l’enseignement général et à la reprise, nous ferons davantage d’enseignement professionnel."

Lycée Léonard-de-Vinci à Monistrol-sur-Loire

David Gay est le proviseur du lycée public de Monistrol-sur-Loire : "Dès le vendredi 14 mars, nous avons adressé une note aux familles par ENT et sous forme papier (934 copies) pour expliquer les fondamentaux de l'organisation de la continuité d'action pédagogique notamment pas l'utilisation de l'ENT mais aussi par celle des outils web utilisés par les professeurs avec leurs élèves. Les familles devaient alors se signaler si elles n'avaient pas leurs identifiants ENT et si certaines d'entre elles étaient éloignées du numérique."

"Nous avons donné la consigne aux professeurs d'utiliser prioritairement l'ENT, sans les limiter dans leurs possibilités d'actions par d'autres moyens (mail personnel, plateforme de visio, plateforme de partage de documents collaborative, messagerie instantanée, etc., cela s'est révélé utile lors de l'engorgement de l'ENT. Ils ont fournis un emploi du temps à la semaine sur lequel ils indiquent leurs disponibilités pour être joints et par quels moyens. Les professeurs doivent d'autre part informer la direction des élèves qui ne se manifestent pas sur l'ENT ou tout autre moyen mis en œuvre."

"Nous avons mis en place un service de reprographie pour les élèves qui n'auraient pas accès au numérique. Mais cela ne se révèle pas utile, car il n'y a pas eu de demande dans ce sens. Nous avons mis à disposition une dizaine de PC portables au bénéfice de familles n'étant pas équipées ou ayant de nombreux enfants et peu de ressources."

"Chaque jour, la direction et les CPE travaillent sur des listes d'élèves remontées par les professeurs en appelant les familles pour prendre connaissance d'éventuelles difficultés mais aussi pour rappeler le moyen de contacter les professeurs et rappeler la nécessité de poursuivre le travail et transmettre les difficultés des familles."

"Les conseils de classes ont pu être menés soit en visio-conférence, ou encore simplement au téléphone lorsque les réseaux étaient trop chargés. Quant aux étapes de Parcoursup, elles se déroulent sans difficulté."

"Un Snapchat du lycée vient très utilement compléter l'ENT pour passer les rappels des temps forts, date limites des opérations clés de l'orientation post-bac et tout autre information sur la continuité pédagogique."

"Une permanence administrative téléphonique et présentielle est organisée au lycée sur les horaires d'ouverture habituels et permet de répondre à toute demande sans délai. Deux secrétaires sont équipées pour travailler sur les outils depuis leur domicile."

Publié dans Actualités

Cinq nouveaux cas positifs ont été confirmés en Haute-Loire entre vendredi et samedi. Pour trois d'entre eux, une hospitalisation a été nécessaire.

Ce samedi 4 avril, 2 874 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés dans 90 hôpitaux en Auvergne-Rhône-Alpes dont 749 en réanimation/soins intensifs.

Ce sont 36 patients de plus que la veille, dont trois en Haute-Loire. Sur les 2 874 patients, 749 (+24/la veille) sont en réanimation/soins intensifs.

Un cumul de 478 décès hospitaliers de patients atteints de Covid-19 a été rapporté au 3 avril dans la région (+30 décès/la veille). La Haute-Loire reste à 3 décès du Covid-19.

1 694 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total (+157 /la veille). Ils sont 25 en Haute-Loire (+2 par rapport à vendredi).

La répartition par département

hop


La situation en Ehpad

Les données présentées sont celles qui ont été transmises par les établissements entre le 29 mars et le 4 avril.

Sur les 944 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendante (EHPAD) d’Auvergne-Rhône-Alpes, 410 (soit 43,4%) ont fait un signalement de cas possibles / confirmés de Covid-19 parmi des résidents ou parmi les membres du personnel.

En Haute-Loire, la situation tend à s'améliorer. Sur les 52 Ehpad du département, 18 déclarent au moins un cas. C'est un Ehpad de moins que vendredi. Le nombre de résidents confirmés ou possibles baissent aussi, on passe de 19 à 16. Chez le personnel, la tendance est la même, ils sont 14 signalés contre 15 la veille.

epad


Critères de guérison des patients Covid-19

Pour la population générale, 8 jours après l’apparition des symptômes et 48h sans fièvre ni difficultés respiratoire, la personne est considérée comme guérie.

La disparition de la toux ne constitue pas un bon critère puisqu’une toux irritative peut persister au-delà de la guérison.

Dans les 7 jours suivant sa guérison, il lui est recommandé d’éviter les contacts rapprochés avec les personnes considérées comme à risque. La personne reste soumise aux mesures générales de confinement mais peut travailler si elle exerce une activité autorisée pendant cette période.

Pour les personnes immunodéprimées 

Pour les personnes immunodéprimées, 10 jours après l’apparition des symptômes et 48h sans fièvre ni difficultés respiratoire, la personne est considérée comme guérie.

Il lui est recommandé de porter un masque chirurgical pendant 14 jours suivant sa guérison.

La personne reste soumise aux mesures générales de confinement mais peut travailler si elle exerce un métier autorisé pendant cette période.

Publié dans Actualités

Le centre de consultations de Monistrol-sur-Loire pour les patients potentiellement atteints du Covid-19 a débuté vendredi après-midi. Nous avons pu visiter l'aménagement quelques minutes avant l'ouverture.

Pour cette première permanence, un seul patient a été dirigé vers ce centre de consultations. Mais les médecins s'attendent à accueillir de plus en plus de malades possibles du Covid-19 la semaine prochaine.

Le but était justement de se rôder, de caler l'organisation de ce dispositif atypique pour tous les professionnels de santé.

Dans le grand gymnase du Mazel, seule la moitié est utilisée. Les visiteurs sont accueillis par deux bénévoles de la Croix-Rouge Française. Ils sont ensuite pris en charge par du personnel communal pour l'inscription.

Trois boxs pour les consultations

Puis une infirmière les installe dans l'un des trois boxes. Chaque box comprend un lit, une table et quelques papiers administratifs : une ordonnance type pour prodiguer du paracétamol et une fiche de surveillance à domicile. Un 4e box est réservé en cas d'hospitalisation urgente avec un lit et une bouteille d'oxygène. A ce moment-là, des ambulanciers privés sont sollicités pour venir chercher le patient et l'emmener à l'hôpital.

34 médecins et 20 infirmières volontaires

Au total, 34 médecins généralistes sont volontaires pour réaliser une permanence. A partir de lundi, les consultations seront possibles sept jours sur sept de 16 heures à 18 heures. Une vingtaine d'infirmières salariées ou libérales ont été sollicitées. Le planning est rempli jusqu'à la fin avril.

Aucun stock au gymnase

La mairie fait savoir que "le gymnase n'est pas un lieu de stockage de matériels et qu'aucun masque ou autre n'est stocké sur le site pour des raisons de sécurité". Histoire de ne pas tenter les voleurs.

Publié dans Monistrol et environs

Préparé depuis plusieurs jours par la mairie de Monistrol-sur-Loire, le centre de consultations pour malades supposés du Covid-19 ouvrira officiellement vendredi au gymnase du Mazel. Mais son accès est très réglementé et passe obligatoirement par une prise de rendez-vous téléphonique.

Le centre de consultations de Monistrol-sur-Loire va ouvrir. Selon nos informations, il sera accessible à partir de vendredi, sur la tranche 16h-18h.

Un gymnase transformé en cabinet médical

Ce sera le premier centre détaché sur l'Est de la Haute-Loire alors que ceux de Langeac, Craponne-sur-Arzon et Brioude tournent déjà. Le gymnase du Mazel se transforme donc en cabinet médical XXL pour les prochaines semaines. Inutilisé depuis le confinement, l'équipement sportif a été équipé sommairement de chaises, tables et paravents. Une carpette protège le sol.

La mairie a bénéficié de plusieurs solidarités. Elle a récupéré des lits de l'ancien internat de filles du LEP. Des matelas d'occasion ont été fournis par une entreprise. Des tabliers et blouses ont été fournis par le collège public et les deux lycées, des entreprises ont aussi donné des gants, des lunettes de protection. Et une connexion internet a été amenée jusqu'au gymnase.

34 médecins généralistes volontaires

Suite à une réunion mardi entre des médecins, la préfecture et l'Agence régionale de santé, son ouverture a été décidée pour vendredi afin de se rôder. Le Dr Julien Peyrard, médecin généraliste à Monistrol, est le coordonnateur de cette opération qui dépasse le cadre géographique de Monistrol. Outre les patients monistroliens, on retrouvera tout le bassin de vie, Beauzac, Bas-en-Basset, Sainte-Sigolène, Saint-Didier-en-Velay, Aurec-sur-Loire, Pont-Salomon, Saint-Didier-en-Velay ou encore Montfaucon-en-Velay. Au total, 34 médecins sont volontaires pour se relayer et assurer cette permanence, à compter de ce vendredi 3 avril, puis tous les jours de la semaine, à partir de lundi 6 avril, toujours de 16 heures à 18 heures.

Un numéro unique : 04 71 04 33 33

Chaque patient sera préalablement passé par une prise de rendez-vous téléphonique au 04 71 04 33 33. En cas de symptômes (toux, fièvre, perte d'appétit ou d'odorat), il pourra être dirigé vers ce centre de consultations.

A l'arrivée du malade potentiel, la Croix-Rouge accueillera le patient. Une infirmière commencera l'examen puis le médecin auscultera le visiteur. Si une hospitalisation est nécessaire, une ambulance sera dépêchée sur place. Si les symptômes sont confirmés, l'ordonnance sera faxée à une pharmacie qui devrait livrer les médicaments à domicile.

Le gymnase peut accueillir jusqu'à trois médecins

"A l'heure actuelle, la situation est plutôt calme. On a en moyenne un patient par jour et par médecin pour lequel on a une suspicion de coronavirus. On débute maintenant pour se régler et ainsi mieux prévoir un afflux possible. Pour l'heure, ce sera un binôme infirmière-médecin chaque jour. Mais la configuration du gymnase doit permettre de montrer à deux voire trois binômes si besoin", indique le Dr Peyrard.

Publié dans Monistrol et environs
Page 1 sur 4